Invité : Vincent Pavan – Mathématicien – Enseignant chercheur
Sujet : Covid Mortality
International Covid Summit III
Au Parlement Européen à Bruxelles devant les parlementaires.
le 03/05/2023
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International Covid Summit III – Parlement Européen – Mai 2023
Sujet : Enfance et covid
Emmanuelle Darles, enseignante-chercheuse à l’Université, Docteur d’État en Informatique et spécialisée en science des données
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Ryan Cole: Spike et Cancer au Parlement Européen 05/2023 – International Covid Summit

Invité : Christian Vélot

Sujet : Perturbateurs endocriniens

Discutant : Philippe De Chazournes et Carole Fouché

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.

Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.

ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.

Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
https://www.cochrane.org/CD006207/ARI_do-physical-measures-such-hand-washing-or-wearing-masks-stop-or-slow-down-spread-respiratory-viruses

Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »

Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.

L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.

Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

« Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »

Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

« La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»

ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE

Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

«Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %. »

Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

« …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
« Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »

Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

« Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
Les masques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

“Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »

 

À Retenir

  •  l’Académie de Médecine repose ses avis sur des approximations, des allégations sans preuve
  •  l’Académie de Médecine est en contradiction avec les données disponibles à ce jour (même celles émanant de la HAS !)
  •  l’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (l’avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes »)

 

 

Les recommandations de l’Académie de Médecine, eu égard à sa mission d’intérêt général, ne peuvent pas être basées sur des approximations scientifiques, des suppositions médicales et encore moins sur des arguments politiques.

Malheureusement, l’avis de l’Académie de Médecine pose de nombreuses questions scientifiques mais aussi déontologiques.

Ou plus simplement de logique.

  

« Le débat sur la réintégration des rares soignants non vaccinés contre le SARS-CoV-2 a été relancé à l’Assemblée nationale ».

 

L’Académie de Médecine affirme que les soignants non vaccinés sont « rares ». Il serait intéressant de définir le terme « rare ». Il serait intéressant que l’Académie de Médecine ait indiqué le nombre de soignants concerné.

 

Ce qui reste indiscutable, sans même un chiffre tangible à discuter, c’est que le système de santé actuel manque cruellement de personnel, ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs, et cela impacte, à l’évidence, l’accès aux soins de la population dans son ensemble.

 

Même BFM commence à s’en émouvoir (c’est dire !). Selon eux,  3 patients seraient décédés faute de soin adéquat par manque de soignants au CHU de Grenoble depuis décembre 2022 … [1]

 

 

Quelles conséquences directes de l’exclusion de soignants ?

 

  • 1 chirurgien suspendu = 500 interventions chirurgicales minimum par an non réalisées.

Comment l’Académie de Médecine compte permettre la prise en charge immédiate de chacun de ces 500 patients ?

 

  • 1 médecin généraliste suspendu = jusqu’à 2000 patients laissés sans médecin.

L’Académie de Médecine peut-elle trouver pour chacun de ces 2000 patients un médecin traitant immédiatement ?

 

  • 1 infirmier libéral suspendu = jusqu’à 50-60 visites par jour soit presque 10000 actes par an non effectués, au détriment de personnes vulnérables qui en ont besoin.

L’Académie de Médecine est-elle en capacité de permettre l’accès aux soins pour ces 10000 actes ?

 

  • Le constat est le même, avec un manque chiffrable d’actes médicaux effectués par des masseurs-kinésithérapeutes, des aides-soignants, des orthophonistes, des psychologues, des ergothérapeutes et tous les soignants et assimilés assujettis à cette obligation vaccinale hors norme, qui ont usé de leurs libertés fondamentales.

 

Le terme de « rare » utilisé par l’Académie de Médecine indique quand même que des millions d’actes médicaux n’ont pas pu être fait dans les meilleurs conditions depuis 18 mois déjà

 

 

 

« Les partisans de la réintégration, s’appuyant sur l’exemple de certains pays Européens arguent de la diminution rapide de l’efficacité des vaccins contre l’infection pour dénoncer une obligation vaccinale qui, avec le temps, ne pourrait plus éviter que les soignants transmettent le SARS-CoV-2 à leurs patients ».

