Vaccin, injection expérimentale, thérapie génique … De quoi parlons-nous ? Soyons précis !

Un virus à ADN comme à ARN profite de nos cellules pour se multiplier. Il détourne les mécanismes d’entrée naturels de la cellule, l’endocytose (1, sur la figure), pour pénétrer dans la cellule et décharger son matériel génétique dans le cytosol. La cellule va alors produire de nouvelles particules virales qui seront ensuite expulsées pour contaminer de nouvelles cibles. Le matériel génétique viral ne persiste pas dans la cellule. Cependant, nous avons dans notre génome des séquences d’origine virale, ce qui indique qu’il existe des mécanismes naturels permettant d’intégrer du matériel génétique extérieur dans notre génome [1].

Notre système immunitaire est basé sur la reconnaissance des éléments exposés en surface d’une cellule ou un virus. S’ils diffèrent des éléments de surface propres à nos cellules, de complexes mécanismes de défenses sont déclenchés. Ainsi, un virus est reconnu comme un corps étranger mais aussi une cellule humaine d’un organe greffée ou une cellule sanguine d’un groupe sanguin non compatible.

Un vaccin selon la définition du petit Larousse est une « Substance d’origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l’égard d’autres infections. » Le type de vaccin le plus répandu consiste à injecter dans notre organisme un virus atténué qui a gardé ses éléments de surface mais n’est pas capable de se multiplier. Le système immunitaire apprend à reconnaître ces éléments de surface, ce qui permettra à l’organisme de réagir plus efficacement en présence d’un virus actif portant des éléments de surface identiques ou proches. Plus récemment, grâce aux technologies de biologie moléculaire, on peut produire en laboratoire ces éléments de surface et les injecter dans notre corps comme vaccin.

Les nombreux systèmes à visée de vaccination contre la COVID-19 qui sont déployés actuellement dans le monde utilisent ces processus traditionnels mais font aussi appel, pour certains, à de nouvelles technologies comme l’injection d’ARNm ou d’adénovirus artificiels. En France, les 4 vaccins qui ont été autorisés utilisent ces nouvelles technologies. Ils diffèrent d’un vaccin classique à plusieurs niveaux. D’une part, la séquence génétique du virus est manipulée de toutes pièces par l’humain et d’autre part, ce sont nos cellules qui produisent l’élément de surface du virus SARS-CoV-2 (Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2), la protéine spike, que notre système immunitaire va apprendre à reconnaître. Contrairement aux vaccins classiques, ces nouvelles technologies font pénétrer dans nos cellules ce matériel génétique artificiel par un mécanisme qui est non naturel dans le cas des injections d’ARNm (1bis figure) et qui utilise des nanoparticules lipidiques fusionnant avec les lipides de la membrane cellulaire. Cet ARNm non naturel se retrouve dans le cytosol où il est traduit pour produire une protéine spike de structure modifiée qui va s’intégrer dans la membrane pour être exposée à la surface de la cellule. Les cellules ainsi modifiées génétiquement de manière a priori transitoire deviennent alors porteuses d’un nouvel élément de surface étranger, la protéine spike. Cette protéine étant reconnue comme étrangère à notre organisme, ces cellules modifiées deviennent alors une cible pour notre système immunitaire qui va les détruire et produire des anticorps contre la protéine spike.

La thérapie génique ou la production d’organisme génétiquement modifiés (OGM) sont elles aussi des approches qui font appel à des technologies de génie génétique. Dans les deux cas, elles consistent à faire pénétrer dans les cellules du matériel génétique d’origine virale manipulé par l’homme pour apporter une fonction supplémentaire à la cellule de manière définitive. Ce matériel génétique est conçu pour pénétrer dans les cellules jusqu’au noyau et s’intégrer dans le génome (2 et 3, figure). Pour la thérapie génique, l’objectif est de corriger un défaut génétique à l’origine d’une maladie. Pour les OGM, l’objectif est d’apporter à une plante des propriétés de résistance aux maladies ou une meilleure productivité.

Comme indiqué dans le tableau, il existe des similitudes entre la technologie de thérapie génique et les nouvelles technologies à but vaccinal. La première est la pénétration dans les cellules humaines, voir dans le noyau pour l’injection d’adénovirus (2 figure), de matériel génétique élaboré par l’humain. La seconde est que ces techniques modifient les fonctions de la cellule, transitoirement ou définitivement.

Quelle maîtrise et quel recul avons-nous sur ces technologies génétiques ? La présence de matériel génétique viral dans notre génome nous prouve qu’il existe des mécanismes naturels permettant à du matériel génétique étranger de s’intégrer dans notre génome. L’utilisation de la thérapie génique est encore marginale car limitée à des maladies génétiques rares ou à des cancers et quelques expériences malheureuses ont montré que nous ne maîtrisions pas encore totalement ces techniques (Jean Rosa, 2003, « D’une médecine à l’autre »). Il y a eu des améliorations des vecteurs viraux rendus inoffensifs voire même des techniques non virales. En thérapie génique anticancéreuse, des travaux en cours portent sur des virus oncolytiques (tueurs de cancer) génétiquement modifiés pour infecter et éliminer sélectivement les cellules tumorales. Outre l’efficacité directe du virus, la libération de débris cellulaires tumoraux issus de la destruction des cellules cancéreuses permet de stimuler le système immunitaire du patient contre sa propre tumeur en produisant de nouveaux lymphocytes T anticancéreux. Malgré des succès spectaculaires déjà obtenus sur certaines maladies génétiques rares, les chercheurs restent prudents quant à l’utilisation de la thérapie génique et de la survenue possibles d’effets indésirables dans le temps.

Les injections de matériel génétique à visée vaccinale chez des individus en bonne santé (ou non atteints de pathologies lourdes et mortelles) sont quant à elles totalement nouvelles. Or, dans le cadre d’une injection expérimentale, une procédure très stricte est nécessaire pour évaluer les effets indésirables à moyen et long terme avec trois phases qui durent en moyenne 9 à 10 ans pour un vaccin. La phase I permet sur un petit nombre de patients d’évaluer la dose, la fréquence d’administration et la toxicité. La phase II permet de conforter l’efficacité de la dose choisie. La phase III dure 4-5 ans et permet une évaluation sur un grand nombre de patients en le comparant à un traitement standard ou un groupe placebo. Enfin, la phase IV postmarché permet d’identifier tout effet secondaire grave et/ou inattendu. Dans le cas du vaccin à ARNm contre la COVID-19, la phase III a été menée en parallèle avec la phase IV et le recul est actuellement de moins de 1an.

 

Références

[1] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/le-point-sur-les-retrovirus-endogenes/

Les masques et leur efficacité

  • Point sur le cadre réglementaire applicable au niveau national.
  • Point sur les masques employés en pratique.
  • Point sur les bénéfices et les risques du port du masque

[cadre_a_retenir]

A Retenir

L’utilisation du masque n’est pas une première dans l’histoire. Elle a déjà été appliquée en 1919 dans le but de contrôler la propagation lors de la pandémie grippale. Des masques étaient disponibles et distribués aux populations, mais ils n’ont eu aucun impact sur la courbe épidémique [9].

Le port du masque n’est efficace qu’associé à l’application des mesures barrières.

Le port du masque en milieu scolaire peut être sensible et parfois mal appliqué. Il est important de garder en mémoire que les enfants sont peu contagieux, contaminants et peuvent développer des troubles somatiques, psychologiques et cognitifs

Le port du masque en collectivité devrait être appliqué au cas par cas et basé sur une analyse de risques étudiant la population et les caractéristiques des locaux concernés (impossibilité d’utiliser les mesures de distanciation, efficacité de la ventilation, etc…).

[/cadre_a_retenir]

 

Le cadre réglementaire

Décret n° 2021-76 du 27 janvier 2021 [1]:

« Art. 56-4.-Pour garantir l’information des consommateurs sur les masques adaptés à la protection contre l’épidémie de covid-19 :

III.- Sauf dispositions contraires, les masques de protection mentionnés au présent décret appartiennent à l’une des catégories suivantes :

1° Masques chirurgicaux, répondant à la définition de dispositifs médicaux, quelle que soit leur dénomination commerciale, respectant la norme EN 14683 + AC : 2019 ou une norme étrangère reconnue comme équivalente ;

2° Masques de forme chirurgicale importés mis à disposition sur le marché national, à l’exclusion des masques en tissu, dont les performances sont reconnues au moins égales à celles des masques mentionnés au 4° du présent III ;

3° Masques de classes d’efficacité FFP2 ou FFP3 respectant la norme EN 149 + A1 : 2009 ou une norme étrangère reconnue comme équivalente pour ces classes, sous réserve qu’ils ne comportent pas de valve expiratoire ;

4° Masques réservés à des usages non sanitaires répondant aux caractéristiques suivantes :

  1. a) Les masques présentent les niveaux de performances suivants :

(i) L’efficacité de filtration vers l’extérieur des particules de 3 micromètres émises est supérieure à 90 % ;

(ii) La respirabilité permet un port pendant un temps de quatre heures ;

(iii) La perméabilité à l’air est supérieure à 96 litres par mètre carré et par seconde, pour une dépression de 100 pascal ;

  1. b) La forme permet un ajustement sur le visage avec une couverture du nez et du menton et ne comprend pas de couture sagittale ;
  2. c) Lorsqu’ils sont réutilisables, les niveaux de performances mentionnés au a sont maintenus après au moins cinq lavages ;
  3. d) Les caractéristiques mentionnées aux a à c du présent 4° sont vérifiées au moyen d’essais réalisés par l’une des personnes et dans les conditions spécifiquement prescrites par l’arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et du budget mentionné au K bis de l’article 278-0 bis du code général des impôts.

