Le collectif Les Enfants d’Hippocrate souhaite alerter les décideurs publics et les autorités de santé des problématiques sanitaires liées aux vaccins anti-covid.

Les documents confidentiels déclassifiés, les documents publics ainsi que l’abondante littérature scientifique démontrent des défauts majeurs de qualité, de sécurité et d’efficacité des produits dénommés vaccins anti-covid à ARNm : Comirnaty et Spikevax.

Ces vaccins présentent un défaut de qualité intrinsèque :

Mis au point en un temps record, sur la base d’une technologie nouvelle et sans recul, mis sur le marché de manière conditionnelle à partir de données incomplètes, y compris concernant la qualité même du produit, de nombreux défauts de qualité sont désormais avérés.

Ces vaccins ne répondent pas aux exigences qualité réglementaires

  1. Une dissimulation de données aux autorités de santé (EMA, ANSM) par le laboratoire Pfizer

  2. Une fabrication non maîtrisée ne respectant pas les bonnes pratiques de fabrication des médicaments

  3. Des contrôles qualité inadaptées à ces nouvelles technologies

Ces vaccins présentent en conséquence des défauts de qualité inadmissibles aux conséquences imprévisibles

  1. Jusqu’ à 50% d’ARNm incomplets codant pour une protéine Spike défectueuse

  2. Des taux résiduels d’ADN plasmidique au-delà des seuils réglementaires sur certains lots

  3. La présence d’une séquence du virus SV40 oncogénique

Des données habituellement requises pour une mise sur le marché standard sont encore manquantes à ce jour.

  1. La dose réelle d’ARNm injectée est non maîtrisée et inconnue

  2. La quantité de Spike produite par les vaccinés est non maîtrisée, non étudiée et inconnue

  3. Les délais de persistance de l’ARNm et de Spike dans le corps humain sont inconnus

  4. Les autorités de santé ne connaissent pas la biodistribution exacte du produit

Ces vaccins présentent des défauts majeurs de sécurité

Administrés à des personnes saines dans un but préventif, ces produits devraient par conséquent présenter une sécurité maximale.

Malheureusement les données scientifiques accumulées démontrent des défauts de sécurité majeurs pour ces produits, qui ont été pourtant administrés y compris aux enfants et aux femmes enceintes, sans études cliniques robustes susceptibles de le justifier.

  1. L’ARNm et Spike envahissent tout l’organisme et s’accumulent dans certains organes

  2. La Spike est une molécule toxique : proinflammatoire, prothrombogène, amyloïde, etc.

  3. Un passage transplacentaire avec atteinte fœtale est démontré chez l’animal

  4. Un passage dans le lait maternel est démontré chez la femme allaitante

  5. Aucune étude de génotoxicité et de carcinogénicité alors qu’un risque est reconnu par le TGA

Les données de pharmacovigilance accumulées depuis 2021 par l’EMA, l’ANSM ou le VAERS dans tous les pays du monde sont très inquiétantes.

  1. Un nombre historique  d’effets secondaires: 2.9 personnes sur 1000 personnes vaccinées au moins une dose présente un effet secondaire

  2. Un taux inadmissible  d’effets indésirables graves: environ 1 personnes sur 1000 vaccinées ont présenté un effet indésirables GRAVE en France (données ANSM au 24/02/2023)

  3. La découverte au fil du temps d’effets indésirables inconnus jusqu’alors

  4. Des effets à moyen et long terme toujours inconnus

Les victimes d’effets secondaires s’accumulent en silence depuis 2021 sans prise en charge médicale adaptée et reconnue.

Ces vaccins présentent des défauts majeurs d’efficacité

L’efficacité relative des vaccins de 95% présentée par les laboratoires n’a jamais été retrouvée en vie réelle et s’est rapidement avérée complètement fausse avec l’apparition de variants du Sars-cov-2. L’efficacité revendiquée sur les formes graves n’a pas été démontrée formellement par les essais cliniques de phase 3. L’efficacité sur la transmission n’a jamais été prouvée contrairement à la propagande médiatique et institutionnelle du « Tous vaccinés, Tous protégés ».

L’efficacité des nouvelles adaptations du vaccin aux variants n’a jamais été démontrée cliniquement et reste donc inconnue.

  1. Efficacité surestimée dès le départ et inconnue chez les malades à risque

  2. Aucun effet sur la transmission du sars-cov-2

  3. Efficacité clinique des adaptations aux nouveaux variants non prouvée

Ces produits présentent donc une balance bénéfice – risque défavorable.

Au vue des défauts majeurs et inacceptables démontrés de ces vaccins, le collectif Les Enfants d’Hippocrate, représentant scientifiques, médecins, usagers de santé et victimes d’effets indésirables, exige immédiatement au nom de la protection des citoyens et de la démocratie sanitaire:

  • Le retrait du marché des produits à ARNm dénommés vaccins anti-covid

  • L’étude exhaustive et indépendante de ces produits

  • La reconnaissance et la prise en charge financière, psychologique et médicale des victimes de ces injections

  • La mise en place de filières de recherches clinique et fondamentale susceptible d’améliorer le diagnostic et les traitements des victimes d’effets indésirables


 

Références

Une dissimulation de données aux autorités de santé (EMA, ANSM) par le laboratoire

https://fragdenstaat.de/anfrage/questions-regarding-the-rapporteurs-rolling-review-assessment-report-of-19-11-2020/

https://osf.io/preprints/osf/mjc97_v1

https://factreview.s3.eu-central-1.amazonaws.com/uploads/2023/07/Rolling-Review-Report-Quality-COVID-19-mRNA-Vaccine-BioNTech.pdf

Une fabrication non maîtrisée ne respectant pas les bonnes pratiques de fabrication des médicaments avec une variabilité inter lots et des procédés de fabrication différents non démontrés équivalents

https://prd-tsn-main-api.s3.amazonaws.com/article/13d1ad53-0c0d-4163-941f-81c50f00f8c6.pdf

https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2034577/suppl_file/nejmoa2034577_protocol.pdf

https://factreview.s3.eu-central-1.amazonaws.com/uploads/2023/07/Rolling-Review-Report-Quality-COVID-19-mRNA-Vaccine-BioNTech.pdf)

https://www.bmj.com/content/378/bmj.o1731/rr-2

Des contrôles qualité inadaptés à ces nouvelles technologies

L’ARN et la spike envahissent tout l’organisme et s’accumulent dans certains organes selon la littérature scientifique :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/other/ema-reply-follow-covi-exchange-views-27-march-2023_en.pdf

Japanese Pharmaceuticals and Medical Devices Agency (PMDA) SARS-CoV-2 mRNA Vaccine (BNT162, PF-07302048) 2021. [(accessed on 7 April 2023)]. Available online: https://www.pmda.go.jp/drugs/2021/P20210212001/672212000_30300AMX00231_I100_1.pdf.

Judicial Watch Pfizer/BioNTech Study Found Lipid Nanoparticles Materials Outside Injection Site in Test Animals. judicialwatch.org. 2022. [(accessed on 12 July 2023)]. Available online: https://www.judicialwatch.org/nanoparticles-materials-outside-injection-site/

https://www.tga.gov.au/sites/default/files/foi-2389-06.pdf

Yang R, Deng Y, Huang B, Huang L, Lin A, Li Y, Wang W, Liu J, Lu S, Zhan Z, Wang Y, A R, Wang W, Niu P, Zhao L, Li S, Ma X, Zhang L, Zhang Y, Yao W, Liang X, Zhao J, Liu Z, Peng X, Li H, Tan W. A core-shell structured COVID-19 mRNA vaccine with favorable biodistribution pattern and promising immunity. Signal Transduct Target Ther. 2021 May 31;6(1):213. doi: 10.1038/s41392-021-00634-z. PMID: 34059617; PMCID: PMC8165147.

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/apm.13294

Roltgen, K.; Nielsen, S.C.A.; Silva, O.; Younes, S.F.; Zaslavsky, M.; Costales, C.; Yang, F.; Wirz, O.F.; Solis, D.; Hoh, R.A.; et al. Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination. Cell 2022, 185, 1025–1040.e14.

Vaccine mRNA Can Be Detected in Blood at 15 Days Post-Vaccination Biomedicines 2022, 10(7), 1538; https://doi.org/10.3390/biomedicines10071538

Low, J.M., Gu, Y., Ng, M.S.F. et al. Codominant IgG and IgA expression with minimal vaccine mRNA in milk of BNT162b2 vaccinees. npj Vaccines 6, 105 (2021). https://doi.org/10.1038/s41541-021-00370-z

Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk. Nazeeh Hanna, Ari Heffes-Doon, Xinhua Lin, Claudia Manzano De Mejia, Bishoy Botros, Ellen Gurzenda, Amrita Nayak. JAMA Pediatr. 2022 Dec; 176(12): 1268–1270. Published online 2022 Sep 26. doi: 10.1001/jamapediatrics.2022.3581

Krauson, A.J., Casimero, F.V.C., Siddiquee, Z. et al. Duration of SARS-CoV-2 mRNA vaccine persistence and factors associated with cardiac involvement in recently vaccinated patients. npj Vaccines 8, 141 (2023). https://doi.org/10.1038/s41541-023-00742-7

Alana F Ogata and others, Circulating Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients, Clinical Infectious Diseases, Volume 74, Issue 4, 15 February 2022, Pages 715–718, https://doi.org/10.1093/cid/ciab465

Cristoni Simone, Brogna Carlo, Frongillo Aquilino, Marino Giuliano, Montano Luigi, & Piscopo Marina. (2022). « Detection of recombinant spike protein in plasma from vaccinated against SARS-CoV-2 individuals ». (Version 1). Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.5831816

Cutting Edge: Circulating Exosomes with COVID Spike Protein Are Induced by BNT162b2 (Pfizer–BioNTech) Vaccination prior to Development of Antibodies: A Novel Mechanism for Immune Activation by mRNA Vaccines

Sandhya Bansal et al. J Immunol (2021) 207 (10): 2405–2410.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867422000769

Cognetti JS, Miller BL. Monitoring Serum Spike Protein with Disposable Photonic Biosensors Following SARS-CoV-2 Vaccination. Sensors (Basel). 2021 Aug 31;21(17):5857. doi: 10.3390/s21175857. PMID: 34502753; PMCID: PMC8434114.

Appelbaum J, Arnold DM, Kelton JG, Gernsheimer T, Jevtic SD, Ivetic N, Smith JW, Nazy I. SARS-CoV-2 spike-dependent platelet activation in COVID-19 vaccine-induced thrombocytopenia. Blood Adv. 2022 Apr 12;6(7):2250-2253. doi: 10.1182/bloodadvances.2021005050. PMID: 34724709; PMCID: PMC8563079.

https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIRCULATIONAHA.122.061025

Persistent varicella zoster virus infection following mRNA COVID-19 vaccination was associated with the presence of encoded spike protein in the lesion. Mayuko Yamamoto MD, PhD, Misaki Kase MD, Hozumi Sano MD, Reiko Kamijima, Shigetoshi Sano MD, PhD. First published: 25 August 2022. https://doi.org/10.1002/cia2.12278

A case of persistent, confluent maculopapular erythema following a COVID-19 mRNA vaccination is possibly associated with the intralesional spike protein expressed by vascular endothelial cells and eccrine glands in the deep dermis. Hozumi Sano, Misaki Kase, Yukiko Aoyama, Shigetoshi San

Mörz, M. A Case Report: Multifocal Necrotizing Encephalitis and Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccination against COVID-19. Vaccines 2022, 10, 1651. https://doi.org/10.3390/vaccines10101651

https://www.europeanreview.org/wp/wp-content/uploads/013-019-2.pdf

Jusqu’ à 50% d’ARNm incomplets codant pour une protéine spike défecteuse

Quality Rolling Review CHMP overview and List of Questions . EMA / CHMP/64856/2020.

