Qui sont-ils ?

1300 généralistes et 100 pédiatres représentatifs de tout le territoire
Des épidémiologistes de l’INSERM et de Sorbonne Université

Que font-ils ?

Ils assurent une veille et une vigilance des maladies à caractère saisonnier (grippe, gastro-entérites…).
– Ils publient chaque semaine un bulletin épidémiologique depuis 25 ans
– Les résultats sont utilisés par le Centre National de Référence à Pasteur, par l’European Center for Disease Control et par l’OMS
C’est le seul réseau recherchant quel virus est responsable des symptômes grippaux :
Les données des patients présentant une Infection Respiratoire Aigüe (IRA)* sont recueillies et un test virologique est effectué. Plusieurs virus responsables d’IRA sont recherchés dont influenzavirus (la Grippe), rhinovirus, virus respiratoire syncitial, métapneumovirus et, depuis mi-mars 2020, le SARS-Cov-2 (la Covid-19).

*IRA est définie par l’apparition brutale de fièvre (ou sensation de fièvre) et de signes respiratoires. Avant mi-mars 2020, Sentinelles surveillait surtout les Syndromes Grippaux (fièvre > 39°C et signes respiratoires) qui font partie des IRA.

 

Que disent-ils de la Covid-19 ?

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De janvier à mi-mars 2020, 60% des IRA sont des Grippes (influenzavirus) et non des Covid-19 (SARS-CoV-2).

C’est 1200 grippes pour 100 000 habitants en 2020

De mi-mars à décembre 2020 seules 16% des IRA sont des Covid-19 (SARS-CoV-2).

C’est 600 Covid-19 pour 100 000 habitants (extrapolé à 930 sur l’année 2020 complète)

De janvier à mars 2021 seules 11% des IRA sont des Covid-19 (SARS-CoV-2).

C’est 14 Covid-19 PAR SEMAINE / 100 000 habitants ; et seuls 1% des patients sont hospitalisés

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A retenir

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Sur 20 ans, la vraie grippe fait en moyenne 2300 cas par an / 100 000 habitants
En 2020, Il y a eu autant de vraie grippe que de Covid-19.

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Références

SentiWeb, réseau Sentinelles – INSERM & Sorbonne Université – CNR Pasteur

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Vous affirmez :

« Un site sème le doute sur la vaccination ».
La science est l’art du doute. N’est-ce-pas ?

Au contraire d’asséner des vérités ou de dénoncer qui dirait des contre-vérités (je reprends vos propos), comme le feraient les inquisiteurs du XV° siècle, nous cherchons à éclairer nos lecteurs avec des informations scientifiques et sourcées ; ce qui n’est manifestement pas le cas de votre article publié sans aucune références scientifiques.

Nous informons de manière claire, loyale et honnête nos concitoyens, afin qu’ils puissent choisir lors d’un consentement éclairé et libre avec leur médecin de se faire vacciner ou non. C’est le devoir d’un médecin et d’un soignant. Cela devrait être aussi celui du journaliste.

D’ailleurs, sur nos fiches de synthèse, vous retrouverez la mention : « Ces informations scientifiques ne sont pas des recommandations médicales. Elles sont destinées à éclairer les patients et à ouvrir un dialogue avec leur médecin lors de la consultation médicale, voire à apporter à ce dernier des informations dont il n’aurait peut-être pas connaissance ». Nous précisons à cette occasion que les vaccins Pfizer, Moderna, Astra zeneca n’ont reçu qu’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle signifiant que les études permettant de définir leur efficacité et leur sécurité ne sont pas finies. Dans ce cadre, l’ansm (l’agence nationale de sécurité du médicament en France recommande que :

« La publicité en faveur d’un médicament disposant d’une AMM « conditionnelle» ou octroyée «sous circonstances exceptionnelles», dès lors qu’elle présente des données chiffrées d’efficacité/sécurité, doit préciser le caractère «conditionnel» ou «sous circonstances exceptionnelles», ainsi que les limites exprimées par les autorités de santé quant à la démonstration de l’efficacité et/ou de la sécurité du médicament ».

Nous sommes très étonnés de constater que de très nombreux documents et articles, parfois même émanant de hautes autorités de santé ne fassent pas figurer cette mention d’AMM conditionnelle ni les limites de sécurité et d’efficacité se trouvant dans le dossier d’AMM conditionnelle.

Conséquemment, nous nous sentons le devoir de donner ces informations à nos concitoyens.

« Sous son allure scientifique, la plateforme «Réinfocovid.fr» énonce des contrevérités sur les manières de lutter contre le coronavirus »

Nous précisons que « allure scientifique » est un jugement de valeur, un mot étiquette sans fondement. Nous serions très heureux que vous nous énonciez de manière précise ce que vous appelez « contrevérités », afin que nous puissions vous répondre de manière scientifique.

« Pourtant, la plateforme n’est ni officielle, ni scientifique. »

Reinfo Covid n’est pas une plate forme. C’est un collectif de citoyens, de chercheurs, de soignants, de médecins, de hauts fonctionnaires, d’artisans, d’artistes, d’enseignants, de directeurs d’école. Ce n’est pas une émanation des autorités publiques, C’est bien la société en miniature dans ce qu’elle est de plus variée et plurielle. Reinfocovid fournit plus de données scientifiques que de très nombreux journaux avec des articles scientifiques écrits par des chercheurs, des médecins et des scientifiques de haut niveau, qui sont toujours sourcés scientifiquement.

« il s’agit d’un outil lancé par un collectif de personnes gravitant dans le secteur de la santé, en opposition avec la politique de lutte contre le Covid-19, et qui diffusent une pensée alternative sur le sujet. »

Sachez que nous ne gravitons pas dans le secteur de la santé. Une grande partie des membres des collectifs dédiés à l’écriture des articles scientifiques sont des médecins et des universitaires (maitres de conférence et professeurs des universités françaises) qui ne gravitent pas. Ils sont au cœur même de la Santé.

« Intox »

Une fois de plus, vous vous permettez de qualifier notre travail d’intox : nous vous redemandons de spécifier quelles sont les informations que vous tenez comme telles. Nous nous ferons un plaisir d’y apporter notre réponse scientifique. Faute de quoi vous tomber sous le coup de la diffamation. Les journalistes doivent prendre garde à ce qu’ils écrivent et pensent pouvoir signifier impunément.

« Ce qui pose problème, ce sont les documents dits «scientifiques», qui brouillent les pistes et peuvent s’avérer dangereux. Au début de l’année, Réinfocovid.fr publiait ainsi un protocole pour soigner les malades du covid, à base notamment de zinc et de vitamine D. Le document n’est plus en ligne, et pour cause : l’Ordre des médecins a saisi les autorités sanitaires qui ont ouvert une enquête, rapportait en février dernier Le Monde. »

Aucun de nos documents ne brouillent les pistes mais cherchent à donner aux concitoyens des informations que personne ne leur donne. Jugez-vous donc que donner des informations est dangereux ? Attention, ceci porte un nom dans l’histoire.

Concernant ce que vous appelez « protocole », nous répondons qu’il ne s’agit pas d’un protocole mais d’une proposition de traitement afin d’ouvrir un dialogue avec nos autorités et nos professionnels de santé. Ce document n’a jamais été enlevé du site : vous êtes manifestement très mal renseignés, en voici le lien : https:/reinfocovid.fr/coordination-covid-19/ qui s’intitule : « Coordination Santé Libre : proposition thérapeutique pour soigner la Covid-19 en phase précoce ».

Lors de la diffusion de la fiche « vaccin pfizer » du 01/02/ 2021, il n’y avait aucun arguments scientifiques en faveur dune protection contre les formes graves avec hospitalisation. Ceci a déjà été signalé une première fois dans notre réponse aux critiques du CHU de Liège que voici.

Premièrement l’efficacité sur la mortalité ne fait pas partie des objectifs de l’étude de phase 3 (ci-après) décrits dans le dossier de l’AMM conditionnelle (https:/www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf).

Malgré plus de 18.000 personnes dans chacun des groupes (vaccinés et placébo), la puissance pour tester l’efficacité sur les formes sévères et/ou la mortalité n’est pas atteinte en raison de la faible fréquence des formes graves et des décès…

Ainsi, d’après le tableau de résultats n°12 du dossier d’AMM conditionnelle sur le site de l’agence européenne du médicament fourni par Pfizer concernant l’efficacité sur les formes sévères de COVID-19, nous constatons que l’intervalle de confiance va de -124.8 à 96.3%. Cet intervalle de confiance englobant le zéro, il n’est donc pas prouvé que le vaccin protège des formes sévères de la COVID-19.

D’ailleurs, quelques pages plus loin de ce même document (p93), il est noté que la rareté relative des cas sévères nécessiterait soit une plus grande population d’étude et/ou une durée plus longue de l’étude pour avoir un pouvoir statistique suffisant.

Quant à une efficacité sur la mortalité, elle est impossible à évaluer puisque la publication sur la sécurité et l’efficacité du vaccin ne fait état d’aucune mort de la COVID-19 dans aucun des groupes. On ne peut donc pas comparer la mortalité entre le groupe vacciné et le groupe témoin. (Source : p8 de l’article du NEJM
https:/www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7745181/pdf/NEJMoa2034577.pdf« No COVID-19–associateddeathswereobserved. »)

D’ailleurs, sur le site du vidal, la page dédiée à l’analyse des données disponibles sur ce vaccin confirme notre analyse à 3 reprises que nous vous copions ci-après :

(https:/www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-aanalyser.html consultée encore le 27/01/2021)

1- « Cette efficacité semble se maintenir à travers divers sous-groupes évalués selon leur âge, sexe, origine ethnique et certaines comorbidités. Par contre, les résultats présentés ne peuvent pas confirmer l’efficacité de ce vaccin contre les formes graves de COVID-19, ni contre les formes asymptomatiques, ni chez les personnes de plus de 75 ans.

2- « Une efficacité contre les formes sévères seulement suggérée.
L’évaluation de l’efficacité du vaccin BNT162b contre les formes graves de COVID-19 est rendue délicate par le faible nombre de formes sévères observées : 1 dans le groupe vacciné (sans nécessité d’hospitalisation) et 3 dans le groupe placebo (dont 2 hospitalisations), au moins 7 jours après la seconde injection. Le taux de protection contre ces formes est de 66,4 %, mais avec un intervalle de confiance à 95 % allant de – 124,8 % à 96,3 %, donc ininterprétable. Selon le document de la FDA, « les résultats ne remplissent pas les critères de succès prédéfinis (pour les formes sévères) ». Cela est probablement dû, en partie, à la relative sous-représentation des personnes à risque élevé de forme grave parmi les participants de l’étude de phase 2/3 »

3- « Les questions relatives à l’efficacité qui demeurent en suspens
Si les résultats rendus publics par Pfizer/BioNTech et la FDA sont rassurants sur l’efficacité globale du vaccin BNT162b au cours des 2 mois suivant la 2e injection, de nombreuses questions sur cette efficacité demeurent sans réponse :
– la persistance de la protection obtenue dans le temps ;
– l’efficacité parmi les populations vulnérables aux formes graves (en particulier les insuffisants rénaux et les personnes immunodéprimées) ;
– l’efficacité chez les personnes ayant des antécédents de COVID-19 (même si l’analyse post hoc semble suggérer une efficacité dans ce groupe, celui-ci est trop petit pour conclure) ;
– l’efficacité chez les enfants et les moins de 16 ans ;
– l’efficacité contre les formes asymptomatiques de la COVID-19 ;
– l’efficacité contre les formes graves et l’effet sur la mortalité ;
– l’efficacité contre les effets à long terme des infections acquises malgré le vaccin ;
– l’efficacité sur la transmission du virus en cas de contamination d’une personne malgré le vaccin ;
– le futur de cette efficacité si la pandémie venait à évoluer (mutations de SARS-CoV-2 par exemple). »

D’autre part, si Alessandra Diana fait référence à la nouvelle étude du vaccin en population israélienne parue en février 2021 dans le New England Journal of Medicine intitulé « BNT162b2 mRNA Covid-19 Vaccine in a Nationwide Mass Vaccination Setting » pour affirmer que le vaccin Pfizer protège des formes graves et des hospitalisations, nous nous permettons d’émettre plusieurs critiques sur cet article.

• Tout d’abord, nous tenons à souligner les importants conflits d’intérêts des auteurs avec Pfizer notamment : RanBalicer, Noam Barda, Noa Dagan, Mark Katz, EldadKepten, Oren Miron, ShayPerchik déclarent avoir reçu un grant de pfizer n’ayant pas de rapport avec la présente étude. Le Dr Lipsitch fait état de subventions du Morris-Singer Fund, pendant la réalisation de l’étude, de subventions de Pfizer, d’honoraires personnels de Merck, de Bristol-Meyers Squibb, de Sanofi Pasteur, de subventions du NIH (États-Unis), subventions du National Institute for HealthResearch (Royaume-Uni), subventions du CDC (États-Unis), subventions de Open Philanthropy. Il a également fourni des conseils non rémunérés sur les vaccins COVID ou les études vaccinales à One Day Sooner (association à but non lucratif).