Le masque de type chirurgical mentionné à l’article 11 répond aux caractéristiques définies aux 1° et 3° du présent III. »

 

Les masques employés

Masque chirurgical

C’est un dispositif médical destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui le porte. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air.

Il répond aux obligations décrites dans le règlement européen (UE) 2017/745 et à la norme EN 14683 + AC : 2019 [2], où c’est l’efficacité de la filtration bactérienne (EFB) qui définit l’efficacité des matériaux constituant le masque à usage médical comme barrière contre la pénétration bactérienne. L’EFB est mesurée conformément au tableau de l’annexe B qui définit la Taille Moyenne des Particules étudiées, ici des particules bactériennes :

Source [2] EN 14683

« Lors d’un essai effectué conformément aux indications de l’Annexe B, l’efficacité de filtration bactérienne (EFB) du masque à usage médical doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le Tableau 1 pour le type correspondant. » (EN 14683 [2])

Le tableau 1 précise donc les exigences minimales pour qualifier un masque en fonction de sa capacité à filtrer un aérosol bactérien (de taille moyenne de 3 µm)

Source [2] EN 14683

Ce qui définit trois types de masques :

  • – Type I : efficacité de filtration bactérienne > 95 % d’un aérosol de taille moyenne 3μm.
  • – Type II : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3μm.
  • – Type IIR : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne μm et résistant aux éclaboussures.

La norme définit également la respirabilité, la résistance aux projections (qui doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le tableau 1 pour le type IIR), la propreté microbienne (ou charge microbienne) et la biocompatibilité.

Ainsi, l’efficacité des masques n’a donc pas été étudiée sur un aérosol du SARS-Cov2 [4], mais sur des aérosols bactériens de taille moyenne 4 à 55 fois supérieure au diamètre du virus de la Covid-19.

 

Masque FFP (filtering facepiece particles)

C’est un appareil de protection respiratoire destiné à protéger contre l’inhalation à la fois de gouttelettes et de particules en suspension dans l’air.

Il répond au règlement européen (UE) 2016/425 et à la norme NF EN 149).

Il existe trois catégories de masques FFP, selon leur efficacité (estimée en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage).

  • – FFP1 filtrant > 80 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur < 22 %).
  • – FFP2 filtrant > 94 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur< 8 %).
  • – FFP3 filtrant > 99 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur < 2 %).

Il est bien sûr plus contraignant que le masque chirurgical (inconfort thermique, résistance respiratoire) mais il est plus compatible à la taille de filtration attendue pour un virus respiratoire comme le SARS-Cov2.

 

Masques « grand public »

En 2020, face à la pénurie de masques, ont été sélectionnées les matières susceptibles de permettre la réalisation de masques alternatifs recommandés pour la prévention de la transmission de la Covid-19 et aujourd’hui définis comme « masques grand public de filtration supérieure à 90 % ».

Ils répondent à la note d’information des ministères de la Santé, de l’Economie et des Finances, et du Travail du 29 mars 2020, modifiée le 27 janvier 2021 [1]. Le matériau constituant le masque doit filtrer au moins 90 % des particules de 3 μm. Depuis le 27 Avril 2020 la norme AFNOR SPEC S76-001 [3] « Masques barrières – Guide d’exigences minimales, de méthodes d’essais, de confection et d’usage » précise qu’il s’agit de créer « un cadre favorisant la conception et la réalisation de masques dédiés à des usages non sanitaires […] destiné à compléter les gestes barrières et dans la mesure du possible, les règles de distanciation physique. Il est destiné au public, pour une activité quotidienne ou professionnelle, dès lors que celle-ci ne prévoit pas l’utilisation d’un équipement de protection respiratoire ou d’un masque à usage médical. Le masque barrière n’est pas destiné aux patients atteints d’une infection virale ou bactérienne, ni aux personnes présentant des symptômes respiratoires pour lesquels le port d’un masque chirurgical est prescrit. Le masque barrière n’exonère aucunement l’utilisateur de l’application systématique des gestes barrières, qui sont essentiels ainsi que, dans la mesure du possible, des règles de distanciation physique visant à lutter contre les infections virales et bactériennes. »

Leur efficacité est donc bien inférieure aux équipements de protection individuels et masques à usage médical.

D’ailleurs, la norme rappelle que « le masque barrière n’est pas soumis à une évaluation de conformité obligatoire par des organismes notifiés ou laboratoires. Sa conception selon les règles de l’art, sa fabrication et son contrôle de qualité de la production restent à la responsabilité du fabricant. Celui-ci peut s’adresser à un laboratoire pour vérifier les performances exigées ou se référer aux modèles de confections et à la liste des matériaux auxquels le présent document fait référence. Une déclaration de conformité doit être fournie par le fabricant du masque barrière lors de la mise sur le marché. »

Une seconde catégorie abaisse encore le niveau d’efficacité de filtration du matériau pour des particules de 3 μm supérieure ou égale à 70% (pour la catégorie 2) cependant déconseillés par l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) depuis le 18 Janvier 2021.

L’efficacité de ce type de masque vis-à-vis d’une contamination d’origine virale n’est même pas évaluée par ces normes.

 

Ce que dit la science des bénéfices et des risques de ces masques

 

De faibles bénéfices

L’utilisation de masques a pour but de diminuer la contamination par le SARS-Cov2. Or :

  1. Pour l’OMS [5] : « Un masque seul, même lorsqu’il est utilisé correctement, est insuffisant pour assurer une protection adéquate ou un contrôle de source. Les autres mesures de prévention et de contrôle des infections (IPC) comprennent l’hygiène des mains, une distance physique d’au moins 1 mètre, l’évitement de se toucher le visage, l’étiquette respiratoire, une ventilation adéquate en intérieur, les tests, la recherche des contacts, la quarantaine et l’isolement. »
  2. Le Center for Diseases Control and Prevention (CDC) statue [6] : « Lorsque vous portez un masque, vous protégez les autres ainsi que vous-même. Les masques fonctionnent mieux lorsque tout le monde en porte un. […] Un masque ne remplace PAS la distanciation sociale. Les masques doivent toujours être portés en plus de rester à au moins 6 pieds l’un de l’autre, surtout à l’intérieur avec des personnes qui ne vivent pas dans votre ménage. »
  3. L’European CDC [7] ainsi que l’institut norvégien de santé publique ont rendu un avis précisant que les preuves de l’efficacité du port du masque non-médical et médical par le grand public sont inexistantes ou très faibles
  4. Même Santé Publique France a émis le 5 mai 2020 [8] (dernière version) un document de travail sur l’utilisation de masques, en particulier non chirurgicaux, basé sur les deux mêmes arguments : « Des études montrent une réduction modérée cependant non significative des infections respiratoires par le port de masque en communauté. […] les preuves manquent pour montrer l’intérêt de l’utilisation de masques chirurgicaux pour la protection des personnes potentiellement exposées dans l’espace public. […]Le port de masque doit être associé à l’application des mesures barrières. »

Pour toutes ces instances, le masque est efficace quand il est associé aux gestes barrières donc lorsqu’’il y a une distance d’au moins 1m entre les personnes qui le portent.

Quant aux enfants, ils sont très peu contaminants et contaminés. En France, les 0-14 ans représentent 1% de l’ensemble des cas symptomatiques hospitalisés. Un document régulièrement mis à jour par la Société Française de Pédiatrie souligne [9] :

  • L’enfant, et en particulier l’enfant < 10 ans, ne contribue pas significativement à la transmission de SARS-CoV2 : très faible taux d’attaque secondaire à partir des enfants ; rareté des clusters à point de départ pédiatrique
  • Il est très probable que l’enfant exposé à un cas contaminant s’infecte moins qu’un adulte.
  • L’enfant infecté est plus souvent asymptomatique, et les formes sévères hospitalisées sont rares
  • Les bénéfices éducatifs et sociaux apportées par l’école sont très supérieurs aux risques d’une éventuelle contamination par SARS-CoV2 de l’enfant en milieu scolaire

Au total, le bénéfice est que : les masques sont présumés réduire la contagion mais aucun ne permet de s’exonérer des mesures barrières (distanciation, ventilation, désinfection, etc… et seul le masque FFP est potentiellement compatible avec la taille d’un virus respiratoire. Dans le meilleur des cas (utilisation optimale, modélisation de laboratoire) les preuves quant à la réduction de la transmission sont encore manquantes.

