Bénéfice-Risque des vaccins Covid par tranche d’age. Données du 1er juillet 2021

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A RETENIR

  • Nous ne pouvons plus établir le bénéfice/risque des vaccins Covid après le 16 juillet 21, car Santé Publique France ne publie plus les données brutes nécessaire à ces calculs
  • Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
  • Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et pronostic vital engagé, ont plus que doublé entre le 27 mai et le 1er juillet 2021 pour le vaccin Pfizer.
  • Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.
  • Le rapport bénéfice/risque de la vaccination est défavorable lorsque le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).

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Cette fiche de synthèse est téléchargeable ici

Bénéfice-Risque des vaccins Covid par tranche d’age. Données du 1er juillet 2021

Alors que le conseil constitutionnel a validé les points essentiels [1, 2] du projet de loi [3] instaurant entre autres, la vaccination obligatoire des soignants et la généralisation d’un pass-sanitaire pour accéder aux activités de la vie courante (y compris les hôpitaux), il est raisonnable de s’interroger sur la balance bénéfices/risques de la vaccination de masse, en comparant la mortalité liée à la Covid-19 et la létalité supposée liée à la vaccination par tranche d’âge.

Données et méthodes

Les tableaux présentés ont été construits à partir des données suivantes :

  • La répartition INSEE de la population par âge en 2021 [4]
  • Le nombre de décès par tranche d’âge à l’hôpital (page 20) et en EHPAD (page 23) du point épidémiologique publié par Santé Publique France du 1er juillet 2021 [5]
  • Les informations relatives aux comorbidités par classe d’âge uniquement disponibles pour les décès certifiés par voie électronique (page 43 de [6])
  • Les données de pharmacovigilance des vaccins du 1er juillet 2021 pour Pfizer [7] et Moderna [8], et du 08 juillet 2021 pour Astrazeneca [9]
  • Les détails des calculs sont téléchargeables ici [10]

Comparaison mortalité de la Covid-19 et létalité de la vaccination

L’évaluation du bénéfice/risque des vaccins est déterminée en comparant la létalité supposée liée au vaccin (certitude d’être exposé si on se fait vacciner) avec la mortalité de la Covid-19 (personne n’est heureusement certain d’attraper la Covid-19).

En effet, la létalité est le nombre de décès dû à un facteur d’exposition divisé par le nombre de personnes exposées à ce facteur. Alors que la mortalité est le nombre de décès dû à un facteur divisé par le nombre de personne dans une population donnée.

Afin de pouvoir comparer les résultats de cet article avec ceux de l’article précédent [11], portant sur les données de pharmacovigilance du 27 mai 2021, nous avons fait le choix, comme pour [11], de considérer la mortalité totale de la Covid-19 sur les 16 mois d’épidémie (1er mars 2020 au 1er juillet 2021), face à la létalité supposée liée au vaccin sur les 6 mois de vaccination. Cette hypothèse surestime le bénéfice lié à la vaccination car cela suppose que le vaccin est efficace à 100% et que les vaccinés ne seront pas concernés par la mortalité Covid-19. D’autre part, si le vaccin nécessite des rappels réguliers (tous les 6 mois, 12 mois), il faudra alors comparer la mortalité Covid-19 sur la même période et non plus sur la totalité de l’épidémie.

Imputabilité en pharmacovigilance

En pharmacovigilance, une forte preuve de l’imputabilité est la ré-apparition de l’évènement lors d’une ré-administration du médicament en question. Dans le cas des décès survenant après vaccination cela est doublement impossible [12] :

  • on ne peut pas « enlever les anticorps produits par le patient suite au vaccin »
  • on ne peut pas ressusciter le patient pour voir « s’il remeurt » lors de la réintroduction du vaccin.

Comme l’explique cet extrait d’article [13] : « L’évolution de l’événement à l’arrêt du traitement et le résultat d’une éventuelle ré-administration, critères habituellement déterminants pour évaluer l’imputabilité, ne sont pas, le plus souvent, évaluables pour imputer un événement survenu après l’administration d’un vaccin. En effet, une fois administré, le vaccin déclenche dans l’organisme une cascade d’événements immunologiques qui perdure malgré l’absence de ré-administration. Il est indispensable de mettre en place une analyse du risque, notamment en connaissant bien les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des maladies qui peuvent survenir dans la tranche d’âge de la population-cible du vaccin. »

Les données de pharmacovigilance par pathologie ne sont pas ventilées par classe d’âge. Toutefois, le nombre de cas graves est bien précisé par tranche d’âge. Ainsi, les cas graves rapportés après vaccination Pfizer et Moderna sont pratiquement uniformément répartis sur les différentes tranches d’âge, alors que pour Astrazeneca, les problèmes graves sont plus souvent rencontrés par les personnes plus jeunes. C’est pourquoi, l’hypothèse d’une répartition homogène dans les différentes tranches d’âge, des risques de décès ou de séquelles graves, a été adoptée pour estimer le bénéfice/risque des vaccins (Tableau 3).

Ainsi, les données de pharmacovigilance passive comme celles de l’ANSM, sous-estiment les remontées d’effets secondaires. Et l’on peut supposer que ces remontées sont d’autant plus faibles que les personnes sont âgées et avec une espérance de vie faible. Le bénéfice des personnes âgées à se faire vacciner contre le SARS-Cov-2 pourrait être à relativiser face à ces faibles retours de pharmacovigilance.

Résultats

Les résultats concernant la mortalité de la Covid-19 (tableau 1) ont été exprimés en « risque pour 100 000 habitants ».

Tableau 1 : Mortalité liée à la Covid-19 par tranche d’âge, estimation de la mortalité des personnes sans comorbidité à partir des certificats électroniques [5, 6]

Concernant les effets secondaires supposés liés aux vaccins, exprimés en « risque pour 100 000 vaccinés », les résultats ont été obtenus en divisant le nombre de décès supposés liés aux vaccins par le nombre de personnes ayant été vaccinées, c’est-à-dire le nombre de premières doses. Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et mise en jeu du pronostic vital, ont également été analysées. Selon les déclarations d’effets secondaires rapportées auprès de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), on peut obtenir le tableau 2 :

Tableau 2 : Létalité supposée liée au vaccin pour 100 000 vaccinés. Les nombres en rouge illustrent une létalité ou un risque d’invalidité supérieur à la mortalité Covid de certaines tranches d’âge, d’après [7], [8] et [9]

Si la létalité supposée liée au vaccin est similaire (à 0.5 près) par rapport aux données de pharmacovigilance du 27 mai 2021 [11], les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et pronostic vital engagé, ont plus que doublé entre le 27 mai et le 1er juillet 2021 pour le vaccin Pfizer.

Le tableau bénéfice/risque est obtenu en divisant la létalité (ou les séquelles graves) supposées liées au vaccin (tableau 2) par la mortalité Covid pour chaque tranche d’âge (tableau 1). Le rapport bénéfice/risque de la vaccination est défavorable lorsque le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).

Tableau 3 : Estimation du Bénéfice/Risque lié au vaccin : Présence d’un danger lié à la vaccination si le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).

Le bénéfice tiré de la vaccination est donc à relativiser pour les personnes en bonne santé, c’est-à-dire ne présentant pas de comorbidité.

Il apparaît alors clairement que pour les personnes âgées de moins de 45 ans, le risque de décès après vaccination est 1,4 fois plus élevé (Astrazeneca) par rapport à la mortalité Covid-19 et le risque de séquelles très graves entraînant une invalidité, un décès ou un pronostic vital engagé est jusque 5,2 fois plus élevé pour Pfizer.

Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin contre le Covid-19 apparaît délétère pour les moins de 65 ans.

Concernant les enfants avec comorbidité, le risque de décès supposé lié à la vaccination est de 41 à 56 fois plus élevé qu’avec la Covid-19. Et puisqu’aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19, le risque lié à la vaccination est tout simplement infiniment plus élevé.

Ajoutons à ce constat à court terme, le fait que les effets secondaires à moyen et long terme (3 à 10 ans) sont totalement inconnus. Rappelons également que ces vaccins n’ont reçu qu’une AMM conditionnelle [14], ce qui signifie que l’évaluation de leur efficacité et de leur innocuité est encore en cours. Il est d’ailleurs à noter qu’il faut habituellement 10 ans pour s’assurer de l’innocuité d’un vaccin [15].

Notons que nous ne pourrons plus établir le bénéfice/risque des vaccins Covid après le 16 juillet 2021, car Santé Publique France ne publie plus les données brutes nécessaires à ces calculs.

Références

[1] https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2021/2021824DC.htm

[2] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443

[3] https://www.vie-publique.fr/loi/280798-projet-loi-vaccination-obligatoire-pass-sanitaire-gestion-crise-covid-19

[4] https://www.insee.fr/fr/statistiques/5007688

[5] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/356755/3081409

[6] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/348002/3044757

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-periode-28-05-2021-01-07-2021-2.pdf

[8] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-moderna-periode-28-05-2021-01-07-2021-2.pdf

[9] https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-covid-19-rapport-14-vaxzevira-astrazeneca-2.pdf

[10] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/wp-content/uploads/2021/08/Benefice-risque-vaccin6aout21.xlsx

[11] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/comparaison-mortalite-covid-19-et-letalite-vaccin/

[12] https://odysee.com/@Reinfocovid:2/R%C3%A9unionpubliquen6duCSIdu20052021:7? Minute 40

[13] https://www.journal-therapie.org/articles/therapie/pdf/2007/03/th071627.pdf

[14] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/amm-conditionnelle/

[15] https://www.cdc.gov/vaccinesafety/ensuringsafety/history/index.html

La vaccination n’empêche pas les regains épidémiques

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A Retenir

  • La majorité des personnes infectées en Islande sont des personnes vaccinées
  • La majorité des hospitalisés attribués au Covid sont des personnes vaccinées
  • La majorité des patients Covid en Unité de soin intensif sont des personnes vaccinées
  • La majorité des décès attribuées au Covid sont des personnes vaccinées

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En Islande, à Malte, en Angleterre et en Israël, alors que plus de 75% de la population est vaccinée 2 doses, l’épidémie semble repartir. Regardons quelques données récentes et parfaitement indépendantes concernant les personnes vaccinées et non vaccinées.

Israël

Alors que le pays est vacciné à hauteur de 60% (plus de 80% pour la population adulte) il apparait que l’efficacité du vaccin est bien moins forte qu’attendue. En effet, l’université juive (Hebrew University) a rapporté que « 90% des nouveaux cas de plus de 50 ans sont totalement vaccinés. 60% des cas sévères sont également vaccinés » [1].

Les personnes vaccinées ont presque 7 fois plus de chances d’être infectées par le SARS-CoV-2 que les personnes immunisées par une infection naturelle avec un taux de réinfection de 0.0086% pour les non vaccinés contre 0.0578% pour les vaccinés [2].

Sur les 143 patients Covid hospitalisés la semaine du 21 juillet, 58% étaient vaccinés, 39% ne l’étaient pas et 3% étaient partiellement vaccinés [3].