• De plus nous soulignons un contrat particulier entre l’état Israélien et Pfizer : en échange d’une sécurisation d’un stock de doses, l’état Israélien donnera accès à Pfizer à un certain nombre de données de santé selon certains articles de presse. En tant que journaliste, c’est votre travail de relever et investiguer ce type d’information.

Pour tous ceux qui ne jurent que par les études étude randomisée, nous soulignons que cette étude n’en est pas une. Alors même que vous vous permettez de dire qu’il n’y a aucune preuve de l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine au motif qu’il n’y aurait aucune étude randomisée (ce qui n’est d’ailleurs pas le cas).

Cette étude ne prend pas en compte la population générale : ont été exclus de l’étude les personnes ayant déjà eu un test PCR positif, les personnels soignants et les enfants de moins de 16 ans, les personnes qui ont eu des interactions avec le système de santé au cours des 3 jours précédents pouvant indiquer le début d’une maladie symptomatique et pouvant empêcher la vaccination, les résidents de maisons de retraite, les personnes médicalement confinées à domicile.

• Dans les annexes de l’étude, les auteurs notent eux même que “l’efficacité globale du vaccin dans notre étude est surestimée car elle n’inclut pas la période de suivi précoce pendant laquelle le vaccin n’a pas d’effet détectable”.

• Les auteurs disent ne pas pouvoir conclure quant à l’efficacité chez les patients avec des facteurs de risque.

« Au secours ! », s’écrie Alessandro Diana. Oui pour une bonne hygiène de vie, oui pour des vitamines, mais cela n’empêche en rien les complications. Quant à l’azithromycine et hydrochloroquine, dont ils vantent les bienfaits, les études avec étalon ont clairement démontré leur non-efficacité.»

Nous aussi nous crions « au secours » face à tous les personnes refusant de considérer les études scientifiques montrant que des traitements sont possibles.

Les personnes à risques de faire des Covid sévères sont très bien connues. Selon un rapport de la HSCT
(source https:/www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=942), parmi les 369 patients admis dans un service de réanimation participant à la surveillance sentinelle du 5 au 20 octobre 2020 en France,
– 66% avaient 65 ans ou plus
– 90% avaient au moins une comorbidité
93.7% des hospitalisées en réanimation présentaient des comorbidités (pour 346/369 patients) :
obésité avec IMC ≥ 30 : 46% ; HTA : 42% ; diabète : 33% ; pathologie cardiaque : 24% ; pathologie pulmonaire : 23% ; immunodépression : 9% ; pathologie rénale : 5% ; cancer : 2% ; pathologie neuromusculaire : 1% ; pathologie hépatique : 1% ; autres : 3%

Nous maintenons qu’une bonne hygiène de vie associant nutrition saine, activité sportive régulière, lutte contre les addictions (alcoolo-tabagique et autres drogues) permettent d’éviter l’obésité, le diabète de type 2, de nombreuses pathologies cardiaques et pulmonaires. Ce qui permettrait donc de diminuer la population à risque de pathologie sévère liées au Covid.

Quant aux autres molécules existantes comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, l’ivermectine, le zinc, les vitamines, de très nombreuses études existent montrant un effet bénéfique, dont certaines sont des « études avec étalon » comme vous dites, ce qui doit signifier dans un jargon journalistique pseudoscientifique « randomisées et contrôlées contre placébo » ?

« Quant à l’azithromycine et hydrochloroquine dont ils vantent les bienfaits, les études avec étalon ont clairement démontré leur non-efficacité. »

De quelles études parlez – vous concernant l’hydroxychloroquine, celle du « Lancet gate » ayant justifiée l’interdiction de prescrire ce médicament en ville en France à cause d’une étude frauduleuse que le Lancet a depuis retirée ?

Il convient de rappeler que l’hydroxychloroquine a vu sa prescription restreinte aux cas de covid graves hospitaliers et les essais cliniques internationaux stoppés après la publication de deux articles frauduleux de bigdata publiés dans les deux plus grands journaux médicaux au monde :

RETRACTED: Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis. Prof Mandeep R Mehra, MD; Sapan S Desai, MD; Prof Frank Ruschitzka, MD; Amit N Patel, MD; Published:May 22, 2020DOI:https:/doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31180-6

RETRACTED: Mehra MR, Desai SS, Kuy S, Henry TD, Patel AN. Cardiovascular disease, drug therapy, and mortality in Covid-19. N Engl J Med 2020;382:e102-e102

Le Professeur Matthieu Million a d’ailleurs démontré une corrélation statistiquement significative entre les conflits d’intérêts et le fait de publier une étude en défaveur de l’hydroxychloroquine. Les études à haut risque de conflits d’intérêts sont les études de Big Data.

Dans cette grande méta analyses regroupant 20 études publiées sur 105040 patients, sur les 4 essais randomisés contrôlés inclus, 3 d’entre eux rapportaient des effets bénéfiques de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge de la Covid-19.
(https:/www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2052297520300615?via%3Dihub)

Concernant l‘Ivermectine :
ELLE DIMINUE MÊME LA TRANSMISSION DU VIRUS (ce qui fait de l’ombre au vaccins).
De très nombreuses études montrent l’intérêt de l’ivermectine : 68 études scientifiques évaluant l’effet de l’ivermectine sur le SARS-CoV-2 (dont 33 ont été revues par des pairs) avec 50 essais cliniques dont 24 randomisés, puisque vous ne jurez que par les études randomisées, ont montré son efficacité en prophylaxie, en traitement précoce et en traitement tardif.

Nous vous invitons à consulter notre article complet sur l’ivermectine à ce lien : https:/reinfocovid.fr/science/livermectine-dans-le-traitement-de-la-covid/

Nous ne développerons pas ici toutes les preuves existantes de l’efficacité des traitements évoqués plus haut et renvoyons le lecteur sur le site : https:/c19study.com/ sur lequel il trouvera toutes les études sur ces différents traitements.

« En ce qui concerne les risques de choc anaphylactique, continue-t-il, c’est juste aussi, mais cela date un peu – avec désormais 400 millions de vaccinés dans le monde, nous avons plus de recul sur les réactions allergiques, qui sont rares, de 2 à 3 sur 1 million. »

Notre document est daté du 1/02/2021, les informations qu’il contient sont donc antérieures à cette date.
Nous savons comme tout bon scientifique que les données scientifiques évoluent. C’est pour quoi nous datons nos documents.

« Bien sûr qu’il y a un certain nombre de contre-vérités sur ce site Réinfocovid.fr, mais en même temps il y a une vraie tentative d’organiser une contre-expertise, qui a été trop longtemps écartée par l’exécutif. »

Dire qu’il y a des contre-vérités sans citer lesquelles est une attitude malhonnête et diffamatoire. Soit vous listez ces « contre-vérités », » infox », « intox » afin que nous puissions y répondre, soit vous n’en parlez pas.

« Mais à part les médias, ou le site de l’Office fédéral de la santé publique, difficile d’en trouver… »

Nous nous posons de plus en plus la question de savoir si les médias, ou les agences publiques sont vraiment des sources d’informations fiables au vue de toutes les approximations des articles médiatiques et des brochures d’information aux patients parcellaires.

« L’ingénierie sociale est, dans le contexte de la sécurité de l’information, une pratique de manipulation psychologique à des fins d’escroquerie. » (Wikipedia)

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L’ingénierie sociale, à laquelle il serait légitime d’ajouter, « et psychologique », est une méthodologie consistant à manipuler les foules au travers de stratagèmes habilement étudiés, issus de découvertes faites dans deux champs connexes, la psychologie et la psychosociologie. Ces disciplines cherchent à comprendre la manière dont les individus s’envisagent, sont en relation et s’influencent les uns avec les autres. Fort de ces connaissances en matière de mécanismes psychologiques de l’être humain et physiologiques de son cerveau, lorsqu’il est isolé ou en groupe, cette ingénierie vise à imposer de nouvelles normes et, pour parvenir à ses fins, à influencer toute une population en contournant ses résistances aux changements à opérer.

Parmi les « prérequis », l’ingénierie sociale et psychologique sait notamment que tout individu a fondamentalement besoin d’être en lien et d’appartenir à un groupe, le troisième besoin essentiel dans la pyramide de Maslow, après celui des besoins physiologiques pour survivre et de protection pour se sentir en sécurité. La mise au ban est proprement insupportable. Elle sait aussi qu’un individu, dans une foule, est amené à perdre son libre-arbitre (Gabriel Tarde, père de la psychologie sociale), par une sorte de « passivité imitative », et que le comportement d’une masse de personnes diffère de celui d’individus lors qu’ils sont isolés (Gustave Le Bon [1], anthropologue et psychosociologue). La foule est, en somme, une entité une et indivisible, soumise à une « âme collective » et ayant sa propre nature psychique, une entité distincte de l’addition des individus isolés qui la compose, une sorte de totum agissant bien mieux et plus fortement en synergie, plutôt que chacun dans son coin. Pour le meilleur ou pour le pire.

Tarde et Le Bon ont grandement influencé Edward Bernays [2], neveu de Freud et grand-oncle du co-fondateur et premier PDG de Netflix, pour qui la foule n’est pas une entité pensante, ne réagissant seulement qu’à ses émotions. Fort de ses connaissances en matière de processus mentaux inconscients, Bernays a, à son palmarès, un grand nombre manipulations du consentement. En 1917, il a orchestré, avec le gouvernement d’alors, une véritable métamorphose : la jeunesse américaine, alors pacifique, est devenue, en masse et en 1 an, guerrière, prête au combat. Dans les années 20, il a été chargé de rendre la cigarette populaire auprès des femmes pour le compte de l’industrie du tabac, en vue d’augmenter ses ventes et profits. Jusqu’alors, fumer était une pratique des femmes de mauvaise vie, l’objectif était donc de changer l’image de la cigarette. Il est aussi l’un des pères du consumérisme américain, en association avec Henry Ford. Bernays a mis au point une stratégie, élaborée à partir d’un arsenal mental, visant à forger l’opinion dans un sens donné et à façonner le consentement qui va avec. Or, pour que cela fonctionne, le mécanisme psychosocial doit rester imperceptible et la main, en train de fabriquer le consentement, invisible.

Des stratégies aujourd’hui dévoilées

L’influence et le contrôle des foules ne datent pas d’hier et jusqu’à peu, restaient couvertes d’un voile opaque dont il était bien difficile de voir au travers. Le cinéma, Hollywood à l’époque et Netflix aujourd’hui, dont le nombre d’abonnés a explosé ces derniers mois, véhicule toutes sortes de messages orientés, ainsi que diverses propositions de potentiels futurs [3]. La télévision n’est pas en reste. D’ailleurs, qu’en serait-il aujourd’hui de la Covid-19 de mars 2020 sans elle ? Probablement plus rien depuis des mois.

La première stratégie de manipulation à mettre en place, parmi les dix énoncés par Noam Chomsky, linguiste et penseur américain, est celle de la distraction. Dans l’Empire romain déjà, les puissants de l’époque contrôlaient les foules avec des jeux, dans les arènes, et du pain (une sorte de revenu universel antique). Plus près de nous, Zbigniew Brzezinski, politologue américain décédé en 2017, a donné naissance à la notion de tittytainment, qui signifie donner la tétée (titty) au peuple, composée de divertissements (entertainment), soit un mélange d’aliments physiques (malbouffe) et psychologiques (séries, émissions de télé-réalité, entre autres), très addictifs, ayant pour vocation d’endormir (au sein) les masses, afin d’en contrôler les frustrations et protestations potentielles, et d’en amoindrir l’esprit critique. Le tittytainment a manifestement servi à préparer ce qu’il se passe aujourd’hui.

Vient ensuite la stratégie du choc, en créant un problème en amont et en coulisse, pour le résoudre en aval et sur scène. L’insécurité est un bon exemple, celle-là même qui a permis d’instaurer un état de sécurité globale. Le choc de la « pandémie », dont le critère de mortalité a été supprimé en 2009 par l’OMS, a été la voie royale à l’état d’urgence sanitaire, prolongé depuis sans relâche. Saccager l’économie en est un autre : après avoir créé la pénurie de travail, le revenu universel pourrait être accueilli comme l’extrême-onction. Nous ignorons encore si ces chocs consécutifs permettront à la main d’imposer sa nouvelle norme. Nous voyons nettement, en revanche, comment cet état de sidération, devenu chronique, inhibe l’action.