 

Des risques bien connus

Dans un rapport publié en juin 2020, l’OMS résume les principaux inconvénients et risques que présente le port du masque par le grand publique :

  • L’auto-contaminationpar manipulation, ou si le masque est sale, humide, inchangé
  • Mal de tête et/ou difficultés respiratoires selon le type de masque et l’utilisateur
  • Lésions cutanées faciales, dermite irritative ou aggravation de l’acné
  • Difficulté de communiquer clairement
  • Fausse impression de sécurité

Le niveau de risque est également fonction des personnes qui le portent :

  • Les enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou de déficiences développementales, les personnes âgées atteintes de déficiences cognitives, les asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques, les personnes ayant récemment subi un traumatisme facial ou une intervention chirurgicale orale ou maxillo-faciale, ainsi que celles qui vivent dans un environnement chaud et humide.

Pour les enfants, la Société Française de Pédiatrie souligne [9] :

« de 6 à 11 ans, il convient de recommander le masque en tenant compte des incidences potentielles sur les apprentissages, le développement psycho-social en consultation avec enseignants, parents, aidants, professionnels de santé »

Pour l’OMS :

  • – « les enfants de moins de 5 ans ne devraient pas être obligés de porter un masque
  • les enfants ne devraient pas porter de masque lorsqu’ils font du sport ou pratiquent une activité physique »

Un groupe indépendant de pédiatres, de pédopsychiatres et de professionnels de la petite enfance ont montré dans un rapport d’une grande clarté synthétique que le protocole sanitaire pour les enfants dans les écoles a été décidé sur la base du principe de précaution, alors même que les impacts délétères sur les enfants sont dramatiques.

Alors que l’Éducation nationale confirme la très faible contamination des enseignants (0,09 à 0,18%), les effets délétères du protocole sanitaire sur la santé des enfants sont nombreux :

  • Somatiques : mauvaises oxygénation, céphalées, affections dermatologiques, etc.
  • Psychiques : peur de la réprimande, angoisses, agressivité, dépression, etc.
  • Cognitifs : troubles de l’attention, des apprentissages, de l’articulation, etc.
  • Relationnels : trouble de la communication, graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation

 

En conclusion / à retenir

L’utilisation du masque n’est pas une première dans l’histoire. Elle a déjà été appliquée en 1919 dans le but de contrôler la propagation lors de la pandémie grippale. Des masques étaient disponibles et distribués aux populations, mais ils n’ont eu aucun impact sur la courbe épidémique [10].

Le port du masque n’est efficace qu’associé à l’application des mesures barrières.

Le port du masque en milieu scolaire peut être sensible et parfois mal appliqué. Il est important de garder en mémoire que les enfants sont peu contagieux, contaminants et peuvent développer des troubles somatiques, psychologiques et cognitifs

Le port du masque en collectivité devrait être appliqué au cas par cas et basé sur une analyse de risques étudiant la population et les caractéristiques des locaux concernés (impossibilité d’utiliser les mesures de distanciation, efficacité de la ventilation, etc…).

Références

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043070201

[2] https://www.boutique.afnor.org/fr-fr/norme/nf-en-14683-ac/masques-a-usage-medical-exigences-et-methodes-dessai/fa197697/1840

[3] https://masques-barrieres.afnor.org/home/PdfMasque?token=40310a34-48a0-49e4-8787-11b0ab819607&culture=fr-FR

[4] Yinon M Bar-On, Avi Flamholz, Rob Phillips, Ron Milo, “SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers “ Elife . 2020 Apr 2; https://elifesciences.org/articles/57309

[5] WHO, “Advice on the use of masks in the context of COVID-19”, 1er décembre 2020 https://www.who.int/publications/i/item/advice-on-the-use-of-masks-in-the-community-during-home-care-and-in-healthcare-settings-in-the-context-of-the-novel-coronavirus-(2019-ncov)-outbreak

[6] https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/prevent-getting-sick/cloth-face-cover-guidance.html

[7] https://www.ecdc.europa.eu/en/publications-data/using-face-masks-community-reducing-covid-19-transmission

[8] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/synthese-rapide-des-connaissances/utilisation-des-masques-en-particulier-non-medicaux-dans-l-espace-public-dans-le-cadre-de-la-lutte-contre-le-covid-19.-synthese-rapide-covid-19

[9] https://www.sfpediatrie.com/sites/www.sfpediatrie.com/files/medias/documents/propositions_27102020_def.pdf

[10] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4868614/

Références pour aller plus loin

Art.3 de la CIDE : « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »

Art. 28 et 29 de la CIDE : Le droit à l’éducation est consacré.

Art.31 de la CIDE : Le droit des enfants aux loisirs, aux activités récréatives et culturelles.

Le Code de l’Éducation, qui interdit tout traitement humiliant ou dégradant sur l’enfant, ainsi que des sanctions telles que l’isolement ou l’exclusion, car discriminantes et relevant de la maltraitance. (Art 511 du Code de l’Education).

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043070201

https://masques-barrieres.afnor.org/home/PdfMasque?token=40310a34-48a0-49e4-8787-11b0ab819607&culture=fr-FR

https://www.inrs.fr/risques/biologiques/faq-masque-protection-respiratoire.html#ee51c032-05e1-4dd5-9558-32681215e4ce

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32017R0745&from=FR

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32016R0425

https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20146

https://swprs.org/face-masks-and-covid-the-evidence/ : Are Face Masks Effective? The Evidence.(Swiss Policy research) site mis à jour en Septembre 2021

 

 

L’évidente disproportion

Tous comptes faits, et après une salutaire analyse de ces virus grippaux et pseudo-grippaux qui occasionnent tous les ans de si nombreuses infections respiratoires aiguës et dont nous connaissions si mal l’épidémiologie réelle [1], il apparaît finalement :

  • Que tous les ans ils emportent ceux qui sont arrivés à l’âge où semble se finir la vie par une sensibilité accrue aux infections respiratoires, et des plus jeunes hélas qui souffrent de pathologies variées
  • Que cette mortalité fait la majorité des 1700 morts quotidiens en France et 160 000 morts par jour dans le monde [2], avec des pics saisonniers (les  »vagues ») qui finissent toujours par s’estomper et avec des variations qui viennent avec des mutations (SARS-Cov-2) et des facteurs climatiques
  • Que nos rares vaccins (grippe, Covid et vaccins ciblés sur les bactéries de la surinfection) font progresser la durée de vie mais ne confèrent pas l’immortalité et ne savent pas éradiquer de tels virus.

Tout ceci est connu et du même ordre de grandeur que ce qui sature les hôpitaux tous les ans depuis des décennies [3]. Les faits nouveaux sont les suivants :

  • L’accélération de la déconstruction des systèmes de santé publics partout dans les pays développés
  • La simultanéité des événements (les pandémies) et leur gestion mondialisée, politisée et financiarisée
  • Le refus d’accepter la finitude de la vie humaine et notamment que chaque personne vieillit et finit par mourir.
  • L’extraordinaire mise en jeu de la vie physique, psychique et sociale des plus jeunes pour sauver les plus vieux
  • La rente financière de l’industrie qui, voulant prolonger la vie, l’assujettit à une technologie toujours croissante

C’est la première expression à l’échelle mondiale de la disproportion qui caractérise une société de consommation qui s’essouffle, ne sait plus respirer et meurt d’une infection respiratoire.

References

[1] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-infections-respiratoires-aigues-ira-et-la-covid-19/

[2] https://worldpopulationreview.com/countries/deaths-per-day

[3] https://sante.lefigaro.fr/article/grippe-tension-dans-142-hopitaux-et-deja-l-an-nonce-d-un-lourd-bilan/

La vaccination ne diminue pas le nombre de cas de Covid-19

[cadre_a_retenir]

A RETENIR

  • La vaccination est considérée comme l’approche ultime contre la Covid-19
  • Ce travail démontre pourtant que la vaccination n’est pas corrélée à une baisse des nouveaux cas
  • De façon étonnante, une légère augmentation de cas Covid-19 semble associée à des taux de vaccination élevés

[/cadre_a_retenir]

Méthode de l’étude :

Cet article [1], publié le 30 septembre 2021 dans « European Journal of Epidemiology » sous la direction d’un épidémiologiste de l’Université de Harvard, aux USA, analyse les données publiques d’augmentation de cas de Covid-19 en fonction des taux de vaccination dans les populations concernées. On sait que sous l’égide de l’OMS, la planète entière a engagé une campagne de vaccination massive contre le SARS-CoV-2 (virus responsable de la Covid-19), considérant qu’aucune autre solution pharmaceutique ne pourrait avoir la même efficacité.