Dr. Kobi Haviv, Directeur du Herzog Hospital de Jerusalem a déclaré le 5 aout sur Chanel 13 news Israel que [4] :

  • 95% des patients sévères sont vaccinés
  • 90% des hospitalisations concernent des personnes entièrement vaccinées
  • L’efficacité du vaccin diminue

Ainsi, malgré 60% de sa population vaccinée 2 doses (80% de la population adulte) Israël a décidé de ne pas rouvrir ses frontières aux touristes vaccinés…

Angleterre

Dans son dernier rapport, l’agence anglaise de santé indique 224 décès pour 28773 vaccinés double dose et 165 décès pour 121402 non vaccinés tous infectés par le variant delta. La létalité de ce variant est donc de 0.78% chez les vaccinés et seulement 0.14% chez les non-vaccinés [5]. Ainsi, la létalité est plus élevée chez les vaccinés. Autrement dit, si un vacciné est infecté, il a plus de risque de décéder.

Malte

La tendance semble similaire à Malte où environ 80% de la population a été vaccinée au 15 juillet et où les cas de Covid ont flambé malgré cette vaccination de masse en passant de 6,52 par million le 26 juin à 453,6 par million le 17 juillet [6]. . Il est à noter que les touristes non vaccinés n’étaient pas autorisés d’entrer à Malte et ne peuvent donc être blâmés pour cette flambée épidémique…

Islande

L’Islande a enregistré ces sept derniers jours 213 nouvelles infections (toutes liées au variant Delta), avec des pics quotidiens qui n’ont plus été observés depuis neuf mois, et parmi lesquelles :

  • 70% des cas étaient totalement vaccinées (148 personnes)
  • 30% des cas étaient non vaccinées (65 personnes

L’épidémiologiste en chef de la Direction islandaise de la santé, Þórólfur Guðnason vient de déclarer que les « vaccins ne sont pas aussi efficaces contre le variant Delta que ce que les experts avaient espéré ». Ainsi, l’Islande a remis en place l’obligation des tests PCR/antigéniques aux touristes vaccinés deux doses à partir du 26 juillet 2021 [7]

Cas de contagion collective dans une résidence de personnes âgées

Une étude récente concernant une contagion collective au variant indien (delta) qui a touché 57% des 42 personnes (résidents et travailleurs) d’une résidence de personnes âgées où 75% étaient doublement vaccinés a montré que [8] :

  • le vaccin chez les personnes âgées est peu efficace
  • les non-vaccinés s’en sortent aussi bien que les vaccinés

Cas de contagion à Barnstable County dans le Massachusetts

Le CDC (Center for Disease Control), institut officiel américain de surveillance des maladies a investigué un cluster de cas à Barnstable County dans le Massachusetts [9] :

  • Les personnes entièrement vaccinées peuvent attraper le Sars-cov-2
  • Les personnes entièrement vaccinées infectées par le variante Delta peuvent transmettre le virus à d’autres personnes.
  • Les personnes entièrement vaccinées et infectées ont des charges virales équivalentes aux personnes non ou incomplètement vaccinées

Pour réduire le risque d’être infecté et de transmettre le Covid-19 à d’autres personnes, le CDC recommande aux personnes entièrement vaccinées de se comporter exactement comme une personne non vaccinée [10].

Pour aller plus loin : http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-vaccines-infectes-seraient-aussi-contagieux-que-les-autres/

Cas de contagion sur le HMS Queen Elizabeth

Une épidémie de Covid-19 a été confirmée (une 100aine de cas) sur le navire amiral de la Royal Navy, le HMS Queen Elizabeth, malgré 100% de vaccinés à bord [11].

Cas de contagion au variant gamma chez des mineurs entièrement vaccinés

Un cluster épidémique de Sars-Cov-2 au variant Gamma dans une mine d’or en Guyane française a montré que [12] :

  • 60% personnes vaccinées deux doses ont développé la maladie Covid-19
  • Aucun des personne ayant un antécédent infection naturelle au Covid-19 non vaccinés n’a été infectée (Les personnes ayant fait une ancienne au Covid-19 ont donc été protégées à 100% contre le variant Gamma)

Pour aller plus loin : http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/infection-au-variant-gamma-chez-des-mineurs-entierement-vaccines/

Références

[1] https://www.jpost.com/breaking-news/for-first-time-since-march-855-new-coronavirus-cases-in-israel-674084

[2] https://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/309762

[3] https://www.jpost.com/health-science/coronavirus-in-israel-what-do-we-know-about-the-143-hospitalized-people-674508

[4] https://ugetube.com/watch/dr-kobi-haviv-earlier-today-on-chanel-13-newsisrael13-quot-95-percent-of-the-severe-patients-are-vac_raEmhKdAhmGoFHB.html

[5] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1005517/Technical_Briefing_19.pdf Table 5

[6] https://ourworldindata.org/coronavirus/country/malta

[7] https://www.icelandreview.com/society/covid-19-in-iceland-exponential-rise-in-cases-domestic-restrictions-imminent/

[8] https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.27.2100626

[9] https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/pdfs/mm7031e2-H.pdf

[10] https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/vaccines/fully-vaccinated-guidance.html

[11] https://www.lorientlejour.com/article/1268472/epidemie-sur-le-porte-avions-hms-queen-elizabeth-apres-une-escale-a-chypre.html

[12] Breakthrough Infections of SARS-CoV-2 Gamma Variant in Fully Vaccinated Gold Miners, French Guiana, 2021. Volume 27, Number 10—October 2021. https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/10/21-1427_article

Pour aller plus loin

Les traitements précoces efficaces existent :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La prévention (comment booster son système immunitaire) existe :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

La vaccination anti-Covid, destinée à l’intégralité de la population, appliquée à marche forcée, ne fait l’objet d’aucun débat en France. Il s’agit en effet d’une idéologie politique (incarnée et promue activement par le président de la République en personne) et non d’une idée scientifique, ni d’une stratégie de santé publique. La science comme la santé publique sont des choses complexes, des séries de vérités partielles, adaptables et révisables en fonction des réalités de terrain ou d’expérience. Dans toutes les idéologies (politiques ou religieuses), le débat est au contraire posé en termes binaires et enfantins. On est pour ou contre, et le monde se divise entre amis (ici les pro-vax) et ennemis (ici les anti-vax). Que cette idéologie ait pris le pouvoir en France et qu’elle impose les termes mêmes du débat est une catastrophe à tous points de vue : intellectuel, démocratique et sanitaire.

Les influenceurs se déchaînent, certains journalistes les suivent

Dans un tel contexte, la mise en évidence d’une dangerosité vaccinale inédite associée aux quatre vaccins anti-covid anglo-saxons (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen) constitue une dissonance cognitive telle que beaucoup ne peuvent tout simplement pas l’entendre. La réalité est pourtant que l’un de ces quatre vaccins (celui d’AstraZeneca) a déjà été suspendu en février-mars 2021 dans de très nombreux pays et définitivement retiré voire interdit dans certains d’entre eux (le Danemark, la Norvège, la Suisse, l’Afrique du Sud, le Venezuela ainsi que les Etats-Unis). De fait, nous avons montré dans notre précédent article que ce vaccin était manifestement responsable du niveau de déclarations de décès particulièrement élevé au Royaume-Uni, qui l’a utilisé massivement (s’agissant du produit d’une firme suédo-britannique). Pourtant, à la fin du mois d’avril, Emmanuel Macron continuait à le recommander et cherchait à « casser la défiance » des Français à son égard, nous expliquait alors Le Monde. Position idéologique et non scientifique ou médicale, avons-nous déjà dit. Et la plupart des commentateurs s’exprimant dans le débat public s’y enferment derrière le président. Toutes ces personnes qui, pour une raison ou une autre, se sont impliquées dans la campagne gouvernementale de vaccination générale (élus, hauts fonctionnaires, médecins, journalistes, etc.), ne peuvent pas discuter tranquillement du problème posé. Ils y voient une remise en cause insupportable de l’idéologie qu’ils ont adoptée. Dès lors, au lieu de contribuer à réfléchir au problème et à l’étayer de données ou d’arguments, ils cherchent le moyen de l’évacuer purement et simplement. Et, comme l’on sait, le meilleur moyen de faire disparaître un message est de tuer le messager.

Le journal Mediapart, sur lequel l’un d’entre nous publie toute son enquête sur la gestion politico-sanitaire de cette crise depuis la fin du mois de mars 2020, a ainsi censuré notre dernier épisode (republié toutefois ici, et ici) et ce malgré notre appel préalable au dialogue. Sa décision – cocasse pour un journal qui prétendait jusque-là défendre la liberté d’expression et les lanceurs d’alerte – a donné des ailes à la meute des influenceurs et lobbyistes qui nous dénigrent de toutes les façons possibles sur les réseaux sociaux depuis un an et demi. Cette fois-ci, non contents de voir notre travail censuré, ils ont ensuite harcelé sur Twitter l’institution (le CNRS) du premier signataire de cet article, espérant ainsi lui nuire de façon personnelle et directe. D’autres journalistes se sont empressés de le répercuter dans des articles, comme ici au Figaro, avec quelques copier-coller.

Il semble que notre lancement d’alerte du 30 juillet n’a pourtant pas été inutile. Ainsi, la Direction générale de la santé a envoyé un message d’alerte (« DGS-Urgent, n°2021-75 ») à tous les professionnels de santé le 3 août, pour leur demander de « maintenir un suivi des échecs vaccinaux ». Le lendemain (4 août), la revue Prescrire a mis à jour « de façon anticipée » sa fiche relative aux « effets indésirables connus mi-2021 des vaccins covid-19 à ARN messager », reconnaissant notamment des complications cardiaques graves jugées toutefois « très rares ». On va voir que cette « rareté » se discute (voir note 1).

Mais revenons aux arguments employés pour justifier la censure. A lire un peu l’ensemble des commentaires suscités ici et là par notre précédent article, il apparaît que toutes les personnes qui prétendent avoir de vrais arguments intellectuels n’en ont en fin de compte que deux. Ces deux arguments sont de type méthodologique. Ils visent à contester l’usage des déclarations d’effets indésirables remontés par la pharmacovigilance, et ils concluent invariablement que nous avons alarmé à tort et qu’en réalité tout va bien. Le premier argument est l’« imputabilité », le second la « mortalité attendue » (voir par exemple les verbatims de médecins collectés dans la dépêche de l’AFP écrite contre notre article). Les deux notions sont, en soi, tout à fait intéressantes et importantes à discuter. Mais leur détournement à des fins rhétoriques de protection de l’idéologie vaccinale est facile à montrer.

Imputabilité et mortalité attendue : les vrais-faux arguments du déni

Sur le papier (ou plutôt devant un écran d’ordinateur), les choses peuvent être discutées sans fin et dans un confort intellectuel rassurant. Cela s’appelle la ratiocination. Dans la vraie vie, les choses sont à la fois plus simples et plus brutales pour les personnes directement concernées par les effets indésirables des médicaments. Pour les victimes, il s’agit de savoir comment affronter ces effets parfois graves dans un contexte général de déni. Pour les soignants, il s’agit de savoir comment catégoriser et enregistrer ces effets apparus très rapidement (le plus souvent dans les 48h) après la vaccination.