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

Des taux résiduels d’ADN plasmidique au-delà des seuils réglementaires sur certains lots et La présence d’une séquence du virus SV40 oncogénique

[Palmer, M., Gilthorpe, J. (2023) COVID-19 mRNA vaccines contain excessive quantities of bacterial DNA: evidence and implications. Doctors for COVID Ethics. Retrieved from https://doctors4covidethics.org/covid-19-mrna-vaccines-contain-excessive-quantities-of-bacterial-dna-evidence-and-implications/

McKernan, K., Helbert, Y., Kane, L.T., McLaughlin, S. (2023) Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA vaccines reveals nanogram to microgram quantities of expression vector dsDNA peer dose. ResearchGate. doi: 10.31219/osf.io/b9t7m. Retrieved from https://www.researchgate.net/publication/369967228_Sequencing_of_bivalent_Moderna_and_Pfizer_mRNA_vaccines_reveals_nanogram_to_microgram_quantities_of_expression_vector_dsDNA_per_dose

Buckhaults, P. (2023) Testimony before South Carolina Senate Medical Affairs Ad-Hoc Committee on DHEC. Retrieved from https://www.youtube.com/watch?v=IEWHhrHiiTY

Spieicher, D., (2023) dsDNA contamination in the mRNA vaccines, quantity, reproducibility and implications. David Speicher substack. Retrieved from https://substack.com/@drdavidspeicher

https://osf.io/b9t7m/

https://youtu.be/IEWHhrHiiTY

https://twitter.com/i/status/1654413127415480320

https://osf.io/mjc97/

König, B.; Kirchner, J.O. Methodological Considerations Regarding the Quantification of DNA Impurities in the COVID-19 mRNA Vaccine Comirnaty®. Methods Protoc. 2024, 7, 41. https://doi.org/10.3390/mps7030041

L’ARN et la spike envahissent tout l’organisme et s’accumulent dans certains organes selon la littérature scientifique

Castruita et al. Biomedicines 2022

Roltgen et al. APMIS 2023

Fertig et al. Biomedicines 2022

Low et al. npj Vaccines 2021

Hanna et al. Jamapediatrics 2022

Magen et al. Vaccines 2022

Krauson et al npj Vaccines 2023

Ogata et al. Clinical Infectious Diseases 2022

Cristoni et al. Preprint sur Zenodo

Bansal et al. J Immunol. 2021

Cognetti et al. Sensors (Basel) 2021

Yonker et al. Circulation 2023

Yamamoto et al. Journal of Cutaneous Immunology and Allergy. 2022

Mörz et al. Vaccines 2022

Appelbaum et al. Blood Adv. 2022

Patterson et al. Front Immunol. 2022

Dhuli et al. RETRACTED European Review for Medical and Pharmacological Sciences. 2023

Bhattacharjee et al. medRxiv [Preprint]. 2025

Baumeier et al. Int. J. Mol. Sci. 2022

Metin et al Int. J. of . Dermatol. 2022

La Spike est une molécule toxique : proinflammatoire, prothrombogène, amyloide, etc. :

Jean-François Lesgards, Dominique Cerdan, Christian Perronne, Jean-Marc Sabatier, Xavier Azalbert, Elizabeth A. Rodgers, Peter A. McCullough. Toxicity of SARS-CoV-2 Spike Protein from the Virus and Produced from COVID-19 mRNA or Adenoviral DNA Vaccines. Archives of Microbiology and Immunology. 7 (2023): 121- 138.

Cosentino, M.; Marino, F. Understanding the Pharmacology of COVID-19 mRNA Vaccines: Playing Dice with the Spike? Int. J. Mol. Sci. 2022, 23, 10881. https://doi.org/10.3390/ijms231810881

Shen CJ, Lin YP, Chen WC, Cheng MH, Hong JJ, Hu SY, Shen CF, Cheng CM. COVID-19 Vaccination in Pregnancy: Pilot Study of Plasma MicroRNAs Associated with Inflammatory Cytokines after COVID-19 mRNA Vaccination. Vaccines (Basel). 2024 Jun 14;12(6):658. doi: 10.3390/vaccines12060658. PMID: 38932387; PMCID: PMC11209245.

Un passage transplacentaire avec atteinte fœtale est démontré chez l’animal

mRNA-1273 is placenta-permeable and immunogenic in the fetus Chen, Jeng-Chang et al. Molecular Therapy Nucleic Acids, Volume 36, Issue 1, 102489

Un passage dans le lait maternel est démontré chez la femme

Low, J.M., Gu, Y., Ng, M.S.F. et al. Codominant IgG and IgA expression with minimal vaccine mRNA in milk of BNT162b2 vaccinees. npj Vaccines 6, 105 (2021). https://doi.org/10.1038/s41541-021-00370-z

Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk

Nazeeh Hanna, Ari Heffes-Doon, Xinhua Lin, Claudia Manzano De Mejia, Bishoy Botros, Ellen Gurzenda, Amrita Nayak. JAMA Pediatr. 2022 Dec; 176(12): 1268–1270. Published online 2022 Sep 26. doi: 10.1001/jamapediatrics.2022.3581

Aucune étude de génotoxicité et de carcinogénicité alors que le risque d’intégration génomique est reconnu par le TGA

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

https://www.tga.gov.au/sites/default/files/2024-12/FOI%2025-0058%20Documents.pdf

Référence sur les effets indésirables

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins

https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory-overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/covid-19-public-health-emergency-international-concern-2020-23/guidance-medicine-developers-other-stakeholders-covid-19/covid-19-guidance-post-authorisation

Références sur les défauts majeurs d’efficacité

https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/comirnaty

https://www.fda.gov/media/152256/download

https://www.fda.gov/media/144416/download

https://phmpt.org/wp-content/uploads/2022/04/reissue_5.3.6-postmarketing-experience.pdf

Etude française sur l’acceptabilité du Beyfortus chez les parents de nouveau-nés et sur la sécurité du produit[1] (publiée en décembre 2024).

Le Beyfortus (nirsevimab) est un anticorps monoclonal visant, selon le fabricant ou les autorité de santé, à protéger les nourrissons contre la bronchiolite à virus VRS.

L’analyse de cette étude (sur 477 nouveau-nés) vient confirmer, malgré les conclusions rassurantes des auteurs, les doutes sur l’efficacité et la toxicité de ce produit.

 

Les nourrissons et leur parents

Cette étude a été réalisée à la maternité de l’hôpital universitaire de Lille entre le 18 septembre 2023 et le 23 janvier 2024, c’est-à-dire pendant la première campagne d’immunisation en France.
Elle concerne 477 enfants sur 1730 enfants nés dans cet hôpital pendant cette période.

Les parents qui ont participé à l’étude ont accepté à 91,6% l’injection du produit.
Seuls les enfants nés à plus de 34 semaines de gestation et pesant plus de 1800g ont été inclus (les prématurés ont été exclus). Mais en tout, 1253 sur les 1730 enfants ont été exclus  : pour des raisons administratives ou pour refus des parents de participer.

Il est étonnant qu’avec une acceptabilité de 91,6% seulement 27,5% des parents aient accepté de participer à l’étude. Mais au final seulement 297 questionnaires complets ont été rendus par les parents (270 enfants ayant reçu le nirsevimab et 27 enfants contrôles), donc cette étude ne concerne que 17% des enfants qui auraient pu être inclus.

Donc 167 (38%)  parents d’enfants traités et inclus dans l’étude n’ont pas répondu à l’enquête. Aucune raison n’est donnée par les auteurs alors que 38% est un chiffre très significatif.
On ne peut donc pas conclure d’après une étude aussi parcellaire.

 

 

Les évènements indésirables

Les évènements indésirables sont suivis jusqu’à 30 jours après l’injection ou l’inclusion dans l’étude pour les contrôles.

 

Pour les auteurs aucun effet indésirable grave n’est attribuable au nirsevimab. Les auteurs principaux font partie des experts en vaccins chez Sanofi et Merck.

Aucun effet indésirable grave n’a été recensé 2h après l’injection chez les 351 enfants (351/437 = 80%) dont les parents ont répondu, chez les 20% d’enfants restants, on ne sait pas si un effet grave a été recensé. On peut supposer que les parents des enfants ayant reçu le nirsevimab et ayant subi un effet indésirable dans les 2h suivant l’injection n’auront pas pris la peine de remplir le questionnaire puisque les médecins étaient parfaitement au courant de cet événement.

Un effet indésirable a été noté dans les 2h après injection chez 21 enfants traités (sur les 351 dont les parents on répondu) donc 6%  ; il s’agit de diarrhée, éruption cutanée, respiration anormale, autre effet non précisé.

Dans les 7 jours après injection il y a 9 effets indésirable graves chez les nouveau-nés traités et aucun chez les contrôles  ; mais ce ne serait pas significatif d’après l’étude statistique. Cela représente pourtant presque 3%.

Les auteurs concluent que la seule différence entre les 2 groupes concerne les régurgitations à 30 jours.
Pourtant on note aussi plus de coliques dans les 30 jours, plus de toux dans les 7 jours, plus de fièvre, plus de bronchiolites, de désordre alimentaire, de conjonctivites, un Covid, plus de respiration anormale dans les 7 jours, et surtout d’admission à l’hôpital (11 chez les traités -4%-  contre 1 chez les contrôles -3,7%) chez les enfants traités.

Dans le matériel supplémentaire il est noté 26 effets indésirables graves (soit 6%) et 295 effets non graves dans les 30 jours suivant l’injection chez les 437 enfants traités.
Tout ceci est jugé non significatif (étant donné le faible nombre de sujets) et non attribuable au nirsevimab.

Il faut noter que l’ANSM notifie des effets indésirables semblables aux effets rapportés dans cette étude  : bronchiolites, bronchiolite grave, trouble respiratoire (détresse respiratoire parfois immédiate), syndrome grippal, diarrhées, risque avéré d’hypotonie (et même mort subite)[2].

Concernant la plus grande proportion de fièvre, conjonctivite, désordre intestinaux, il faut rappeler que le Beyfortus®-nirevimab est susceptible de provoquer une facilitation/aggravation des bronchiolites et également de favoriser toutes sortes d’infections respiratoires par perturbation non spécifique du système immunitaire[3].

 

Toutes ces informations posent questions et méritent une attention particulière.

 

 

[1] Ocana de Sentuary C, Testard C, Lagrée M, Leroy M, Gasnier L, Enes-Dias A, Leruste C, Diallo D, Génin M, Rakza T, Dubos F. Acceptance and safety of the RSV-preventive treatment of newborns with nirsevimab in the maternity department: a prospective longitudinal cohort study in France. EClinicalMedicine. 2024 Dec 9;79:102986. doi: 10.1016/j.eclinm.2024.102986. PMID: 39726670; PMCID: PMC11669793. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39726670/

[2] https://ansm.sante.fr/actualites/prevention-de-la-bronchiolite-du-nourrisson-les-premieres-donnees-de-pharmacovigilance-confirment-le-profil-de-securite-du-nirsevimab-beyfortus

RAPPORT D’ENQUETE DE PHARMACOVIGILANCE, RAPPORT D’EXPERTISE N°1 BEYFORTUS®  (Nirsevimab), 11/09/2023 au 30/04/2024, publié le 30 septembre 2024

[3] Banoun, 2024, Analysis of Beyfortus® (Nirsevimab) Immunization Campaign: Effectiveness, Biases, and ADE Risks in RSV Prevention https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39329969/

 

 

 

 

La publication de GAUTRET et al de 2020 [1] est l’une des publications les plus citées sur le sujet : l’hydroxychloroquine.

Peut-être la plus citée, disent certains.

La polémique est présente depuis le début, depuis sa parution.

Alors, se pose la question de comprendre pourquoi la rétractation n’est pas intervenu plus tôt si la fraude est si grave.

4 ans, c’est long !

 

Pour l’étude MEHRA [2] du Lancet qui affirmait une toxicité de 25 % de l’HCQ, il n’avait fallu que 2 jours pour montrer la fraude et 2 semaines pour sa rétractation…

 

Examinons les motifs de cette rétractation en n’oubliant pas que GAUTRET et al n’ont tiré aucun avantage financier ou de carrière en exposant leurs résultats, bien au contraire. [3]

 

 

 

  1. Préambule

« Des préoccupations ont été exprimées au sujet de cet article, dont le contenu se rapporte au respect par les articles des politiques d’éthique de publication d’Elsevier et à la conduite appropriée des recherches impliquant des participants humains, ainsi qu’aux préoccupations exprimées par trois des auteurs eux-mêmes au sujet de la méthodologie et des conclusions de l’article. »

 

Le préambule de l’explication nous indique clairement que 3 auteurs « se préoccupent de la méthodologie et des conclusions ».