Le choc est une bête noire pour chacun de nous, qui préférons la sécurité, la stabilité, voire un certain conservatisme. Or, la multiplication des dissonances cognitives (entre autres, confiner-déconfiner-reconfiner, masque au départ inutile devenu indispensable puis obligatoire pour tous et partout) génère des tensions venant déstructurer nos habitudes de fonctionnement, jusqu’à disloquer les groupes, en créant des pro-, des anti- ou bien celui des « rideaux baissés », qui ont fini par fermer boutique, tant les informations sont discordantes. Naomi Klein, dans son ouvrage La stratégie du choc (2007), explique combien cette prolifération d’informations contradictoires en arrive rapidement à désorienter une boussole, à faire perdre son libre arbitre et sa capacité à faire une analyse juste des faits. L’ingénierie sociale et psychologique sait que ces contradictions permettent de mieux soumettre.

Cette méthodologie procède par étapes, graduellement, insidieusement. La suivante est la stratégie de la dégradation progressive. Si nous avions eu à accepter, en une fois, confinement, distanciation sociale, couvre-feux, masque, vaccin, passeport, nous aurions tout rejeté en bloc. Nous renvoyons ici à la fenêtre d’Overton, selon qui l’opinion publique peut être progressivement modifiée, afin que des idées initialement considérées comme impensables finissent par être acceptées, voire légiférées, en passant par la caution scientifique et la création de besoins (masque, vaccin).

Vient ensuite la stratégie du différé. D’abord s’occuper de la pandémie, « quoi qu’il en coûte », nous règlerons la question économique plus tard. Notre cerveau est composé de neurones, qui établissent des connexions via des synapses. Tous les 21 jours, les chemins synaptiques changent, en retirant les connexions devenues obsolètes et ajoutant les plus récentes. Toutes les mesures sanitaires ont ainsi établi, au fil des mois, des connexions et des déconnections qui ont été, au fur et à mesure, à force de répétition, intégrées dans des représentations mentales.

Pour mener à bien cette reprogrammation, il s’agit de s’adresser au public comme à un enfant. L’ingénierie sociale a bien compris que, quand on cherche à tromper un individu, il suffit d’adopter un ton infantilisant pour s’adresser à lui, stratégie largement utilisée par le marketing et la publicité. Eric Berne [4] a compris qu’en chaque adulte, coexistent plusieurs personnalités : l’enfant, docile et/ou rebelle, le parent et l’adulte, l’une ou l’autre endossée en fonction des circonstances. En multipliant les messages infantilisants, le gouvernement, en bonne figure paternaliste en général et dans la toute-puissance en particulier, soumet ses sujets en les menaçant de couper le lien : agissez comme je dis (pas comme je fais…) et vous ne serez pas puni. Or, face à l’autorité et depuis la petite enfance, conditionné à la respecter, la plupart d’entre nous a tendance à régresser et face à cet « amour » conditionnel, à obéir, à porter un masque facial, à rester confiné, à se faire vacciner. Toutefois, en fonction de l’estime que l’on a de soi, on aura tendance à s’en remettre variablement au « père », à suivre ou pas ses consignes en toute confiance et à les remettre ou non en question.

En parallèle, il convient de s’adresser à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Les émotions sont innées, universelles et communicatives, elles sont surtout indispensables à la survie de l’homme et à la construction de son comportement. Pourtant, la plupart d’entre nous n’ont jamais appris à les gérer, mais plutôt à s’en méfier, à les réprimer, voire à les refouler.

Cette crise nous a tous, ou presque, mis dans une tourmente émotionnelle extrêmement forte, si ce n’est sans précédent : peur de mourir, l’émotion la plus profonde et celle sur laquelle cette « pandémie » a pris appui, mais aussi la peur de tomber malade, de contaminer nos proches, de l’absence de lien, de perdre son travail, de payer une amende, etc. Avec une telle intensité, la peur a fait ressurgir bon nombre de vieilles blessures de l’enfance et sans avoir appris à gérer cette émotion comme les autres, lorsqu’elles surgissent et de façon aussi intense, l’analyse rationnelle est alors court-circuitée et le sens critique désactivé. Les émotions sont, en outre, de bien mauvaises conseillères. Enfin, en utilisant le registre émotionnel, il devient facile de faire ressurgir certains comportements inconscients et d’en implanter de nouveaux. C’est ainsi que l’on fabrique le consentement, lorsque l’ingénierie sociale abat ses cartes au bon moment.

« Armes silencieuses pour guerres tranquilles » (Noam Chomsky)

L’agnotologie désigne l’étude des moyens mis en œuvre pour produire, propager et préserver l’ignorance et, par extension, la « production culturelle de l’ignorance ». (Robert N. Proctor, historien des sciences à l’Université de Stanford)

La pédagogie, ces dernières décennies, a mis un point d’honneur à cloisonner et hyper-spécialiser le savoir, jusqu’à exceller dans un domaine bien précis, au point aujourd’hui de ne plus permettre aux individus de relier les choses les unes aux autres, de discerner ni d’anticiper, autrement dit, d’avoir une vision globale et à long terme. De surcroît et malgré la technologie sous la forme d’ « assistants », censés rendre nos existences matérielles débarrassées de leurs contraintes, le monde va de plus en plus vite, ne nous permettant plus de prendre le temps pour anticiper. La visibilité à court-terme, à l’image de la distance qui nous sépare de nos écrans, et l’immédiateté l’ont emporté.

Notre cerveau est fait de trois strates. La première est reptilienne, dont le comportement archaïque concentre toute son attention sur la survie (aujourd’hui pour beaucoup financière) et la territorialité au sens large (géographique, hiérarchique, idéologique, etc.). La deuxième est limbique, elle est responsable des émotions et du stress. Ces deux premières strates, archéo- et paléo-cortex, constituent le cerveau « mammalien », dont les caractéristiques sont l’automatisme et l’émotionnel. La troisième, la plus récente dans l’évolution de l’espèce humaine, est le néocortex, qui permet la réflexion, l’adaptation et l’anticipation, en somme, d’avoir une vision globale du monde qui nous entoure. Or, sans avoir appris à gérer ses émotions et en état de choc chronique, le néocortex est mis en échec, pris en otage, et ses capacités sont comme inhibées. Prenons l’exemple des restaurateurs, dont le commerce a été fermé et qui perçoivent, en contre-partie de cette fermeture, une aide financière de l’État. À court terme, leur cerveau reptilien dit : grâce à cette aide, je peux manger, aussi, j’obéis à cette main qui me nourrit et respecte les mesures imposées. Quid de ce qu’il en sera à plus long terme, de cet assistanat et de son prix à payer ? Il s’agit là d’un parfait exemple de raisonnement à court terme et de soumission librement consentie, comme sous hypnose.

Nous sommes donc tous devenus experts dans notre domaine de compétences, sans avoir pu, ni su, ni eu le temps d’aller farfouiller ailleurs, et peu d’entre nous ont véritablement plongé dans les entrailles de nos émotions pour en explorer les moindres méandres, tandis que l’élite gouvernante, elle, n’a cessé d’ajuster sa vision globale pour anticiper et avoir une très large avance sur nous, le peuple.

La société tend désormais à se complaire dans la médiocrité, plus que jamais encouragée à le faire. La médiocrité est ici sociale, celle des comportements sociaux, et non individuelle. La pensée complexe, au sens d’Edgar Morin et d’enchevêtrement de relations pour faire sens, n’est désormais plus promue, voire ouvertement dénigrée. L’hyper-cloisonnement des disciplines et l’expertise d’une manière générale l’ont emporté sur la systémie, ce champ interdisciplinaire relatif à l’étude d’objets dans leur complexité. Aujourd’hui, on n’apprend plus à l’école et encore moins, nous l’avons vu, dans les grandes écoles et universités, à relier les choses entre elles, mais au contraire à être hyper spécialisé dans son domaine, ainsi que, à grand renfort d’évaluation et de peur de l’échec qui va avec, à être « docile au protocole ». Nul besoin de relier ce qui est séparé, qui permettrait d’avoir une compréhension du monde, un état que l’ingénierie sociale s’attelle à maintenir, à l’aide d’une partie de l’information, elle aussi gagnée par la médiocrité. En effet, le niveau des arguments est, aujourd’hui, au plus bas dans les médias mainstream, tant pis pour l’éthique et la déontologie, tout en s’efforçant de ne surtout pas bouleverser l’ordre établi. Le trouble est suffisamment grand, aussi, une explication qui ne tient pas vaut toujours mieux que pas d’explication du tout. Et ça fonctionne, la main le sait.

Le résultat en est que la majorité ne cherche plus à comprendre le monde dans lequel elle vit, ni ne remet en question ce qui est dit et montré, en boucle. Elle a baissé la garde et les armes, par peur inconsciente de perdre sa position, si le système venait à s’écrouler. Celles et ceux qui ont « baissé le rideau » sont entrés en passivité totale, comme d’autres, de plus en plus nombreux, entrent en résistance. Désormais convaincus qu’ils ne font pas le poids pour changer quoi que ce soit, ils accompagnent avec nonchalance le mouvement officiellement impulsé par le gouvernement, en bon père de famille, convaincus de ne plus être maîtres ni responsables de quoi que ce soit, de leurs pensées, leur liberté et leur destin.

Remplacer la révolte par la culpabilité

Nous ne reviendrons pas sur la déresponsabilisation qui fait rage et porter plus que jamais tout le poids de cette crise sur le dos des citoyens. Ainsi, au lieu de se révolter, ils s’auto-dévaluent et culpabilisent. Or, la culpabilité est une émotion faite de peur et de tristesse, assortie souvent d’un peu de honte, et tend à générer un état dépressif, dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Avec la sidération, la culpabilisation est un excellent moyen de tuer la révolte dans l’œuf. Ainsi submergée par ses émotions, la foule ne réagit plus à la raison. La main le sait aussi.

Les sciences de l’Homme (sociologie, psychologie, biologie humaine) n’ont plus de secret pour les détenteurs et exécutants de l’ingénierie sociale, qui ont une connaissance bien plus avancée et plus transversale de la nature humaine que les spécialistes de chacune des disciplines eux-mêmes. La main connaît mieux l’individu moyen qu’il ne se connaît lui-même et de fait, détient sur lui un pouvoir plus grand.

L’Humanité est aujourd’hui parvenue à une étape décisive de son évolution, celle de la vérité, de la responsabilité, de la liberté et de la souveraineté, ce qui ne signifie aucunement mettre celle de l’autre en danger. Cette crise est profondément salutaire, en ce sens qu’elle pourrait servir à chacun de nous, en procédant à une profonde introspection et en se posant une question essentielle : qu’est-ce que je veux, pour moi, pour les miens, pour la jeunesse, pour l’humanité ? Brader ma liberté pour 135€ et rester bâillonné en attendant de voir ce qui va se passer ou si quelqu’un d’autre va faire quelque chose à ma place ? Ou bien faire le choix de sortir de la prison de la pensée unique (#tousdesclones ? Non merci !), d’accueillir ses émotions, de les mettre au clair pour gagner en liberté, de retrouver confiance et estime de soi, de prendre du recul en remettant en question ce qui est dit et montré, en remplaçant la pensée unique par la pensée complexe, qui permet de croiser, de confronter, de réinterroger, afin de se forger son propre avis sur ce qui se passe et, en connaissance de cause, de résister à ce qui apparaîtrait clairement comme faux, injuste, absurde, pervers. Primo Levi, emprisonné en 1944 dans un camp de concentration et d’extermination, disait : « Un nazi, c’est quelqu’un qui a perdu son principe de résistance. » et J.-P. Sartre, qu’« on n’a jamais été aussi libre que pendant l’occupation ».

Personne n’a dit que cheminer dans ce sens n’était facile, à l’image d’une thérapie, ici sociétale [5] : c’est éprouvant, parfois douloureux, mais intense et le moyen d’ouvrir en grand le champ des possibles. Cette crise nous offre, et c’est une première historique, la possibilité de choisir, sachant que le retour en arrière n’est plus possible, n’en déplaise aux « comme-avantistes ». Le paradigme a désormais atteint son point de non-retour et la grande bascule amorcé son mouvement : sortir grandi de cette crise et souverain ou finir asservi et aliéné ? En somme, choisir entre le grand réveil ou le grand reset [6].

Bernays disait que, pour fonctionner, ces stratégies devaient rester invisibles. Or, ces derniers mois, elles sont devenues au contraire on ne peut plus observables, l’ingénierie sociale ne peut donc plus œuvrer dans l’ombre ni de manière aussi efficiente que prévu. Nous prendrons, pour finir, l’exemple de la mesure la plus « symptomatique » de cette manipulation, celle de la distanciation sociale. Cette mesure contraire à la vie, sans aucun fondement scientifique ni médical, cherche, en force, à retirer le lien dont les êtres humains sont faits, par conséquent, à envisager une société sans lien ni entraide, donc morte. Nous sommes des mammifères et en tant que tels, une espèce fondée sur le groupe et le contact. Pourtant, cette stratégie de distanciation sociale existait déjà partiellement, mais dans l’ombre de l’individualisme et du libéralisme. Elle est aujourd’hui devenue franchement ostensible, or, en se dévoilant, elle révèle un système en train de s’écrouler.