Concernant l’imputabilité, notre précédent article posait déjà explicitement le problème : il est évident qu’il est très difficile de déterminer la cause exacte d’un effet indésirable grave lorsque le malade présente (ou présentait s’il est décédé) des comorbidités importantes, ou lorsque son dossier médical est insuffisamment connu. Le raisonnement vaut d’ailleurs aussi pour les morts réputés causées par la covid. Et c’est aussi pour cette même raison que, quel que soit le médicament concerné (vaccin ou autre), il ne faut jamais l’administrer uniformément mais bien au cas par cas en fonction de l’état de santé général de la personne et des éventuelles spécificités de son histoire médicale. De plus, en matière de mortalité, la preuve ultime de l’imputabilité qu’est la répétition du même symptôme à la suite de la même médication ne peut par définition pas être fournie (on ne meurt qu’une fois…). Il n’en reste pas moins qu’il existe des faits (des effets indésirables graves sont constatés dans les heures et les jours qui suivent un acte médical) et qu’il n’est pas possible de s’en débarrasser d’un revers de la main au prétexte que la causalité directe (a fortiori unique) n’est pas établie. C’est un peu comme si on voulait contester l’existence d’un homicide au motif que l’on n’a pas encore trouvé le coupable. Les déclarations de pharmacovigilance relatives aux effets indésirables graves de la vaccination sont là, il faut les interpréter et non tenter de les cacher sous le tapis.

Concernant la « mortalité attendue », l’argument utilisé par nos savants critiques nous paraît tout aussi rhétorique. Il consiste à dire au fond qu’il est normal que des gens meurent à tout âge, vaccinés ou pas, et donc qu’il n’y a pas lieu de s’interroger plus avant sur les décès. Mais aucun des utilisateurs de cet argument n’est allé vérifier réellement si cette mortalité était attendue ou pas. Par ailleurs, en quoi le fait que des gens meurent tous les jours d’un cancer invalide-t-il l’interrogation sur la responsabilité de la vaccination quand le malade en question meurt dans les heures qui suivent l’injection ? Il nous semble que l’argument sert encore une fois à évacuer la question au lieu de la problématiser.

En fin de compte, ces deux arguments sont incapables d’aider à comprendre le réel que nous avons sous les yeux et qui peut se résumer le plus souvent ainsi : un médecin constate l’apparition d’effets indésirables plus ou moins graves dans les heures qui suivent un acte vaccinal, il fait donc un signalement de ce qui lui apparaît logiquement comme étant lié d’une façon ou d’une autre à cet acte vaccinal qui vient juste d’être pratiqué. Qu’y a-t-il de compliqué à comprendre dans cette situation très concrète de la vie quotidienne ? Rien en réalité.

Enfin, et de manière très révélatrice, nos critiques semblent n’avoir lu que la première partie d’un article qui en comportait deux. La première était consacrée aux données françaises de pharmacovigilance. La seconde fournissait des comparaisons avec la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis et la communauté européenne. Et, dans le cas des Etats-Unis, nous avons montré que la preuve du caractère inédit de la mortalité liée aux nouveaux vaccins anti-covid est fournie par la comparaison temporelle. On va y revenir ici en détail. Puis on étudiera les données suisses, qui convergent elles aussi vers le constat d’une mortalité vaccinale inédite liée à ces nouveaux vaccins anti-covid.

La comparaison confirme que nous avons affaire à un événement historique

Que l’on pense que la comptabilité des effets indésirables par la pharmacovigilance les exagère ou au contraire les minimise (ce qui est communément admis en pharmacovigilance), le problème ne varie guère d’une année sur l’autre. Et les mêmes problèmes d’interprétation des déclarations se posent pour d’autres vaccins, ceux contre la grippe saisonnière par exemple. Or la mortalité associée en Occident à la vaccination anti-covid du fait des 4 vaccins ADN ou ARN fabriqués par des firmes anglo-saxonnes constitue un fait historique inédit. Mis en graphique, à partir ici des années américaines de pharmacovigilance (VAERS) qui recense les effets indésirables associés aux vaccins depuis 1990, cela donne ceci (Figure 1) :

Figure 1 : la mortalité associée aux vaccins aux Etats-Unis de 1990 à 2021

Que cela plaise ou non, nous avons bien affaire à un événement historique qu’il faut essayer de comprendre et non de cacher sous le tapis. Précisons qu’il ne s’agit pas là de vagues imputations déclarées des semaines voire des mois après la vaccination. Ce sont des effets qui ont été constatés principalement dans les 7 jours suivant immédiatement l’injection (Figure 2). Nous sommes donc bien dans la situation concrète résumée ci-dessus.


Figure 2 : les délais de survenue des morts associés aux vaccins anti-covid aux Etats-Unis

Comme nous l’avions indiqué dans notre précédent article, la base de données américaine recense les effets indésirables des médicaments depuis 1990. Il est donc possible de comparer cette mortalité des nouveaux vaccins anti-covid à celle de tous les autres vaccins administrés depuis 31 ans dans ce pays. La première analyse que nous en avions faite comporte une erreur de calcul qui nous avait amené à estimer que la campagne vaccinale anti-covid était responsable d’environ 36% du total des décès associés à la vaccination depuis 1990. Nous n’avions pas vu en effet qu’il existait des doubles comptages dans les résultats affichés. Nous avons donc refait le calcul et le résultat est plus impressionnant encore. Aux Etats-Unis, après l’actualisation du 30 juillet 2021, ce sont 10 672 décès qui sont remontés en pharmacovigilance comme associés à la vaccination depuis 1990, sur la totalité des vaccins utilisés. Parmi eux, 2 842 sont associés au vaccin anti-covid de Moderna, 2 768 à celui de Pfizer, 545 à celui de Janssen et 28 dont la marque de vaccin n’est pas connue. Le total des quatre donne un total de 6 183 décès, ce qui équivaut à près de 58% du total de la mortalité associée à un vaccin quel qu’il soit depuis 31 ans. Ceci est bien un événement historique inédit. L’interprétation est ouverte au débat. Mais le fait, lui, ne peut pas être évacué.

Le détail des décès, hospitalisations et incapacités permanentes aux Etats-Unis

Les décès associés à la nouvelle vaccination anti-covid sont évidemment les effets indésirables les plus graves. Mais, comme on le résume dans le tableau 1 ci-dessous, les données américaines donnent aussi à voir des invalidités graves (près de 7 000 fin juillet), des morts fœtales (près de 300) et des hospitalisations (près de 28 000).

Tableau 1 : effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA

Source : VAERS

Il est par ailleurs possible d’observer la répartition par tranches d’âges de ces effets indésirables graves associés à la vaccination anti-covid. Le tableau 2 ci-dessous en donne la répartition pour tous les cas où l’âge est connu. On y observe sans surprise que les effets les plus graves (décès et invalidités permanentes) sont logiquement concentrés aux âges les plus avancés, c’est-à-dire sur les personnes les plus fragiles. 63% des cas concernent ainsi les personnes âgées de plus de 60 ans. Toutefois, on note qu’un quart des cas concernent les personnes âgées de 40 à 59 ans, et que près de 12% des cas concernent même les jeunes adultes (18-39 ans).

Tableau 2 : répartition par classes d’âge des effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA

Source : VAERS

Mortalité, létalité : la comparaison prouve la dangerosité inédite de ces vaccins à ARN messager

Dans notre précédent article, nous indiquions que les données de la VAERS permettent de comparer la mortalité associée aux vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale aux Etats-Unis depuis 30 ans. Nous venons de confirmer et même d’amplifier le constat : à elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 58% de la totalité de la mortalité vaccinale depuis 31 ans. Nous avions également fait la comparaison avec les vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal) et constaté que, sur la même période, ces vaccins sont associés à 1 106 décès (soit 6,66% du total de la mortalité vaccinale globale). Il faut donc conclure que, aux Etats-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 9 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 31 ans.

Certains commentateurs honnêtes nous ont reproché à juste titre d’avoir discuté la mortalité mais pas la létalité, faute de fournir des données sur l’ampleur des vaccinations autres que covid ces dernières années. Nous avons donc cherché cette information qui est publiée sur le site du Center for Disease Control and Prevention. On y constate (sans surprise) que les Etats-Unis sont un pays qui vaccine énormément contre la grippe saisonnière ces dernières années. De 23,3 millions de doses injectées en 1990-1991, l’on est passé à 193,8 millions en 2020-2021. Au cours des 4 dernières années (2017-2020), près de 650 millions de vaccins contre la grippe ont été réalisés. Et 194 déclarations de décès ont été enregistrées dans la base. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement faible de 1 décès pour 3,3 millions d’injections. La vaccination anti-grippe saisonnière n’est donc pas dangereuse pour les populations.

Mais voici la comparaison avec les vaccins anti-covid : en 2021, en six mois, environ 165 millions de personnes ont été entièrement vaccinées aux Etats-Unis. Et nous avons vu que 6 183 décès ont été déclarés. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement forte de 1 décès pour 27 000 injections. En d’autres termes, la létalité potentielle des nouveaux vaccins anti-covid est environ 120 fois supérieure à celle des vaccins anti-grippe saisonnière.

Les données de la pharmacovigilance suisse confirment l’alerte

Alerté par un article publié par le pasteur Martin Hoegger sur le blog de l’économiste Liliane Held-Khawam, nous avons également exploré le site de l’agence suisse de pharmacovigilance (Swissmedic). Les données mises à disposition permettent de faire des calculs équivalents à ceux que nous avons fait pour les Etats-Unis. En voici les principaux résultats.
Du 1er janvier au 21 juillet 2021, plus de 4,5 millions de personnes ont reçu ces nouveaux vaccins en Suisse. Et la pharmacovigilance fait remonter 2 782 effets non graves (soit environ 1 cas sur 1 600), 1 537 effets graves (soit environ 1 cas sur 3 000) et 128 morts (soit environ 1 cas sur 35 000, ce qui est cohérent avec ce que nous avons constaté pour d’autres pays européens).

M. Hoegger a ensuite fait avec les données suisses le même raisonnement et le même type de calcul que nous. Il a comparé cette mortalité associée aux nouveaux vaccins anti-covid à celle des précédents vaccins contre la grippe saisonnière. Il a ainsi constaté que, en 9 ans (de 2011 à 2019), 99 événements indésirables graves ont été déclarés, ainsi que 2 décès. Partant du constat officiel qu’environ 14% de la population suisse a été vaccinée contre la grippe en 2018-2019, et en appliquant ce taux à toute la période, il estime donc qu’environ 10,5 millions de vaccinations anti-grippe ont été effectuées en Suisse en 9 ans. Cela donnerait donc un taux infime de 1 décès pour plus de 5 millions de vaccinations anti-grippe.

Par comparaison, la vaccination anti-covid a concerné environ 4,5 millions de personnes en Suisse au 21 juillet, pour 128 décès associés, ce qui donne un taux de 1 décès pour 35 000 vaccinations, soit une létalité potentielle environ 140 fois supérieure à celle des vaccins contre la grippe saisonnière. Voici à nouveau un constat, qu’il faut interpréter et non dissimuler.