 

Au niveau de responsabilité de l’Académie de Médecine, la précision et la justesse des termes employés sont capitales : ce n’est pas de « certains » pays qu’il s’agit mais bien de tous les pays européens, (à l’exception de la Hongrie au moment de l’avis de l’Académie de Médecine)

L’Académie de Médecine laisse en outre subrepticement penser que l’efficacité du vaccin anti-COVID, qui diminue rapidement avec le temps, ne vaut pas argument pour remettre en question le caractère obligatoire de la vaccination.

 

Pourtant cela implique, de fait, comme le dit le ministre de la Santé François BRAUN qui le scande sur tous les plateaux TV, qu’il faut se refaire vacciner dès 3 mois suivant la précédente injection. Comment l’Académie de Médecine peut-elle trouver acceptable qu’il faille se faire vacciner 4 fois par an et soutenir que cela doit s’imposer aux soignants ?

 

L’Académie de Médecine soulève encore de nombreuses questions :

  • Que penser du fait que des soignants non-vaccinés soient interdits de travailler tandis que des soignants vaccinés depuis plus de 11 mois continuent de travailler, sans sanction, alors qu’ils ne sont plus protégés contre la Covid par l’un des vaccins préconisés ?
  • Quelle différence scientifique de protection contre la Covid évoquer entre ces professionnels vaccinés depuis plus de 11 mois et ceux non-vaccinés ?

 

L’Académie de Médecine insinue par ailleurs, sans apporter encore une fois ne serait-ce que l’esquisse d’un fondement scientifique, que le vaccin diminuerait les risques de transmission.

  • Se peut-il réellement que l’Académie de Médecine affirme encore qu’il n’existe aucune preuve à cette affirmation ?

Dès 2021, les publications montraient qu’après exposition au SARS-Cov-2 en condition naturelle, la charge virale des personnes vaccinées n’était pas différente de celle des non-vaccinées [2] [3]

 

  • L’Académie de Médecine ignore-t-elle que la HAS et les fabricants eux-mêmes reconnaissent que les vaccins n’ont jamais été évalués pour leur efficacité sur la transmission ? [4]

 

Par exemple, les chiffres fournis par la DREES (en France) ainsi que ceux de tous les autres pays qui les communiquent, montrent que les individus vaccinés sont plus contaminés par le SARS-CoV-2 que ceux non vaccinés.

 

 

Australie

Israël

 

Est- ce que l’Académie de Médecine est au courant que des soignants vaccinés et positifs au COVID peuvent travailler au risque de contaminer leurs patients alors qu’un soignant non vacciné négatif est interdit de travailler ?

Surement !

Mais elle n’en parle pas.

 

 

« L’Académie nationale de médecine a déjà fait part de son opposition à cette mesure démagogique néfaste pour la prévention des infections respiratoires en milieu hospitalier et nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales ».

 

L’Académie de Médecine n’est habilitée à s’exprimer que dans les domaines de compétences qui sont les siens, à savoir le domaine médical et scientifique.

Nulle place pour des avis moraux sur l’éthique ou purement politiques.

 

Surtout que la démagogie ne constitue en aucun cas une raison suffisante pour priver des soignants de leur métier et de leurs revenus, ni des patients de leurs soins.

 

La seule question légitime demeure l’efficacité de l’obligation vaccinale contre la transmission du virus aux patients.

 

 

 

« Ce débat omet de prendre en considération la nature des motivations avancées par certains soignants pour justifier leur refus de la vaccination. Elles sont de deux ordres :  la défiance vis-à-vis des nouveaux vaccins : le prétendu manque de recul pour juger de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins n’est plus un argument recevable après que 7,3 milliards de doses ont été administrées dans le monde en moins de deux ans ; »

 

Le nombre n’est pas une donnée pertinente.

 

D’ailleurs, en janvier 2021, alors que nous n’avions aucun recul sur un nombre quelconque de personnes ayant reçu des injections, l’Académie de Médecine soutenait déjà la vaccination de masse (voir son communiqué du 24 décembre 2020).

 

L’Académie de Médecine affirme, une fois de plus, sans en apporter la moindre preuve ou référence scientifique, que nous avons en décembre 2022 suffisamment de recul sur les vaccins pour juger de leur efficacité et de leur innocuité.

 

Pourtant, la HAS, en se fondant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins bivalents actuellement utilisés ne sont connues. [5]

 

Pour mémoire, rappelons les nombreux scandales sanitaires tels que ceux de la Thalidomide ou du Médiator, qui ont montré que ce n’est pas le nombre de personnes auxquelles a été administré le traitement qui a permis d’en révéler la toxicité sur leur santé, et même sur celle de leur descendance, mais bien le recul dans le temps. Aujourd’hui encore, plus de 13 ans après son interdiction, des victimes continuent de mourir des effets du Médiator !