Afin de déterminer l’effet réel de cette campagne de vaccination, les scientifiques ont utilisé les données publiques concernant les taux de vaccination ainsi que l’évolution du nombre de cas Covid-19. Pour ce faire, ils ont utilisé les bases d’informations accessibles sur « Our World in Data » ( https://ourworldindata.org/covid-cases ). Afin d’éviter tout biais d’analyses, ils n’ont conservé que les pays/régions fournissant leur taux de vaccination (deux doses) et ayant connu une augmentation de leur nombre de cas Covid-19 dans la semaine précédant cette étude (dernière semaine d’août 2021), soit 68 pays et 2947 « counties » (départements) aux USA.

Résultats :

A partir de ces données, les auteurs ont créé la figure ci-dessous :

La lecture de ce graphique est la suivante : chaque point représente un pays, par exemple Israël, le point bleu clair en haut à droite. La position de ce point indique :

1) le nombre de cas par million d’habitant pour ce pays, lu sur l’axe vertical (environ 6250 pour Israël) ;

2) le taux de vaccination de ce pays, visible sur l’axe horizontal (environ 62 % pour Israël).

Ceci nous indique que pour Israël, en dépit d’un taux de vaccination très élevé, on dénombre une hausse de cas Covid-19 très importante. Par contre, on voit clairement tout en bas à gauche du graphique que plus de 10 pays sont très peu vaccinés, et n’ont pas d’augmentation notable des cas Covid-19.

Il est possible de déterminer mathématiquement la relation qui existe entre le nombre de nouveaux cas et le taux de «vaccination» à partir de l’ensemble de tous les points/pays présents sur la figure. C’est ce qui est représenté par la ligne droite sur le graphique. Si la vaccination permettait de diminuer le nombre de cas, alors on observerait une ligne descendante de la gauche vers la droite. Ce n’est pas ce que les auteurs observent. Paradoxalement, la ligne calculée est en fait croissante, indiquant une augmentation du nombre de cas Covid-19 avec l’augmentation du taux de vaccination. Ceci est évidemment complètement inattendu et contre-intuitif, et est probablement le résultat de l’effet « ADE », pour « Antibody-Dependant Enhancement”, décrit par ailleurs sur le site ReinfoCovid [2, 3].

Conclusion:

Au vu de ce travail, qui présente également des données analogues pour la situation actuelle à travers les USA, le bien-fondé de la campagne de vaccination semble ne pas aller de soi. Nombreux sont aujourd’hui les scientifiques qui pensent que non seulement l’efficacité de la vaccination est, dans le meilleur des cas, transitoire [4], mais qu’en plus elle pourrait être néfaste [5]. Tout ceci indique que la notion de «vaccination altruiste » présentée par nos politiques comme incitation à se faire vacciner semble être une vue de l’esprit. L’avenir et l’étude des données observationnelles permettront de clarifier la situation. D’ici là, le bon sens voudrait que l’OMS commence à inciter les pays récalcitrants à améliorer leurs offres de soins précoces [6], efficaces pour limiter l’impact de cette maladie qui affecte très majoritairement les plus fragiles.

Références

[1] S. V. Subramanian and A. Kumar, “Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States,” Eur J Epidemiol, Sep. 2021, doi: 10.1007/s10654-021-00808-7. https://link.springer.com/content/pdf/10.1007/s10654-021-00808-7.pdf

[2] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/pourquoi-la-vaccination-contre-la-covid-19-est-a-double-tranchant/

[3] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-phenomenes-daggravation-dependante-des-anticorps-ade-et-la-covid-19/

[4] E. Dolgin, “COVID vaccine immunity is waning — how much does that matter?,” Nature, vol. 597, no. 7878, pp. 606–607, Sep. 2021, doi: 10.1038/d41586-021-02532-4. https://www.nature.com/articles/d41586-021-02532-4

[5] R. N. Kostoff et al., “Why are we vaccinating children against COVID-19?,” Toxicology Reports, vol. 8, pp. 1665–1684, 2021, doi: 10.1016/j.toxrep.2021.08.010. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8437699/pdf/main.pdf

[6] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La pharmacovigilance n’a qu’un seul moyen de fonctionner : comptabiliser les rapports d’effets indésirables et tenter de discriminer, parmi eux, ceux qui ont une haute probabilité d’être imputables à la cause suspectée.

En pratique, et surtout concernant les décès, l’enquête causale n’est pas réalisée ou seulement de façon confidentielle (rares autopsies). Ainsi, seul le nombre d’effets rapportés est exploitable.

Avant 2020, nul ne s’en émouvait et bien des médicaments ont été retirés du marché sans preuve d’imputabilité, mais simplement au nom des rapports d’effets indésirables lorsque leur nombre franchissait un seuil d’alerte au-delà duquel le principe de précaution était brandi.

Pour 2021 et les vaccins expérimentaux, nul ne dispose de rien de mieux que le nombre de rapports qui ont tout à fait franchi les seuils d’alerte. Selon le VAERS américain qui suit les effets indésirables : jusqu’en 2020, moins de 700 décès suite aux diverses vaccinations, contre plus de 15937 le 24 septembre 2021 [1, 2], soit en 8 mois depuis la vaccination anti-COVID-19. Pourtant cette année, l’imputabilité est systématiquement brandie pour ignorer l’alerte.

En effet, le VAERS précise : « The number of reports alone cannot be interpreted or used to reach conclusions about the existence, severity, frequency, or rates of problems associated with vaccines. » Traduction : « Le nombre de rapports ne peut à lui seul être interprété ou utilisé pour tirer des conclusions sur l’existence, la gravité, la fréquence ou les taux de problèmes associés aux vaccins. » Si tel était le cas, le nombre de décès suivant la vaccination serait indépendant du délai après vaccinationCe qui n’est vraisemblablement pas le cas lorsque l’on consulte les données du VAERS montrant le nombre de décès post-vaccinal en fonction du nombre de jours après l’injection (Figure 1) [2].

Figure 1 : Nombre de décès post-vaccination par an, par mois et par jour suivant l’injection

References

[1] https://wonder.cdc.gov/vaers.html

[2] https://openvaers.com/covid-data/mortality

Entre 1 garçon sur 3000 à 6000 souffre de Myocardite/péricardite post-vaccinale selon les estimations israéliennes !

[cadre_a_retenir]

A Retenir

  • Les myocardites et les péricardites sont des inflammations du muscle et de l’enveloppe du cœur (péricarde) respectivement.
  • Ces maladies sont graves et ont entraîné une hospitalisation chez 94 à 96% chez les des adolescents de 12 à 17 ans touchés
  • Les garçons de 12 à 15 ans font 12 fois plus d’effets indésirables cardiaques (myocardite / péricardite) que les filles du même âge, et cela principalement après la seconde injection du vaccin

[/cadre_a_retenir]

En conclusion, les myocardites / péricardites dues à la vaccination entraînent plus d’hospitalisation chez les 12-17 ans que la maladie Covid-19 !

Introduction

Un article intitulé « SARS-CoV-2 mRNA Vaccination-Associated Myocarditis in Children Ages 12-17: A Stratified National Database Analysis » vient d’être publié sous forme de preprint (pas encore validé par les pairs) sur :

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.30.21262866v1

Les auteurs ont utilisé les données officielles issues du CDC et du VAERS américain pour tenter de déterminer une balance bénéfice – risque pour le vaccin Pfizer chez les adolescents. Le CDC, Centre for Disease Control, est l’organisme officiel américain qui surveille les maladies aux USA. Le VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) est le système officiel de pharmacovigilance américain.

En se limitant aux seuls effets cardiaques (myocardites et péricardites en particulier), on peut conclure que la vaccination contre la Covid-19 chez les adolescents américains en bonne santé est plus dangereuse que le risque de la maladie elle-même.

Résultats

Le CDC (Centre for Disease Control, qui surveille l’évolution des maladies aux USA) rapporte qu’il y a 94 à 96% d’hospitalisation des myocardites/péricardites post-vaccinales. Ces évènements sont consignés dans le VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System), qui est une compilation des retours d’évènements indésirables consécutifs à l’utilisation de médicaments aux USA.

Les garçons de 12 à 15 ans sont 12 fois plus sujets à des effets indésirables cardiaques que les filles du même âge, et cela principalement après la seconde injection du vaccin.

Ainsi, pour les garçons de 12 à 15 ans, on a enregistré 162,2 cas d’effets indésirables cardiaques par million d’injections de vaccins anti-Covid, contre 94 cas / million chez les 15-17 ans, évènements ayant nécessité une hospitalisation.

Cela semble peu. Mais si l’on compare pour ces mêmes populations les taux d’hospitalisation suite à la Covid-19, on observe que le risque dû à la vaccination est fréquemment plus élevé que celui dû à la maladie :

Légende : ce graphique illustre, selon des taux de circulation du virus bas, modérés ou élevés, le risque cumulé d’hospitalisation chez les jeunes garçons de 12 à 17 ans. Les barres vertes correspondent au risque pour les adolescents en bonne santé, les barres bleues pour ceux porteurs d’au moins une comorbidité (généralement, obésité). Les lignes horizontales rouges représentent le niveau de risque consécutif à la vaccination, soit chez les 12-15 ans (ligne rouge supérieure), soit chez les 15-17 ans (ligne rouge inférieure).