Conclusions

Comme écrit à la toute fin de notre précédent article, la mortalité associée aux vaccins anti-covid est manifestement inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Et toutes les ratiocinations autour de la question de l’imputabilité ou de la mortalité attendue ne sont que des diversions servant à masquer une réalité qui dérange l’ordre établi. Ceci n’est pas sans rappeler la controverse sur l’hydroxychloroquine où la discussion méthodologique des doctus cum libro (« Comment, vous n’avez pas randomisé en double aveugle ? mais ça ne vaut rien alors ! ») servait à éviter d’avoir à aller voir sur le terrain (médical) si ce traitement précoce permettait ou non de réduire le nombre et/ou la sévérité des maladies. La réalité de terrain est que ces nouveaux vaccins provoquent incroyablement plus d’effets indésirables plus ou moins graves que les autres vaccins destinés à la population générale, et qu’il faut une forte dose d’aveuglement idéologique ou d’hypocrisie pour ne pas le reconnaître. En Allemagne, le débat a au moins le mérite d’exister entre médecins et scientifiques (un exemple ici). En France, l’idéologie l’interdit et le pouvoir exécutif veille à ce qu’elle s’impose sans partage. Comme le disait 2c5a

La vaccination à l’épreuve des faits : Une mortalité inédite

Dans le précédent épisode de notre mini-série sur la vaccination, nous avions montré que les données épidémiologiques les plus facilement disponibles à l’échelle mondiale suffisent à prouver que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission du Sars-Cov-2, en particulier de l’actuel variant Delta (ou indien), ce qui contredit massivement les déclarations répétées des représentants du pouvoir exécutif français relative à la « protection vaccinale ». Aux Etats-Unis, le directeur du NIAID, Antony Fauci, vient du reste de le reconnaître publiquement, recommandant même le port du masque en intérieur par les personnes vaccinées. Autre exemple : en Angleterre, les touristes français doivent subir une quarantaine même s’ils sont vaccinés. Il est donc déjà clair que la vaccination n’est pas la solution miracle annoncée pour endiguer l’épidémie et que le chantage formulé par l’exécutif français (vaccination générale ou reconfinement) est fondé sur un mensonge. Un second mensonge répété à plusieurs reprises tant par le président de la République, le premier Ministre que le ministre de la Santé (et d’autres élus adoptant des postures sanitaires autoritaires, à l’image du maire de Nice M. Estrosi) est probablement la prétendue quasi-disparition (« à 96% ») des formes sévères de la Covid grâce à la vaccination. En Israël, un des pays où la population est la plus vaccinée au monde, les autorités viennent ainsi de décider de fermer les frontières du pays aux touristes vaccinés, indiquant non seulement que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission, mais également que la majorité des personnes hospitalisées pour des formes graves sont désormais des personnes vaccinées. Tout ceci suggère clairement qu’un gouffre sépare le marketing des industriels (repris par la propagande politique) des réalités de santé publique. Et c’est également au fond de ce gouffre qu’est pour le moment oubliée la question des effets secondaires graves de la vaccination anti-covid, sujet de ce nouvel épisode.

Sortir du déni, observer froidement les données de la pharmacovigilance

Dans un autre précédent épisode de notre enquête, nous avons montré comment et pourquoi la plupart des journalistes français travaillant dans les médias mainstream ont trahi certains principes déontologiques de base de leur profession, n’exerçant plus leur rôle de contre-pouvoir pour devenir au contraire de simples relais de la communication gouvernementale. En cause notamment, la fin du journalisme d’investigation, remplacé par un fact-checking de bureau qui n’est plus qu’un simulacre de journalisme. S’agissant de la sécurité des vaccins anti-covid, le pseudo-journalisme va ainsi chercher à dénier la réalité des effets indésirables, dans la droite ligne du discours gouvernemental. Un exemple parmi de nombreux autres est fourni par les fact-checkers du groupe de télévision TFI-LCI qui, depuis janvier 2021, s’évertuent à dénier toute conséquences médicales négatives de la vaccination (le dernier article en ce sens est à lire ici). L’argument est toujours le même, et il est bien connu. Sur tous les sites de pharmacovigilance du monde, on trouve en effet les mêmes précautions d’interprétation indiquant que les déclarations d’effets indésirables imputées à tel ou tel médicament ne sont qu’une présomption de causalité (imputabilité). Cette présomption est cependant considérablement renforcée lorsque les décès surviennent très rapidement après la vaccination, ce qui est le cas comme on le verra avec les données américaines (la très grande majorité des décès déclarés sont survenus dans les 48h). Ceci est une évidence. Les personnes qui font des réactions négatives plus ou moins graves à la vaccination sont souvent des personnes fragilisées par d’autres facteurs (défenses immunitaires affaiblies, âge avancé, maladies anciennes, etc.) et il est bien clair que tout ce qu’on va lire par la suite relève d’une présomption de causalité. Mais, ceci est vrai pour la pharmacovigilance de manière générale, et on verra que la comparaison avec d’autres médicaments montre qu’il se passe bel et bien quelque chose d’inédit pour ces vaccins génétiques anti-covid.

Comme d’habitude, les journalistes sont aveuglés par leur dépendance au pouvoir politique et aux sources institutionnelles directement liées au ministère de la Santé, et ils font preuve d’un esprit critique à géométrie extrêmement variable. Les mêmes précautions valent en effet, par exemple, pour le comptage des morts imputables à la Covid (morts de la Covid ou avec la Covid ?), sujet sur lequel on n’a pourtant quasiment jamais lu d’article critique dans la presse. Autre exemple saisissant de parti-pris : à la fin du mois de mars 2020, il avait suffi de 3 cas de décès (liés en réalité à des auto-médications surdosées) remontés par la pharmacovigilance pour déclencher en France une tempête politico-médiatique sur le thème de la dangerosité de l’hydroxychloroquine. En d’autres termes, pour la plupart des journalistes, les statistiques sanitaires sont indiscutables quand elles vont dans le sens de la narration officielle, mais elles deviennent soudainement discutables lorsqu’elles contredisent cette même narration. Cette malhonnêteté intellectuelle devrait sauter aux yeux.

En outre, nous allons voir que, dans certains pays (comme la France mais également les Etats-Unis), les remontées d’informations de pharmacovigilance sur la sécurité des vaccins anti-covid sont principalement le fait de médecins et non de malades. Et nous verrons également qu’elles corroborent largement celles des pays (comme les Pays-Bas) où la déclaration est principalement le fait des malades. Nous verrons même qu’il existe des recherches qui ont testé rétrospectivement la fiabilité de ces déclarations, et qui indiquent un haut niveau de fiabilité.

A distance de ces jeux de représentations et de ces arguments d’autorité, nous allons donc ici observer froidement les données de la pharmacovigilance concernant la sécurité des vaccins anti-covid. Et nous allons le faire dans plusieurs pays afin d’échapper au tropisme français. On verra alors que, en réalité, les mêmes constats peuvent être faits un peu partout dans les pays occidentaux.

Dernière précision avant d’entamer l’examen des chiffres : loin d’exagérer les problèmes, ces chiffres sont au contraire à considérer comme des minima sous-évaluant la réalité. En effet, la pharmacovigilance fonctionne presque partout de façon passive (et non pro-active) : les centres dédiés à la collecte des effets indésirables des médicaments attendent que les professionnels de santé et les particuliers leur signalent les problèmes. Si pour une raison ou une autre (oubli, incertitude, auto-censure, manque de temps ou négligence des médecins généralistes ou hospitaliers, isolement du malade qui meurt seul à domicile, ignorance du dossier médical de la personne décédée par le médecin établissant le certificat de décès, problèmes informatiques divers et variés, etc.) les médecins ou les malades ne remplissent pas le formulaire de déclaration d’incident, ce dernier ne sera jamais connu. Dès lors, la sous-estimation de l’état réel des problèmes est à la fois permanente et massive. Les premières études françaises, au début des années 2000, estimaient qu’environ 95% des effets indésirables des médicaments n’étaient pas rapportés. Même si on peut éventuellement faire l’hypothèse que la sous-déclaration concerne surtout les effets indésirables les moins graves, tout ce qui suit doit donc non seulement être pris très au sérieux, mais de surcroît regardé comme constituant très probablement une euphémisation de la réalité des problèmes de sécurité posés par les vaccins anti-covid (comme pour tout autre médicament).

En France, les rapports de l’agence du médicament

En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) publie un « suivi hebdomadaire des effets indésirables des vaccins » dont nous avons épluché les rapports détaillés sur chacun des quatre vaccins utilisés en France. Malgré le discours lénifiant qui accompagne ces données (on est bien obligés de les publier, mais tout en disant qu’elles ne signifient rien), on va systématiquement y observer ce qui est recensé sur les effets « graves ». Concernant le vaccin d’Astrazeneca, l’ANSM indique que 7,2 millions de doses avaient été administrées au 08 juillet 2021, majoritairement dans la population ciblée par les recommandations vaccinales des plus de 55 ans, mais « on note néanmoins 623 doses tracées comme administrées chez des patients de moins de 16 ans ». A la même date, plus de 22 071 évènements indésirables ont été déclarés, exclusivement par des professionnels de santé (on se souvient qu’il leur était réservé en priorité au début, conformément à la Recommandation de la Haute Autorité de Santé du 2 février 2021), dont 5 191 événements « graves » (soit près d’un quart du total). Comme l’indique le tableau ci-dessous, ces cas graves concernent toutes les tranches d’âge mais sont concentrés entre 30 et 74 ans. Parmi ces 5 191 événements graves, un quart a nécessité une hospitalisation, 247 ont engagé le pronostic vital, 121 ont entraîné des invalidité ou incapacités et 170 ont conduit à la mort.

Source : CRPV d’Amiens ‐ CRPV de Rouen, Enquête de pharmacovigilance du vaccin VAXZEVRIA®

Concernant le vaccin de Pfizer, plus de 42,5 millions de doses avaient été administrées au 1er janvier 2021 (dont 700 000 à des jeunes de 16 à 18 ans) et 31 389 cas effets/évènements indésirables déclarés, principalement par les professionnels de santé. Parmi eux, 8 689 événements « graves » survenus à partir de l’âge de 30 ans (27,7% du total des événements indésirables), dont 2 551 mises en jeu du pronostic vital, 460 invalidités ou incapacités et 761 décès.

Source : CRPV de Bordeaux, CRPV de Marseille, CRPV de Toulouse, CRPV de Strasbourg, Enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty

Concernant le vaccin de Janssen, l’ANSM indique que 608 489 injections ont eu lieu au 08 juillet 2021, dont 7% de personnes âgées de 16 à 49 ans et même 407 enfants âgés de 0 à 15 ans, « contrairement aux recommandations nationales de réserver ce vaccin aux plus de 55 ans » ! A la même date, 243 évènements indésirables ont été déclarés, principalement par des professionnels de santé. Parmi ces événements, on note 39 hospitalisations, 4 pronostics vitaux engagés, 1 invalidité ou incapacité et 7 décès.