 

Il n’est pas acceptable d’affirmer, au bout de 2 ans seulement, que les vaccins ARNm, basés sur une technologie d’utilisation inédite , toujours en phase de tests, ne présentent pas de dangers potentiels importants pour la santé et la vie des personnes qui les reçoivent. [6]

 

De plus, l’Académie de Médecine a choisi de ne pas évoquer les signaux très préoccupants qui émanent de la pharmacovigilance. Bien que les effets secondaires soient largement sous-déclarés pour des raisons plurielles et reconnues par l’OPECST, leur nombre atteint en France mais également dans le monde, des sommets jamais égalés.

 

De multiples événements indésirables sont rapportés par les fabricants ainsi que dans les bases de données de la pharmacovigilance. L’ANSM dans son dernier rapport du 24 novembre 2022 comptabilise presque 200000 effets indésirables déclarés en France dont plus de 25 % sont graves. [7]

 

Les vaccins sont des médicaments particuliers puisqu’ils sont administrés à des personnes EN BONNE SANTÉ : ils doivent à ce titre faire la preuve d’une grande sûreté.

 

 

« En revanche, l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 est à présent bien démontrée. »

 

Nouvelle assertion non étayée de l’Académie de Médecine et sans une quelconque justification scientifique.

 

À ce jour, aucune étude ne démontre que les vaccins actuellement sur le marché protègent des formes graves de la Covid-19.

 

La HAS, en se basant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins actuellement utilisés ne sont connues. [4]

 

« Dans certains pays, dans lesquels le niveau de la couverture vaccinale a été faible, la durée de l’espérance de vie a parfois fortement chuté. »

 

A nouveau, quelles sont les sources qui étayent cette affirmation péremptoire de l’Académie de Médecine ?

L’Académie de Médecine déclare, une fois de plus, comme des vérités absolues de simples et vagues allégations non vérifiables, sans les étayer d’aucune base documentaire.

 

Une autre hypothèse pourrait être que la surmortalité est due au défaut de soin puisque seuls les détenteurs d’un schéma vaccinal complet étaient pris en charge et encore de manière inadéquate ; rappelons le protocole 3D initial de 2020 : domicile, doliprane, décès

 

 

 

« Considérant que le principe de la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid- 19 doit être maintenu, tant pour protéger leurs patients… que pour les protéger eux-mêmes »

 

L’Académie de Médecine pose une fois de plus un postulat de base sans que ce dernier ne repose sur aucune donnée documentaire susceptible de le justifier.

 

 

Conclusion

L’ensemble des recommandations de l’Académie Nationale de Médecine ne repose sur aucune base scientifique.

L’Académie de Médecine se permet même de citer ses propres publications antérieures dans lesquelles ne figuraient déjà aucune mention ni référence scientifique.

 

Il semble pourtant évident que l’Académie Nationale de Médecine devrait rester sur des considérations purement médicales et scientifiques, rigoureusement étayées.

 

Chacune des allégations et assertions de son avis est formellement contredite par toutes les informations disponibles à ce jour et notamment par celles qui sont fournies par la HAS et les fabricants eux-mêmes.

 

A ce titre, les recommandations de l’Académie de Médecine ne sont pas dignes de ce que devrait représenter l’Académie Nationale de Médecine Française et ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités qu’elle prétend endosser.

 

 

[1] https://www.bfmtv.com/sante/apres-la-mort-inattendue-de-trois-patients-en-quelques-mois-les-urgences-de-grenoble-sous-haute-tension_AV-202304210168.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36178969/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35479304/

[4] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

[5] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[6] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/the-race-for-a-covid-19-vaccine-explained

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/11/28/20221125-covid-19-fiche-de-synthese-54-2.pdf

 

 

 

Invité : Fréderic Boutet

Sujet : Identité Numérique

Discutant : Dr Eric Ménat et Emmanuelle Darles

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Créé fin 2018 par l’ANSM et la CNAM, EPI-PHARE est un groupement d’Intérêt Scientifique. L’ANSM nous explique que sa fonction est de réaliser, piloter et coordonner des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données complexes et massives du Système National des Données de Santé (SNDS).