 

Références

[1] La psychologie des foules, 1895
[2] Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie, 1928
[3] Film documentaire Out Of Shadows
[4] https://analysetransactionnelle.fr/p-Eric_Berne
[5] Propos emprunté à Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste : https://emakrusi.com/gallerie-videos/video-category/comprendre-votre-cerveau/
[6] COVID-19 : La grande réinitialisation, Klaus Schwab et Thierry Malleret, septembre 2020

Des enfants peu vecteurs de virus

Selon les données actuelles, les enfants sont très peu contaminants et contaminés.

En France, les 0-14 ans représentent 1 % de l’ensemble des cas symptomatiques hospitalisés.

Les enfants ne sont pas plus contaminés par le nouveau variant anglais.

Les enseignants, contrairement aux autres professionnels, sont moins atteints de la covid-19.
L’Éducation nationale confirme la très faible contamination des enseignants (0,09 à 0,18%).

Effets délétères du protocole sanitaire sur la santé des enfants

De nombreux professionnels de santé soulignent l’inutilité du port du masque chez l’enfant, du fait de leur incapacité à le porter adéquatement.

Masquer la moitié du visage des enfants, toute la journée, a des répercussions :
– Somatiques : mauvaises oxygénation, céphalées, affections dermatologiques, etc.
– Psychiques : peur de la réprimande, angoisses, agressivité, dépression, etc.
– Cognitifs : troubles de l’attention, des apprentissages, de l’articulation, etc.
– Relationnels : troubles de la communication, graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation.

Le respect du protocole sanitaire, au sein des établissements scolaires, entraine parfois des maltraitances :
– condamnation de la tendresse et de l’empathie
– incitation à la délation entre camarades
– maltraitance physique : fenêtre ouverte en plein hiver dans les classes
– humiliation : professeur scotchant le masque sur l’élève, jeton pour respirer, etc.
– isolement/exclusion des enfants exemptés de masque pour raison médicale
– culpabilisation et criminalisation des enfants qui « auraient transmis le virus »

Les droits de l’enfant bafoués ? Rappel

Art.3 de la CIDE : « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »

Art. 28 et 29 de la CIDE : Le droit à l’éducation est consacré.

Art.31 de la CIDE : Le droit des enfants aux loisirs, aux activités récréatives et culturelles.

Violation du Code de l’Éducation, qui interdit tout traitement humiliant ou dégradant sur l’enfant, ainsi que des sanctions telles que l’isolement ou l’exclusion, car discriminantes et relevant de la maltraitance. (Art 511 du Code de l’Education).

SOURCES :

Bilan de l’impact du protocole sanitaire sur la santé des enfants ; Collectif Enfance et liberté (http:/www.enfance-libertes.fr)

Les interventions non pharmaceutiques ou mesures de restrictions sociales ont – elles un impact sur l’épidémie de Covid-19?

 

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A RETENIR

  • Plusieurs études de modélisation comparent les données réelles de l‘épidémie de Covid-19 avec des prévisions désastreuses générées par ordinateur à partir de modèles empiriquement non testés et critiquables.
  • Paradoxalement, les interventions limitant la transmission de maladies graves chez les patients âgés peuvent augmenter la morbidité et la mortalité de ces maladies (ex : rubéole, rougeole, listeria).
  • L’épidémie a décliné avant l’implémentation des interventions non pharmaceutiques tels que les confinements dans de nombreux pays ou régions du monde : les confinements allemand, britannique, français, italien et espagnol n’ont eu aucun impact sur l’évolution de l’épidémie.
  • Aucune corrélation entre le confinement et le taux de cas ou de décès n’a été mise en évidence par comparaison entre différents pays ou régions du monde aux interventions non pharmaceutiques différentes.
  • La fermeture des écoles et le confinement des jeunes a été associé à une augmentation de la mortalité de manière contre-intuitive.
  • Des interventions non pharmaceutiques ciblées sur les populations à risque auraient eu un meilleur impact sur la mortalité.

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Alors que le Pérou a mis en place le confinement le plus strict au monde, il enregistrait au 20 septembre le plus grand nombre de décès par million d’habitants.

La seule solution proposée dans l’urgence pour faire face à la diffusion du virus Sars-Cov-2 a été dans de nombreux pays des “interventions non pharmaceutiques” ou mesures de restriction sociale allant de la fermeture de certains commerces, la fermeture des écoles, les couvre-feux ou encore des confinements plus ou moins stricts. La plupart des pays occidentaux ont mis en place de telles mesures depuis maintenant un an.

Il est légitime et urgent de se poser la question du réel impact des mesures sociales sur l’évolution de l’épidémie.

Certaines études de modélisation (Dehning 2020, Hsiang 2020 et Flaxman 2020 [1]) suggèrent que les interventions non pharmaceutiques pourraient réduire le taux d’infection et de mortalité. Mais ces modélisations nécessitent de faire des hypothèses quant à ce qu’aurait été l’épidémie si de telles mesures n’avaient pas été prises; hypothèses qui ne sont peut-être pas justes. En effet, ces articles comparent les résultats réels avec des prévisions désastreuses générées par ordinateur à partir de modèles empiriquement non testés, puis déclarent que la différence est due aux « interventions non pharmaceutiques ».

Parmi ces études, nous pouvons citer celle de Flaxman et al. (Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe) [1], publiée dans la revue Nature et ayant fait grand bruit, dont les résultats démontreraient que le confinement aurait permis de sauver entre 12 et 15 millions de vies dans 11 pays d’Europe. Le confinement aurait ainsi diminué de 82% le R(t) ou taux de reproduction ! Cet article possède plusieurs limitations qui doivent être soulevées :

– le R(t) estimé sur les décès quotidiens, n’est, dans leurs hypothèses, autorisé à changer que lors de la mise en place d’une intervention non pharmaceutique; c’est donc le serpent qui se mord la queue ! En réalité, le R(t) diminue habituellement tout au long de l’épidémie dans une population finie.

– Flaxman et al. font aussi l’hypothèse que tous les individus de la population étudiée sont également susceptibles à la maladie, selon l’hypothèse d’homogénéité du modèle de Kermack et McKendrick datant de 1927. Colombo et al. [2] ont pu montrer qu’en assouplissant cette hypothèse d’homogénéité, afin de prendre en compte une variation individuelle à la susceptibilité à la maladie, le nombre de vie épargnée est beaucoup plus modeste (seulement 262.000).

D’autres incohérences méritent d’être relevées. Flaxman et al., se basant sur les décès, omettent de prendre en compte les 23 jours séparant la contamination du décès estimé dans cette population. En réalité, les cas commenceraient à diminuer à la mi-février; soit bien avant le confinement du 23 mars.

Enfin, selon Flaxman et al. la diminution continuelle, classique et naturelle du R(t) de la Suède qui n’a pas confiné (et avec un taux de décès bas) est attribuée à l’interdiction d’événements publics alors même que cette intervention non pharmaceutique est jugée complètement inefficace dans tous les autres pays étudiés ! Comment une même mesure peut-elle être très efficace en Suède et inefficace dans tous les autres pays européens ?

 

LE PARADOXE DES MALADIES INFECTIEUSES GRAVES CHEZ LES ADULTES ET LES PERSONNES ÂGÉES OU FRAGILES

Pour les agents pathogènes qui provoquent des maladies plus graves chez les patients âgés, les interventions qui limitent la transmission peuvent paradoxalement augmenter la charge de morbidité dans une population. En conséquence, la mortalité due au Covid, touchant surtout les personnes âgées ou au terrain débilité, pourrait augmenter suite à la mise en place d’interventions non pharmaceutiques destinées à réduire ou ralentir la diffusion de la maladie.

Ce paradoxe est connu depuis au moins une dizaine d’années. Notamment, ce paradoxe a été observé :

  • pour la rubéole et la rougeole [3-4] : par exemple, le nombre de rubéoles congénitales a augmenté après vaccination [5]
  • pour la varicelle [6-7]: l’exposition répétée au virus diminuerait le risque de zona. Après augmentation de la couverture vaccinale anti-varicelleuse au Massachussets, l’incidence des zonas a augmenté. Certains opportunistes suggèrent même de développer un vaccin pour prévenir le zona [8]!
  • La vaccination anti-varicelleuse de masse est associée à une augmentation de l’âge moyen de l’infection et, dans certains cas, à une augmentation absolue de l’incidence de la varicelle dans les groupes d’âge plus élevés chez lesquels cette maladie est plus grave [9].
  • L’augmentation de l’incidence des cas de listériose serait un effet indirect de la diminution de l’exposition à ce pathogène pendant la vie “grâce à l’amélioration des pratiques de stockage et de manipulation des aliments”. Malheureusement cela a augmenté l’âge moyen de l’exposition à cette bactérie. Or les sujets les plus à risque sont les femmes enceintes et les personnes âgées [10].

 

L’ÉPIDÉMIE AVAIT RÉGRESSÉ AVANT MÊME L’IMPLÉMENTATION DES CONFINEMENTS DANS PLUSIEURS PAYS

Plusieurs articles montrent que l’épidémie a décliné avant l’implémentation des interventions non pharmaceutiques telles que les confinements. Les confinements allemand, britannique, français, italien et espagnol n’ont donc eu aucun impact.

Kuhbandner et al. [11], dans leur article intitulé « le confinement en Allemagne était-il nécessaire ?», considèrent que la diffusion du virus était en déclin avant les interventions non pharmaceutiques, en particulier le confinement. La transmission du virus a donc diminué de façon autonome. Les hypothèses avancées par l’auteur pour expliquer ce phénomène serait l’atteinte d’une immunité collective à partir de seulement 17 à 20 % d’individus immuns dans la population ou alors une saisonnalité du virus.

Un article [12] analysant les données épidémiques du très respecté Institut Robert Koch (the German Robert Koch Institut) confirme que le confinement allemand a été inutile. Tous les comtés allemands auraient dépassé le pic épidémique entre début mars et mi-avril. Les infections par Sars-Cov-2 avaient diminuées avant la mise en vigueur des mesures de restrictions sociales à l’échelle nationale dans 255 comtés sur 412 (61,89 %) comptant 54,58 millions d’habitants (soit 65,66 % de la population nationale). Pour 12,68 % des comtés, la courbe épidémique s’était déjà aplatie avant la fermeture des crèches et des écoles.

Simon N. Wood, dans un article en préprint intitulé “ Les infections au Covid-19 ont-elles diminué avant le confinement britannique?” a calculé que les infections étaient en déclin avant le verrouillage complet du Royaume-Uni (24 mars 2020) [13].

Une étude observationnelle de Meunier T. [14] basée uniquement sur les registres officiels de décès quotidiens, montre que les politiques de confinement total de la France, de l’Italie, de l’Espagne et du Royaume-Uni n’ont pas eu d’effets sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Les taux de croissance et les taux de reproduction étaient déjà en diminution 2 à 3 semaines avant que les effets des confinements puissent être visibles. Un ralentissement contre-intuitif du déclin de l’épidémie a même été observé après le confinement. Selon les auteurs, aucune vie n’a été sauvée grâce aux confinements par comparaison avec les pays voisins n’ayant pas confiné.

COMPARAISON DE PAYS AVEC ET SANS INTERVENTIONS NON PHARMACEUTIQUES

D’autres articles ont comparé l’évolution du nombre de cas et/ou de décès en fonction des interventions non pharmaceutiques entre des pays ou régions ayant appliqué des politiques sanitaires différentes. Aucune corrélation entre le confinement et le taux de cas ou de décès n’a été mise en évidence.

– Un article publié par Savaris et al. [15] le 5 mars 2021, a évalué l’association entre le confinement et le nombre de morts par millions d’habitants dans 87 régions/pays différents du monde. Sur les 3741 comparaisons deux à deux réalisées, 98 % des comparaisons entre régions/pays montraient que le nombre de décès par millions d’habitant n’était pas corrélé au confinement.

– Bjørnskov [16] a comparé les taux de mortalité hebdomadaires de 24 pays européens au cours des premiers semestres 2020 en fonction des interventions non pharmaceutiques dans ces pays: aucune association claire n’est retrouvée entre les politiques de confinement et l’évolution de la mortalité.

– Chaudry et al. [17] lors d’une étude exploratoire, ont démontré que la mortalité par Covid-19 n’est pas corrélée à la fermeture rapide des frontières, au confinement, ou aux tests à grande échelle. La mortalité était corrélée à la prévalence d’obésité dans la population et au produit intérieur brut élevé. Le nombre de cas de Covid-19 était corrélé à la prévalence de l’obésité, l’âge médian élevé dans la population et au délai séparant le premier cas signalé de la fermeture des frontières.

– L’étude de Toussaint et al. [18] tentant de définir les facteurs non viraux corrélés à la mortalité par Covid-19 n’a pas trouvé de corrélation entre les mesures non pharmaceutiques, en particulier le confinement, et la mortalité par Covid-19 dans les pays étudiés.