Source : CRPV de Grenoble et CRPV de Lyon, Enquête de pharmacovigilance du vaccin JANSSEN®

Concernant le vaccin de Moderna, l’ANSM indique que 5,2 millions de doses avaient été administrées au 08 juillet 2021, dont près de 53 000 à des mineurs. A la même date, environ 6 000 évènements indésirables avaient été déclarés, dont 14,4% de cas graves et autant de « cas inattendus » (on ignore hélas ce que recouvre cette catégorie), signalés ici presque autant par les particuliers que par les professionnels de santé. Sur les 1 050 événements graves, on note 312 hospitalisations, 50 mises en jeu du pronostic vital, 25 incapacités ou invalidités et 44 décès (dont quelques cas de morts foetales). Les principaux problèmes constatés parmi ces cas graves sont de type hématologiques/vasculaires (thromboses, AVC, embolies pulmonaires), neurologiques (paralysies faciales, convulsions généralisées), cardiaques (troubles du rythme, myocardites), à quoi s’ajoutent « 28 morts subites inexpliquées ».

Source : CRPV de Lille, CRPV de Besançon, Enquête de pharmacovigilance du VACCINE MODERNA

De quels effets indésirables s’agit-il précisément ?

Au 8 juillet 2021, au terme d’environ 6 mois de campagne vaccinale, la pharmacovigilance française du vaccin AstraZeneca rapporte un total de près de 43 000 effets/évènements indésirables, dont 9 637 (22,5%) classés comme « graves ». Ces derniers sont des réactions immédiates à la vaccination, des affections du système nerveux (paralysies notamment), des problèmes vasculaires (thromboses, AVC notamment), des problèmes respiratoires graves et cardiaques graves, enfin des problèmes cutanés très importants, des affections hématologiques et des troubles graves de la vision et/ou de l’audition.

CRPV d’Amiens ‐ CRPV de Rouen, Enquête de pharmacovigilance du vaccin VAXZEVRIA®

La même analyse peut être faite sur les 4 vaccins qui ont des effets secondaires graves en partie différents (surtout neurologiques et nerveux pour le Moderna et le Janssen, davantage cardiaques pour le Pfizer).

Enfin, si l’on additionne les conséquences les plus graves, mentionnés précédemment pour chacun des 4 vaccins, l’on parvient au tableau ci-dessous qui livre le constat de plus de 15 000 événements indésirables graves, parmi lesquels près de 1 800 hospitalisations, plus de 2 800 mises en jeu du pronostic vital et près de 1 000 morts. Le tout en seulement 6 mois.

Ce que dit la pharmacovigilance dans d’autres pays occidentaux

Au Royaume Uni, le ministère de la santé indique que, le 14 juillet 2021, ont été administrées environ 20 millions de premières doses et 12 millions de deuxièmes doses du vaccin Pfizer/BioNTech, 25 millions de premières doses et 23 millions de deuxièmes doses du vaccin AstraZeneca (cette firme pharmaceutique étant domiciliée à Londres), et environ 1,3 million de premières doses du vaccin Moderna. Au total, plus de 46 millions de personnes ont reçu au moins une dose et plus de 35 millions deux doses. Le rapport de pharmacovigilance du 22 juillet commence – comme en France – par indiquer que les vaccins sont sûrs et fait tout pour appeler à la vaccination générale. Le début du rapport officiel signale que les vaccins ont des effets indésirables de court terme qui sont très peu graves. Par exemple, pour la Pfizer, « les effets indésirables les plus fréquents dans les essais étaient la douleur au site d’injection, la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires, les frissons, les douleurs articulaires et la fièvre ; ceux-ci ont été signalés chacun chez plus de 1 personne sur 10. Ces réactions étaient généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résorbées en quelques jours après la vaccination ». Certes, le ministère précise aussi avoir enregistré quelques 325 000 signalements d’effets secondaires (dont les deux tiers pour l’AstraZeneca). Mais dans le détail, il précise que « l’écrasante majorité des rapports concernent des réactions au site d’injection (douleur au bras par exemple) et des symptômes généralisés tels que syndrome « grippal », maux de tête, frissons, fatigue (fatigue), nausées (envie de vomir), fièvre, étourdissements, faiblesse, douleurs musculaires et rythme cardiaque rapide. Généralement, ceux-ci surviennent peu de temps après la vaccination et ne sont pas associés à une maladie plus grave ou plus durable ». En un mot : tout va bien. Comme en France, le gouvernement anglais martèle du reste dans son rapport que « les vaccins sont le meilleur moyen de protéger les gens contre le COVID-19 et ont déjà sauvé des milliers de vies. Tout le monde doit continuer à se faire vacciner lorsqu’on lui demande de le faire, sauf indication contraire ». Et pourtant. Une fois passée l’introduction à la gloire de la vaccination, la seconde partie du rapport détaille les effets secondaires : chocs anaphylactiques, paralysie de Bell (paralysie faciale), thromboses (71 décès de ce type avec l’AstraZeneca), troubles menstruels et saignements vaginaux, myocardites et péricardites (surtout avec le Pfizer), réactions cutanées sévères (surtout avec le Moderna), syndromes de Guillain Barré (surtout avec l’AstraZeneca) et enfin des « événements à l’issue fatale », c’est-à-dire des morts. Dans le détail, à la date donc du 14 juillet 2021, l’agence britannique reconnaît 999 morts liés à l’injection du vaccin AstraZeneca, 460 liés à celle du Pfizer et 31 autres, ce qui porte le total à près de 1 500 morts.

Aux Pays-Bas, le centre de pharmacovigilance (bijwerkinden centrum – LAREB) fait un point mensuel sur la vaccination et ses effets indésirables, ces derniers étant principalement signalés par les citoyens. Dans sa dernière actualisation du 4 juillet 2021, il faisait état de 16,5 millions de doses administrées, principalement le Pfizer (11,8 millions de doses, contre 2,8 millions pour AstraZeneca, 1,3 million pour Moderna et 600 000 pour Janssen). A cette date, 93 453 déclarations d’effets indésirables avaient été remontées concernant les conséquences de la vaccination anti-covid, parmi lesquels les thromboses dans le cas des vaccins AstraZeneca et Janssen. Enfin, le centre comptait 448 décès rapportés comme liés à la vaccination, concernant principalement des personnes âgées et principalement le vaccin Pfizer.

En Europe, le site de pharmacovigilance de l’Agence européenne du médicament est particulièrement difficile à manier informatiquement, le chargement des données concernant les vaccins anti-Covidest compliqué à trouver et extrêmement long à réaliser, quand il fonctionne. Deux chercheurs français les ont cependant étudiées patiemment à la fin du mois de juin et présenté dans cette vidéo. A la fin du mois de juin, la pharmacovigilance européenne avait déjà enregistré environ 9 000 décès liés à la vaccination uniquement pour le vaccin de Pfizer, notamment du fait de complications cardiaques, pulmonaires ou cérébro-vasculaires, inclues des morts par Covid (un comble pour les vaccins anti-covid…). Par ailleurs, ces données livrent également un deuxième constat très préoccupant, qui est le fait que ces risques d’effets secondaires graves concernent non seulement les personnes âgées de plus de 65 ans, mais aussi les nourrissons et les adolescents (12-17 ans). En d’autres termes, les vaccins génétiques anticovid utilisés en Europe présentent des risques d’effets indésirables graves (pouvant aller jusqu’à la mort) dans des catégories de la population qui ne sont nullement menacées par la Covid. Les professionnels de santé du collectif ReinfoCovid et de la Coordination Santé Libre ont ainsi montré que, en dessous de l’âge de 45 ans, la balance bénéfice/risque est très défavorable à la vaccination génétique anti-covid. Concernant les enfants et les adolescents, elle relève même d’une forme de violence sur mineurs qu’il serait par conséquent criminel de généraliser.

Enfin, aux Etats-Unis, où la pharmacovigilance (comme la transparence des données d’administration publique de manière générale) est beaucoup mieux organisée et plus contraignante que dans beaucoup de pays européens, des données très précises peuvent être
exploitées sur le site de la Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Et, contrairement à l’argument des industriels, répétés en boucle par les journalistes français (à l’image des fact-checkers déjà cités), ces données sont très largement fiables. Six chercheurs
anglais viennent ainsi d’analyser un échantillon de 250 déclarations de décès attribués aux vaccins anti-covid dans la VAERS. Il en résulte que les deux tiers des déclarations ont été faites par des médecins et qu’elles sont fiables à 86%. Or le constat qui ressort des données américaines est plus saisissant encore. En recherchant dans ces données les décès liés à la vaccination, il est possible non seulement d’avoir un comptage détaillé pour chaque vaccin anticovid, mais de surcroît de pouvoir comparer ces résultats avec ceux de tous les autres vaccins administrés depuis plus de 30 ans dans ce pays. Au 16 juillet 2021, date à laquelle 160 000 millions d’Américains avaient été intégralement vaccinés, les vaccins anti-covid sont associés à plus de 6 000 décès, 91% d’entre eux étant attribuables aux seuls vaccins de Moderna et Pfizer (deux entreprises pharmaceutiques/biotechnologiques américaines, Janssen étant la filiale belge d’une autre entreprise pharmaceutique américaine, Johnson & Johnson). Nous avons reconstitué le tableau ci-dessous qui donne le détail de ces chiffres.

Source : VAERS, calcul réalisé sur les données datant du 16 juillet 2021

Par ailleurs, ces fichiers permettent donc de comparer cette mortalité des vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale dans ce pays depuis 30 ans (concernant des centaines de vaccins). Ce fichier donne un total de 10 672 décès pour l’ensemble des vaccins sur toute la période. A elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 56% de la totalité de la mortalité vaccinale depuis 30 ans. Par comparaison, dans la même base de données, nous avons compté le nombre de morts occasionnés par l’administration des différents vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal). En 30 ans (1990-2020), ces vaccins ont occasionné 1 106 décès, ce qui représente 6,66% du total de la mortalité vaccinale depuis 30 ans. Une autre façon d’exprimer ces résultats est donc de dire que, aux Etats-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 8 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 30 ans. Ceci confirme d’une autre façon encore que nous sommes bien en présence de vaccins d’un nouveau genre, dont la dangerosité est inédite.