L’objectif est donc d’éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décision.

Rien que ça !

 

Pourtant leurs publications sur le COVID semblent assez éloignées de la réalité et toujours dans le sens d’une valorisation des vaccins.

Pour y parvenir, EPI-PHARE utilise certains outils très discutables.

 

 

 

Déjà des précédents

 

En avril 2022, EPI-PHARE produit une « publication » sur les myocardites induites par le vaccin sur les 12-50 ans. [1]

 

 

Problème 1

Les résultats de l’étude n’ont jamais été publiés dans un journal à comité de lecture et elle n’a donc pas été relue par les pairs.

De nombreux journaux étant friands de ce genre d’études, on a du mal à croire que les auteurs ne l’aient pas soumise à publication. Cette absence de publication laisse supposer que la qualité de l’analyse était insuffisante pour mériter l’approbation des pairs.

 

Si maintenant les auteurs ne l’ont pas soumise à la publication, c’est que soit ils manquent à un devoir déontologique de confrontation à une évaluation par les pairs, soit ils savent que leur étude a de graves lacunes mais que l’objectif est de communiquer et d’influencer et certainement pas d’évaluer avec rigueur, ce qui est encore plus grave…

 

 

Problème 2

Un des problèmes majeurs de l’étude est qu’EPI-PHARE a choisi un suivi des effets indésirables de 7 jours seulement après la 2éme injection de vaccin à ARNm (BNT162b2/ Pfizer-BioNTech ou mRNA-1273/Moderna.

C’est difficile de faire moins.

Mais surtout ce choix n’est pas anodin puisqu’il permet de limiter le nombre d’effets indésirables.

D’ailleurs, étonnamment, dans une lettre parue dans le New England Journal of Medicine et signée par des membres d’EPI-PHARE, le délai de suivi des effets indésirables du vaccin monovalent par rapport au vaccin bivalent (Pfizer) est de 21 jours [2]

 

Pourtant, même sur 7 jours, EPI-PHARE confirmait le risque accru de myocardite et péricardite après la vaccination chez les 12-50 ans.

 

En effet, il est alarmant de constater qu’EPI-PHARE rapporte 1 cas de myocardite chez les hommes de 18-24 ans attribuable à la vaccination toutes les

  • 21100 deuxièmes doses du vaccin PFIZER
  • 5900 deuxièmes doses du vaccin MODERNA.

 

EPI-PHARE indique que le risque associé à la deuxième dose du vaccin chez les moins de 40 ans, est augmenté de

  • 18 fois chez les hommes pour PFIZER
  • 7,1 fois chez les femmes pour PFIZER

 

  • 44 fois chez les hommes pour MODERNA
  • 41 fois chez les femmes pour MODERNA

 

EPI-PHARE ne dit rien sur les risques bien plus importants du vaccin MODERNA alors qu’il pourrait poser la question de la relation avec la quantité d’ARNm injectée (30µg pour Pfizer et 100µg pour Moderna).

 

La conclusion d’EPI-PHARE est très pudique :

« Cette étude confirme et mesure l’amplitude d’un risque accru de myocardite »

Mais avec des augmentations du risque de cette amplitude, jusqu’à 44 fois, il faudrait produire des conclusions plus précises qui n’essayent pas de cacher l’ampleur du problème.

 

Alors EPI-PHARE essayait d’expliquer que

« Les cas de myocardite … suivant la vaccination n’apparaissent pas plus graves que ceux survenant en dehors de la vaccination. »

 

 

Cette étrange formulation tente de faire croire que les myocardites induites par les vaccins ne sont pas graves en expliquant qu’une myocardite vaccinale n’est pas plus grave qu’une autre.

Mais cela n’a aucun intérêt.

Cela relève du déni.

Les myocardites sont graves, d’où qu’elles viennent.

EPI-PHARE tente de rassurer en banalisant les myocardites vaccinales, en expliquant qu’elles ne sont pas plus graves… donc pas graves…

Cette attitude n’est pas admissible.

 

 

Et maintenant ?

 

Dans leur publication d’avril 2023 [3], comme toujours, EPI-PHARE produit des chiffres pour rassurer sur l’innocuité du vaccin.

EPI-PHARE s’attaque encore une fois aux myocardites et autre pathologies cardiaques comme elle l’avait fait en 2022 sur les 12-50 ans. [4]

 

 

Les résultats sont rassurants !