On constate que chez les 12-15 ans, seuls ceux porteurs de comorbidités pourraient avoir une balance bénéfice /risque légèrement favorable, mais uniquement pendant les périodes de haute circulation virale. En effet, seule la barre bleue « Haut » dépasse la ligne rouge « 12-15 ans ». Chez les 15-17 ans, même observation pour les porteurs de comorbidité(s), avec également un bénéfice lors de circulations virales modérées.

Dans tous les autres cas, la vaccination est délétère aux adolescents de 12 à 17 ans sur la seule observation des effets indésirables cardiaques.

Ces résultats reposent uniquement sur les effets indésirables signalés au VAERS. Or, il a été montré que dans le meilleur des cas, moins de 50 % des effets indésirables sont effectivement signalés au VAERS [1]. On peut donc supposer que les cas de troubles cardiaques consécutifs à la vaccination pourraient être au moins deux fois plus nombreux. Auquel cas, toutes les populations d’adolescents de 12 à 17 ans seraient en balance bénéfice/risque négative, et ne devraient pas être vaccinées.

Conclusions

Si l’on prenait en compte tous les autres effets indésirables chez les enfants, la balance bénéfice-risque de la vaccination des enfants-adolescents ne serait peut-être jamais favorable à la vaccination

Il est urgent d’attendre avant de vacciner les adolescents comme la Suède, la Norvège, l’Allemagne et l’Organisation Mondiale de la Santé l’ont également demandé.

On s’étonne d’ailleurs que l’Angleterre, en dépit d’un avis négatif de son comité conjoint sur la vaccination et l’immunisation (JCVI) sur le sujet, vienne néanmoins de prendre la décision de vacciner ses jeunes de 12 à 15 ans…

Les auteurs concluent à l’absence de bénéfice de la vaccination des jeunes en bonne santé en l’état actuel des connaissances.

Références

[1] M. M. McNeil, R. Li, S. Pickering, T. M. Real, P. J. Smith, and M. R. Pemberton, “Who is unlikely to report adverse events after vaccinations to the Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS)?,” Vaccine, vol. 31, no. 24, pp. 2673–2679, May 2013, doi: 10.1016/j.vaccine.2013.04.009. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23597717/

Pour aller plus loin

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/covid-19-vacciner-les-enfants-est-ce-bien-ethique/

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-enfants-de-5-a-17-ans-face-a-la-covid-19/

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-fact-checkers-desinformateurs-scolaires/

Des nouvelles du vaccin Janssen

[cadre_a_retenir]

A RETENIR

  • environ 93 441 personnes de 16 à 49 ans et 1262 enfants de moins de 15 ans ont reçu le vaccin Janssen alors qu’il n’est RECOMMANDE qu’au PLUS DE 55 ANS
  • Près de 40% des évènements indésirables notifiés présentent des critères de gravité
  • 32 cas d’échecs vaccinaux dont 29 graves aboutissant à 4 décès
  • Au total 25 décès ont été enregistrés pour 1 000 673 injections soit ~1 pour 40 000 injections.

[/cadre_a_retenir]

Le vaccin Janssen est un vaccin à adénovirus modifié génétiquement pour y inclure la séquence codante de la Spike originaire du virus du SARS–CoV-2. Il est considéré par l’agence européenne du médicament comme un OGM ou organisme génétiquement modifié.

Ce vaccin présentait comme avantage un schéma vaccinal ne comportant qu’une seule injection, contrairement aux vaccins Pfizer, Moderna et Astrazeneca qui nécessitent un schéma à deux injections.

L’enquête de pharmacovigilance du vaccin COVID-19 JANSSEN® n°4 portant sur la période du 24 avril 2021 au 26 août 2021 est disponible sur le site de l’ANSM à cette adresse :

https://ansm.sante.fr/uploads/2021/09/13/rapport-n4-janssen-final-09092021-vfa.pdf

Les points importants de ce rapport sont :

Étonnamment, environ 93 441 personnes de 16 à 49 ans et 1262 enfants de moins de 15 ans ont reçu le vaccin Janssen alors qu’il n’est RECOMMANDE qu’au PLUS DE 55 ANS

Près de 40% des évènements indésirables notifiés présentent des critères de gravité

Cette enquête de pharmacovigilance nous apprend que, sur 1 000 673 injections, 558 cas d’effets/évènements indésirables ont été ANALYSES sur les 1003 effets/évènements indésirables rapportés.

Sur ces 558 cas analysés, 217 présentaient des critères de gravité, soit une proportion de presque 40% des cas rapportés, (38,9 % très exactement), et concernaient légèrement plus de femmes que d’hommes (53% contre 47%).

32 cas d’échecs vaccinaux dont 29 graves aboutissant à 4 décès

Un échec vaccinal est défini comme une infection symptomatique au SARS-CoV-2 survenant au moins 21 jours suivant l’injection de la dose unique. Le rapport mentionne 32 cas d’échecs vaccinaux sur la période dont 29 (91%) étaient des cas graves. En effet les centres de pharmacovigilance de Marseille et de Tours ont enregistré la notification de 7 patients en réanimation après échec vaccinal dont 4 vaccinés par Janssen, et 6 patients vaccinés en réanimation dont 3 vaccinés par Janssen, respectivement.

Parmi les 29 cas graves, 4 décès ont été enregistré chez des patients de 73, 76, 82 et 84 ans (2 décès hors période d’analyse)

Le variant Delta a pu être identifié pour 17 des 32 cas d’échec vaccinal.

Au total 25 décès ont été enregistrés pour 1 000 673 injections soit ~1 pour 40 000 injections.

Nouveaux effets secondaires identifiés dans ce rapport :

  • syndrome de Guillain Barré
  • thrombopénie immune

Liste des effets indésirables graves dans ce rapport :

  • Malaises : Selon la classification de l’OMS, il s’agit pour la plupart de « réactions de stress liées à l’immunisation » donc directement attribuable à la vaccination et non au vaccin lui‐ même. Effet listé dans le RCP (Résumé Caractéristique Produit, sorte de notice du médicament) en 4.8
  • Syndrome de thrombose associé à une thrombopénie: Effet listé dans le RCP en 4.8. (signal confirmé au niveau européen)
  • Syndrome de fuite capillaire : Effet listé dans le RCP en 4.8. (signal confirmé au niveau européen) Polyradiculonévrite Aiguë (dont le syndrome de Guillain-Barré) : Effet listé dans le RCP en 4.8. (signal confirmé au niveau européen)
  • Thrombocytopénie immune: Effet prochainement listé dans le RCP

Pour aller plus loin

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/la-vaccination-a-lepreuve-des-faits-une-mortalite-inedite/

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/benefice-risque-des-vaccins-covid-par-tranche-dage-donnees-du-1er-juillet-2021/

Les nanoparticules de graphènes (oxyde de graphène, oxyde de graphène réduit et graphène quantum dots) : Propriétés, applications, toxicité et réglementations

Suite à de nombreuses réactions, nous avons pris le temps de relire et d’apporter quelques nuances à cet article. Nous restons ouverts à un débat contradictoire, car c’est en confrontant les différents arguments que l’on avance. Si des articles scientifiques permettent d’apporter des informations complémentaires, nous enrichirons notre article en conséquence.

Il a circulé récemment sur les réseaux sociaux des allégations sur la présence non déclarée de nanoparticules (NP) d’oxyde de graphène (GO) dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19 (voir encadré). Certains sont même allés jusqu’à évoquer son utilisation (frauduleuse donc) pour une connexion des individus à la 5G et ont proposé des méthodes de détoxification au glutathion, N acétylcystéine (acides aminé précurseur du glutathion endogène), Zinc et autres [1]. Ricardo Delgado de La Quinta Columna [2] affirme avoir fait réaliser par des chercheurs espagnols des études observationnelles de doses de vaccin par microscopie optique et électronique, allant jusqu’à affirmer avoir dosé 747 ng de graphène. Certains sites vont jusqu’à affirmer que cette substance serait également présente dans les tests PCR, antigénique et les masques [3]. Mais il n’existe à ce jour aucune publication revue par des pairs.

Cet article tente de faire le point sur les propriétés physico chimiques, l’état de la recherche et les applications industrielles en cours, particulièrement dans les vaccins, la toxicité et la réglementation actuelle au sujet des nanoparticules d’oxyde de graphène afin de démêler le faux du vrai.