Conclusion

La question des effets secondaires graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence proprement scandaleux de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux. L’importance de ces effets apporte en effet une contradiction trop flagrante et dévastatrice pour l’idéologie de la vaccination intégrale qui guide des gouvernements ayant choisi de s’abandonner dans les bras de l’industrie pharmaceutique. Cette dernière est en effet au coeur de toute la gestion d’une épidémie qui constitue pour elle une aubaine inédite dans l’histoire : quel produit commercial breveté a pour marché potentiel la totalité de l’humanité, renouvelable chaque année qui plus est ? Patrons et actionnaires de ces firmes pharmaceutiques et biotechnologiques sont en train de devenir immensément riches. Au vu de la façon (dans l’urgence, pour générer un maximum de profits) dont ces industries ont travaillé, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, pour mettre au point ces nouveaux vaccins génétiques (ADN ou ARN), on pouvait ainsi dès le départ redouter que ces produits ne soient pas de très bonne qualité. Mais la réalité dépasse ces craintes et montre que ces vaccins ont davantage d’effets secondaires plus ou moins graves qu’aucun autre avant eux. Nous avons vu ainsi qu’aux Pays-Bas l’on parvient à un taux de 2,7 morts pour 100 000 vaccinés (16,5 millions de vaccinés, 448 morts). En France et aux Etats-Unis, ce taux monte à environ 3,7 morts pour 100 000 vaccinés. Et en Grande-Bretagne, ce taux grimpe même à 4,3 morts pour 100 000 vaccinés, très probablement en raison de la prépondérance du vaccin AstraZeneca que l’on sait depuis le mois de mars 2021 être le plus dangereux des quatre vaccins couramment utilisés en Occident (en particulier du fait des nombreuses thromboses qu’il provoque et qui commencent à être documentées dans la littérature scientifique médicale, voir par exemple ici et ), ce qui n’est guère surprenant lorsque l’on connaît les conditions dans lesquelles il a été fabriqué en Chine. Au passage, nous avons également signalé que ce fut le premier vaccin administré en France, dès février 2021, aux professionnels de santé. De là une des raisons rationnelles probables de la grande réticence à la vaccination anti-covid que manifestent une partie d’entre eux.

Cette mortalité vaccinale (qui n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves) est donc inédite, elle est particulièrement grave et sa dissimulation l’est plus encore. Soyons clair : dissimuler d’une façon ou d’une autre un tel danger est tout simplement criminel vis-à-vis de la population. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets secondaires graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle sensée les protéger. Tout autre approche ne relève pas de la santé publique mais de postures idéologiques ou d’un marketing commercial. Et l’histoire a déjà montré (sur le tabac, sur les pesticides, sur la pollution aux hydrocarbures, etc.) que ces postures et ce marketing étaient responsables de véritables crimes contre les populations civiles. Que ces crimes soient commis au nom du Bien ou au nom de la Santé ne devrait en aucun cas aveugler sur leur réalité et leur nature. Toutes celles et ceux qui s’y adonnent pourraient être désormais considérés comme complices de cette nouvelle mortalité vaccinale inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a donc urgence à suspendre cette campagne vaccinale et à en débattre démocratiquement.

Cherchons simplement les mots clés « masks », « efficacity » et « face » sur un moteur de recherche scientifique : 468 articles sur le sujet, dont 142 la dernière année.
Tout est dit, tout et son contraire d’ailleurs, efficaces dedans, dehors, avec les gestes barrières, sans les gestes barrières, personnes à risques, population générale… Comment se retrouver dans cette cacophonie de données et de démonstrations… Commençons par la réglementation et l’expérience acquise.

Petit point sur la réglementation et les normes d’utilisation des masques :

Un masque chirurgical est un dispositif médical. Bien que son bénéfice in situ soit discuté dans des articles, il répond aux obligations décrites dans le règlement européen (UE) 2017/745 et à la norme EN 14683.

Son Rôle ? Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis. En revanche, il ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air. On distingue trois types de masques :
– Type I : efficacité de filtration bactérienne > 95 % d’un aérosol de taille moyenne 3 μm.
– Type II : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 μm.
– Type IIR : efficacité de filtration bactérienne > 98 % d’un aérosol de taille moyenne 3 μm et résistant aux éclaboussures.

Un masque FFP est un appareil de protection respiratoire (selon le règlement européen (UE) 2016/425 et la norme NF EN 149).

Son Rôle ? Protéger celui qui le porte contre l’inhalation à la fois de gouttelettes et de particules en suspension dans l’air. Le port de ce type de masque est plus contraignant (inconfort thermique, résistance respiratoire) que celui d’un masque chirurgical.
Il existe trois catégories de masques FFP, selon leur efficacité (estimée en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage). Ainsi, on distingue :
– FFP1 filtrant > 80 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur < 22 %).
– FFP2 filtrant > 94 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur< 8 %).
– FFP3 filtrant > 99 % des aérosols de taille moyenne 0,6 μm (fuite totale vers l’intérieur < 2 %).

Et le virus dans tout ça ?
SARS-CoV-2 a une taille moyenne de 125 nm soit 0,125 µm (1). Ainsi :

illu-art-masque-comprendre
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L’utilisation de masques a pour but de diminuer les risques de contamination par le covid 19 bien sûr. Les organismes de référence et autorités de santé ont analysé nombre d’études disponibles et conclure dans divers documents de travail.

Ainsi, pour citer les principales instances :
1. L’OMS souligne : « Un masque seul, même lorsqu’il est utilisé correctement, est insuffisant pour assurer une protection adéquate ou un contrôle de source. Les autres mesures de prévention et de contrôle des infections (IPC) comprennent l’hygiène des mains, une distance physique d’au moins 1 mètre, l’évitement de se toucher le visage, l’étiquette respiratoire, une ventilation adéquate en intérieur, les tests, la recherche des contacts, la quarantaine et l’isolement.» (2).

2. Le Center for Diseases Control and Prevention (CDC), comme nombre d’instances officielles, statue de la même manière sur le bénéfice de porter un masque : « Lorsque vous portez un masque, vous protégez les autres ainsi que vous-même. Les masques fonctionnent mieux lorsque tout le monde en porte un. » avant d’ajouter :
« Un masque ne remplace PAS la distanciation sociale. Les masques doivent toujours être portés en plus de rester à au moins 6 pieds l’un de l’autre, surtout à l’intérieur avec des personnes qui ne vivent pas dans votre ménage. » (3)

3. Le European Center for disease and control (ECDC) ainsi que l’institut norvégien de santé publique rendaient un avis précisant que les preuves de l’efficacité du port du masque non-médical et médical par le grand public étaient inexistantes ou très faibles.

4. La même approche semble être adoptée par Santé Publique France qui émet le 5 mai 2020 (dernière version) un document de travail sur l’utilisation de masques, en particulier non chirurgicaux, basé sur les deux mêmes arguments : « Des études montrent une réduction modérée cependant non significative des infections respiratoires par le port de masque en communauté. » puis « les preuves manquent pour montrer l’intérêt de l’utilisation de masques chirurgicaux pour la protection des personnes potentiellement exposées dans l’espace public. » ainsi que « Le port de masque doit être associé à l’application des mesures barrières. » (4)

L’ensemble de ces instances, ayant considéré nombre d’études, après plus d’un an de mise en application du port des différentes catégories de masques, à travers le monde, semble donc être d’accord sur leur message :
« Oui le masque est efficace : le masque est efficace, quand il est associé aux gestes barrières et donc qu’il y a une distance d’au moins 1m entre les personnes qui le portent. »

Est-ce vraiment ce que l’on attend d’un système de protection efficace ? Qu’apporte ce fameux masque dans la prévention de la contagion ? S’imagine-t-on un praticien ausculter un patient à un mètre pour s’assurer de l’efficacité du masque pendant l’acte médical ? Si on réduit ce mètre de distance sociale à distance humaine normale, le masque joue-t-il sa fonction de protection ?
Et outre ces précieux avantages discutés ici présente-t-il des effets négatifs ?

Des effets négatifs au port du masque ?

Si les effets positifs du port du masque en population générale restent incertains ou nuls, les impacts négatifs du masque sont par contre mieux connus.
Dans un rapport publié en juin 2020, l’OMS résume les principaux inconvénients et risques que présente le port du masque par le grand publique :

  • L’auto-contamination : par manipulation, ou si le masque est sale, humide, inchangé
  • Mal de tête et/ou difficultés respiratoires selon le type de masque et l’utilisateur
  • Lésions cutanées faciales, dermite irritative ou aggravation de l’acné
  • Difficulté de communiquer clairement
  • Fausse impression de sécurité

Le niveau de risque est également fonction des personnes qui le portent, ainsi sont concernés :

– les enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou de déficiences au niveau du développement, les personnes âgées atteintes de déficiences cognitives, les asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques, les personnes ayant récemment subi un traumatisme facial ou une intervention chirurgicale orale ou maxillo-faciale, ainsi que celles qui vivent dans un environnement chaud et humide.

Les enfants face au masque ?

Les enfants sont très peu contaminants et contaminés. En France, les 0-14 ans représentent 1% de l’ensemble des cas symptomatiques hospitalisés.

Dans un document régulièrement mis à jour la Société Française de Pédiatrie souligne (6):

  1. L’enfant, et en particulier l’enfant < 10 ans, ne contribue pas significativement à la transmission de SARS-CoV2 : très faible taux d’attaque secondaire à partir des enfants ; rareté des clusters à point de départ pédiatrique
  2. Il est très probable que l’enfant exposé à un cas contaminant s’infecte moins qu’un adulte.
  3. L’enfant infecté est plus souvent asymptomatique, et les formes sévères hospitalisées sont rares.
  4. Les bénéfices éducatifs et sociaux apportées par l’école sont très supérieurs aux risques d’une éventuelle contamination par SARS-CoV2 de l’enfant en milieu scolaire.

Concernant les enfants de 6 à 11 ans, il convient d’évaluer l’intérêt du masque en tenant compte des incidences potentielles sur les apprentissages, le développement psycho-social en consultation avec enseignants, parents, aidants, professionnels de santé
L’OMS conclut concernant les enfants sur deux points :
– les enfants de moins de 5 ans ne devraient pas être obligés de porter un masque
– les enfants ne devraient pas porter de masque lorsqu’ils font du sport ou pratiquent une activité physique
Indépendamment de l’OMS, un groupe indépendant de pédiatres, de pédopsychiatres et de professionnels de la petite enfance ont montré dans un rapport d’une grande clarté synthétique que le protocole sanitaire pour les enfants dans les écoles a été décidé sur la base du principe de précaution, alors même que les impacts délétères sur les enfants sont dramatiques.

Alors que l’Éducation nationale confirme la très faible contamination des enseignants (0,09 à 0,18%), les effets délétères du protocole sanitaire sur la santé des enfants sont nombreux :
Somatiques : mauvaises oxygénation, céphalées, affections dermatologiques, etc.
Psychiques : peur de la réprimande, angoisses, agressivité, dépression, etc.
Cognitifs : troubles de l’attention, des apprentissages, de l’articulation, etc.
Relationnels : trouble de la communication, graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation
Pour aller plus loin… Quelques articles de lois notés dans les références…

En conclusion / A retenir…

– L’utilisation du masque n’est pas une première dans l’histoire. Elle a été appliquée dans le but de contrôler la propagation des épidémies infectieuses lors de la pandémie grippale de 1919. Des masques étaient disponibles et distribués aux populations, mais ils n’ont eu aucun impact sur la courbe épidémique (7).
– Le port du masque seul est peu efficace et doit être associé à l’application des mesures barrières.
– Le port du masque en milieu scolaire sur des enfants peu contagieux et contaminants peut induire des troubles somatiques, psychologiques et cognitifs dont nous ignorons les conséquences au long terme.