– L’étude de Bendavid [19] a comparé les effets des mesures d’interventions non pharmaceutiques strictes (confinement strict en France, Italie, USA…) ou moins strictes (Suède, Corée du sud) et n’a pas mis en évidence de différence dans la propagation de la maladie. Les confinements stricts et les fermetures de commerce et d’entreprises n’ont pas ralenti la progression de l’épidémie. Selon les auteurs, des interventions de santé publique plus ciblées et plus légères peuvent réduire plus efficacement la transmission sans les méfaits des mesures très restrictives. Le modèle mathématique choisi avait un impact important sur les résultats obtenus. Notamment en utilisant le modèle mathématique utilisé pour les USA mais appliqué à l’Europe, le confinement n’a pas d’effet. Ioannidis conclut que l’effet bénéfique sur l’épidémie du confinement est largement exagéré.

Une étude quasi-naturelle [20] (Kepp et al. en pré-print) dans la région du Jutland du nord au Danemark a comparé l’évolution de l’épidémie entre 7 des 11 municipalités du Jutland qui ont été soumises à des mesures de restrictions très strictes et 4 autres municipalités qui n’ont appliqué que des restrictions modérées et basées sur le volontariat. Les interventions non pharmaceutiques strictes ont consisté pendant 2 semaines en “télétravail au domicile”, “fermeture des bars, restaurant, centre de loisirs et culturels”, “fermeture des écoles”, « fermeture des transports publiques”, ”interdiction de sortie du territoire de la commune”. La population étant homogène et les cas concentrés dans le temps et l’espace permettent de limiter au maximum les biais de confusion en faisant une étude unique. De plus, les 11 municipalités avaient un développement épidémique et un taux d’infection similaires avant l’implémentation des mesures de restrictions. Deux tiers des résidents des 11 municipalités ont été testées pour le Covid-19. Aucun effet des mesures de confinement strict n’a été trouvé sur le taux d’infection et les courbes qui étaient similaires dans les 2 groupes de municipalités.

– Hunter et al. [21] ont réalisé une étude quasi-expérimentale (preprint) afin d’identifier quelles interventions non pharmaceutiques influaient sur les cas rapportés et les décès (chiffres de European Center of Disease Control) dans 30 pays d’Europe. La fermeture des écoles, l’interdiction des rassemblements étaient associés avec une légère diminution des cas. Aucune des mesures n’a pu être associée à un fort impact sur les cas et les décès. Particulièrement, les confinements et la fermeture de tous les commerces non essentiels n’ont eu aucun impact sur le nombre de cas et les décès.

DES INTERVENTIONS CIBLEES SUR LES POPULATIONS A RISQUE AURAIENT AUTANT VOIRE PLUS D’IMPACT QUE LES INTERVENTIONS EN POPULATION GENERALE

Des articles de modélisation montrent que des interventions non pharmaceutiques ciblées sur les populations à risque auraient eu un meilleur impact sur la mortalité.

– Rice et al. [22] ont tenté de reproduire et analyser les informations dont disposaient les décideurs britanniques lorsque la décision de confinement a été prise en mars 2020 au Royaume-Uni en utilisant le modèle de l’Imperial College of London, avec les données disponibles en mars 2020, appliqué à l’épidémie de coronavirus. Les résultats interpellant de cette étude sont :

  • La fermeture des écoles et le confinement des jeunes étaient associés à une augmentation de la mortalité de manière contre-intuitive.
  • La distanciation sociale généralisée à l’ensemble de la population ajouté à l’isolement des cas et au confinement pourrait réduire l’épidémie momentanément mais augmenter sa durée; ce qui entraînerait au final plus de décès.
  • Le nombre de décès au final dépend de la distribution des âges chez les personnes infectées (plus les personnes infectées sont âgées, plus la mortalité augmente).
  • Les mesures ciblées sur les personnes âgées (distanciation sociale des plus de 70 ans) seraient associées avec une réduction des décès.

– Djaparidze et al. [23] ont constaté dans un article de modélisation que l’isolement obligatoire pendant 180 jours des personnes en bonne santé de moins de 60 ans (c’est-à-dire la fermeture des écoles et des lieux de travail) produisait davantage de décès.

– Atkeson et al. [24] ont testé l’impact des interventions non-pharmaceutiques sur la transmission du Covid-19.

  • Dans tous les pays et états américains étudiés, les taux de croissance de décès quotidiens dus au Covid-19 sont passés d’un large éventail de niveaux initialement élevés à des niveaux proches de zéro dans les 20 à 30 jours après que chaque région ait connu 25 décès cumulés.
  • Après cette période initiale, les taux de croissance des décès quotidiens ont oscillé autour de zéro ou en dessous partout dans le monde.
  • L’écart-type des taux de croissance du nombre de décès quotidiens dans les différentes régions a chuté très rapidement au cours des 10 premiers jours de l’épidémie et est resté à un niveau relativement bas depuis lors.
  • Les taux de transmission du Covid-19 ont diminué à partir de niveaux initiaux très dispersés pour atteindre environ 1 après les 30 premiers jours de l’épidémie partout dans le monde.

Ne pas prendre en compte ces quatre faits peut conduire à une surestimation des résultats et à une surestimation de l’impact des interventions non pharmaceutiques.

LES INTERVENTIONS NON PHARMACEUTIQUES NE SEMBLENT PAS INFLUENCER LES COURBES EPIDEMIQUES

Enfin l’observation chronologique des courbes épidémiques et de l’implémentation des interventions non pharmaceutiques montrent que les premières ne sont pas influencées par les secondes.

A Marseille, la courbe du nombre de tests positifs à Sars-Cov-2 n’est pas influencée par les mesures de restrictions sociales telles que l’obligation de porter un masque dans les lieux confinés puis dans toute la ville, la fermeture des bars et restaurants, le couvre-feu, la diminution du nombre d’étudiants dans les universités et le confinement comme le montre le graphique ci-joint obtenu par l’analyse des eaux usées par l’unité COMETE.

 

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IMPACT RESUME DES INTERVENTIONS NON PHARMACEUTIQUES SUR LA POPULATION

  • Augmentation notable des accidents domestiques pour les jeunes enfants et les personnes âgées [25]
  • Augmentation de la sédentarité : 1/3 environ des français passant plus de 7h par jours assis [26]
  • Diminution de l’activité physique pour 47 % de la population [27]
  • Prise de poids chez 36 % de la population et malbouffe en augmentation [27]
  • Un quart des fumeurs a augmenté sa consommation de tabac [28]
  • 6 personnes sur 10 ont augmenté leur temps d’écran
  • La prévalence des états dépressifs a été multipliée par 2 entre fin septembre (11% en vague 15) et début novembre (23% en vague 17) [29]
  • Augmentation des états anxieux 19,5% vs. 13,5% auparavant [30]
  • Augmentation des problèmes de sommeil (> 60 % vs 49%)
  • L’estimation plausible de la perte de vie due au confinement britannique (>7 semaines) est supérieure à l’estimation de la perte de vie due à l’épidémie non atténuée de Covid-19 au Royaume-Uni (2 semaines par personne) [15]
  • Shlomai et al. [31] ont modélisé l’efficacité et le coût d’un confinement versus l’isolement des cas et des contacts après traçage. Le confinement coûte 45,1 millions de dollars pour prévenir un décès.

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REFERENCES

[1] Flaxman, S., Mishra, S., Gandy, A. et al. Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature 584, 257–261 (2020). https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7

[2] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.26.20202267v1.full.pdf

[3] Strategy for rubella vaccination. Knox EG. Int J Epidemiol. 1980 Mar; 9(1):13-23

[4] Vaccination against rubella and measles: quantitative investigations of different policies. Anderson RM, May RM. J Hyg (Lond). 1983 Apr; 90(2):259-325.

[5] Increase in congenital rubella occurrence after immunisation in Greece: retrospective survey and systematic review. Panagiotopoulos T, Antoniadou I, Valassi-Adam E. BMJ. 1999 Dec 4;319(7223): 1462-7

[6] Modelling the impact of immunization on the epidemiology of varicella zoster virus. Brisson M, Edmunds WJ, Gay NJ, Law B, De Serres G. Epidemiol Infect. 2000 Dec; 125(3):651-69

[7] Yih WK, Brooks DR, Lett SM, Jumaan AO, Zhang Z, Clements KM, Seward JF. BMC Public Health. 2005 Jun 16; 5():68.

[8] Oxman MN, Levin MJ, Johnson GR, Schmader KE, Straus SE, Gelb LD, Arbeit RD, Simberkoff MS, Gershon AA, Davis LE, Weinberg A, Boardman KD, Williams HM, Zhang JH, Peduzzi PN, Beisel CE, Morrison VA, Guatelli JC, Brooks PA, Kauffman CA, Pachucki CT, Neuzil KM, Betts RF, Wright PF, Griffin MR, Brunell P, Soto NE, Marques AR, Keay SK, Goodman RP, Cotton DJ, Gnann JW Jr, Loutit J, Holodniy M, Keitel WA, Crawford GE, Yeh SS, Lobo Z, Toney JF, Greenberg RN, Keller PM, Harbecke R, Hayward AR, Irwin MR, Kyriakides TC, Chan CY, Chan IS, Wang WW, Annunziato PW, Silber JL; Shingles Prevention Study Group. A vaccine to prevent herpes zoster and postherpetic neuralgia in older adults. N Engl J Med. 2005 Jun 2;352(22):2271-84. doi: 10.1056/NEJMoa051016. PMID: 15930418.

[9] Changing varicella epidemiology in active surveillance sites–United States, 1995-2005. Guris D, Jumaan AO, Mascola L, Watson BM, Zhang JX, Chaves SS, Gargiullo P, Perella D, Civen R, Seward JF. J Infect Dis. 2008 Mar 1; 197 Suppl 2():S71-5.

[10] Listeriosis: a model for the fine balance between immunity and morbidity. Lavi O, Louzoun Y, Klement E. Epidemiology. 2008 Jul; 19(4):581-7

[11] Kuhbandner, Christof; Homburg, Stefan; Walach, Harald; Hockertz, Stefan (2020): Was Germany’s Corona Lockdown Necessary?. Advance. Preprint. https://doi.org/10.31124/advance.12362645.v3

[12] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.14.20101667v3.full.pdf

[13] https://arxiv.org/pdf/2005.02090.pdf

[14] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf

[15] Savaris, R.F., Pumi, G., Dalzochio, J. et al. Stay-at-home policy is a case of exception fallacy: an internet-based ecological study. Sci Rep 11, 5313 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-84092-1

[16] https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3665588

[17] Chaudhry R, Dranitsaris G, Mubashir T, Bartoszko J, Riazi S. A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes. EClinicalMedicine. 2020 Aug;25:100464. doi: 10.1016/j.eclinm.2020.100464. Epub 2020 Jul 21. PMID: 32838237; PMCID: PMC7372278.

[18] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33330343/

[19] Bendavid E, Oh C, Bhattacharya J, Ioannidis JPA. Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19. Eur J Clin Invest. 2021 Apr;51(4):e13484. doi: 10.1111/eci.13484. Epub 2021 Feb 1. PMID: 33400268; PMCID: PMC7883103.

[20] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.12.28.20248936v1.full.pdf

[21] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.01.20088260v2.full.pdf

[22] https://www.bmj.com/content/bmj/371/bmj.m3588.full.pdf

[23] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.09.20210146v2.full.pdf

[24] https://www.nber.org/system/files/working_papers/w27719/w27719.pdf

[25] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/traumatismes/chute/documents/article/surveillance-des-accidents-de-la-vie-courante-pendant-la-periode-de-confinement-de-la-pandemie-de-covid-19)

[26] https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/nutrition-et-activite-physique/documents/article/activite-physique-et-sedentarite-des-adultes-pendant-la-periode-de-confinement-lie-a-l-epidemie-de-covid-19-etat-des-lieux-et-evolutions-percues

[27] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047860v3.full.pdf

[28] https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/enjeux-de-sante-dans-le-contexte-de-la-covid-19

[29] https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/coviprev-une-enquete-pour-suivre-l-evolution-des-comportements-et-de-la-sante-mentale-pendant-l-epidemie-de-covid-19

[30] https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2020/souffrance-psychique-et-troubles-psychiatriques-lies-a-l-epidemie-de-covid-19-et-difficultes-de-la-vie-en-confinement-les-evaluer-pour-mieux-agir

[31] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047860v3.full.pdf

 

 

 

Récemment plusieurs articles nient la possibilité que l’ARNm synthétique contenu dans les vaccins Pfizer/BioNtech et Moderna puisse s’intégrer dans le génome humain au motif que les cellules humaines ne possèdent pas l’équipement enzymatique nécessaire à l’intégration d’ARN dans le génome.

En particulier, ces articles affirment que les rétrovirus endogènes présents dans le génome humain seraient « fossilisés » et auraient perdu leur capacité de rétrotranscriptase comme on peut le voir dans un article des Décodeurs du journal le Monde [1] ou dans une synthèse de la SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française) [2].