[cadre_bleu]

Composition du produit PFIZER (source : https://faqs.in.gov/hc/en-us/articles/360054190632-What-are-the-components-of-the-Pfizer-vaccine-shot-)

Ingredient actif

  • ARNm modifié codant pour la glycoproteine virale Spike du SARS-CoV-2

Lipides

  • (4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis (ALC-3015)
  • (2- hexyldecanoate),2-[(polyethylene glycol)-2000]-N,N-ditetradecylacetamide (ALC-0159)
  • 1,2-distearoyl-snglycero-3-phosphocholine (DPSC)
  • cholesterol

Sels

  • potassium chloride
  • monobasic potassium phosphate
  • sodium chloride
  • basic sodium phosphate dihydrate

Autre

  • sucrose

[/cadre_bleu]

1/ Propriétés chimiques et physiques de l’oxyde de grahène NP

Le GO est un isolant et un semi-conducteur électrique (cependant moins fort que le Graphène pur). Il s’agit d’une monocouche de carbone de structure hexagonale en nid d’abeille avec des groupes hydroxyde (OH) et carboxyliques COOH.

En raison de ses défauts dans la structure, des propriétés magnétiques locales ont été observées de différents types (ferromagnétique, paramagnétique, antiferromagnétique) du fait de ses propriétés semi-métalliques. Pour résumer, le magnétisme n’est pas une propriété inhérente du GO mais liée à la quantité de défauts de structures et son analyse physique est en cours.

Concernant le magnétisme des nanoparticules de ces composés, des recherches visent actuellement à régler deux problématiques pour activer leur magnétisme :

  1. la nécessité d’une consommation élevée d’énergie
  2. la contrainte d’un température ambiante (20°C) pour réussir à activer ce magnétisme

2/ Recherches et applications Industrielles

On distingue 3 structures : l’oxyde de graphène (GO), l’oxyde de graphène réduit (rGO) et le graphène quantum dots (GQD) qui sont des nanoparticules (donc de moins de 100 nm).

Les nanoparticules de GO sont actuellement étudiées et développées comme nano-supports pour une variété d’agents biologiquement actifs (biocatalyseurs, biocapteurs et médicaments).

De nombreuses applications utilisant des nanoparticules (NP) de GO sont envisagées :

  • Environnementale : formant des complexes avec des polluants organiques / métalliques, il peut être utilisé comme dépolluant, pour purifier l’eau (salée) en améliorant l’hydrophilie des membranes de purification et en facilitant la photo-oxydation des molécules polluantes de l’eau.
  • La production d’énergie par conversion de lipides en carburants par des lipases encapsulées.
  • Médecine : les quantum dots (nanocristaux semi-conducteurs) – de graphène et de nano-composites magnétiques (Fe3O4) offrent un ensemble unique de propriétés optiques et magnétiques pour les futures applications énergétiques et médicales. Ils peuvent également être utilisés en imagerie médicale comme agent de contraste. De plus, les propriétés magnétiques des nanoparticules Fe3O4 en font un excellent agent de contraste pour les applications IRM. Ils montrent également une excellente réponse à la luminescence lorsqu’ils sont exposés à la lumière UV, entraînant une émission de lumière visible.

Les GO peuvent être utilisés pour faciliter la pénétration et l’absorption d’anticorps, d’enzyme, des médicaments, des protéines. Cependant des limitations à l’usage et l’application des nanoparticules magnétiques telle que l’agrégation et la précipitation à l’intérieur des vaisseaux sanguins, peuvent entraîner de graves conséquences. Enfin il y a des applications potentielles en thérapies anticancéreuses par ciblage actif de cellules tumorales ou ciblage passif quand des NP chargées positivement s’accumulent au niveau des sites tumoraux en raison des fuites vasculaires et de la faiblesse du système immunitaire fonctionnel de la région. Toutes ces applications n’ont pas encore abouti à des applications commerciales concrètes.

3/ La nanotechnologie et les vaccins à base d’ARNm basés sur le SARS-CoV-2

Les vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna utilisent un ARNm de synthèse protégé par une bicouche lipidique, elle-même constituée de nanoparticules lipidiques (McGill COVID19 Vaccine Tracker Team, 2021) afin de permettre l’entrée de l’ARNm dans la cellule. Il n’y a pas de GO déclaré par le fabricant.

Pourtant, les NP GO et Graphène ont retenu l’attention en raison de leurs propriétés antimicrobiennes et antivirales. Le graphène favorise l’absorption de médicaments et de macromolécules (acides nucléiques, protéines…). Gao et al., en 2020 [4] ont développé un nouveau vaccin contre le COVID-19 en utilisant la combinaison d’un nano adjuvant et d’oxyde de graphène. Cette étude, réalisée sur souris, montre que ce vaccin peut induire des anticorps anti-SARS-CoV-2 RBD à titre élevé neutralisant le SARS-CoV-2 chez la souris en 2 semaines. Les auteurs concluent sur l’efficacité du vaccin à induire une réponse immunitaire mais également sur la nécessité d’études complémentaires sur la dégradation du graphène in vivo afin de construire un vaccin répondant aux critères de sécurité et de biocompatibilité

Des équipes de recherches travaillant actuellement sur NP de GO-Polyethylène glycol- polyethyleneimine, dans le cadre du développement d’immunothérapies anticancéreuses, tentent de retarder leur phagocytose (absorption et destruction de molécules par certaines cellules immunitaires) afin de rendre possible leur utilisation dans de telles thérapies.

Un autre aspect limitant de son utilisation est la toxicité potentielle in vivo du graphène. Ce sujet de débat et le manque d’informations suffisantes pour autoriser légalement les applications humaines semblent sa commercialisation peu probable dans l’état actuel des connaissances. Ainsi, son instabilité et l’agrégation du graphène en solution sont un défi supplémentaire alors que la solution des médicaments et des vaccins a besoin de stabilité [5].

4/ Toxicité des nanoparticules (NP) d’oxyde de graphène (GO)

Le projet européen Graphene Flagship étudie la toxicité de ce matériau (environnemental, santé) du fait de l’utilisation prometteuse dans l’administration de médicaments, la bio-imagerie, l’ingénierie tissulaire, la biodétection [6]. Un rapport de 2016 de l’Agence suédoise KEMI fournit un état des lieux très complet en 2019 sur l’absorption et la biodistribution de NPs, étape cruciale avant la toxicité potentielle des NPs [7].

Leur toxicité est dépendante de la biodégradation qui dépend elle-même fortement du pourcentage d’oxygène, du type de groupes fonctionnels (comme des epoxy), des défauts, de la taille et du nombre de couches. Plusieurs mécanismes cellulaires de toxicité des nanomatériaux de GO ont été identifiés : le stress oxydatif (inflammation), dommages à l’ADN (impact de la réplication cellulaire), réponse inflammatoire ou encore la destruction cellulaire par différents mécanismes : apoptose, autophagie, nécrose.

Le GO serait dégradé par une enzyme (la myéloperoxydase) produite par des globules blancs (neutrophiles) arrivant sur un site d’infection.

Toxicité cutanée : Selon Wang et al, 2016 [8], la majorité des études existantes suggèrent que les graphène quantum dots (GQD) ont une toxicité in vivo et in vitro relativement faible et une excellente biocompatibilité, par rapport avec notamment l’oxyde de graphène (GO), les nanotubes de carbone et les semi-conducteurs conventionnels. Mais le profil de toxicité des GQD varie selon les tests et la production de GQD. Les GQD voient leur pénétration cutanée augmenter avec l’exposition aux UV ou si la barrière cutanée est détériorée. D’une manière générale l’absorption systémique dépend de nombreux facteurs comme la taille, la charge de surface, le revêtement des NP, l’agglomération des NP, la composition du milieu et son pH. D’une manière générale, par la voie cutanée, la voie de pénétration par les follicules pileux (cavité à la base du poil) serait considérable, surtout pour les petites NP inférieures à 20 nm.

En intramusculaire et en sous cutané chez la souris, les QD de carbone se diffusent rapidement depuis le point d’injection. Après 24h, il n’y a plus d’identification dans aucun organe, suggérant une élimination totale des nanoparticules de carbone. En injection sous-cutanée, ils se retrouvent dans les ganglions lymphatiques entraînant une importante réponse immunitaire rapide.

Administrées par voie intranasale, des NPs de polymères de carbone polyanhydre sont aussi rapidement dispersées. Certaines, hydrophobes, peuvent persister cependant dans le tissu pulmonaire. D’une manière générale, les NPs par voie intranasale, surtout quand elles sont très petites, traversent la muqueuse olfactive et sont véhiculées en quantité importante dans le bulbe olfactif et autres parties du cerveau.

Injectés directement dans le sang, les quantum dots (QD) se retrouvent principalement dans le foie, la rate et les reins, qui sont les organes de « détoxifications » et en faible quantité dans le cerveau (0.1%). D’une manière générale, injectées dans le sang, les NP, en fonction de leur taille et de leur charge, peuvent subir une adsorption ou une opsonisation (= liaison à un anticorps) par les protéines sériques. Cette opsonisation favorise sa clairance (la purification par cette voie dépend de la taille des particules : plus le diamètre est grand, plus la clairance est cependant ralentie). Les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins, forment une barrière semi-sélective selon la taille des nanoparticules : au niveau de l’endothélium vasculaire, des pores de 5nm permettent le passage des QD, ce qui fait qu’ils atteignent rapidement l’espace extracellulaire extravasculaire alors que les plus grandes >5nm restent plus longtemps dans la circulation sanguine où elles subissent une phagocytose et sont donc évacuées.