Références

(1) Yinon M Bar-On, Avi Flamholz, Rob Phillips, Ron Milo, “SARS-CoV-2 (COVID-19) by the numbers
“ Elife . 2020 Apr 2;

(2) WHO, “Advice on the use of masks in the context of COVID-19”, 1er décembre 2020

(3) https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/prevent-getting-sick/cloth-face-cover-guidance.html

(4) https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/synthese-rapide-des-connaissances/utilisation-des-masques-en-particulier-non-medicaux-dans-l-espace-public-dans-le-cadre-de-la-lutte-contre-le-covid-19.-synthese-rapide-covid-19

(5) https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf

(6) https://www.sfpediatrie.com/sites/www.sfpediatrie.com/files/medias/documents/propositions_27102020_def.pdf

(7) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4868614/

Les articles de lois relative à l’enfant en milieu scolaire :

Art.3 de la CIDE : « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »

Art.28 et 29 de la CIDE : Le droit à l’éducation est consacré.

Art.31 de la CIDE : Le droit des enfants aux loisirs, aux activités récréatives et culturelles.

Le Code de l’Éducation, qui interdit tout traitement humiliant ou dégradant sur l’enfant, ainsi que des sanctions telles que l’isolement ou l’exclusion, car discriminantes et relevant de la maltraitance. (Art.511 du Code de l’Education).

La Numerisation Finale : Bienvenue en Chine

 

Reinfocovid partage avec ses lecteurs un extrait du rapport sénatorial, réfléchissant à des outils de contrôle (notamment numérique) des citoyens pour répondre à une « crise extrême » !

Bracelet électronique d’utilisation obligatoire, désactivation des pass d’accès aux transports, caméras thermique dans les restaurants, contrôle de vos fréquentations …. Bienvenue en Chine !

Selon les sénateurs, il n’y aurait pas d’autres choix.

Il y a toujours au moins une autre façon de faire.

Est-ce ainsi que vous souhaitez vivre ?

Est-ce cette société que vous voulez pour vos enfants ?

Rassurons nos lecteurs, ce texte n’a pour le moment aucune valeur législative.

Espérons et faisons en sorte qu’il n’en ait jamais

Voilà donc un florilège des mesures de coercition envisagées par le sénat français (Source : http://www.senat.fr/rap/r20-673/r20-6738.html) :

 

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« Les outils envisageables sont multiples mais, à court et moyen terme du moins, les cas d’usage les plus évidents concernent le contrôle du respect des règles visant à limiter la transmission du virus (pass sanitaire, couvre-feu, confinements, quarantaines, etc.), qui implique de croiser trois types de données : données d’identification, données médicales, et données de localisation (des plus intrusives, avec le tracking GPS, aux plus légères et occasionnelles, avec l’accès conditionnel à certains lieux, en passant par les données de localisation relative avec le contact tracing). »

Enfin, dans les situations de crise les plus extrêmes, les outils numériques pourraient permettre d’exercer un contrôle effectif, exhaustif et en temps réel du respect des restrictions par la population, assorti le cas échéant de sanctions dissuasives, et fondé sur une exploitation des données personnelles encore plus dérogatoire.

Ces outils sont les plus efficaces, mais aussi les plus attentatoires aux libertés – mais une fois de plus, il serait irresponsable de ne pas au moins les envisager, ne serait-ce que pour se convaincre de tout faire en amont pour ne pas en arriver là. De nombreux cas d’usages sont possibles, et notamment :

le contrôle des déplacements : bracelet électronique pour contrôler le respect de la quarantaine, désactivation du pass pour les transports en commun, détection automatique de la plaque d’immatriculation par les radars, portiques de contrôle dans les magasins, caméras thermiques dans les restaurants, etc. ;

– le contrôle de l’état de santé, via des objets connectés dont l’utilisation serait cette fois-ci obligatoire, et dont les données seraient exploitées à des fins de contrôle ;

– le contrôle des fréquentations, par exemple aller voir un membre vulnérable de sa famille alors que l’on est contagieux ;

– le contrôle des transactions, permettant par exemple d’imposer une amende automatique, de détecter un achat à caractère médical (pouvant suggérer soit une contamination, soit un acte de contrebande en période de pénurie), ou encore la poursuite illégale d’une activité professionnelle (commerce, etc.) en dépit des restrictions »

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A RETENIR

  • Les personnes ayant fait une infection ancienne au Covid-19 sont protégées à 100% contre le variant Gamma; mieux que les vaccinées !
  • Les personnes non vaccinées, sans antécédents de Covid ont des charges virales inférieures (Ct) aux vaccinés !

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Infection au variant gamma chez des mineurs entièrement vaccinés

 

Les personnes ayant fait une infection ancienne au Covid-19 sont protégées à 100% contre le variant Gamma; mieux que les vaccinées !

Les personnes non vaccinées, sans antécédents de Covid ont des charges virales inférieures (Ct) aux vaccinés !

C’est ce que nous apprend une étude publiée sur le site du CDC (Center for disease Control), institut américain officiel de surveillance des maladies

Breakthrough Infections of SARS-CoV-2 Gamma Variant in Fully Vaccinated Gold Miners, French Guiana, 2021. Volume 27, Number 10—October 2021. https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/10/21-1427_article

Cet article a investigué un cluster épidémique de Sars-cov-2 variant Gamma parmi les 44 employés d’une mine d’or en Guyane française. Malgré la présence de mineurs avec des facteurs de risque (11 hypertension, 4 diabète, 4 obèses) aucune formes sévères de la Covid-19 n’a été observée.

Les informations les plus importantes de cette étude sont (voir tableau 1 et 2) :

1) L’immunité naturelle au Sars-Cov-2 a été efficace à 100 % contre ce variant

  • Aucun des 3 employés ayant un antécédent ancien de Covid-19 non vaccinés n’ont eu la maladie Covid-19
  • Aucun des 3 employés ayant un antécédent ancien de Covid-19 ET vaccinés une dose n’ont pas eu la Covid-19
  • Alors que 15 des 25 personnes vaccinées deux doses ont développé la maladie Covid-19
  • 3 des 4 employés non vaccinés ET sans antécédents de Covid-19 ont développé la maladie Covid-19

 

2) Les charges virales étaient moins importantes chez les non vaccinés infectés par le Sars-cov-2 que chez les vaccinés

(toutes les données pour les patients ne sont pas disponibles).

  • Charges virales (Ct sur le gène N) chez les personnes non vaccinées et sans antécédents de Covid : 30, 34 et indetectable
  • Charges virales (Ct sur le gène N) chez les vaccinés une dose : 25, 30, 23, 28, 26
  • Charges virales (Ct sur le gène N) chez les vaccinés deux doses : 26.1, 27, 26, 22, 29, 32, 24, 26, 27, 26, 36, 29, 35, 31

 

Remarque : Le nombre de Ct est corrélé à la charge virale : plus le Ct sur le gène N est faible, plus la charge virale est importante.

 

Tableau 1:

 

Tableau 2:

 

 

Pour aller plus loin :

Les phénomènes d’aggravation dépendante des anticorps :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-phenomenes-daggravation-dependante-des-anticorps-ade-et-la-covid-19/

Les traitements précoces efficaces existent :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La prévention (comment booster son système immunitaire) existe :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

 

 

 

 

Les vaccinés infectés seraient aussi contagieux que les autres

 

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A Retenir

Les personnes complètement vaccinées peuvent attraper le Sars-cov-2 et ont des charges virales équivalentes aux personnes non ou incomplètement vaccinées

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Les vaccinés infectés seraient donc aussi contagieux que les autres

A quoi sert le pass sanitaire dans ces conditions ?

Depuis le 17 juillet, le CDC recommande donc aux vaccinés de re-porter le masque

 

Le prestigieux CDC (Center for Disease Control), institut officiel américain de surveillance des maladies a investigué un cluster de cas à Barnstable County dans le Massachusetts. https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/pdfs/mm7031e2-H.pdf

Les points importants de cette investigation sont :

  • 74% des cas étaient COMPLETEMENT VACCINES (schéma complet > 14 jours)

346 des cas 469 cas de Covid étaient complètement vaccinés (soit 74%) alors que seulement 69% de la population en moyenne est vaccinée dans la région

  • 79 % des infectés COMPLETEMENT VACCINES étaient SYMPTOMATIQUES

  • LA VACCINATION N’EMPECHE PAS l’HOSPITALISATION

Sur les 5 malades hospitalisés, 4 étaient complètement vaccinés. Aucun patient n’est mort vacciné ou non. Le taux d’hospitalisation chez les vaccinés était supérieur au taux d’hospitalisation les non vaccinés !

    • Taux d’hospitalisation des vaccinés = 4/346*100 = 1.15%
    • Taux d’hospitalisation des non vaccinés = 1/(469-346)*100= 0.81%

  • LA CHARGE VIRALE DES PATIENTS VACCINES ETAIT IDENTIQUE A CELLE DES NON VACCINES !

Les vaccinés sont donc tout aussi contagieux que les non vaccinés lorsqu’ils sont infectés

Pour aller plus loin :

Les phénomènes d’aggravation dépendante des anticorps :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-phenomenes-daggravation-dependante-des-anticorps-ade-et-la-covid-19/

Les traitements précoces efficaces existent :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La prévention (comment booster son système immunitaire) existe :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

 

 

 

Effets indésirables post-vaccination

 

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A RETENIR

  • 12,6 Cas de myocardite / pericardite par million de vaccinés survenant préférentiellement après la 2ieme dose de vaccin chez les hommes jeunes. Ces évènements indésirables surviennent plus souvent avec les Vaccins à ARNm.
  • Contrairement à ce qui est normalement attendu, le taux de myocardites post-vaccinale est plus élevé chez les femmes de 12 à 24 ans et chez les hommes de 12 à 39 ans .

Les myocardites sont des inflammations du muscle cardiaque. Cette maladie peut guérir spontanément mais entraine toujours une hospitalisation car les complications peuvent aller jusqu’à une insuffisance cardiaque et nécessiter une greffe de coeur [1].

La péricardite est une inflammation du « sac » dans lequel se trouve le coeur (péricarde)

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Objectif des travaux :

Faire le point sur les données précoces signalées après vaccination des 12 à 15 ans et des 16-25 ans par un vaccin ARNm. Les myocardites et péricardites sont particulièrement considérées ici.

 

Méthode :

Deux bases de données ont été utilisées :

  1. V-safe : outil pour smartphone qui utilise la messagerie texte et des enquêtes Web. Il permet d’informer le CDC des effets secondaires par les personnes vaccinées.
  2. VAERS : Vaccine Adverse Event Reporting System est un programme de sécurité des vaccins, cogéré par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et la Food and Drug Administration.

 

Populations étudiées :

Deux groupes sont comparés : tranches d’âge 12-15 ans et 16-25 ans.

 

Analyses réalisées :

Un bilan de santé journalier a été effectué jusqu’à 7 jours après la première et la seconde dose de vaccins sur un groupe de 12-15 ans via V-Safe et comparés à un groupe de 16-25 ans (taille non précisée). L’analyse VAERS ne précise pas à quel délai les effets ont été considérés.