Ces auteurs ont toutefois validé l’article au moment de sa publication.

Partant de ce constat, il est normal de souligner que ces 3 auteurs avaient eux-mêmes validé la méthodologie et les conclusions de cet article.

Personne ne peut penser qu’ils seraient suffisamment incompétents pour signer un article sans le lire, sans le comprendre et sans le valider.

De fait, ils doivent assumer leur signature.

 

Mais admettons qu’ils se soient trompés !

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Admettons…

Continuons la lecture pour découvrir la nature et le fondement de leur « préoccupations »

 

 

 

  1. « L’expert impartial »

 

Pour soutenir la rétractation, ils ont fait appel au Dr Jim GRAY, consultant en microbiologie aux hôpitaux pour enfants et femmes de Birmingham, au Royaume-Uni.

Il fait partie de la British Society for Antimicrobial Chemotherapy.

Il est présenté comme un expert.

Un expert impartial !

 

Visiblement, il ne fait pas partie des membres notables de cette association.

Sur le site, on trouve une fiche à son nom. Malheureusement sa fiche ne nous donne que peu d’informations. Et aucune sur ses qualifications en éthique.

Ou encore ses publications scientifiques.

Il faut remarquer que cette association, dont semble faire partie le Dr Jim Gray, a cité la publication de M GAUTRET et al sans jamais montrer la moindre préoccupation d’ordre éthique ou méthodologique.

Mais rentrons dans le vif du sujet : les raisons de la rétractation.

 

 

  1. L’éthique

 

Le premier point mis en avant est celui de l’éthique.

 

Il est évident que le choix de mettre ce point en avant n’est pas anodin. Il est normalement logique de mettre en avant le point qui est considéré comme le plus important. Celui qui suffit à montrer que la publication est indigne et qu’elle doit être rétractée.

 

« La revue n’a pas été en mesure de confirmer si l’un des patients de cette étude était recruté avant que l’approbation éthique n’ait été obtenue. Les dates d’approbation éthique de cet article sont indiquées comme étant les 5 et 6 mars 2020 (ANSM et CPP respectivement), tandis que l’article stipule que le recrutement a commencé au début du « mars ». »

 

Il est ici question de savoir si des patients ont été inclus dans l’étude avant l’obtention de l’approbation éthique entre le 1 mars et le 5 mars.

 

Chacun jugera comme il l’entend mais il est évident que cela n’a pas d’influence sur les résultats de l’étude et que surtout cela ne met pas en danger non plus les patients qui ont reçu ce traitement.

 

 

Mais cette question ne semble pas pertinente puisque « Le Pr Philippe Brouqui a confirmé que la date de début de recrutement des patients était le 6 mars 2020. ».

Et c’est aussi marqué clairement dans l’article.

Il est donc évident que cette façon de faire est diffamante.

 

Ces critiques et questionnement sont extrêmement faibles mais surtout ils ne remettent pas en cause la conclusion.

 

 

  1. Pas assez de temps pour faire l’analyse !

 

Ensuite, la revue, par l’intermédiaire de Jim Gray, « l’expert impartial », déplace alors le problème pour laisser sous-entendre que les auteurs mentent, car il n’y aurait pas eu assez de temps pour analyser les résultats et écrire l’article.

Il est aussi évident que cette façon de faire est diffamante.

 

Mais surtout, on est en droit de se demander pourquoi la revue et son « expert impartial » pensent impossible d’analyser les résultats en si peu de temps. Visiblement, ils ne s’en sentent pas capables.

 

Ils ne se sentent pas capables d’analyser les résultats de seulement 42 patients dont le suivi a été de seulement 7 jours et qui repose sur seulement une mesure de la charge virale.

 

De plus, l’analyse repose sur ce type de graphique :

 

 

Des gens compétents et expérimentés n’ont pas besoin de plusieurs mois, ni de plusieurs semaines pour analyser ce type de données et d’en proposer une conclusion.

 

Il est évident que ces critiques sont extrêmement faibles mais surtout elles ne remettent pas en cause la conclusion de l’étude.

En revanche, elles remettent en cause l’impartialité et les compétences d’analyses de la revue et de son « expert impartial ».

 

 

  1. Consentement éclairé pour de l’Azithromycine

 

Comme la revue et son « expert impartial » sont conscients qu’ils n’ont toujours rien apporté de suffisamment solide pour légitimer la rétractation, ils se tournent maintenant vers, selon eux, une autre problème « éthique »

 

« La revue n’a pas été en mesure d’établir si les sujets de cette étude auraient dû donner leur consentement éclairé à recevoir de l’azithromycine dans le cadre de l’étude. »

 

Il est difficile de garder son sérieux quand on lit cette critique.

L’azithromycine est un des antibiotiques les plus utilisés au monde, notamment sur les infections respiratoires. Les médecins généralistes en donnent quotidiennement, notamment sur les infections respiratoires.

Jamais aucun médecin n’a demandé la signature d’un document de consentement éclairé à ses patients quand il leur prescrit de l’azithromycine.

 

Cet argument, cette critique est encore plus faible que les précédentes mais surtout elle ne remet pas en cause la conclusion.

On sent clairement l’errance de la revue et de « l’expert impartial » à trouver des arguments…

 

 

  1. L’azithromycine n’est pas pertinente.

 

Pourtant l’expert continue dans la même voie !

SA voie !

En effet le Dr Jim GRAY semble être un spécialiste (au regard de ses rares publications) des pneumocoques.

 

« L’azithromycine n’aurait pas été un agent logique à utiliser comme prophylaxie de première ligne contre la pneumonie en raison de la fréquence de la résistance aux macrolides chez les bactéries telles que les pneumocoques. »

 

Les certitudes du Dr Jim GRAY sont totalement contredites par les informations fournies par le VIDAL [4] ou encore la SPILF [5].

 

Malheureusement, même Wikipédia ne peut pas le cacher et invalide aussi les propos de Jim GRAY : « L’azithromycine est utilisée pour le traitement des infections des voies respiratoires et en prophylaxie pulmonaire »

 

De plus, le Pr Philippe Brouqui, auteur de l’étude, « a attesté que le traitement par azithromycine n’était pas, au moment de l’étude, un traitement expérimental mais un traitement contre les surinfections bactériennes de la pneumonie virale qui ne nécessiterait pas de consentement éclairé. »

 

Encore une fois les arguments, les critiques faites sont totalement déconnectés de la réalité.

Mais, une fois encore, cette critique infondée et contraire à la pratique médicale ne remet pas en cause la conclusion.

Toujours pas…

 

 

  1. Trois auteurs affirment avoir des préoccupations

 

« M. Johan Courjon, Valérie Giordanengo, et Stéphane Honoré ont contacté la revue pour affirmer qu’il avait des préoccupations concernant la présentation et l’interprétation des résultats dans cet article. »

 

La signature d’un article certifie que le signataire valide l’ensemble de l’étude. Il certifie que l’ensemble des données sont vérifiées et validées. Que l’ensemble des informations sont vérifiées. Que les méthodes utilisées sont justes et n’interfèrent pas avec le résultat.

La signature valide aussi les conclusions.

Leur signature implique qu’ils ont tous les 3 vérifié et validé.

 

Entre leur signature et la date de la rétractation, il n’y a eu aucun changement sur le fond.

Tout ce qu’ils ont validé n’a pas été modifié.

 

La question se pose désormais de savoir pourquoi l’étude, qu’ils ont validé par leur signature, ne leur plait plus maintenant ?

  • Soit ils ont menti au moment de la signature sur le fait qu’ils avaient vérifiés, auquel cas il perdent leur crédibilité scientifique et leur avis ne compte pas beaucoup.
  • Soit ils sont incompétents, auquel cas ils perdent leur crédibilité scientifique et leur avis n’a aucun intérêt.

 

Mais il existe une 3eme possibilité. Mais nous n’en parlerons pas pour rester sur des considérations purement scientifiques. En effet, il ne sera pas évoqué les pressions qui sont exercées sur les personnels de l’IHU, les menaces vis-à-vis de leur carrière qui leur sont faites. Pourtant ce petit jeu est connu et a été dénoncé de nombreuses fois.

 

Donc laissons à ces 3 chercheurs le bénéfice du doute et examinons les raisons de leurs préoccupations apparues après qu’ils ont validé l’article !

 

 

  1. Des tests PCR différents

 

Dans l’étude, il y a 2 types de patients :

  • Les patients positifs au test PCR
  • Les patients négatifs au test PCR

 

Les 3 auteurs « préoccupés » expliquent que les PCR faites dans le groupe témoin à Nice et dans le groupe traitement « auraient pu être » différentes. L’utilisation du conditionnel montre que le niveau de certitude est nul ou quasi.

En fait, Valérie Giordanengo pense que « les tests PCR administrés à Nice ont été interprétés conformément aux recommandations du centre national de référence » mais elle « pense que ceux effectués à Marseille n’ont pas été réalisés avec la même technique » et elle pense que les tests de Marseille « n’ont pas été interprétés selon les mêmes recommandations »

 

Il est évident que Valérie Giordanengo n’en a aucune preuve surtout que l’étude et le tableau de données, qu’elle a validée en 2020, affirment l’inverse.

Elle « pense ».

C’est le niveau scientifique le plus bas qui soit.

Valérie Giordanengo a le droit de le penser. Mais avant le dénoncer comme une vérité, elle doit en être sûre au-delà du simple sentiment.

Malheureusement, Valérie Giordanengo n’apporte aucun élément !

Juste son sentiment !

Ce n’est pas une attitude acceptable venant de quelqu’un qui a validé ce travail en 2020 et qui avait donc en main toutes les informations nécessaires.

 

 

Pour continuer, Valérie Giordanengo suppose que cela « aurait entraîné un biais dans l’analyse des données »

 

Valérie Giordanengo montre qu’elle n’a toujours aucune preuve alors qu’elle aurait pu fournir une nouvelle analyse des données dont elle a signé leur validité.

Elle avait toutes les données…

Depuis 4 ans !

 

Il était normal, surtout à cette époque (mars 2020), que chaque centre ait ses réactifs, ses thermocycleurs, ses protocoles pour réaliser les PCR.

Si un individu avait un test PCR positif à Nice, Marseille ou n’importe ou ailleurs, il était considéré comme positif et devait s’isoler. Et plus tard il avait même droit à un certificat de rétablissement valable 6 mois. Personne n’a jamais discuté les paramètres techniques des tests PCR pratiqués ici ou ailleurs.

 

Dans l’étude de GAUTRET, le critère est l’évolution de la charge virale mesurée par PCR.

Que les techniques utilisées ne soient pas rigoureusement les mêmes ne pose pas de problèmes particuliers si on considère que les techniciens de Nice comme ceux de Marseille sont des professionnels compétents.

Il n’y a aucune raison d’en douter.

Ni même qu’ils se soient parler pour harmoniser leur procédé.

 

Dans le cas de l’étude, cela ne pose pas de problèmes significatifs puisqu’il ne s’agit pas de donner des résultats uniques mais uniquement des variations, des évolutions par rapport à un point de départ qui est fixé à 100%.

 

Et à l’évidence, même Valérie Giordanengo ne le dit pas. Elle soulève juste la question car elle est incapable de prouver un biais suffisamment important pour remettre en cause les conclusions de l’étude qu’elle a signée.

 

Encore une fois les arguments, les critiques faites sont infondés et surtout non démontrés.

Mais, une fois encore, cette critique infondée ne remet pas en cause la conclusion.

 

 

Leur conclusion

 

La conclusion de la rétractation ?

Ils se félicitent d’avoir suivi « une procédure régulière et mené à bien l’enquête ».

 

Et finalement, ils décident « sur la base de la recommandation du Dr. Jim Gray, en sa qualité de conseiller indépendant en éthique des publications » de retirer l’article.

 

 

Notre conclusion

 

Par politesse et courtoisie, nous ne discuterons pas du niveau d’expertise du Dr Jim Gray tant il est difficile de trouver des informations sur lui et notamment sur son niveau d’expertise en éthique.