En résumé, les NP de Graphène (Go, G, GQD) sont d’autant plus toxiques que leur taille est grande (micron). Les groupements époxy du GO peuvent entraîner un stress oxydatif (inflammation) pouvant conduire à la mort cellulaire. Elles sont cependant plus facilement dégradées par des enzymes comme les peroxydases.

Des études visant à réduire leur toxicité en les liant à des polymères biocompatibles sont actuellement en cours. A l’heure actuelle, la toxicité du graphène est encore insuffisamment définie et seuls les effets aigus (court terme) et subaigu (moyen terme) ont été déterminés.

Le schéma de distribution des NP confirme que les molécules sont phagocytées et donc rapidement neutralisées. Cette distribution et leur accumulation/dégradation dépendent de la taille, la forme et la charge de surface des particules mais également de l’organe cible, le flux sanguin, le nombre de cellules phagocytaires.

5/ Réglementation

L’UE ne précise pas de consignes particulières concernant les nanomatériaux utilisées dans les dispositifs médicaux, il y a peu de détails dans le règlement 2017/74/CE mais d’autres Réglementations Européennes telles que REACH 1907/2006/CE (qui concerne la mise sur le marché des produits chimiques) considèrent les propriétés et dangerosités propres aux nanomatériaux.

Il existe un guide du comité scientifique dédié aux risques émergents (SCENIHR) de 2015 qui précise certaines recommandations pour l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux des nanomatériaux. Ces risques sont principalement liés aux NP libres dans les dispositifs médicaux et la durée d’exposition ainsi que la nécessité d’étudier la distribution et la persistance dans des organes spécifiques.

L’oxyde de graphène (GO) n’est pas officiellement classifié selon le règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage, CLP 1272/2008/CE. Il existe cependant une Valeur Limite Professionnelle de 3.6 mg/m3 par inhalation.

Il est à noter également, que les nanomatériaux de la famille du graphène ne sont pas approuvés par la FDA aux États-Unis pour la consommation humaine. Selon la FDA, le graphène, l’oxyde de graphène et l’oxyde de graphène réduit provoquent des effets toxiques à la fois in vitro et in vivo et leurs utilisations ne sont donc pas autorisées.

RETOUR à LA RUMEUR ….

La présence de l’oxyde de graphène dans le vaccin est née d’une observation au microscope électronique à transmission demandée par R. Delgado Martin au Prof. Dr. Pablo Campra Madrid (Ecole supérieure d’ingénieurs Univ. Almeria, Espagne). Il ne s’agit donc pas d’un travail de recherche revu par des pairs mais d’une commande privée. Ce dernier a rendu un rapport non publié dans une revue à comité de lecture. Il a comparé le résultat à un article de Choucair publié en 2009 dans Nature Nanotechnology [9] montrant une observation de graphène. La lecture de ces deux publications souligne deux points qui s’opposent à la présence supposée d’oxyde de graphène dans les vaccins à ARNm :

  1. La publication de référence (Choucair et al., 2009) montre une analyse en microscopie électronique de graphène obtenu par pyrolyse et non d’oxyde de graphène. L’obtention de l’échantillon par pyrolyse confirme que cette référence ne montre pas un oxyde de graphène.
  2. Cette analyse proposée par Delgado est basée sur des observations par diverses techniques et il est surprenant qu’elles n’aient pas été confirmées par une analyse chimique qui validerait le résultat et la substance observée dans l’échantillon étudié.

C’est d’autant plus surprenant qu’un brevet, intitulé « Vaccin recombinant nano-coronavirus prenant de l’oxyde de graphène comme vecteur » a été déposé par Shanghai National Engineering Research Center for Nanotechnology Co Ltd depuis le 27 Septembre 2020 et n’a à ce jour pas été accepté [10].

CONCLUSION

Face à la crainte légitime qu’inspire actuellement le projet transhumaniste, il est compréhensible de s’interroger sur les intentions et applications possibles et souhaitables pour l’humanité. Cependant il faut bien distinguer les utilisations existantes, possibles et potentielles.

L’oxyde de graphène peut jouer un rôle de vecteur ou de ciblage comme le montrent certains projets de recherche biomédicale en cours. Mais, à ce jour, peut-on répondre de la manière la plus objective possible, à la question : est –il possible qu’il y ait de l’oxyde de graphène dans les vaccins et pourquoi y en aurait-il ?

Au regard de la réglementation, les études de toxicités des NP de l’oxyde de graphène sont encore insuffisantes pour permettre une application pratique dans le domaine des médicaments, des vaccins ou des dispositifs médicaux. Si des progrès certains sont à noter dans le domaine de leurs propriétés de surfaces pour améliorer leur biosolubilité et leur biocompatibilité, il reste encore trop de données manquantes en toxicité in vivo, mais aussi en cancérogénèse, mutagénèse et génotoxicité ainsi que dans la compréhension de la phagocytose dans les monocytes (foie, rate, ganglions lymphatiques). Ces données issues de tests standardisés sont nécessaires aux fins d’autorisation réglementaire et cela rend improbable l’usage actuel dans le domaine des vaccins, même si cela est envisagé. Par contre, la présence d’impuretés, même métalliques, reste possible.

Dans le cas des « vaccins » actuels contre la COVID-19, administrés en injection intramusculaire, l’élimination rapide par phagocytose des nanoparticules d’oxyde de graphène rend difficilement possible la thèse d’une administration frauduleuse en vue d’une connexion furtive à la 5G qui plus est. Il paraît plus probable que si une telle connexion était à envisager entre un serveur et un individu, elle se fera d’abord par des objets connectés portés de manière volontaire ou contrainte (smartphones), puis par une micropuce sous-cutanée implantée, mais pas via une injection systémique de NP dispersées censées s’accumuler dans un organe (cerveau, cœur…), compte tenu de leur élimination rapide que ce soit par réactions d’oxydation pour le GO ou par phagocytose pour le graphène. Par la voie systémique, l’utilisation à venir dans un avenir proche ne peut qu’être ponctuelle comme en imagerie ou en thérapie anticancéreuse par exemple.

BIBLIOGRAPHIE

[1] https://rumble.com/vkipvb-comment-degrader-loxyde-de-graphene-version-franaise.html

[2] https://www.henrymakow.com/upload_docs/4_5976673186836646447.pdf

[3] https://chemicalviolence.com/2021-07-14-spanish-study-pfizer-vaccine-toxic-graphene-oxide.html

[4] Gao A., Liang H., Shen Q., Zhou C., Chen X.M., Tian J., …Cui D. Designing a novel nano-vaccine against SARS-CoV-2. Nano Biomedicine and Engineering. 2020;12(4):321–324.

[5] Ghaemi F, Amiri A, Bajuri MY,Yuhana NY,Ferrara M, Role of different types of nanomaterials against diagnosis, prevention and therapy of COVID-19. Sustainable Cities and Society, 25 May 2021, 72:103046

[6] https://graphene-flagship.eu/

[7] https://www.kemi.dtu.dk/nyheder/2019/07/opening_the_door_to_hybrid_2d_materials?id=363e4fee-645b-42ba-8aa1-ce8ca23528e6

[8] S. Wang, I. S. Cole, and Q. Li, “The toxicity of graphene quantum dots,” RSC Advances, vol. 6, no. 92, pp. 89867–89878, 2016.

[9] Mohammad Choucair, Pall Thordarson and John A. Stride, 10.1038/NNANO.2008.365 “Gram-scale production of graphene based on solvothermal synthesis and sonication, Feb 2009.

Uptake and biodistribution of nanoparticles – a review, Report 12/16, Swedish Chemicals Agency. Stockholm 2016

[10] Nano coronavirus recombinant vaccine taking graphene oxide as carrier (depuis 27/9/2020) par Shanghai National Engineering Research Center for Nanotechnology Co Ltd

https://patents.google.com/patent/CN112220919A/en

Le Comité Conjoint sur la Vaccination et l’Immunisation Britanique (JCVI) NE RECOMMANDE PAS la Vaccination des Adolescents (12-15 ans) en Bonne Santé.

Le JCVI indique considérer comme principal objectif de sa décision le bénéfice pour les enfants et les jeunes eux-mêmes, mis en balance avec les inconvénients potentiels de la vaccination des enfants et des jeunes. Ainsi, une approche de précaution a été adoptée étant donné le très faible risque de maladie grave chez les enfants âgés de 12 à 15 ans qui ne présentent pas de problème de santé sous-jacent, les exposant à un risque accru de Covid-19.