 

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A RETENIR

Les rétrovirus endogènes ne sont pas seulement des « fossiles » : certains sont encore actifs.

  • Les rétrovirus endogènes sont d’anciens virus exogènes qui se sont intégrés dans le génome humain depuis au moins 150 millions d’années et ont été transmis à la descendance.
  • Si la majorité d’entre eux sont non fonctionnels et non infectieux, un certain nombre d’entre eux peuvent être « réveillés » par des facteurs environnementaux et redevenir « actifs ».
  • Les rétrovirus endogènes sont activement exprimés dans une grande variété de cellules humaines et leurs enzymes (dont la rétrotranscriptase) ont conservé leur activité.
  • La transcription et l’activité des rétrovirus endogènes sont stimulées par des infections virales comme le VIH ou l’herpès.
  • Un rétrovirus endogène humain appelé HERV-K est même capable de produire des particules virales visibles au microscope électronique.

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Dans ce présent article, nous n’affirmons pas que les rétrovirus endogènes soient capables d’intégrer l’ARNm vaccinal dans le génome des cellules humaines bien que la question puisse être très importante à poser scientifiquement. Cependant, nous informons sur le fait que certains rétrovirus endogènes du génome humain ont conservé une certaine activité.

Pour comprendre pleinement, nous allons aborder :

  • ce qu’est un rétrovirus
  • ce que sont les rétrovirus endogènes
  • et montrer que certains d’entre eux sont toujours actifs

 

QU’EST-CE QU’UN RÉTROVIRUS ?

Les rétrovirus sont une famille de virus (Retroviridae) dont le génome est composé d’ARN ayant la particularité de pouvoir s’intégrer dans le génome de la cellule infectée. Le génome de ce virus code notamment pour deux enzymes clés permettant cette intégration, une rétrotranscriptase et une intégrase [3, 4]:

  • la rétrotranscriptase permet la conversion de l’ARN viral en ADN viral
  • puis l’intégrase permet l’intégration de l’ADN viral dans le génome de la cellule.

Le cycle infectieux des rétrovirus exogènes commence par la reconnaissance des récepteurs spécifiques de la cellule à infectée qui sera suivie de la fusion des membranes virales avec celle de la cellule infectée. Le contenu de la particule virale sera alors déversé dans le cytoplasme de la cellule infectée. La rétrotranscriptase virale convertit alors l’ARN viral en ADN viral. Cet ADN viral migre alors vers le noyau de la cellule infectée accompagnée entre autre par l’intégrase virale. Dans le noyau, l’ADN viral est intégré dans le génome de la cellule hôte grâce à l’action de l’intégrase.

Lorsque la cellule va transcrire son ADN en ARN, elle va également transcrire l’ADN viral intégré dans son génome en ARN qui va migrer vers le cytoplasme. Dans le cytoplasme, ces ARN viraux seront traduits en protéines aboutissant in fine à la production de particules virales complètes qui seront relarguées ensuite dans le milieu extracellulaire et qui pourront aller infecter d’autres cellules appartenant soit au même individu, soit appartenant à un autre individu (transmission de l’infection) [4].

Deux rétrovirus connus sont le VIH causant la maladie SIDA et les HTLV1/2 (Human T cell Leukemia/lymphoma Virus) causant des leucémies, des lymphomes T et des paraparésies spastiques [5].

 

QU’EST-CE QU’UN RÉTROVIRUS ENDOGÈNE ?

Les rétrovirus endogènes sont d’anciens rétrovirus exogènes (comme le VIH aujourd’hui) qui se sont intégrés dans le génome humain au cours de l’évolution puis transmis à la descendance de génération en génération. Les rétrovirus endogènes HERV sont composés généralement de 4 gènes principaux nommées gag, pro, pol et env codant respectivement pour la capside, la protéase, la rétrotranscriptase et l’intégrase [6]. Cette organisation du génome est comparable à celle des rétrovirus exogènes tels que le VIH.

On suppose qu’un ancêtre de l’homme a été infecté par un rétrovirus se propageant dans le milieu extérieur qui s’est ensuite intégré au génome germinal d’un ou plusieurs individus (devenant ainsi un rétrovirus endogène) qui l’ont ensuite transmis à leur descendance. Cela signifie que pendant une période, le virus circule à la fois sous forme exogène (circulant entre les individus via le milieu extérieur) et sous forme endogène chez certains individus. Cette endogénisation pourrait favoriser le fait d’avoir d’emblée un système immunitaire en capacité « de neutraliser » la forme exogène du virus. Les individus ayant endogénisé le virus survivraient donc mieux à l’infection par la forme exogène du virus.

L’endogénisation représentant potentiellement un avantage sélectif, au bout de plusieurs milliers d’année, seuls les individus ayant endogénisé le virus auraient survécu et le virus sous forme exogène aurait disparu puisque tous les individus seraient devenus résistants à l’infection [7, 8, 9]

Un des meilleurs exemples d’endogénisation encore en cours de nos jours est celle du rétrovirus KoRV chez les koalas. Ce virus KoRV peut encore être observé sous sa forme exogène qui se transmet entre les koalas et sous sa forme endogène dans le génome de certaines populations de Koalas. L’endogénisation aurait commencé il y a environ 50.000 ans [10].

Certains travaux commencent à évoquer un possible début d’endogénisation du virus du VIH dans le génome humain [11].

Les premiers rétrovirus endogènes ont été découverts à la fin des années 60 tandis que les premiers rétrovirus endogènes humains, appelés HERV pour Human Endogenous Retrovirus, l’ont été plus tardivement en 1981 [12, 13]. Le plus ancien daterait d’il y a 150 millions d’années selon les estimations.

Ces rétrovirus endogènes sont donc aujourd’hui retrouvés dans notre génome qu’ils composent à hauteur de 8%.

Au cours de l’évolution, les séquences de certains rétrovirus de notre génome se sont dégradées et ces rétrovirus endogènes sont devenus inactifs ou « fossilisés ».

Par contre d’autres rétrovirus endogènes ont encore des séquences suffisamment intègres pour être « actifs », ce qui sera abordé dans les paragraphes suivants [14, 15].

 

LES RÉTROVIRUS ENDOGÈNES : BÉNÉFIQUES OU PATHOLOGIQUES?

Les rétrovirus endogènes peuvent jouer soit des rôles physiologiques, c’est-à-dire nécessaire à notre survie, soit des rôles pathologiques [16]. Nous n’aborderons ici que quelques-uns de ces rôles.

Un exemple de rétrovirus endogène « bénéfique » est la syncytine, protéine humaine permettant l’implantation embryonnaire et la formation du placenta, codée par un gène du rétrovirus HERV-W trouvé sur le chromosome 7 humain [16]. C’est en quelque sorte grâce à l’intégration du rétrovirus HERV-W dans le génome de nos très lointains ancêtres que l’espèce humaine est devenue un mammifère [16].

Il existe des situations où ces rétrovirus endogènes semblent impliqués dans des pathologies comme la sclérose en plaque ou la sclérose latérale amyotrophique. Leur rôle est également étudié dans la schizophrénie, le cancer et les maladies auto-immunes [13, 14, 16, 17].

LES RÉTROVIRUS ENDOGÈNES SONT-ILS TOUJOURS « ACTIFS » ?

Depuis l’endogénisation, c’est-à-dire l’intégration du rétrovirus dans le génome humain, qui daterait pour le plus ancien de 150 millions d’années, le génome des rétrovirus endogènes a subi des mutations au cours du temps. L’accumulation de ces mutations a dégradé dans un grand nombre de cas la séquence du rétrovirus endogène qui ne peut plus produire de protéine fonctionnelle. Ces rétrovirus endogènes sont devenus non fonctionnels et non infectieux [7].

Cependant au moins 230 rétrovirus endogènes complets sont présents dans le génome humain [17] et conservent des capacités d’être transcrits et traduits. Ils sont soumis à la régulation transcriptionnelle et traductionnelle de la cellule comme n’importe quelle portion du génome humain.

Les recherches en pointe sur le sujet s’acharnent à comprendre pourquoi et comment certains rétrovirus endogènes restent fonctionnels et à quel degré [7, 18]

On sait d’ores et déjà que :

  • Certains de ces rétrovirus sont transcrits à partir du génome et leur transcription peut être modulée

A titre d’exemple, HERV-W voit la transcription de son gène pol codant pour la rétrotranscriptase augmentée de 45% dans le cortex préfrontal des patients schizophrènes. Une augmentation de la transcription de HERV-K10 a été notée dans le cortex frontal des patients atteints de troubles bipolaires [14].

  • Certains rétrovirus ont des enzymes toujours actives, en particulier la rétrotranscriptase et l’intégrase

A titre d’exemple, l’activité retrotranscriptase du rétrovirus endogène HERV-W est augmentée de 36 % dans la schizophrénie [14].

Par ailleurs, une activité des enzymes de rétrovirus HERV-K a été détectée après clonage de 6 gènes codant ces enzymes, en particulier une activité rétrotranscriptase et une activité intégrase [13].

  • Les protéines et/ou l’activité des enzymes de rétrovirus endogènes ont été détectés dans des tissus sains

Une étude scientifique a détecté la transcription de rétrovirus endogènes dans les 19 différents tissus humains sains qui ont testés. Le taux de transcription variait selon le tissu étudié [19].

  • La transcription et/ou l’activité rétrotranscriptase des rétrovirus seraient activées par les cytokines pro-inflammatoires ainsi que d’autres infections virales

In vitro, la transcription et l’activité transcriptase est augmentée par les cytokines inflammatoires, le virus de l’herpès (HSV), le virus de la varicelle (VZV), le cytomegalovirus (CMV), le virus HHV6, l’EBV (causant la mononucléose infectieuse), l’HTLV1 et même le VIH. 13,18

  • Le rétrovirus endogène HERV-K est capable de produire des particules virales qui seraient même relarguées hors de la cellule hôte dans certaines conditions [13, 18].

 

CONCLUSION

Les rétrovirus (exogènes) s’intègrent naturellement dans le génome des cellules infectées durant le cycle de réplication du virus. Si l’intégration d’un rétrovirus exogène se fait dans les cellules de la lignée germinale, le rétrovirus exogène se transmet à la descendance et devient un rétrovirus endogène. Le génome humain se compose de 8% de séquences de rétrovirus endogènes dont les plus anciens dateraient de 150 millions d’années.

Si certains rétrovirus ont été rendus complétement inactifs par des mutations survenues durant l’évolution de l’espèce humaine, d’autres sont toujours transcrits, traduits en protéines et leur rétrotranscriptase et/ou leur intégrase sont fonctionnelles.

L’un d’entre eux pu même être observé sous forme de particules virales relarguées en dehors de leur cellule hôte.

 

REFERENCES

[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/ce-que-l-on-sait-de-la-surete-des-vaccins-a-arn-messager_6063067_4355770.html

[2]Vaccins contre la Covid-19 : questions et réponses. Spilf. https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/groupe-prevention/covid-19/vaccins-covid-19-questions-et-reponses-spilf.pdf

[3] https://www.nature.com/subjects/retrovirus

[4] Marin, M ; Etienne julan, M ; Piechaczyk, M ; Noel, D ; Retroviral Integration – Beliefs And Facts, M S-Medecine Sciences, 10, 3, 318-324, 1994 Di 10.4267/10608/2610

[5] https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/htlv-i

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[7] Séquences provenant d’éléments génétiques mobiles, face cachée du génome humain DNA sequences from mobile genetic elements, a hidden half of the human genome, Julie Medina et Hervé Perron ; Med Sci, 33, 2, 2017, 151-158; https://doi.org/10.1051/medsci/20173302010

[8] R Löwer,The pathogenic potential of endogenous retroviruses: facts and fantasies, Trends in Microbiology, Volume 7, Issue 9, 1999, Pages 350-356, https://doi.org/10.1016/S0966- 842X(99)01565-6.

[9] https://www.jle.com/download/vir-307413-31660-virus_et_genes_viraux_endogenes_evolution_et_impact-scqipuf28491-u.pdf

[10] https://www.jle.com/download/vir-307413-31660-virus_et_genes_viraux_endogenes_evolution_et_impact-scqipuf28491-u.pdf

[11] Colson P, Ravaux I, Tamalet C, et al. HIV infection en route to endogenization: two cases. Clin Microbiol Infect. 2014 Dec; 20(12): 1280–1288.doi: 10.1111/1469-0691.12807

[12] Weiss, R.A. The discovery of endogenous retroviruses. Retrovirology 3, 67 (2006). https://doi.org/10.1186/1742-4690-3-67

[13] Marta Garcia-Montojo, Tara Doucet-O’Hare , Lisa Henderson, Avindra Nath, Human endogenous retrovirus-K (HML-2): a comprehensive review, Crit Rev Microbiol. 2018 November ; 44(6): 715–738. doi:10.1080/1040841X.2018.1501345

[14] P Ellul, L Groc, M Leboyer, Les rétrovirus endogènes humains, une implication dans la schizophrénie et le trouble bipolaire, Med Sci (Paris). 33(4): 404–409. doi:10.1051/medsci/20173304010.