 

En revanche, nous avons démontré que l’ensemble des critiques n’avait aucun fondement.

Que l’expert n’apporte aucun argument. Il se contente de soulever des questions en pensant que les formuler suffit à les rendre légitimes et suffisantes pour justifier la rétractation.

Il n’en est rien.

Et de loin.

 

Si ce n’était pas aussi grave, on pourrait en rire.

 

 

 

 

 

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32205204/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32450107/

[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920300996?via%3Dihub

[4] https://www.vidal.fr/medicaments/substances/azithromycine-5925.html

[5] https://splf.fr/benefices-et-risques-de-lazithromycine-dans-le-traitement-des-pneumonies-hospitalisees/

 

 

 

Les journaux qui en parlent sont enthousiastes. [1]

Ils annoncent un nouveau nanovaccin administré sous forme de pulvérisateur nasal. L’étude mise en avant affirme que ce nouveau vaccin s’est avéré efficace contre tous les principaux variants de COVID-19. [2]

 

Avant de rentrer dans le détail de l’étude, il faut faire un point de situation concernant le COVID et par conséquent la nécessité de vacciner la population.

 

En novembre 2024, il n’existe plus aucun suivi de la mortalité du COVID accessible au public en France. Santé publique France a considéré, dès la mi-2023, que ce suivi n’était plus pertinent au regard du très faible nombre de personnes décédant du COVID. Le nombre étant non significatif. Il en a été de même pour les hospitalisations qui étaient, elles aussi, devenues trop faibles pour être pertinentes.

Selon l’OMS, sur les 12 derniers mois, au niveau mondial, il y a eu environ 60000 décès attribués au COVID soit une mortalité de 0,00075%. Pour donner un point de comparaison, la tuberculose est 20 fois plus mortelle que le COVID.

 

Avec une mortalité aussi faible, il convient de se poser la question de la pertinence de développer de nouveaux vaccins contre des variants qui ont un impact aussi minime sur la santé de la population mondiale.

 

 

Analysons maintenant cette publication vantant ces nouveaux vaccins.

 

 

Crédibilité de la publication

 

Dès le début de l’article, les auteurs mettent en avant les quelques 14 milliards de doses de vaccins administrés depuis 2021 contre le COVID.

Evidemment ils affirment aussitôt que ces vaccins ont joué un rôle « primordial » contre l’infection. Cela reste malheureusement une affirmation gratuite puisqu’il n’y a aucune bibliographie pour la soutenir. Les auteurs n’ont rien trouvé pour soutenir leurs affirmations.

Les auteurs perdent une partie, ou totalité, de leur crédibilité si on regarde simplement les chiffres rapportant les cas (ici pour l’Europe qui a pratiqué la vaccination intensive).

 

Comme on pouvait s’y attendre, les auteurs affirment aussi que les vaccins contre le COVID ont « contrôlé la gravité de la maladie ».

Ils précisent que « les vaccins actuels COVID-19 induisent des réponses cellulaires robustes, conduisant à une efficacité élevée contre les maladies sévères ».

Mais évidemment, les auteurs ne donnent aucun chiffre.

 

Cependant les informations fournies par les autorités de santé, comme SPF par exemple, sur le nombre de mort, montrent le contraire.

 

 

Les auteurs montrent un enthousiasme qui n’est pas validé par la réalité des chiffres officiels.

 

Les auteurs expliquent aussi que leur nouveau vaccin, qui se stocke à température ambiante a des avantages sur les vaccins ARNm en faisant croire, à partir d’une publication de 2021, que les vaccins ARNm doivent être stockés à -80°C.

Cette affirmation est obsolète, car en 2024, cela fait bien longtemps que ce n’est plus la réalité. La crédibilité des auteurs semble très fragile.

 

 

 

Efficacité du vaccin nasal

 

Les auteurs affirment que leur vaccin « génère une réponse antiSARS-CoV-2 protectrice ».

 

Le nanovaccin utilisé apporte directement les peptides antigéniques, choisis in-silico, qui seront présentés par le CMHI et le CMHII des cellules dendritiques notamment pour initier la réponse immunisante.

 

Les tests sont faits in vitro et sur un modèle animal (souris) uniquement.

 

Les résultats sont les suivants : la vaccination par 2 doses provoque une réponse immunitaire aussi bien cellulaire qu’humorale, notamment IgA.

En résumé, les auteurs viennent de nous prouver que l’introduction d’un antigène, connu pour être immunogène, permet le développement d’une réponse immunitaire.

Il n’y a rien de nouveau puisque c’est écrit dans tous les livres d’immunologie, y compris ceux des lycéens.

 

Les auteurs ont testé les souris vaccinées après 74 jours. Mais uniquement avec des peptides viraux et adjuvants pour « mimer le virus ».

Les résultats sont les suivants : une réponse immunitaire forte.

En résumé, les auteurs viennent de nous prouver que la mémoire immunitaire existe.

Il n’y a rien de nouveau puisque c’est écrit dans tous les livres d’immunologie, y compris ceux des lycéens.

 

Pour finir, les auteurs ont infecté les souris vaccinées avec le virus SARS-CoV-2. Mais ils n’ont pas évalué la protection contre la mortalité ou les formes graves.

Non !

Uniquement les marqueurs de la réponse immunitaire comme l’évolution de la concentration d’anticorps.

 

 

Conclusion

 

Un vaccin nasal semble effectivement une bonne idée pour une infection respiratoire aigüe comme le COVID. En effet, sensibiliser les défenses immunitaires des muqueuses respiratoires, induire des immunoglobulines IgA capables de neutraliser les virus avant l’infection semblent plus pertinent que d’injecter un antigène dans un muscle de l’épaule.

 

Cependant, comme pour les autres vaccins, il faut déterminer son efficacité vaccinale (VE) sur la mortalité, sur les formes graves avant de le propulser dans les médias.

 

Ici, et comme c’était le cas pour les vaccins COVID, les tests ont porté principalement sur la mesure du taux d’anticorps et sur d’autres marqueurs de la réponse immunitaire.

Les résultats montrent qu’une réponse immunitaire autant humorale que cellulaire se met en place.

 

Malheureusement, cela ne peut pas être extrapolé sur l’efficacité vaccinale (VE).

 

La Haute Autorité de Santé le confirme dans ses documents scientifiques :

 « les titres d’anticorps neutralisants ne peuvent toutefois pas être directement extrapolés à la protection conférée par la vaccination. » [3]

 

 

Mais ce type de vaccin a aussi l’avantage de pouvoir être réalisé sans intervention sur le patient. Aucune piqure nécessaire. Pas besoin de toucher le patient avec une aiguille.

Ce type de vaccination peut donc se faire à distance, simplement par pulvérisation du produit dans l’air, ce qui pose des questions éthiques évidentes, dans le but de vacciner des gens récalcitrants.

 

 

 

[1] https://phys.org/news/2024-11-nano-vaccine-nasal-spray-effective.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39116324/

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

 

 

 

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a sanctionné le Pr RAOULT : 2 ans de suspension.

Il y aurait tellement de choses à dire…

Pour des raisons évidentes de temps disponible, nous avons choisi de nous concentrer sur un morceau choisi.

Voici un extrait de la décision du CNOM.

 

 

Il est donc reproché au Pr RAOULT d’enfreindre l’article R4127-12.

Cet article est simple :

« Le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire. »

 

L’article impose tout simplement l’allégeance des médecins aux décisions des « autorités compétentes ».

En effet, il n’est plus question de la légitimité de la politique mise en place mais uniquement de son existence.

 

Il est reproché au Pr Raoult d’avoir « ironisé » sur l’inefficacité de la vaccination.

Examinons la situation connue, au moment des propos, donc en date du 1er février 2022.

 

La réalité des chiffres

 

Le Pr Raoult affirme que « le vaccin n’arrête pas l’épidémie ».

Le CNOM semble en désaccord.

 

Pourtant les chiffres donnés par l’OMS confirment que l’épidémie n’est pas arrêtée par la vaccination. En fait, les mêmes chiffres nous montrent que la vaccination ne ralentit même pas l’épidémie.

Le déploiement de la vaccination contre le COVID n’a pas modifié l’évolution du nombre de morts attribués. Les chiffres ne montrent aucun infléchissement dans la progression des décès.

 

 

En fait, il apparait, qu’en 2020 (mars 20-mars 21), période sans vaccination, il y a eu 2,9 millions de morts attribués au COVID.

Dans l’année suivante (mars 21-mars 22) : 3,2 millions de décès.

En conclusion, la vaccination ne montre pas d’impact sur la mortalité. La vaccination ne réduit pas la mortalité attribuée au COVID.

 

Les données fournies par Santé Publique France montrent exactement le même constat notamment chez les personnes âgées qui sont le plus impactées par le COVID.

 

En conclusion, la vaccination ne montre pas d’impact sur la mortalité.

La vaccination ne réduit pas la mortalité.

 

 

Toujours au niveau des chiffres donnés par les autorités sanitaires françaises, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui est le service statistique ministériel dans les domaines de la santé et du social, donne des informations précises. Normalement les plus précises disponibles.

 

La DREES montre pour la période précédent les propos du Pr RAOULT, qu’en France, 97% des hospitalisations sont chez les vaccinés.

Avec un taux de vaccination de 90%, on calcule une efficacité vaccinale négative (donc néfaste).

 

La DREES montre aussi que 89% des décès sont chez les vaccinés.

Avec un taux de vaccination de 90%, on calcule une efficacité vaccinale insignifiante.

 

 

Le Pr RAOULT a affirmé que « on a les preuves sous les yeux que le vaccin ne marche absolument pas ».

Effectivement, ces graphiques montrant les chiffres officiels des autorités sanitaires notamment françaises et mondiales le montrent.

 

Est que le CNOM va suspendre pendant 2 ans, l’OMS, la DREES ou SPF pour avoir contredit les autorités « compétentes » ?

 

Le CNOM demande aux médecins de mentir

 

En résumé, les chiffres des organismes officiels,

  • OMS
  • Santé publique France
  • La DREES

à la date de la prise de parole reprochée au Pr RAOULT, confirment ses propos.

 

Le CNOM ne semble pas connaitre ces informations. Des informations qui sont pourtant tellement simples d’accès, qui sont « sous nos yeux » pour reprendre les mots condamnés du Pr Raoult.

Ainsi, le CNOM ne connaissant pas ces informations, et cela pose questions, ou décidant de ne pas en tenir compte, décide que le Pr RAOULT se trompe.

C’est évidemment autant ridicule qu’inadmissible.

 

Le CNOM affirme donc que le Pr RAOULT, par ses propos, a enfreint l’article R4127-12 car il contredisait les recommandations du gouvernement, des autorités sanitaires.

 

Oui, il a bien enfreint cet article R4127-12.

Aucun doute à ce sujet.

Mais…

 

Pour suivre les recommandations du gouvernement, le Pr RAOULT aurait dû mentir.

Et mentir beaucoup tant les preuves de l’inefficacité des vaccins étaient évidentes déjà à l’époque.

 

Ainsi le Pr RAOULT a préféré choisir de ne pas cacher ces informations, de ne pas mentir, de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et médicale et donc de respecter les articles suivants :

  • 11 : Le médecin doit entretenir et perfectionner ses connaissances.
  • 35 : Le médecin doit une information loyale, claire.
  • 39 : Le médecin ne doit pas faire acte de charlatanisme en proposant un procédé illusoire ou insuffisamment testé.

 

Ayant pris acte de la condamnation du Pr RAOULT, il apparait, sans aucune ambiguïté, que le CNOM préfère que les médecins suivent les recommandations gouvernementales en contradiction avec les éléments scientifiques de ces mêmes instances gouvernementales plutôt que de dire la vérité aux patients.

 

Conclusion

En résumé, le CNOM indique aux médecins qu’il vaut mieux mentir aux patients que de remettre en cause les recommandations du gouvernement.

 

Les priorités du CNOM sont limpides.

 

Est-ce un comportement acceptable, éthique de la part du CNOM ?