 

Résultats :

1. Via V-safe

2.Via VAERS

Le rapport analyse l’apparition des myocardites/péricardites 7 j et 21j après chaque dose et en fonction des tranches d’âges, les effets les plus importants apparaissent 21 jours après la seconde dose de vaccin à ARNm :

 

En conclusion / A retenir :

– Les myocardites et péricardites observées sont actuellement analysés par le CDC qui ne concluent pas

– L’analyse des résultats obtenus via la base de données VSD montre que :

  1. Plus de cas sont observés après la seconde dose de vaccination par l’ARNm
  2. Observation d’un taux d’apparition de 12,6 cas par million de myocardites/péricardites après la seconde dose de vaccin à ARNm dans les 21 jours suivant la vaccination
  3. Les taux semblent plus élevés chez les hommes que chez les femmes

– Les résultats obtenus via VAERS montrent que :

  1. L’âge médian des patients signalés est plus jeune après la dose 2 par rapport à la dose 1
  2. Prédominance de patients de sexe masculin dans les groupes d’âge plus jeunes, en particulier après la dose 2-
  3. Rapports des myocardites & péricardites observés > cas attendus, en particulier après la dose 2 dans les groupes d’âge plus jeunes.

 

References :

[1]https://www.chuv.ch/fr/cardiologie/car-home/patients-et-famille/maladies-traitees/affections-du-myocarde-et-du-pericarde/myocardite

 

Pour aller plus loin

Bénéfice/risque vaccin

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/comparaison-mortalite-covid-19-et-letalite-vaccin/

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/reponse-a-larticle-du-journal-le-monde/

Les traitements précoces efficaces existent :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La prévention (comment booster son système immunitaire) existe :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

La vaccination est une excellente solution contre certaines maladies

 

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A RETENIR

  • Le SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, évolue en permanence
  • La vaccination participe activement à cette évolution par la sélection de variants
  • Cette évolution rend rapidement caduque la vaccination Covid-19, comme pour la grippe

[/cadre_a_retenir]

 

Plusieurs maladies ont vu leur circulation fortement diminuer suite à la mise en place de larges campagnes de vaccination. C’est par exemple le cas de la rougeole (baisse de plus de 80 % des décès depuis 2000) et de la rubéole (baisse de plus de 95 % des cas notifiés depuis 2000). Par contre, la vaccination contre le SIDA s’est jusqu’à ce jour révélée inefficace en dépit de recherches intenses pour juguler ce fléau qui a fait près de 35 millions de victimes depuis le milieu des années 1980. De même, la malaria qui cause environ 400000 morts par an, n’a jamais pu être contrôlée par la vaccination malgré de récents espoirs en ce sens [1].

Aujourd’hui, nous sommes inondés d’un flot de messages gouvernementaux nous incitant à nous faire vacciner contre la Covid-19, seule solution nous dit-on pour « retrouver notre vie d’avant ». En effet, les premiers résultats de phase 3 (toujours en cours) ont été présentés par plusieurs compagnies pharmaceutiques et semblent fort encourageants, avec des protections contre la maladie annoncées à plus de 90%, ce qui est excellent.

Le but de ce texte n’est pas de s’intéresser à ces annonces, qui ont déjà été discutées par ailleurs. Nous souhaitons plutôt ici positionner ces annonces face à l’évolution des connaissances sur le virus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19.

Plusieurs études scientifiques récentes présentent des résultats concordants qui permettent de douter très sérieusement de la pérennité de l’effet protecteur de ces vaccins, et donc du bien fondé d’une vaccination généralisée.

 

Intéressons-nous ici à l’article publié dans la revue Nature (vol 592, p 616) du 22 avril 2021 : (Ref [2])

« mRNA vaccine-elicited antibodies to SARS-CoV-2 and circulating variants »

Traduction:

«Anticorps produits par la vaccination à ARNm contre le SARS-CoV-2 et les variants en circulation. »

Vous trouverez à la fin de ce texte, en caractères italiques, les traductions littérales des conclusions des auteurs.

 

Ce travail nous apprend que la vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins à ARN messager est aussi efficace que l’immunité naturelle générée suite à une contamination par la SARS-CoV-2. Ceci est une bonne nouvelle. Malheureusement, l’article nous apprend également que cette vaccination peut entraîner l’apparition de variants. Il sera donc nécessaire de surveiller en permanence la réponse immunitaire des individus, et de modifier les vaccins au fur et à mesure de l’apparition de nouveaux variants, afin de revacciner les populations.

En conclusion, si la vaccination proposée aujourd’hui tient ses promesses et est relativement efficace contre le nouveau coronavirus apparu en 2019, cette efficacité diminue au fil des évolutions du SARS-CoV-2 (« variants »), évolutions qui auront lieu de façon continue. Notons que les vaccins contre la grippe, due au virus à ARN Influenza qui mute également régulièrement, sont développés depuis plus de 80 ans [3]. Malgré cela, ils restent peu efficaces (plus ou moins 50%) [4] et doivent être réactualisés chaque année.

 

Le SARS-CoV-2 est un virus particulièrement complexe, qui possède un génome à ARN deux fois et demi plus long que celui du virus de la grippe. Or, indépendamment des éventuels systèmes de contrôle d’intégrité de la réplication virale, plus un génome est long, plus son risque de mutation est statistiquement élevé. Il est donc étonnant de penser qu’un vaccin contre la Covid-19 puisse être LA solution contre la Covid-19. A la problématique des variants qui ne sont plus (ou moins) neutralisés par la vaccination s’ajoute les effets secondaires éventuels de cette vaccination. Ces effets ont été rapportés par ailleurs [5, 6] , et peuvent légitimement nous interroger sur la balance bénéfice/risque d’une telle vaccination, en particulier chez les populations les moins susceptibles à la maladie, i.e., les populations de moins de 65 ans, et a fortiori, les plus jeunes [7].

Face à ces incertitudes, il serait sage de renforcer les efforts de caractérisation et de validation de traitements médicamenteux précoces de la Covid-19 [8]. Notons par exemple que l’ivermectine, un médicament anti-parasitaire doté de propriétés antivirales, est désormais largement utilisé avec apparemment un certain succès dans de nombreux pays [9]. De plus, de nombreux articles scientifiques démontrent: i) l’absence d’effets secondaires de l’ivermectine; ii) son activité thérapeutique contre la Covid-19 [9]. Enfin, de par son mode de fonctionnement indépendant de la structure tridimensionnelle du virus, l’ivermectine n’est pas soumise aux aléas des variants, contrairement aux vaccins.

Face à cette accumulation d’évidences, soyons sûrs que nos autorités ne tarderont à s’y intéresser également, et nous permettront, en parallèle à la vaccination pour ceux qui la souhaitent encore, de retrouver une vie plus confortable.

 

ANNEXES:

Traduction des points principaux de la conclusion de l’article : (Ref [2])

“Nos expériences indiquent que les mutations sur le domaine de fixation au récepteur (“RBD”) présentent chez ces variants—et potentiellement chez d’autres variants porteurs des mutations K417N, K417T, E484K et/ou N501Y—peuvent réduire la capacité de neutralisation du plasma des individus vaccinés contre, ou naturellement infectés par, le SARS-CoV-2”

Note: Ce qui en d’autres termes signifie que l’immunité naturelle acquise suite à une infection par le virus SARS-CoV-2, tout comme l’immunité induite par la vaccination, sont moins efficaces contre les variants (NDLR).

« Nous suspectons que ces mutations ont émergé en réponse à une sélection immunitaire chez des individus dont l’immunité est peu efficace. Ce que les effets à long terme de l’accumulation des mutations sur le SARS-CoV-2 aura sur la pandémie est inconnu »

« Il est possible que ces mutations ainsi que d’autres qui émergent chez des individus avec une immunité suboptimale ou décroissante érodera l’efficacité des immunités contre le SARS-CoV-2 acquise suite à une infection naturelle ou suite à la vaccination. Les données suggèrent que la vaccination contre le SARS-CoV-2 et les traitements à l’aide d’anticorps pourraient nécessiter une actualisation des vaccins et une surveillance de l’immunité afin de contrebalancer l’évolution du virus. »

 

Concernant l’efficacité du vaccin contre la grippe: (Ref [4])

… « une efficacité globale de la vaccination est de 38% (62% contre le virus influenza pdm09 A[H1N1], 22% contre le virus influenza A[H3N2], et 50% contre les virus influenza B). »

 

Texte original : (Ref [2])

« Our experiments indicate that the RBD mutations found in these variants—and potentially others that carry K417N, K417T, E484K and/or N501Y mutations—can reduce the neutralization potency of plasma from vaccinated or naturally infected individuals against SARS-CoV-2 »

« We speculate that these mutations emerged in response to immune selection in individuals with nonsterilizing immunity. What the long-term effect of the accumulation of mutations on the SARS-CoV-2 pandemic will be is not known »

« it is possible that these mutations and others that emerge in individuals with suboptimal or waning immunity will erode the effectiveness of natural and vaccine-elicited immunity. The data suggest that SARS-CoV-2 vaccines and antibody therapies may need to be updated and immunity monitored to compensate for viral evolution. »

 

Concernant l’efficacité du vaccin contre la grippe: (Ref [4])

… « an overall estimated vaccine effectiveness of 38% (62% against influenza A[H1N1]pdm09 viruses, 22% against influenza A[H3N2] viruses, and 50% against influenza B viruses). »

 

Références

[1] https://www.who.int/malaria/media/malaria-vaccine-implementation-qa/fr/

[2] Z. Wang et al., “mRNA vaccine-elicited antibodies to SARS-CoV-2 and circulating variants,” Nature, vol. 592, no. 7855, pp. 616–622, Apr. 2021, doi: 10.1038/s41586-021-03324-6. https://www.nature.com/articles/s41586-021-03324-6

[3] I. Barberis, P. Myles, S. K. Ault, N. L. Bragazzi, and M. Martini, “History and evolution of influenza control through vaccination: from the first monovalent vaccine to universal vaccines,” J. Prev. Med. Hyg., vol. 57, no. 3, pp. E115–E120, Sep. 2016.

[4] L. A. Grohskopf et al., “Prevention and Control of Seasonal Influenza with Vaccines: Recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices — United States, 2020–21 Influenza Season,” MMWR Recomm. Rep., vol. 69, no. 8, pp. 1–24, Aug. 2020, doi: 10.15585/mmwr.rr6908a1. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31441906/

[5] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/effets-indesirables-en-europe-sur-les-vaccins-covid-19-pfizer-moderna-et-astrazeneca/

[6] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaxzevria-astrazeneca-et-covid-19-janssen-johnsonjohnson-note-de-synthese-aimsib-reinfocovid/

[7] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/comparaison-mortalite-covid-19-et-letalite-vaccin/

[8] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

[9] P. Kory, G. U. Meduri, J. Varon, J. Iglesias, and P. E. Marik, “Review of the Emerging Evidence Demonstrating the Efficacy of Ivermectin in the Prophylaxis and Treatment of COVID-19,” Am. J. Ther., vol. 28, no. 3, pp. e299–e318, May 2021, doi: 10.1097/MJT.0000000000001377. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8088823/

 

 

Pour aller plus loin

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/ivermectine/

Les traitements précoces efficaces existent :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/prise-en-charge-ambulatoire-du-covid-19/

La prévention (comment booster son système immunitaire) existe :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/