[15] Lander ES, Linton LM, Birren B, et al. Initial sequencing and analysis of the human genome Nature 409, 860–921 (2001). https://doi-rg.inc.bib.cnrs.fr/10.1038/35057062

[16] Medina J, Charvet B, Horvat B, et al. Des séquences rétrovirales endogènes dans le génome humain peuvent jouer un rôle physiologique ou pathologique . Med Sci (Paris). 2017; ; 33 : :397.–403, https://doi.org/10.1051/medsci/20173304009

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[18] P Küry, A Nath, A Créange, A Dolei, P Marche, et al. Human Endoge-nous Retroviruses in Neurological Diseases. Trends in Molecular Medicine, Elsevier, 2018, 24 (4),pp.379. 10.1016/j.molmed.2018.02.007. inserm-02333223.

[19] F K. Geis, S P. Goff1, Silencing and Transcriptional Regulation of Endogenous Retroviruses: An Overview Viruses. 2020; 12(8): 884.doi: 10.3390/v12080884

[20] R Contreras-Galindo et al, Human Endogenous Retrovirus Type K (HERV-K) Particles Package and Transmit HERV-K–Related Sequences,J Virol. 2015 Jul 15; 89(14): 7187–7201. doi: 10.1128/JVI.00544-15

Fiche d’informations synthétisant les données scientifiques concernant l’ivermectine dans le traitement de la Covid-19.

 

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Pour aller plus loin :

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Références

1 – Chosidow A, and Gendrel D (2016) Safety of oral ivermectin in children. Arch Pediatr 23:204–209
2 – Abdulamir AS, and Hill A (2021) Preliminary meta-analysis of randomized trials of ivermectin to treat SARS-CoV-2 infection. Research
Square.
3- Lawrie T (2021) Ivermectin reduces the risk of death from COVID-19 – a rapid review and meta-analysis in support of the recommendation
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4 – Kory P (2021) Review of the Emerging Evidence Supporting the Use of Ivermectin in the Prophylaxis and Treatment of COVID-19. Front Line
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https://www.covid19treatmentguidelines.nih.gov/antiviral-therapy/ivermectin/

https://clinicaltrials.gov/ct2/home

https://ivmmeta.com/

https://c19ivermectin.com/

http://www.metaevidence.org/

Temps de lecture : 5 minutes

La norme, en matière de pratiques alimentaires, était hier d’acheter des produits de base entiers, cultivés en saison et à proximité, récoltés à maturité et cuisinés frais. Elle est aujourd’hui devenue celle du vite fait, de l’ultra-transformé [1], du acheté tout prêt à réchauffer et vite avalé. La cuisine, quand elle est « maison », est le plus souvent réservée aux occasions conviviales ou gourmandes : une soirée entre amis, un déjeuner dominical en famille, une envie de (se) faire plaisir.

Les priorités et les activités ont changé, quant aux tâches ménagères, malgré la modernité, elles semblent toujours plus s’accumuler. Dans cette course à la montre, la plupart d’entre nous a oublié, ou n’a jamais appris, à apporter à son organisme ce dont il a réellement besoin. Certes, les recommandations nutritionnelles préconisent de manger ce qui est bon pour la santé : des fruits et légumes, des protéines et des glucides, et de limiter ce qui est, aux yeux de beaucoup, d’abord bon au goût (sucreries, viennoiseries, charcuteries).

Il est devenu difficile de s’y retrouver et de démêler le vrai du faux entre ce qui est véhiculé chez soi et en-dehors, les injonctions, les médias, le marketing derrière la publicité et les rayons des supermarchés et, depuis quelques années, les applications d’informations en la matière. Les consommateurs ont dorénavant besoin d’assistants pour savoir quoi choisir et quoi consommer, tant la cacophonie et les informations ont altéré leur libre arbitre et, la technologie, leur savoir-faire.

Les connaissances en matière de nutrition demeurent largement insuffisantes, dans les programmes scolaires, jusque dans ceux des facultés de médecine. Pourtant, Hippocrate (460-370 av. J.-C.), fondateur de la déontologie médicale et père de la médecine, érigeait entre autres principes, « que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture. ». Or, au cours des années d’études pour devenir médecin, le module de formation relatif à la nutrition se réduit à quelques heures. Quant aux interventions en milieu scolaire, qui ne sont pas obligatoires mais issues d’initiatives individuelles, il n’est pas rare que quelques lobbys n’y soient immiscés [2, 3]. En 2013, une étude menée par l’association ASEF (Association Santé Environnement France) révélait que près de neuf enfants sur dix ne savaient pas ce qu’est une betterave, un sur trois ne pouvait identifier des fruits et légumes tels que les figues ou les poireaux, une majorité ignorait à partir de quoi sont faits les pâtes, le jambon, le poisson pané ou encore, le pop-corn [4]. Aujourd’hui, l’éloignement est plus grand que jamais entre un aliment de base et le produit fini, après que des process industriels ont ultra-transformé en le privant au passage d’une partie, voire de la totalité de ses composés nutritionnels [5].

Apporter à son corps ce dont il a réellement besoin

Aujourd’hui, les micronutriments essentiels, les vitamines, minéraux et oligo-éléments, les acides gras et les antioxydants, les fibres et les enzymes, sont les moins présents dans la plus grande partie de l’offre alimentaire [6]. Ces composés sont pourtant ceux qui bâtissent, réparent et protègent. La plupart sont essentiels, c’est-à-dire qu’ils doivent être apportés par l’alimentation. Or, l’alimentation industrielle, sinon lorsqu’elle est peu transformée, en est pauvre ou bien dépourvue. Les céréales sont raffinées, quand elles ne sont pas fractionnées et recombinées [7], tandis que les aliments issus, en grande majorité, de l’agriculture conventionnelle ont une teneur souvent plus grande en résidus chimiques (pesticides, métaux lourds, hormones de croissance, antibiothérapie) qu’en composés bioactifs [8].

L’organisme est une machine incroyablement bien faite dans laquelle, en continu, s’opèrent toutes sortes de processus d’échanges, de circulation, de défense, de construction ou de dégradation, d’absorption, de stockage ou de déstockage et bien d’autres mécanismes savamment orchestrés. Ceci, quand elle est correctement alimentée.

Le corps humain est, schématiquement, composé d’eau (environ 65 %), puis de protéines et de graisses aux rôles multiples (structuraux, fonctionnels, transporteur, moteur, énergie, etc.), ainsi que de toutes sortes de tissus. Pour bien fonctionner, deux organes sont majeurs et gagnent à être de bonne constitution : le foie et le microbiote. L’un est vital, l’autre, en passe de le devenir. Le foie, qualifié de général des armées par la médecine traditionnelle chinoise, orchestre quelques 200 fonctions entre traitement, épuration ou détoxification, transformation, distribution ou encore, stockage. Le microbiote, encore mystérieux à bien des égards, est désormais célèbre pour son rôle dans l’immunité. Tout comme le foie est plus opérationnel lorsqu’il est en bonne santé, le microbiote l’est aussi s’il est diversifié et équilibré [9].

Or, aujourd’hui, ces deux organes sont souvent bien malmenés, trop chargé pour l’un, appauvri ou déséquilibré pour l’autre. Le résultat en cascade n’est autre qu’une immunité en berne et la porte grande ouverte aux pathologies en tous genres.

Les apports en eau, en micro- et macronutriments sont donc requis pour que la machine se renouvelle, se répare, se défende contre les intrus, en somme, pour qu’elle fonctionne correctement. Or, l’eau bue et les aliments avalés ne sont plus ce qu’ils étaient. L’une, qu’elle provienne du robinet ou conditionnée en bouteille, contient souvent des résidus chimiques ou des microparticules de plastique [10]. Le foie, qui a déjà fort à faire, doit en plus se charger d’éliminer ces xénobiotiques. Les autres, de plus en plus transformés, apportent davantage de calories vides que de nutriments complets. Pourtant, sans nutriments, le foie et bien d’autres mécanismes biochimiques ne peuvent s’établir correctement, ce qui mène l’organisme, à terme, à dysfonctionner. Quant au stress endémique et accru avec la crise du coronavirus, il accentue plus encore la situation.

Alors que faire ?

Revenir aux fondamentaux ou les réinventer : prendre le temps de choisir ses aliments, de les cuisiner et de les mâcher. Le temps se prend, il s’organise, il se privilégie. Aujourd’hui, quantité de néo-activités sont devenues fortement chronophages : sans les supprimer, peut-être les repenser.

Revenir aux aliments de qualité, frais et entiers. Réserver les plats tout prêts et autres aliments ultra-transformés à l’occasion, aux imprévus, aux obligations. Une fois l’habitude prise, il s’avère très simple et même rapide de préparer un dîner : pendant que les lentilles, mises à tremper le matin ou la veille au soir, cuisent à petit bouillon, râper un ou deux légumes de saison pour l’entrée, que vous pourriez assaisonner d’huile d’olive et de colza, de graines sèches et/ou germées [11], le tout accompagné d’une belle tranche de pain complet. Cet exemple, parmi d’autres, apporte des vitamines, des minéraux et des antioxydants, des protéines et des bonnes graisses, ainsi que des fibres et des glucides (sucres). De quoi faire fonctionner la machine correctement, afin qu’elle ne tombe pas régulièrement en panne ou, qu’à bas bruit, sans crier gare, l’organisme ne se disloque avec fracas.

 

Références

[1] https://aliments-ultra-transformes.fr/
[2] https://www.liberation.fr/france/2016/11/14/le-lobby-de-la-viande-s-invite-a-l-ecole_1528280/
[3] https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/comment-lobby-lait-embrigade-enfants/
[4] https://www.asef-asso.fr/notre-sante/mon-enfant/notre-enquete-sur-lalimentation-des-enfants-2013/
[5] LYON J, «Aliments industriels et conservation des vitamines », in LYON J, avec la collaboration du Dr JP Curtay, La Saga des Vitamines, Editions Josette Lyon, 1994, 42-49
[6] Hercberg S., Preziosi P., Galan P., Deheeger M., Apports nutritionnels d’un échantillon représentatif de la population du Val-de Marne : 2. Les apports en macronutriments. Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique, 1991, 39 : 233-244
[7] https://siga.care/blog/le-cracking-dans-lindustrie-alimentaire-que-savons-nous/
[8] J.P. Curtay, « Le grand dérèglement », Les dossiers de santé nutrition & innovation N°45, juin 2015, ISSN 2296-7729, https://www.santenatureinnovation.com/dossiers/45juin-SNI.pdf
[9] J.P. Curtay, « Soyez le bon jardinier de votre flore intestinale, c’est vital ! », Les dossiers de santé nutrition & innovation N°64, janvier 2017, https://sni.media/USIR
[10] J.P. Curtay, « Bien s’hydrater sans s’empoisonner », les dossiers de santé nutrition & innovation N°70, juillet 2017 https://sni.media/VWBF
[11] http://lecoledesaliments.fr/2020/09/15/mangeurs-de-graines-bonnes-pour-la-sante/

Temps de lecture : 5 minutes

• Les interventions non pharmaceutiques (INP) les plus restrictives pour contrôler la propagation de COVID-19 sont le confinement à domicile et les fermetures d’entreprises. Compte tenu des conséquences de ces politiques, il est important d’évaluer leurs effets. Les auteurs ont donc évalué les effets sur l’épidémie de 2020 des INP plus restrictifs (rINP), par comparaison à celles des INP moins restrictifs (INP).

• La croissance des cas de COVID-19 dans 10 pays: Angleterre, France, Allemagne, Iran, Italie, Pays-Bas, Espagne, Sud Corée, Suède et États-Unis a été analysée. Les auteurs ont considéré que les effets de rINP sont égaux à
rINP = Effets de (rINP + INP + dynamique épidémique) – Effets de (INP + dynamique épidémique)

La croissance des cas en Suède et en Corée du Sud, deux pays qui n’ont pas mis en œuvre le confinement obligatoire et les fermetures d’entreprises, sont utilisés comme pays de comparaison pour les 8 autres pays (16 comparaisons au total).

• La mise en œuvre de tous les INP (non restrictifs et restrictifs) est associée à des réductions significatives de la croissance des cas dans 9 des 10 pays à l’étude, dont la Corée du Sud et la Suède, qui n’ont mis en œuvre que des INP (l’Espagne a un effet non significatif). Après avoir soustrait les effets de l’épidémie et de l’INP, nous ne trouvons aucun effet bénéfique des rINP sur la croissance des cas dans n’importe quel pays.

• Bien que de petits avantages ne puissent être exclus, les auteurs ne trouvent pas d’avantages significatifs des IPN plus restrictifs. Des réductions similaires de la croissance des cas peuvent être réalisables avec moins d’interventions restrictives.