 

 

 

Turbo-cancers, maladies auto-immunes et pathologies neurologiques survenant après la vaccination ARNm anti-covid

par Dr Ute Krüger, traduit par Laurent Mucchielli et Francis Leboutte

Cet article constitue la version française d’un article publié en Allemand par le Berliner Zeitung le 2 octobre 2024. Il a été traduit par Francis Leboutte (La Décroissance, Belgique) et Laurent Mucchielli (CNRS, Aix-en-Provence), avec l’accord de l’auteure.

Résumé : Le fait que les vaccins ARNm anti-covid provoquent des « turbo-cancers » a été présenté par les médias mainstream comme une « fake news » (par exemple ici France Culture en octobre 2023). C’est pourtant une réalité empirique. La docteure Ute Krüger est spécialiste en pathologie avec 25 ans d’expérience professionnelle. Elle a travaillé comme médecin-chef dans le service de pathologie clinique de plusieurs hôpitaux suédois. Depuis que ces injections ont été rendue obligatoires et administrées en masse, elle a observé une augmentation des cancers très agressifs (« turbo-cancers »), des maladies auto-immunes et des maladies neurologiques. Elle présente ici le résultat de ses observations cliniques et de son enquête.

* * * * *

Depuis mon enfance, j’ai toujours souhaité devenir médecin pour pouvoir aider les gens. Au lycée de Seelow/Brandebourg, mon intérêt pour le microscope a été éveillé dans un cours de biologie. La structure des plantes à fort grossissement me fascinait beaucoup. Après mon année de stage préuniversitaire en 1989 dans le service de cardiologie aiguë de la Charité de Berlin, j’ai étudié la médecine à la Humboldt-Universität de Berlin. Dans ma thèse de doctorat, j’ai analysé près de 7500 cas d’autopsie. J’y ai comparé les diagnostics posés par les médecins cliniciens, comme les causes de décès, avec les résultats de l’autopsie à des fins de contrôle de qualité. Au cours des années suivantes, j’ai travaillé comme médecin assistant au service de pathologie clinique de l’hôpital Oskar-Ziethen Lichtenberg et j’ai réussi l’examen de spécialisation en pathologie en 2004. Le microscope est devenu mon compagnon de tous les jours.

En raison de l’impossibilité de concilier travail et famille en tant que médecin en Allemagne, je suis partie avec mon partenaire de l’époque à Växjö, dans le sud de la Suède, en 2005. J’y ai travaillé pendant dix ans en tant que médecin-chef au service de pathologie clinique de l’hôpital central, dont j’ai également été la directrice médicale pendant les quatre dernières années. Au cours des huit années suivantes, j’ai été chef de clinique en pathologie à l’hôpital national de Kalmar, en Suède, et, en même temps, chef de clinique à l’Institut des sciences cliniques de l’université de Lund, en Suède.

À l’université, j’ai mené des recherches sur le cancer du sein afin de mieux comprendre la biologie des tumeurs et les facteurs de risque du cancer du sein. L’objectif était de trouver des moyens de prévenir cette maladie. En même temps que j’ai commencé à travailler à Kalmar et à Lund, j’ai été membre du conseil d’administration de la Société suédoise de pathologie pendant cinq ans, afin d’améliorer la qualité de la pathologie en Suède. J’ai donc 25 ans d’expérience dans le domaine de la pathologie. Jusqu’en 2022, j’ai diagnostiqué des milliers de cancers et d’autres maladies dans le cadre de mon activité clinique en tant que spécialiste du cancer du sein.

En automne 2021, d’étranges cas de cancer se sont multipliés

En automne 2021, j’ai remarqué un changement dans l’apparition du cancer du sein dans mon travail de routine à l’hôpital. Je voyais plus souvent que d’habitude des tumeurs chez des patientes plus jeunes, souvent âgées de 30 à 50 ans, et je voyais plus de tumeurs à croissance rapide et donc des tumeurs plus grosses. Il y avait le plus souvent non pas une, mais plusieurs tumeurs simultanées dans un sein. Le cancer du sein semblait également se développer plus souvent dans les deux seins en même temps. J’ai également remarqué qu’il y avait apparemment plus de récidives chez les patientes qui avaient guéri du cancer du sein auparavant. Il s’agissait alors d’une croissance tumorale très rapide avec une dissémination tout aussi rapide de la tumeur dans tout le corps, ce que j’ai constaté à plusieurs reprises quelques mois après la vaccination anti-covid à ARNm (désormais « Corona », pour raccourcir).

Comme je voyais un lien entre ces tumeurs « d’un genre nouveau » et la vaccination contre la Covid-19 (appelée par la suite, pour simplifier, vaccination Corona), j’ai signalé de nombreux cas à l’agence suédoise des médicaments. En outre, j’ai essayé de trouver des collègues germano­phones lors de la deuxième conférence de pathologie à Berlin afin d’infirmer ou de confirmer mon hypothèse de ce que j’ai appelé le « turbo-cancer » après la vaccination Corona. Je voulais lancer une étude à grande échelle. Mon objectif était d’arrêter toutes les vaccinations Corona avant que cette question ne soit résolue. Malheureusement, il ne s’est trouvé qu’un seul collègue pathologiste autrichien intéressé pour répondre à mon appel. À deux et surtout en plus de l’activité clinique quotidienne, un tel travail n’était pas gérable.

Au fil des mois, j’ai reçu de nombreux courriels de collègues, de proches et de personnes concernées par le turbo-cancer. Il semblait donc que je n’étais pas la seule à avoir remarqué un lien possible entre les vaccins Corona et les cancers agressifs.

Une étude réalisée en Grande-Bretagne en octobre 2023 a examiné la mortalité par cancer chez les personnes âgées de 15 à 44 ans. Il s’agit donc de personnes très jeunes, chez qui le cancer était jusqu’à présent plutôt rare comme cause de décès. Pour le cancer du sein chez les femmes, on a constaté une augmentation de 28 % des décès par cancer en 2022. Les chiffres sont encore plus alarmants pour le cancer du pancréas : dans ce cas, on a constaté une augmentation de 80 pour cent des décès chez les femmes et de 60 pour cent chez les hommes. En outre, on a constaté une augmentation de 120 pour cent des décès chez les hommes, causés par un cancer de la peau (mélanome).

Une surmortalité inexpliquée

Cette question est d’autant plus brûlante que nous avons effectivement affaire depuis 2021 à une surmortalité inexpliquée.

Si l’on regarde les taux de mortalité des quatre dernières années en Allemagne, on constate une nette surmortalité, surtout pour les dernières années. Dans la prépublication d’une étude de cette année, on peut voir que la surmortalité est corrélée aux infections Corona et aux décès pendant la première phase de la pandémie sans vaccination. Cependant, au cours de la deuxième et de la troisième année de la pandémie, on constate une augmentation considérable de la surmortalité qui ne peut pas être expliquée par les infections Corona, mais qui doit être considérée en relation avec les vaccinations Corona.

Selon l’étude, plus le nombre de vaccins administrés était important, plus la surmortalité était élevée. De plus, la surmortalité au cours des deux dernières années de pandémie a considérablement varié entre les Länder. Ainsi, pour la troisième année de la pandémie, la surmortalité a été estimée à 5-6 % à Berlin, en Brandebourg et en Saxe, alors qu’elle était environ deux fois plus élevée à Brême et dans la Sarre avec 11 %. La surmortalité est en corrélation avec le nombre de personnes vaccinées contre la maladie de Corona dans les Länder. L’étude dit textuellement : « Plus le nombre de vaccins administrés dans un Land est élevé, plus l’augmentation de la surmortalité est importante » (traduction de l’auteur).

Dans ce travail scientifique, le nombre de mort-nés a également été étudié. Là encore, il apparaît que le nombre de mort-nés est en corrélation avec le nombre de vaccinations Corona dans la population au cours de la troisième année de la pandémie.

Dans la prépublication d’une autre étude parue en août 2024, la surmortalité en Autriche est étudiée. L’âge des personnes décédées y est notamment pris en compte. Il s’avère que la surmortalité des 15-29 ans pour l’année 2023 atteint le chiffre incroyable de 34 %.

Dès août 2021, le célèbre pathologiste et directeur de l’Institut de pathologie de la Clinique universitaire de Heidelberg, le professeur Peter Schirmacher, a mis en garde contre un nombre élevé de décès dus à la vaccination qui ne sont pas connus. Ensuite, fin novembre 2022, il a publié une étude, et, dans un entretien avec Die Welt, il a expliqué peu après les résultats de sa recherche. L’étude a porté sur des personnes qui, dans les 14 jours suivant la vaccination, sont décédées de manière inattendue alors qu’elles semblaient en bonne santé. Dans 30 % des cas, il y avait un lien entre la vaccination et le décès. Schirmacher a souligné que d’autres études étaient nécessaires et a supposé que « dans l’un ou l’autre cas, la crainte de résultats désagréables » pourrait peut-être faire obstacle à la poursuite des recherches.

Les autopsies fournissent des informations importantes

Sans autopsie, il n’est pas possible de déclarer les décès dus aux effets secondaires des vaccins au Paul-Ehrlich-Institut, l’institut fédéral allemand pour les vaccins et les médicaments biomédicaux. Dans ce contexte, il faut aussi mentionner que de nombreuses personnes vaccinées sont décédées subitement chez elles. Lors de l’examen externe du corps, la mention « naturel » a été cochée comme type de décès et aucune autopsie n’a été pratiquée. Ainsi, les décès éventuellement liés aux vaccins Corona n’ont pas été pris en compte dans les statistiques.

En 2021, j’ai fait la connaissance du professeur Arne Burkhardt, un collè­gue pathologiste très compétent. Il avait décidé, avec l’avocat Elmar Becker, d’enquêter sur les décès survenus après une vaccination Corona. Burkhardt voulait déterminer s’il existait un lien de cause à effet entre la vaccination et le décès. De nombreuses personnes de l’espace européen s’étaient adressées à lui après que des proches soient décédés après avoir été vaccinés. Les rapports d’autopsie des pathologistes ou des médecins légistes n’ont toutefois pas établi de lien avec la vaccination Corona. Les familles ont cependant douté de ce résultat et ont veillé à ce que les instituts de pathologie ou de médecine légale envoient des échantillons de tissus de leurs défunts au professeur Burkhardt.

Ce travail sans doute unique au monde a commencé au premier semestre 2021 dans son laboratoire de pathologie à Reutlingen. En été 2021, le professeur Walter Lang, un pathologiste expérimenté, a rejoint l’équipe.

Dans presque trois quarts des 89 cas de décès examinés jusqu’en juin 2023, les résultats indiquent, selon Burkhardt, un lien entre le décès et la vaccination Corona. Il a été constaté que les lésions tissulaires étaient liées au nombre de vaccinations Corona. Ainsi, les lésions tissulaires graves étaient nettement plus fréquentes chez les personnes décédées après plusieurs vaccinations Corona qu’après une seule. Dans plus de la moitié des cas, la cause du décès était une inflammation du muscle cardiaque. La plus jeune personne décédée était une étudiante de 16 ans. Il était connu que tous les nouveaux vaccins Corona pouvaient provoquer une myocardite. Cela se retrouve également dans l’analyse des rapports sur les effets indésirables du vaccin de la société Pfizer. Toutefois, au vu des résultats des professeurs Burkhardt et Lang, la fréquence indiquée dans l’analyse de Pfizer semble bien en dessous de la réalité.

Dans près de 90 % des cas de décès étudiés par Burkhardt et Lang, on a constaté une inflammation des vaisseaux sanguins, grands et petits. L’inflammation de l’aorte, le plus gros vaisseau sanguin de notre corps, était plus fréquente que la moyenne. Vous vous doutez bien qu’une inflammation de la paroi vasculaire entraîne une fragilité du vaisseau, qui peut alors se rompre sous l’effet de la pression exercée, ce qui provoque une hémorragie rapide de la personne.

Les maladies auto-immunes comme conséquence de la vaccination ?