EPI-PHARE nous assure en mars 2023 que les vaccins BIVALENT n’augmentent pas les risques de maladies cardiaques, AVC…

C’est une bonne nouvelle.

Mais par rapport à quoi ?

Comment ?

Par qui ?

 

Problème 1 (encore)

Les résultats d’EPI-PHARE sont publié dans le NEJM.

Et ils font croire (sur twitter notamment) que leur « publication » a été relue par des pairs qui auraient vérifiés les données.

Sauf que ce n’est pas une publication mais juste une « correspondence ».

Et par conséquent ce n’est pas « peer-reviewed » dans ce sens car il n’y a pas nécessairement un examen par les pairs standard complet.

 

De plus qui peut vérifier ces données puisqu’elles ont été refusées à des scientifiques indépendants du CSI ?

 

La question se pose de savoir pourquoi les auteurs ont décidé de ne pas fournir une étude et de la présenter à la publication à travers la relecture par les pairs.

 

 

 

Problème 2 (encore)

EPI-PHARE montre cependant une certaine cohérence quand il s’agit de choisir les paramètres du suivie et notamment la durée pour observer l’apparition des effets indésirables.

Dans cette étude, le choix se porte sur 21 jours maximum ce qui laisse supposer que pour certains, la durée a été plus courte.

 

Il faut encore rappeler que plus la période de suivi est courte, plus le nombre d’effets indésirables observé sera faible.

Il est pourtant acquis que même 6 semaines semblent trop courtes pour obtenir des résultats satisfaisants. [5]

 

 

Problème 3

EPI-PHARE, en avril 2022 avait noté que le risque de myocardites était plus important chez les plus jeunes. C’est d’ailleurs en accord avec les informations disponibles dans des dizaines d’autres publications.

 

Bizarrement, EPI-PHARE fait un choix de classe d’âge inattendu prenant des gens de 72 ans en moyenne.

Si!

Alors que les myocardites sont surtout chez les jeunes (moins de 30), EPI-PHARE choisit un échantillon qui n’est pas significativement touché d’après les informations disponibles depuis presque 2 ans.

Ce choix discrédite EPI-PHARE et met en lumière les subterfuges qu’ils sont prêts à accepter pour atteindre leur but. Car sur un total de 932583 personnes ayant reçu une dose de rappel de vaccin bivalent et 121362 recevant une dose de monovalent, ce n’est 373728 et 97234 de ces mêmes sujets respectivement qui ont été étudiés : cela laisse beaucoup de marge pour s’accommoder de la réalité des effets indésirables passés sous silence.

 

 

Problème 4

C’est là que les problèmes sur les choix méthodologiques deviennent terribles puisqu’EPI-PHARE a choisi de comparer un groupe de gens vaccinés avec le vaccin BIVALENT avec un groupe de gens vaccinés avec le vaccin initial (monovalent dirigé contre la souche de Wuhan 2019) uniquement.

Oui vous avez bien lu.

 

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés avec … des vaccinés.

 

Chacun s’attendrait à une comparaison avec un groupe témoin qui, soit n’a pas reçu de vaccin soit a reçu un vaccin déjà bien éprouvé contre une autre pathologie.

Et bien non, EPI-PHARE en a décidé autrement.

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés anti-COVID avec … des vaccinés anti-COVID.

 

 

Il faut comprendre la supercherie !

EPI-PHARE nous indique qu’il n’y a pas plus de risques avec le vaccin BIVALENT qu’avec le vaccin initial.

Mais, en fait, il faut comprendre qu’il n’y en a pas moins qu’avec le vaccin initial.

 

Car si le vaccin initial provoque, par exemple 18 fois plus de myocardites (voir [6]), et que le vaccin BIVALENT en provoque aussi 18 fois plus, cela permet à EPI-PHARE d’afficher que tout est normal.

 

Alors qu’il n’en est possiblement rien.

 

Surtout que ces résultats sont contraires aux données disponibles et notamment celle d’EPI-PHARE d’avril 2022. [1]

 

 

 

Conclusion

 

Les choix méthodologiques d’EPI-PHARE sont très problématiques

  • Durée de suivi

Plus elle est courte plus les signaux sont faibles.

 

  • Classe d’âge

Si elle n’est pas adaptée, le risque mesuré peut être différent d’une autre classe d’âge.