Les points à retenir de cet avis du comité vaccinal et de l’immunisation de nos voisins britanniques concernant la vaccination contre le Covid-19 des adolescents en bonne santé sont :

  • Les bénéfices individuels pour la santé de la vaccination contre le COVID-19 sont faibles chez les personnes âgées de 12 à 15 ans qui ne présentent pas de problèmes de santé les exposant à un risque de COVID-19 grave
  • Les bénéfices indirects de la vaccination sont très incertains étant donné notre compréhension actuelle de l’impact de la vaccination sur la transmission à court et moyen terme
  • Il reste une grande incertitude quant à des évènements délétères potentiels de la vaccination chez les adolescents
  • Les risques de la vaccination seraient faibles en l’état actuel des connaissances car les cas de myocardites post-vaccinales seraient certes rares, mais potentiellement graves
  • Le comité rappelle que les cas de myocardites post-vaccinales sont encore en cours de description
  • L’offre vaccinale ne doit se faire qu’avec un consentement éclairé du patient ou de son responsable légale

Références

https://www.gov.uk/government/publications/jcvi-statement-september-2021-covid-19-vaccination-of-children-aged-12-to-15-years/jcvi-statement-on-covid-19-vaccination-of-children-aged-12-to-15-years-3-september-2021

https://www.gov.uk/government/publications/jcvi-statement-august-2021-covid-19-vaccination-of-children-and-young-people-aged-12-to-17-years/jcvi-statement-on-covid-19-vaccination-of-children-and-young-people-aged-12-to-17-years-4-august-2021

Risque infime de mourir de la covid-19 pour les personnes sans comorbidité

[cadre_a_retenir]

A RETENIR

  • La COVID-19 ne tue pratiquement pas avant 20 ans.
  • Les personnes âgées de plus de 70 ans sont les plus affectées.
  • L’absence de comorbidités est associée à un risque de décès par la COVID-19 diminué de plus de 100 fois
  • 95 % des personnes hospitalisées avec la COVID-19 sont porteurs de comorbidités.

[/cadre_a_retenir]

Introduction

Le SARS-CoV-2, à l’origine de la COVID-19, est apparu il y a plus de 18 mois. Il a officiellement fait à ce jour (début septembre 2021) plus de 4,5 millions de victimes parmi les quelques 7 milliards d’humains que nous sommes, soit 0,064% de mortalité sur l’ensemble de la planète ( https://www.worldometers.info/coronavirus/ ). Ce chiffre doit cependant être interprété au regard des connaissances acquises au cours de ces 18 mois d’études. Très rapidement, il a été observé que tout le monde n’est pas égal face à la maladie, qui affecte très majoritairement les personnes âgées. Ceci est illustré sur la figure 1.

Cette figure indique la proportion de décès parmi les personnes contaminées par le SARS-CoV-2 (Case Fatality Rate, ou CFR) dans deux pays asiatiques et deux pays européens. On voit immédiatement que de la naissance à 20 ans, pour tous les pays considérés, la COVID-19 ne tue pratiquement pas, et en tout cas, moins que la grippe saisonnière (CFR moyen : 0,1%-0,2% https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe#epidmiologie ). De 20 ans à 40 ans, la mortalité augmente légèrement, de l’ordre de celle de la grippe saisonnière. A partir de 40 ans et jusqu’à 60 ans, la mortalité augmente régulièrement jusqu’à près de 1%. Au delà de 60 ans, la mortalité augmente très fortement, pour atteindre 15 à 20 % chez les malades de plus de 80 ans.

Figure 1 : Taux de décès dû à la COVID-19 par tranche d’âge en Corée du sud, Espagne, Chine et Italie

En résumé, cette maladie affecte très majoritairement les personnes âgées, et ne tue pas les jeunes.

Mais l’âge n’est pas le seul facteur important dans la mortalité de la COVID-19. Ceci a été clairement présenté dans une correspondance publiée dans The Lancet, un journal scientifique phare dans le domaine médical. Dans ce courrier, R. Horton explique que la mortalité associée à la COVID-19 dépend d’autres facteurs déjà présents chez la personne infectée, appelés comorbidités [1]. Nous vous présentons ici un travail publié en juillet 2021 par le CDC américain (Center For Disease Control and Prevention) dans le journal Preventing Chronic Disease. Il fait le point sur l’importance de ces comorbidités (« underlying medical conditions » en anglais) dans les formes sévères et les décès associés à la COVID-19 enregistrés aux USA à travers plus de 800 hopitaux, concernant plus de 540 000 personnes entre mars 2020 et mars 2021 [2].

Résultats

Dans un premier temps, les auteurs compilent les comorbidités les plus fréquemment retrouvés parmi les personnes hospitalisées avec la COVID-9. Ces données sont présentées sur la figure 2, par ordre décroissant de fréquence. Ainsi, un peu plus de 50 % des hospitalisés COVID-19 aux USA présentent une hypertension, plus de 30 % sont obèses, etc…

NB : La somme de tous les pourcentages excède 100 %, plusieurs comorbidités pouvant être observées chez un même patient

Figure 2 : Comorbidité recensées parmi 540667 personnes hospitalisées aux USA

.

La figure 3 indique l’augmentation du risque de décès en fonction de la présence d’une ou plusieurs de ces comorbidités en cas de COVID-19.

Figure 3 : Augmentation du risque de décès en fonction du nombre de comorbidités

Il apparaît clairement que plus le nombre de comorbidités présentes est grand, plus le risque de mourir de la COVID-19 augmente. Pour servir de référence, le risque de décès sans comorbidité est arbitrairement fixé à 1. Une personne porteuse d’une comorbidité aura 1,5 fois plus de risque de mourir qu’une personne sans comorbidité. Une personne ayant deux comorbidités verra sont risque de décès augmenter de 2,5 fois. Au delà de 10 comorbidités simultanées, le risque de décès est augmenté de 4 fois par rapport à une personne sans comorbidité !

Bien entendu, l’âge reste un facteur déterminant dans le risque de mortalité associée à la COVID-19. Cependant, il est clair que le nombre de comorbidités observées augmente avec l’âge. Il est clair également que certaines de ces comorbidités sont le résultat de mauvaises habitudes de vie, telles la sédentarité, une alimentation trop riche en gras et sucres, un niveau de stress trop important, etc. Ceci est particulièrement visible sur la dernière figure (figure 4), où l’on a la bonne surprise de voir que, tous âges confondus, le risque de mourir de la COVID-19 est plus de 100 fois plus faible en absence de toute comorbidité (740 personnes décédées sans comorbidité parmi les 80174 décès de cette étude, soit 0,9 %). De plus, chez ces personnes sans comorbidité, la létalité des formes graves est très faible : 0,14 % (740 parmi 540667), ce qui est comparable à ce que l’on observe pour la grippe saisonnière. Enfin, l’énorme majorité (95 %) des personnes hospitalisées avec la COVID-19 sont porteurs de comorbidités.

Les personnes sans comorbidités sont donc très minoritaires parmi les malades de la COVID-19, et même fortement infectées par le virus, ces personnes survivent pratiquement toutes.

Figure 4 : Nombre de patients hospitalisés ou décédés en fonction du nombre de comorbidité

Conclusion

Le message est donc particulièrement clair : on meurt 100 fois moins de la COVID-19 seule que de la COVID-19 associée à une ou plusieurs comorbidités. C’est pourquoi, plus qu’une pandémie, cette maladie est considérée comme une syndémie : elle n’existe très majoritairement que chez les personnes préalablement porteuses de comorbidités (hypertension, diabète, obésité…). Bon nombre de ces comorbidités sont malheureusement le résultat d’une mauvaise hygiène de vie.

Il est incompréhensible que suite aux bouleversements sociaux et économiques entraînés par les mesures sanitaires « anti-COVID », les gouvernements n’aient apparemment pas été informés par leurs conseillers que la forme syndémique de cette pandémie démontre que des mesures d’hygiène de vie doivent également être fortement mises en avant. C’est en effet la clef afin de faire diminuer les comorbidités, qui sont répétons-le, la cause prépondérante de la mortalité associée à la COVID-19. Cette absence totale d’incitation à une meilleure hygiène de vie (mieux manger, être physiquement plus actif [3, 4]) est d’autant plus incompréhensible que la diminution de ces comorbidités résulterait en parallèle en une meilleure santé générale des populations. Par conséquent, le coût des dépenses de santé serait moindre, non seulement suite à une diminution de la mortalité liée à la COVID, mais aussi par la diminution des maladies cardiovasculaires, diabètes, etc…

Références

[1] Horton, “Offline: COVID-19 is not a pandemic,” The Lancet, vol. 396, no. 10255, p. 874, Sep. 2020, doi: 10.1016/S0140-6736(20)32000-6.

[2] L. Kompaniyets et al., “Underlying Medical Conditions and Severe Illness Among 540,667 Adults Hospitalized With COVID-19, March 2020–March 2021,” Prev. Chronic Dis., vol. 18, p. 210123, Jul. 2021, doi: 10.5888/pcd18.210123.

[3] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/apporter-a-son-organisme-ce-dont-il-a-reellement-besoin/

[4] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/