Par ailleurs, les deux pathologistes ont décrit des modifications inflammatoires dans les organes, appelées maladies auto-immunes. Il s’agit de maladies dans lesquelles le système immunitaire du corps attaque les propres tissus de l’organisme. J’aimerais ici expliquer brièvement comment les vaccins à ARNm agissent selon l’état actuel des connaissances. Ces vaccins modifient la programmation cellulaire des cellules saines du corps. Avant ces vaccins Corona, notre corps ne produisait pas de protéines de pointe [Spike]. Depuis ces vaccinations Corona basées sur l’ARNm, les cellules saines de notre corps produisent ces protéines du coronavirus et les présentent à la surface des cellules. Pour les cellules de la défense immunitaire de l’organisme, ces cellules sont étrangères et elles sont combattues.

Ainsi, les cellules saines (présentant des protéines Spike) sont donc attaquées, ce qui provoque une inflammation appelée réaction auto-immune. Dans une étude coréenne publiée en juillet de cette année dans la revue scientifique reconnue Nature, il apparaît qu’après une vaccination de rappel, c’est-à-dire une deuxième vaccination Corona, on trouve un risque accru de certaines maladies auto-immunes. On cite ici l’alopécie circulaire [zones circulaires sans cheveux], le psoriasis et le rhumatisme articulaire. Il est important de mentionner ici que ces complications vaccinales peuvent en principe survenir sur tous les organes.

Après le décès inattendu et soudain de notre cher collègue Burkhardt, j’ai considéré qu’il était de mon devoir de mettre à la disposition du public les résultats qu’il avait trouvés. En l’espace d’un an, j’ai rassemblé ces résultats et les ai publiés dans le livre Geimpft – gestorben – Histopathologischer Atlas der Corona-Impfschäden, paru en août 2024. Il présente 57 cas de patients dont le décès est, dans la grande majorité des cas, en relation démontrable avec l’injection du vaccin Corona. Ce livre s’adresse en priorité aux pathologistes, mais aussi aux médecins d’autres spécialités ainsi qu’aux non-médecins intéressés par la santé.

D’une part, les images de coupes de tissus sont présentées afin de sensibiliser les collègues travaillant dans le domaine de la pathologie de routine et de la médecine légale à l’égard de ces résultats totalement nouveaux et d’attirer l’attention sur les modifications typiques des injections d’ARNm. D’autre part, les descriptions de cas correspondantes sont incluses, documentant les circonstances tragiques et les souffrances multiformes des personnes ayant subi ces vaccinations.

Apparition fréquente de maladies neurologiques

Les maladies neurologiques sont également plus fréquentes après les vaccinations Corona. Voici un exemple tiré de mon activité de pathologiste : j’ai autopsié un patient décédé après avoir reçu deux vaccins Corona. En raison d’une maladie maligne, il avait reçu une chimiothérapie et une thérapie visant à atténuer la réponse immunitaire. En même temps, il a reçu deux doses du vaccin contre la Covid-19.

J’affirme que n’importe quel non-médecin comprend qu’on ne peut pas, d’une part, freiner le système immunitaire et, d’autre part, donner un vaccin qui présuppose une réponse du système immunitaire au plus haut degré. L’homme a développé des paralysies sur tout le corps relativement peu de temps après les vaccinations et est décédé trois mois plus tard. J’ai voulu publier ce cas avec deux professeurs très expérimentés de l’hôpital universitaire de Lund, en Suède, et de la Charité de Berlin. Pendant plus de six mois, j’ai donc été en contact avec le British Medical Journal, une revue spécialisée reconnue. On m’a demandé à plusieurs reprises d’apporter des modifications au texte et d’effectuer de nouvelles colorations en laboratoire, pour finalement recevoir, après de nombreux contacts par courriel, un bref message me disant qu’un cas similaire venait d’être publié et que le journal n’était plus intéressé par mon article.

Suite à cela, je me suis adressé à un autre journal, où le texte a été publié en décembre 2022. Malheureusement, cet article ne se trouve pas sur Pubmed, la plateforme de publications scientifiques – que j’appellerais le « Wikipédia des scientifiques et des médecins ». Je me demande donc combien d’études scientifiques et de descriptions de cas publiées ne se trouvent pas non plus sur cette plateforme.

Jusqu’à présent, les vaccins étaient normalement développés et testés pendant sept à huit ans avant d’être autorisés. Les vaccins Corona, quant à eux, ont été mis sur le marché moins d’un an après avoir été testé de manière totalement insuffisante.

Non seulement d’innombrables personnes sont tombées malades après ces vaccins, mais de nombreuses personnes sont également décédées après ces vaccins. Dans une étude de juin 2024, des effets secondaires graves ont été constatés dans 11 % des cas pour le vaccin de Pfizer et dans 21 % des cas pour celui de Moderna après ces vaccinations à ARNm. En comparaison, les anciens vaccins influenza n’ont provoqué que 0 à 4 % d’effets secondaires graves. En revanche, la probabilité de mourir d’une infection à Corona est désormais estimée à seulement 0,1 %. À mes yeux, le vaccin Corona était et est malheureusement toujours une expérience sur nous, les humains.

D’autres chiffres alarmants concernent le taux de natalité. Une étude des naissances vivantes en Europe datant de 2022 montre que dans tous les pays étudiés, on constate une baisse du nombre de naissances pouvant aller jusqu’à plus de 10 %. Dans ce contexte, il a pu être démontré dans les coupes de tissus de l’institut du laboratoire de Burkhardt que la protéine Spike était présente dans les ovaires. Ce fait permet de conclure qu’une inflammation peut également se produire à cet endroit, ce qui peut à son tour entraîner la formation de cicatrices et une éventuelle stérilité. Dans les coupes de tissus des testicules de jeunes décédés, on a trouvé un nombre considérablement réduit de spermatozoïdes, un cas est également illustré dans le livre décrit ci-dessus. Ces changements dans les organes sexuels sont effrayants et pourraient expliquer la baisse de la natalité.

La politique plutôt que la science

On sait désormais, après la divulgation des documents de l’état-major de crise, d’abord secrets, de l’Institut Robert Koch (RKI) en Allemagne, qu’il n’y avait et qu’il n’y a pas de base scientifique pour de nombreuses mesures imposées par les politiques en rapport avec le Corona.

Les scientifiques et les médecins qui se sont longuement penchés sur les conséquences de ces vaccinations Corona sont traités d’affabulateurs, de conspirationnistes, voire d’extrémistes de droite. Ma tentative de mettre en garde contre de ce que l’on appelle le turbo-cancer après les vaccinations Corona a été qualifiée de sabotage par les médias suédois – sabotage contre la campagne de vaccination qui prévoyait de vacciner tout le monde contre le Corona.

En raison du fait que la politique a pris le pas sur la science, j’ai démissionné de mon poste de médecin-chef à l’hôpital de Kalmar et à l’hôpital universitaire de Lund. J’étais profondément choquée et je ne pouvais plus, en mon âme et conscience, faire partie d’un système de santé aussi peu scientifique. L’un de mes principes est de ne pas faire de mal aux gens, comme je l’ai juré dans le serment d’Hippocrate (la formulation de l’éthique médicale).

J’en appelle à vous, soyez actifs. Informez-vous. Remettez tout en question, même ce que l’on vous sert sans cesse sur un plateau d’argent dans les médias. Contrôlez également les références bibliographiques que j’ai citées.

Les dégâts causés par ces vaccins à base d’ARNm contre Corona sont désormais connus. Cette technique à ARNm n’a pas encore été suffisamment testée et éprouvée. À l’avenir, veuillez vous informer sur les bases desquelles sont fabriqués les vaccins que vous souhaitez recevoir.

Et n’oubliez pas que la peur affaiblit notre système immunitaire. Soyez le plus possible dans la nature et renforcez-le de cette manière. Notre corps est fantastique, soutenez-le et ayez confiance en lui et en vous !

https://www.researchgate.net/publication/384664920_Analyse_du_rapport_ANSM_sur_le_Beyfortus_paru_le_30_septembre_2024

 

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal destiné à protéger les nourrissons contre la bronchiolite à virus VRS.

Ce rapport concerne la première campagne d’immunisation au Beyfortus qui s’est déroulée entre septembre 2023 et avril 2024. Il analyse les données françaises et internationales.

Ce rapport ANSM vient confirmer mon analyse de cette campagne publiée en revue internationale à comité de lecture le 18 septembre 2024 [1] : il existe bien de rares cas où le Beyfortus va faciliter/aggraver l’infection à VRS contre laquelle il est censé lutter et ceci était prévisible et considéré comme un risque théorique par l’EMA.

 

 

sumé du rapport par l’ANSM : RAPPORT DENQUETE DE PHARMACOVIGILANCE

RAPPORT DEXPERTISE N°1 BEYFORTUS®  (Nirsevimab)

11/09/2023 au 30/04/2024, publié le 30 septembre 2024 [1]

 

 

153 cas graves notifiés en France ont été analysés (le nombre total de déclarations n’est pas fourni, ni le critère de sélection des cas).

La majorité des cas déclarés (75%) concerne des bronchiolites suite à l’injection.

Il n’y a pas de facteur de risque identifié dans ces cas de bronchiolite post-injection  : ils concernent donc des bébés sans risque particulier de bronchiolite grave qui ont pourtant développé une maladie sévère après l’injection du produit, ce qui est inquiétant!

Il faut remarquer que la presse aux ordres du biopouvoir a traduit cette conclusion par cette contre-vérité  : ««Aucun facteur de risque particulier» identifié pour le Beyfortus  », comme dans Libération.

[2]

 

On note aussi dans la conclusion du rapport :

« un nourrisson de 7 mois et 10 jours est décédé d’une mort subite du nourrisson alors qu’il présentait une infection à VRS en cours sans critère de sévérité. Trois cas de mort subite sont rapportés sans signal identifié à ce jour. Il n’y a pas eu d’autre décès sur la période de suivi. Trois signaux ont été mis en évidence : un risque de trouble respiratoire hors contexte infectieux, de type dyspnée, désaturation, pause respiratoire de chronologie évocatrice, un risque d’effets systémiques de type syndrome grippal, baisse de prise alimentaire, hypotonie, pouvant être interprétés comme de l’immunogénicité post injection et un risque d’AVC suite à la notification d’un cas isolé. Des événements indésirables sont à surveiller : les morts subites du nourrisson, les réactions immunoallergiques, l’éventuelle émergence de cas de résistances et les pétéchies (dans le cadre d’un risque théorique de thrombopénie).

Le RCP (résumé des caractéristiques du produit)  sera (peut-être) modifié pour y ajouter le risque d’hypotonie. »

L’ANSM rappelle que la bronchiolite présente en général une évolution favorable et reste une maladie le plus souvent bénigne malgré des symptômes souvent impressionnants. Deux à trois % des environ 480 000 enfants de moins de 2 ans touchés en France sont hospitalisés et la bronchiolite est responsable de moins de 1% des décès de cette classe d’âge.

L’ANSM rappelle le mode d’action du produit ainsi que les résultats des essais cliniques et campagnes d’immunisation que j’analyse et critique dans mon article (voir résumé grand public en annexe).

L’ANSM rappelle qu’il n’existe pas de recul sur son utilisation, d’où l’enquête de pharmacovigilance effectuée.

 

 

sumé des effets indésirables analysés

 

L’âge moyen des bébés injectés (et dont les cas sont notifiés) est de 3 jours de vie.

Les décès

Il y a 3 cas de mort subite du nourrisson  (l’imputabilité ne peut être exclue):

  • l’un à J3 de l’injection chez un nouveau-né (l’autopsie ne donne pas de cause définie)  ;
  • le 2è cas concerne un prématuré injecté à 2 jours de vie et décédé à 10 jours de vie (sans cause manifeste à l’autopsie)
  • le 3è cas concerne un bébé plus âgé qui avait reçu les vaccinations obligatoires à 2,3 et 4 mois et le Beyfortus accompagné du vaccin méningocoque à 5 mois  ; il a présenté une bronchiolite 79 jours après l’injection et est décédé 3 jours plus tard, l’autopsie retrouvant une infection à VRS.

Il n’est pas impossible que la mort subite soit causée par toutes ces injections de vaccins. Il y a, en France, 250 à 350 morts subites du nourrisson chaque année selon Santé Publique France qui réfute la thèse évoquée d’une relation avec les vaccins, bien que ce phénomène soit apparu dans les années 1970 suite à l’introduction du premier vaccin tétravalent (diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche).