 

  • Groupe contrôle

Ne pas utiliser de groupe placébo ne permet pas la découverte des risques d’un médicament.

 

 

Mais si on met les choix d’EPI-PHARE en parallèle de leur objectif de montrer des résultats positifs pour les vaccins ARNm, alors ils sont cohérents.

Très cohérents.

 

C’est à se demander si la lampe du phare n’est pas cassée.

 

 

 

 

[1] https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/myocardite-pericardite-vaccination-covid19-12-50ans/

[2] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134.

[3] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[4] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[5] https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/67

 

Invité : Vincent PAVAN, mathématicien, enseignant chercheur.

Sujet : L’école depuis Platon à nos jours

Discutant : Dr Marie Grenet, pédiatre, spécialiste du neurodéveloppement

 

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Jérôme Sainton

Ingénieur, médecin, bio-éthicien

Formations :
2022+ : études de philosophie (Institut de Philosophie Comparée)
2018 : doctorat en médecine (Faculté de Reims Champagne-Ardennes)
— thèse : sur les enjeux relationnels de la sédation en fin de vie (dir. Martine Derzelle)
2013 : master II de Bioéthique (Institut Politique Léon Harmel)
— mémoire : sur la relation entre l’éthique et la technique (dir. Olivier Rey)
2006-2017 : études de médecine
2001+ : études mythopoétiques
1999-2006 : ingénieur en informatique
1997 : ingénieur en agriculture (Institut Supérieur Agricole de Beauvais)
— mémoire : sur les effets de compétition en essais variété de betteraves sucrières : biais et corrections (dir. Emmanuel Grenier)
Activités :
2022+ : médecin de famille
2021+ : veille scientifique CSI, SLS
2020+ : intervenant en association d’accompagnement et soins palliatifs à domicile
2018+ : conférencier et formateur en bioéthique
2017-2021 : SOS Médecins
2014-2017 : interne en médecine générale
2006-2014 : assistant administratif (agriculture, éolien)
1999-2006 : informaticien (analyse, programmation, conduite de projet)
1997-1998 : service national ville : soutien aux publics en ex

 

clusion, projet humanitaire au Burkina-Faso (association Lasalle, Reims)

Publications :
https://www.researchgate.net/profile/Jerome-Sainton/publications
– Pandémie
 Éthique de l’obligation vaccinale contre le SARS-Cov-2 des soignants et autres professionnels du secteur de la santé (à venir)
 Criticism of the HAS Opinion of 21 July 2022 Pertaining the Maintenance of SARS-Cov-2 Vaccine Mandate for Healthcare Workers in France (2023) (VF)
 Assessment of Comirnaty Injections of Pregnant Women in the Manufacturer’s Risk Management Plan and by the European Medicines Agency: Mandatory Injections for Caregivers in France (2023) (VF)
 De l’efficacité de la vaccination anti-Covid et de quelques biais … (2022)
 Considérations épidémiologiques, éthiques et médicales sur l’efficacité de l’immunité naturelle au SARS-Cov-2 : ne pas supprimer les témoins (2021)
– Soins palliatifs
 La confiance dans le dispositif : une obstination déraisonnable (2022)
 La sédation, les directives anticipées et la privatisation de la mort (2019)
 Sédation palliative et sédation terminale ; Le dispositif Leonetti-Claeys : sédation palliative ou terminale ? ; Reckoning with the last enemy (revue de presse) (2019)
 Sédation en fin de vie : enjeux relationnels (2018)
 Loi du 2 février 2016 : une évolution technicienne et individualiste du système de santé (2017)
– Mythopoésie tolkienienne
 L’unité spirituelle catholique du Légendaire tolkienien : l’exemple du libre arbitre (2021)
 Pour la gloire de ce monde. Recouvrements et consolations en Terre du Milieu (dir., avec Jean-Philippe Qadri, 2016) ; présentation
 Le Marrissement d’Arda : fil et traduction de la catastrophe du Conte (in Michaël Devaux dir., Tolkien : l’effigie des elfes, 2014)
– Éthique & technoscience
 Du rapport entre la science et l’éthique (2017)
 La morale technicienne, l’illusion bioéthique, et le refus de la transcendance (2013)
 Jacques Ellul aux Veilleurs : du rôle de la technique dans l’absurdité actuelle (2013)
 La technique et le sacré : quelle critique possible ? (2012)