[3]

 

Les cas graves

Les cas graves concernent des affections respiratoires (détresse respiratoire) qui peuvent se produire immédiatement (dans la minute) ou avec un délai de quelques jours.

 

Facilitation/aggravation de l’infection à VRS par le Beyfortus

Ces cas sont répertoriés en tant que dus à une «  inefficacité du produit » et concernent 148 cas (sur 198, donc la majorité des cas) dont 123 cas graves.

Seize cas sont non résolus à la notification et il est possible qu’une issue fatale viennent augmenter le nombre de décès.

Le délai de survenue varie de 0 jour (jour de l’injection) à 172 jours après l’injection, avec une majorité de cas à environ 4 semaines de l’injection. Une très large majorité des cas concerne des enfants ayant reçu l’injection dans les premiers jours de vie.

L’ANSM suppose une sous-déclaration ; en effet la plupart des notifications proviennent de l’hôpital, donc de cas graves.

Les cas bénins de bronchiolites ne sont pas notifiés.

 

L’ANSM précise que les EI post-injection [c’est-à-dire dans un délai court] sont probablement sous-estimés (en effet souvent le délai n’est pas précisé dans le rapport de cas). Lorsqu’un bébé a été injecté au Beyfortus, on peut imaginer que les médecins de la maternité auront du mal psychologiquement à reconnaître l’échec du traitement ou les effets indésirables provoqués, ceci expliquant en partie la sous-notification.

Cette sous-notification est officiellement reconnue et est estimée selon les études entre 90% à 99%, voire plus, des effets qui ne sont pas déclarés.

[4]

 

Pour l’EMA, une inefficacité / échec thérapeutique est une infection à VRS survenant à partir de 8 jours après l’injection et sur une durée totale de 5 mois à compter de l’injection. Comme pour les vaccins Covid, les cas survenus dans les 7 jours après l’injection passent en pertes et profits !

 

Les autres cas graves concernent des diarrhées, des éruptions cutanées immédiates ou retardées (qui sont un risque attendu), un AVC au 3ème jours de vie (sans facteur de risque et le lendemain de l’injection), des hypotonies grave, etc…

Concernant l’AVC, il serait intéressant de savoir si la mère avait reçu le vaccin ARNm Covid, qui est capable de passer la barrière placentaire et de faire fabriquer au fœtus de la protéine Spike toxique ayant pu entraîner cet AVC.

 

Le mécanisme proposé par l’ANSM pour expliquer les infections à VRS et les effets systémiques (qu’elle nomme « immunogénicité ») révèle que l’ANSM ne prend pas en compte le risque d’ADE pourtant noté par l’EMA.

ADE signifie Antibody Dependent Enhancement ou facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps. Il peut s’agir d’une ADE spécifique dans le cas des bronchiolites à VRS suite à l’injection et aussi d’ADE par perturbation non spécifique du système immunitaire qui entraînera d’autres infections. J’ai montré la plausibilité biologique de ces explications dans mon article (que l’ANSM ne cite pas.)

 

Données internationales

 

L’ANSM cité brièvement les cas notifiés à l’étranger (principalement USA et Espagne) qui concernent en particulier 110 cas graves dont 10 décès, 14 mises en jeu du pronostic vital, 49 hospitalisations prolongées, 37 situations graves. Parmi les décès on note  : 2 co-administrations de vaccins, 1 décès par infection VRS, 5 par effets cardio-respiratoires,  1 infection, 1 acidose métabolique, 1 mort subite, 1 non précisé.

 

On note un cas en France et un à l’étranger d’aggravation d’une infection à VRS déjà présente avant l’injection du Beyfortus soit par erreur ou suite à une injection à visée curative; je rappelle dans mon article que les anticorps monoclonaux sont connus pour aggraver les injections déjà existantes.

 

En conclusion je reprends celle du résumé grand public de mon article scientifique :

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

  

Résumé «  grand public  » par l’auteur de l’article peer-review :

Analysis of Beyfortus® (Nirsevimab) Immunization Campaign: Effectiveness, Biases, and ADE Risks in RSV Prevention [5]

 

Helene Banoun https://orcid.org/0000-0001-8391-7989

Pharmacien biologiste, ex-chargée de recherches INSERM

 

Traduction française disponible [6]

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal fabriqué par Astra-Zeneca et commercialisé par Sanofi dans tous les pays à haut revenu  : c’est un produit cher (le prix est compris entre 282€ en Espagne et 1 350 € en Allemagne – renégocié à 454€ actuellement  ; en France 402€ la dose).

 

Il est destiné à la prévention de la bronchiolite à VRS du nouveau-né et surtout à éviter la surcharge hospitalière due à cette maladie. Il s’agit donc de soigner l’hôpital et pas principalement les bébés  ! La bronchiolite est une maladie bénigne généralement (3% d’hospitalisation selon la HAS)  ; le traitement classique efficace a été abandonné  : kinésithérapie et aérosol.

 

Beyfortus remplace Synagis, qui nécessitait 1 injection par mois chez les bébés fragiles. Il a été modifié pour augmenter sa durée de vie. Les essais cliniques datent de 2018 (pour la phase 1 et phase 2 en 2022 seulement, donc pas de visibilité à long terme).

 

Les essais cliniques font apparaitre de rares cas d’hospitalisations plus graves chez les enfants traités que chez les placebo. De nombreux participants sont exclus. Il y a légèrement plus de décès dans les essais chez les traités que chez les placebo. Lorsque des détails sont disponibles à propos de ces décès on note qu’ils sont majoritairement dus à des pneumonies ou des bronchiolites graves. Dans un des essais, l’EMA (Agence Européenne du Médicament) mentionne des chiffres différents au cours de son rapport (entre 2 à 5 décès dans le même essai concernant 987 enfants sans plus de précision).

 

La première campagne a concerné la France, l’Espagne, le Luxembourg et les USA en 2023-2024. En France, d’après Santé Publique France, l’activité hospitalière n’a pas été réduite pendant cette campagne et on note même un pic d’activité pour les nourrissons à partir du 15 septembre 2023 (début de cette campagne). Les données publiées de cette campagne dans les 4 pays montrent un pic d’infections respiratoires précoces juste après l’injection du Beyfortus.

 

En France on observe une augmentation significative du taux de décès entre 2 à 6 jours de vie pendant la campagne d’immunisation.

 

On sait depuis les années 1960 que les anticorps contre la protéine F du virus VRS sont capables de provoquer l’ADE  : facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps.

Le Beyfortus est dirigé contre la protéine F et a une très forte affinité pour celle-ci et pour un récepteur membranaire capable de faciliter l’entrée du virus dans les cellules cibles. Les études précliniques et cliniques de cet ADE possible montrent des lacunes mais suggèrent que la modification apportée au Beyfortus par rapport au produit précédent (utilisé depuis 20 ans) pourrait avoir un effet délétère lorsque le produit circule à faible concentration. Les études pharmacocinétiques partielles qui ont été effectuées montrent que, chez certains bébés, le produit n’atteint pas la concentration efficace dans les premiers jours suivant l’injection.

Les injections concernent des nouveau-nés dès les premiers jours de vie mais les essais cliniques n’ont pas été menés principalement sur cette population mais sur des bébés plus âgés et de jeunes enfants.

 

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

[1] https://www.mdpi.com/1467-3045/46/9/617

[2] https://ansm.sante.fr/actualites/prevention-de-la-bronchiolite-du-nourrisson-les-premieres-donnees-de-pharmacovigilance-confirment-le-profil-de-securite-du-nirsevimab-beyfortus

[3] https://www.liberation.fr/societe/sante/bronchiolite-aucun-facteur-de-risque-particulier-identifie-pour-le-beyfortus-20241001_LON6XMJ4PFBUPDRGE4DLN2SVBY/

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-de-la-mere-et-de-l-enfant/mort-inattendue-du-nourrisson/le-syndrome/

[5] https://www.aimsib.org/2022/08/22/sous-notification-des-effets-indesirables-des-vaccins-quelques-references-utiles/

[6] https://www.researchgate.net/publication/384288488_Analyse_de_la_campagne_d’immunisation_BeyfortusR_Nirsevimab_Efficacite_biais_et_risques_d’ADE_dans_la_prevention_du_VRS

et

https://www.aimsib.org/2024/09/29/analyse-de-la-campagne-dimmunisation-au-beyfortus-nirsevimab-efficacite-biais-et-risques-dade-dans-la-prevention-du-vrs/

 

 

Le 29 août 2024, MODERNA a publié dans « Nature communications » les données concernant l’efficacité de son vaccin ARNm-1273 contre le COVID. La publication contient de nombreux tableaux tant dans l’article que dans les suppléments disponibles. [1]

 

Dans le résumé de l’article, MODERNA met en avant une sécurité acceptable et une bonne efficacité de la dose de rappel, le « BOOSTER ». La réduction de l’incidence pendant la vague d’Omicron BA.1 annoncée est de 47% par rapport à la double injection d’une primo-vaccination.

 

Chacun conviendra que 47% est une efficacité très moyenne.

Pourtant c’est elle que MODERNA a choisi de mettre en avant. Et pour cause, la primo-vaccination était censée produire une efficacité de 94,1% quand MODERNA se gargarisait avec sa publication dans le célébrissime New England Journal of Medicine. [2]

 

Désormais, avec les informations disponibles dans le reste de cet énième article d’auto-satisfaction industrielle, on comprendra qu’en fait, il n’y avait pas grand-chose de mieux à mettre en avant.

 

 

La limite de 14 jours

 

Evidemment, et comme toujours, les calculs des fabricants partent du postulat que les « évènements » (infections, maladies…) qui se produisent dans les 14 jours suivant la vaccination ne sont pas liés à l’injection vaccinale.

Ainsi, les fabricants les comptabilisent comme des événements appartenant à la catégorie des « non-vaccinés ».

 

L’accès aux données permettrait de calculer l’efficacité vaccinale avec un seuil à 13 jours, ou 12 jours et pourquoi pas 1 jour.

Si les résultats étaient différents, ils seraient forcément en défaveur de l’efficacité des vaccins et montreraient des efficacités plus faibles.

 

Le choix de 14 jours permet donc de minimiser les mauvais résultats des vaccins.

 

 

 

Analyse de l’efficacité avant le rappel : table 1

 

La table 1, présentée dans l’article, montre notamment le nombre des malades gravement atteints avec ou sans vaccination, en fonction de différentes périodes de temps successives où les variants dominants du SARS-CoV-2 différaient. En faisant la somme de tous les sujets déclarés gravement malades du COVID entre le 1er septembre 2021 et le 7 avril 2023, on compte 36 cas chez les vaccinés et 20 chez les sujets ayant reçu un placebo. En tenant compte de la taille de la population dans chaque bras vaccinal et placebo, on déduit une efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période présentée dans le tableau de -60%. Cela est un peu moins dramatique si l’on raisonne en « personnes mois », où l’efficacité grimpe à -31% !

Donc, indépendamment du mode de calcul, il y a plus de chance d’être gravement malade en ayant été vacciné qu’en ayant reçu un placebo.

 

 

Ainsi, dès les premières données, il est confirmé que le vaccin de MODERNA n’est pas efficace.

Au contraire.

Mais surtout cela confirme que tous les médecins, tous les soignants qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Parmi les informations importantes de cette table1, l’essai de MODERNA nous confirme que le variant OMICRON présente une dangerosité bien plus faible que la souche initiale ou que le variant DELTA.

En effet, les essais de MODERNA rapportent que, dans le groupe des non vaccinés, il n’y a eu aucun cas grave de COVID entre avril 2022 et avril 2023. Et il y a seulement eu 5 cas graves depuis l’émergence du variant Omicron donc à une période où le variant DELTA était toujours présent.

 

 

 

Efficacité du rappel, le « BOOSTER »

 

La table 2 présente les résultats après l’injection du « BOOSTER ».

 

Pour les cas de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 8% ou 14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Pour les cas graves de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 5% ou 9% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

MODERNA indique donc, à travers ce tableau 2, que le BOOSTER ne protège pas significativement.

A peine quelques %.

 

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Efficacité du rappel par rapport à une infection par le SARS-CoV-2 avant le rappel : table 3

 

 

Dans la table 3 des essais de MODERNA, il y a la distinction entre 2 types de patients qui ont reçu le « BOOSTER » :

  • Ceux qui ont été infectés par le SARS-CoV2
  • Ceux qui n’ont pas été infectés par le SARS-CoV2

 

Dans le cas des patients non infectés, le booster montre une efficacité de seulement 7% à 13% ce qui est très faible et en cohérence avec la table 2.

 

Par contre, dans le cas des patients ayant subis une infection par le SARS-CoV2, la prise du BOOSTER montre une efficacité de -37% à -41% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Le « BOOSTER » montre un effet très défavorable sur les gens qui ont déjà été infectés par le virus. En plus de ne pas les protéger, le vaccin les rend plus sensibles.

 

Ces résultats montrent que les patients infectés n’auraient pas dû être vaccinés.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Le booster et l’infection (table 4)

 

MODERNA présente les données comparant les groupes qui ont reçu le « BOOSTER » à ceux qui n’ont pas reçu de « BOOSTER ».

 

Concernant les cas graves, l’efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période est de -28% à 3% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Les résultats montrent par conséquent que le « BOOSTER » n’est pas efficace.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Table S15 : Incidence au cours du temps du COVID après la 2e injection de la primo-vaccination

 

Analysons maintenant la table S15 présentée dans les suppléments de l’article qui donne les résultats des 2 premières doses de vaccins « Primary Series ».

 

En analysant le nombre total de cas (la somme de toutes les périodes), il apparait d’abord que le COVID est finalement assez rare. En 1 an, entre le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2021, il n’y a eu que 10 cas pour les 10623 patients non vaccinés.

 

10 cas pour 10623 en 12 mois !

MODERNA prouve que le COVID n’avait rien de particulièrement contagieux.

 

Il apparait ensuite que l’incidence est plus élevée chez les vaccinés.

MODERNA a comptabilisé, pour l’ensemble de la période du tableau 15 (1er juillet 2020 au 31 mars 2023), 668 cas chez les vaccinés pour 387 chez les non vaccinés.

 

Le calcul de l’efficacité vaccinale donne un résultat compris entre -28% et +14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ». Pour certaines périodes spécifiques comme celle du pic épidémique de l’été 2021, l’efficacité vaccinale est de -47%.

 

Cette valeur reste très loin des publicités faites pour le vaccin de MODERNA au moment où la vaccination était quasiment obligatoire en France.

 

 

 

Table S16 : Incidence au cours du temps des différents type d’événements après la 2e injection de la primo-vaccination

 

 

Analysons maintenant la table S16 présentée dans les suppléments.

 

Elle permet de distinguer les cas mais aussi les COVID (donc des malades), les patients gravement malades et finalement les patients décédés du COVID.

 

Pour les cas présentant au moins 2 symptômes, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -30% à 13% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes malades du COVID avec au moins 1 symptôme (la définition du CDC), les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -32% à 12% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes gravement malades du COVID, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -73% à -17% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

Les vaccinés sont plus gravement atteints que les non vaccinés.

 

En résumé, MODERNA fournit des chiffres qui montrent que les vaccinés sont dans le meilleur des cas très peu protégés et dans le pire des cas, plus souvent malades que les non vaccinés.

 

 

 

Table S17 : Les autres critères d’évaluation après le booster

 

Le tableau S17 montre les données pour d’autres critères d’efficacité, notamment la mortalité après l’injection du « BOOSTER ».

 

0 décès pour 16319 patients suivis.

 

MODERNA prouve ici que la mortalité du COVID est extrêmement faible puisqu’il n’y a aucun décès dans le groupe des individus qui n’ont pas reçu le « BOOSTER » (Part C).

 

Pour tous les autres critères présents dans ce tableau S17, autres que la mortalité, l’efficacité vaccinale est comprise entre -12% et +8%

 

Ces résultats montrent, une fois encore que le « BOOSTER » de MODERNA n’apporte aucune protection significative contre les critères importants comme sur les formes graves.

 

 

Conclusion

 

Quelques soient les chiffres que l’on prend, le résultat est toujours le même :

  • Au mieux le vaccin ne donne aucune efficacité
  • Au pire il aggrave la situation en rendant les gens plus malades.

 

Maintenant que ces résultats sont rendus publics, il serait intéressant de les soumettre à toutes les personnes politiques, mais aussi aux ordres professionnels et surtout aux soignants, en commençant par les médecins, pour vérifier s’ils sont toujours sur leur position de fin 2021 :

« il faut un booster. »

 

Quelque soit leur réponse, il restera que leurs propos n’avaient aucune base scientifique ou médicale.

Il restera surtout que les soignants qui ont recommandé ce « BOOSTER » sont des charlatans au sens de l’article R4127-39 du code de santé publique. Et qu’à ce titre ils devraient être poursuivis et sanctionnés par leurs ordres.

 

 

[1] https://www.nature.com/articles/s41467-024-50376-z

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33378609/

 

Sujet : Bronchiolite – épidémiologie et prévention chez le nouveau-né (Beyfortus, anticorps monoclonal)

Invité : Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

Discutants :

– Christine Mackoi – Biostatisticienne et Biologiste moléculaire et génétique

– Laurent Toubiana – Epidémiologiste, chercheur à l‘INSERM

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

0,21% + 0 + 95% + 96,4% = 232

 

 

La variole du singe est arrivée dans les médias français, mais aussi européens en juin 2022.

Elle est revenue en juillet 2024 avec encore plus de force.

 

L’OMS déclare, le 14 août 2024, le Mpox comme une « alerte de santé publique de portée internationale »

 

Les chiffres officiels permettent de relativiser la situation. [1]

 

Les chiffres du 1er janvier 2022 au 31 juillet 2024

 

En 31 mois, sur l’ensemble de la planète, il y a eu 102997 cas recensés.

Sur cette même période, il y a eu 223 décès attribués à la variole du singe.

La létalité (CFR = Nombre de décès/nombre de cas) est donc de 0,21%.

 

Les publications sur le sujet calculent sur des périodes plus représentatives un CFR de 0,07%. [2]

Pour comparer, il convient de rappeler la létalité de la grippe : 0,17% [3]

 

Variole du singe : 0,21% au maximum

Grippe : 0,17%

 

 

Les chiffres entre le 1er janvier 2024 et le 31 juillet 2024

 

Depuis début 2024, il y a eu 8058 cas recensés sur la planète.

Sur cette même période, il y a eu 40 décès attribués à la variole du singe.

Dont seulement 6 décès comptabilisés hors de la zone africaine.

Les chiffres sont trop faibles pour calculer une IFR représentative de la réalité.

 

Et pourtant, l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale sur le Mpox et déclare une épidémie : pour 8058 cas et 40 décès sur la planète.

 

Existe-t-il une infection moins mortelle que le Mpox ?

 

Nombre de décès en France et en Europe sur les 4 derniers mois au 31 juillet 2024.

 

Selon l’OMS, il y a eu 501 cas et 0 décès en Europe.

Il y a donc eu 0 décès en France. [4]

 

Et pourtant l’OMS déclare le Mpox comme une « alerte de santé publique de portée internationale »

 

Faut-il penser que toutes les infections qui provoquent 0 décès en 4 mois doivent déclencher le plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale ?

 

Répartition des cas

 

La répartition des cas apporte des informations très importantes sur les problèmes et les conséquences du Mpox pour la santé mondiale mais aussi pour essayer de comprendre sa prise en charge par les autorités sanitaires.

 

Les femmes ne sont pas significativement touchées puisqu’elles représentent seulement 3,6% des cas alors qu’elles représentent 49,6% de la population.

 

Les cas sont donc à 96,4% chez les hommes.

Mais au sein de la population masculine, la répartition du Mpox n’est pas uniforme.

  • 80% des cas ont entre 18 et 44 ans.
  • 85% des cas au moins concernent les homosexuels.
  • 51% sont déjà infectés par le VIH responsable du SIDA.

 

La transmission du Mpox n’est pas aéroportée

 

Une transmission aéroportée d’un virus, ou d’un autre type de germe, ne peut pas cibler une population particulière. Un virus dans l’air ne peut pas choisir le type d’individu qu’il va infecter. L’infection se fait au hasard.

 

La répartition très inégale des cas, quasiment que chez les homosexuels jeunes, prouve que le virus ne se transmet pas par l’air.

Aucune publication n’a jamais rapporté de cas de Mpox transmis par voies aériennes.

 

De fait, les masques, en plus de leur inefficacité connue, ne sont pas pertinents.

 

En conclusion

 

Le Dr Rosamund Lewis, responsable technique à l’OMS, au sujet de la variole du singe indique que

« Aucun risque accru pour la population générale »

« Ce sont des risques spécifiques qui nécessitent des mesures spécifiques »

Pourtant, les autorités sanitaires, notamment françaises, veulent vacciner le plus largement possible.

 

Centre de vaccination : 232

 

La France, toujours à l’avant-garde de la vaccination, indique avoir ouvert 232 centres de vaccination sur son territoire.

Les chiffres officiels nous indiquent 0 décès en France depuis le 1er janvier 2022.

Comment justifier l’ouverture de centres de vaccination dont le prix de fonctionnement oscille entre 20000 et 100000 euros par mois pour une maladie qui ne fait aucun mort en presque 3 ans et seulement 12 cas par mois sur l’année passée ?

 

Le vaccin : 0 test mais 95% d’efficacité

 

Pour vacciner, il faut un vaccin.

Le laboratoire pharmaceutique Bavarian Nordic produit un vaccin antivariolique et anti-variole du singe. Il est commercialisé aux Etats-Unis sous le nom de JYNNEOS et au Canada sous le nom de IMVAMUNE.

 

Le site mesvaccins.net, intégré au Dossier Médical Partagé (DMP), un service public français qui centralise les informations médicales des patients, nous affirme que l’efficacité de protection est supérieure à 95 % contre le Mpox.

 

Mais un peu plus loin sur la même page, le même site, dirigé par le professeur Jean-Louis KOECK, nous indique qu’en fait, il n’y a eu aucun essai sur l’homme.

0 essai clinique sur l’homme. [5]

 

Il se pose alors la question de l’origine de cette affirmation d’une efficacité supérieure à 95% alors qu’aucune étude n’a été faite.

 

 

Le vaccin chez les 12-17 ans

 

D’après les chiffres disponibles, le Mpox ne touche pas la classe d’âge des 12-17 ans. Les cas sont sporadiques avec moins de 100 cas en 16 mois pour l’ensemble de la planète. Le nombre de décès est de 0 puisqu’il est impossible de trouver un cas dans les documents de l’OMS.

 

La sécurité et l’efficacité d’Imvanex® /Jynneos® chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. [6]

 

 

Pourtant Bavarian Nordic a effectué une demande auprès de l’Agence européenne du médicament pour que ses vaccins contre le Mpox puissent être utilisés sur les adolescents. [7]

 

Il est évident que l’autorisation sera accordée alors que le calcul de la balance Bénéfice/risque est impossible à déterminer.

 

 

En résumé ?

 

En résumé, faut-il déclencher une action de ce niveau pour une infection avec un taux de guérison proche de 100% pour les individus ne présentant pas d’immunodépression, une infection qui touche à plus de 95% des homosexuels actifs et qui provoque le décès de moins de 6 personnes par mois sur la planète entière ?

 

Chacun met le seuil qu’il décide en fonction de sa sensibilité.

 

Mais à ce seuil, toutes les infections doivent recevoir le statut d’« alerte de santé publique de portée internationale ».

 

Est-ce raisonnable ?

 

 

 

[1] https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36799858/

[3] https://www.cdc.gov/flu/about/burden/2017-2018/archive.htm

[4] https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/#3_Detailed_case_data

[5] https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/520-imvanex

[6] https://has-sante.fr/jcms/p_3345056/fr/monkeypox-la-strategie-vaccinale-reactive-precisee-pour-les-primo-vaccines-et-les-enfants

[7] https://www.leparisien.fr/societe/sante/mpox-un-fabricant-danois-de-vaccin-souhaite-lhomologuer-pour-les-adolescents-de-12-a-17-ans-16-08-2024-SAPNCMWKTVHDHLBS2FKMCBTJVI.php