Cette étude évalue les effets des confinements stricts (rINP) (obligation de rester à domicile et fermeture des industries, magasins), en comparaison avec des effets de confinements plus légers, comme ceux adoptés en Suède et en Corée du Sud (INP).

Des confinements plus on moins sévères ont été adoptés en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, en février-mars 2020. En raison des effets nocifs potentiels du rINP sur la santé – incluant la faim, la consommation de drogues, les vaccinations manquées, l’augmentation des maladies non COVID dues à des services de santé surchargés, la violence domestique, la santé mentale et les suicides, ainsi qu’une multitude de conséquences économiques avec implications pour la santé – il apparaît que leurs avantages postulés doivent être vérifiés et quantifiés.

Des études antérieures ont été réalisées, mais dans ces études, il a été présupposé soit l’efficacité des confinements, soit le modèle de l’avancée de l’épidémie. La difficulté est, en effet, que pour connaître l’efficacité d’une action, il faut connaître ce qu’aurait été l’avancée de l’épidémie sans cette action.

S’il n’est pas possible de connaître l’avancée de l’épidémie sans action, il est possible de connaitre son avancée en présence de mesures modérées, comme celles adoptées par la Suède et la Corée du Sud. Les auteurs ont donc comparé, pour 8 pays, Angleterre, France, Allemagne, Iran, Italie, Pays-Bas, Espagne et États-Unis, les résultats avec la Suède et la Corée du Sud. Au total, 16 comparaisons ont été effectuées.

L’épidémie considérée est celle qui a sévi dans l’hémisphère nord au printemps 2020 en Angleterre, en France, en Allemagne, en Iran, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et aux États-Unis qui est comparée à la Suède et de la Corée du Sud (séparément).

Le taux de croissance des nouveaux cas avant la mise en œuvre de tout INP était positif dans toutes les études des pays. L’étude montre que les mesures de confinement ont eu un effet positif dans tous les cas. Cependant, aucune amélioration n’est visible dans les cas de confinements lourds par rapport aux confinements légers. En France, par exemple, l’effet des rINPs était + 7% par rapport à la Suède, et + 13% par rapport à la Corée du Sud (positif signifie pro-contagion).

Une hypothèse émise par les auteurs pour expliquer cette absence d’effet est que, lors des confinements stricts, la transmission familiale a été accrue. Une autre raison est que les comportements des individus ont été modifiés spontanément, avant l’imposition des mesures restrictives. L’application de la même méthode à l’épidémie de l’automne 2020 confirme l’absence de mise en évidence d’effet de confinement sévère.

Les faiblesses de cette étude sont : la difficulté de comparer des pays différents, avec des nuances dans les mesures appliquées, et les biais possibles dans l’évaluation des tests positifs.

Bien que l’on ne puisse pas démontrer l’effet des mesures très sévères, les données ne peuvent pas totalement exclure la possibilité de quelques avantages ponctuels. Cependant, même s’ils existent, ces avantages doivent être mis en balance des nombreux méfaits des mesures très agressives imposées.

Des interventions de santé publique plus ciblées, qui réduisent plus efficacement les transmissions, peuvent être importantes pour le contrôle futur de l’épidémie, sans les méfaits des mesures très restrictives.

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À Retenir

  • Les mesures de confinement très restrictives ont des effets sociétaux délétères, comme les suicides, les violences familiales, l’augmentation de maladies autres que la COVID-19.
  • L’application des mesures de confinement n’a pas été identique dans les pays, la Suède et la Corée du Sud ayant appliqué des mesures peu restrictives.
  • Une étude originale a été réalisée pour évaluer l’effet des confinements très restrictifs en comparant l’avancée de l’épidémie dans 8 pays par rapport à la Suède et la Corée du Nord.
  • L’effet des contraintes restrictives a été évalué par soustraction aux données des deux pays, Suède et Corée du Sud, pour 8 pays dont la France.
  • L’étude ne montre pas l’avantage des mesures strictes sur les résultats.
  • Des interventions de santé publique plus ciblées, qui réduisent plus efficacement les transmissions, peuvent être importantes pour le contrôle futur de l’épidémie, sans les méfaits des mesures très restrictives.

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LE POINT DES DONNEES SCIENTIFIQUES EXISTANTES

 

QU’EST-CE QUE L’IVERMECTINE ?

L’ivermectine (IVM) est un médicament antiparasitaire à large spectre utilisé depuis plus de 30 ans pour le traitement et le contrôle des infections parasitaires. Chez l’homme, il permet notamment de traiter l’onchocercose (cécité des rivières), les filarioses lymphatiques et la gale (Õmura, 2008). Le contrôle de ces maladies par l’ivermectine lui a valu d’être inscrite sur la « Liste des médicaments essentiels » par L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’ivermectine est également utilisée en médecine vétérinaire pour le traitement des endo- et ecto-parasites des animaux d’élevage.

William C. Campbell et Satoshi Ōmura, qui ont découvert et développé l’ivermectine, ont reçu le prix Nobel de médecine en 2015 récompensant l’ensemble leurs travaux sur cette molécule (Crump and Omura, 2011).

L’ivermectine, avec plus de 3,7 milliards de doses distribuées dans le monde au cours des 40 dernières années, possède un excellent profil de sécurité. De nombreuses études font état de faibles taux d’événements indésirables, dont la majorité sont légers, transitoires et largement attribués à la réaction inflammatoire de l’organisme à la mort des parasites contre lesquels le traitement est dirigé (Kircik et al., 2016). Il est à noter que l’ivermectine cible les canaux chlorures glutamate-dépendant des invertébrés, absents chez les mammifères, assurant ainsi une très bonne innocuité du médicament.

L’ivermectine possède également des propriétés antivirales, antibactériennes, anticancéreuses et anti-inflammatoires. Concernant ses propriétés antivirales, l’ivermectine a montré ses puissants effets antiviraux in vitro contre plusieurs virus à ARN, tels que le virus Zika, le virus de la grippe A, le virus de la maladie de Newcastle, le virus Chikungunya, le virus de la fièvre jaune, le virus de la dengue, le virus de l’encéphalite japonaise mais également le VIH et les virus à ADN tels que le polyomavirus BK et l’herpèsvirus équin de type 1 (Heidary and Gharebaghi, 2020). Elle a donc rapidement été envisagée et évaluée comme un médicament possible du SARS-CoV-2 et fait l’objet de recherches approfondies dans le cadre d’essais cliniques (Gupta et al., 2020).

 

COMMENT AGIT L’IVERMECTINE SUR LE SARS-COV-2 ?

Depuis le début de la crise, plusieurs études ont dévoilé les mécanismes d’action possibles de l’ivermectine en traitement du SARS-CoV-2 :

  • L’ivermectine réduit l’entrée du virus SARS-CoV-2 dans nos cellules et donc l’infectiosité du virus en se liant à la protéine Spike du Sars-Cov-2 et empêchant ainsi sa liaison avec le récepteur ACE-2 présent à la surface de nos cellules (Lehrer and Rheinstein, 2020).
  • L’ivermectine réduit la réplication de l’ARN viral du SARS-CoV-2 (Caly et al., 2020) en interférant avec plusieurs protéines requises pour la réplication du virus (Lehrer and Rheinstein, 2020; Sen Gupta et al., 2020) ainsi que l’enzyme RdRp (SARS-CoV-2 RNA-dependent RNA polymerase) (Swargiary, 2020).
  • L’ivermectine empêche le virus de « communiquer » avec le noyau de nos cellules : La protéine cargo du SARS-CoV-2 se lie à l’Importin (IMP) α/β1 de l’hôte afin de migrer dans le noyau et de réduire la réponse antivirale de la cellule hôte. L’IVM interagit directement avec l’IMPα et empêche son interaction avec IMPβ1, empêchant ainsi l’heterodimere Importin α/β1 de se lier à la protéine virale cargo du SARS-CoV-2 et donc son entrée dans le noyau (Caly et al., 2020; Yang et al., 2020). L’IVM bloque ainsi la reconnaissance du signal de localisation nucléaire (NLS) par le virus.
  • L’ivermectine exerce également des effets anti-inflammatoires en bloquant la voie inflammatoire NF-kB (le plus puissant médiateur de l’inflammation) et la production de cytokines (Zhang et al., 2008, 2009; Ci et al., 2009) et peut donc réduire la tempête cytokinique associée à la phase tardive de Covid19.

Des études In vivo chez l’animal ont montré l’intérêt de l’ivermectine dans l’infection par le SARS-CoV-2 :

  • L’ivermectine diminue de manière significative la charge virale et protège contre les lésions des organes dans de multiples modèles animaux lorsqu’ils sont infectés par le SARS-CoV-2 ou par des coronavirus similaires (Arévalo et al., 2020; De Melo, G.D. et al., 2020).

 

ACTION DE L’IVERMECTINE EN CLINIQUE DANS LA COVID19

  • L’ivermectine prévient la transmission et le développement de la maladie Covid19 chez les personnes exposées à des patients infectés (Carvallo, Hirsch, Psaltis, et al., 2020; Elgazzar et al., 2020; Priyamadhaba Behera et al., 2021; Bernigaud et al., 2021; Hellwig and Maia, 2021; Shouman et al., 2021).
  • L’ivermectine accélère la guérison et prévient la détérioration chez les patients présentant une maladie légère à modérée traitée tôt après les symptômes (Alam, Murshed, Bhiuyan, et al., 2020; Carvallo, Hirsch, and Farinella, 2020; Elgazzar et al., 2020; Gorial et al., 2020; Khan, M.S.I. et al., 2020; Morgenstern et al., 2020).
  • L’ivermectine accélère le rétablissement, permet d’éviter l’admission aux soins intensifs et réduit la mortalité des patients hospitalisés (Elgazzar et al., 2020; Hashim et al., 2020; Khan, M.S.I. et al., 2020; Niaee et al., 2020; Patel et al., 2020; Spoorthi and Sasank, 2020; Rajter et al., 2021).
  • L’ivermectine réduit la mortalité chez les patients atteints d’une forme grave de Covid19 (Elgazzar et al., 2020; Hashim et al., 2020; Rajter et al., 2021).
  • L’ivermectine entraîne des réductions frappantes des taux de létalité dans les régions où son utilisation est répandue (Chamie, 2020).

 

BILAN DES ETUDES SCIENTIFIQUES

Au 11 mars 2021, il existe 68 études scientifiques évaluant l’effet de l’ivermectine sur le SARS-CoV-2, dont 33 ont été revues par des pairs.

Parmi ces 68 études scientifiques, il existe 50 essais cliniques avec des résultats comparant des groupes traités et contrôle. Dans ces 50 essais cliniques (dont 24 randomisés), l’ivermectine a été utilisée dans :

11 essais à titre prophylactique

39 essais dans le traitement de la COVID-19 (19 précocement dès les premiers symptômes et 20 à des stades tardifs et souvent graves de la Covid19.)

De plus, il existe 17 essais cliniques en cours dont les résultats sont attendus pour 2021 (www.clinicaltrials.gov).

Voici un résumé des résultats statistiquement significatifs des essais contrôlés, pouvant servir de base de preuves cliniques pour l’utilisation potentielle de l’ivermectine dans la Covid19 (voir tableaux récapitulatifs Annexe) :

 

Essais contrôlés dans la prophylaxie de la Covid19 (11 études) (Tableau Annexe 1)

Les 11 essais contrôlés disponibles montrent tous des réductions statistiquement significatives de la transmission :

  • 4 essais contrôlés randomisés (RCT) avec des réductions statistiquement significatives des taux de transmission, N=1238 patients (Elgazzar et al., 2020; Vallejos et al., 2020; Chahla, 2021; Shouman et al., 2021),
  • 7 essais contrôlés observationnels (OCT) avec des réductions statistiquement significatives des taux de transmission, N=5329 patients (Alam, Murshed, Gomes, et al., 2020; Carvallo, 2020; Carvallo, Hirsch, Psaltis, et al., 2020; Bernigaud et al., 2021; Hellwig and Maia, 2021; P Behera et al., 2021; Priyamadhaba Behera et al., 2021).

 

Essais contrôlés dans le traitement de la Covid19 (39 études) (Tableaux annexe 2 et 3)

Actuellement, 19 essais comprenant au total plus de 3 000 patients atteints de formes légères de la maladie en consultation externe ont été réalisés. Ces essais comprennent 13 RCT (Afsar et al., 2020; Asghar, 2020; Podder et al., 2020; Raad, 2020; Chowdhury et al., 2020; Hashim et al., 2020; Mahmud, 2020; Mohan et al., 2021; Babalola et al., 2021; Chaccour et al., 2021; Kirti et al., 2021; Lima-Morales et al., 2021; López-Medina et al., 2021), 2 essais observationnels (Cadegiani et al., 2020; Elalfy et al., 2021) et de quatre séries de cas (Alam, Murshed, Bhiuyan, et al., 2020; Carvallo, Hirsch, and Farinella, 2020; Espitia-Hernandez et al., 2020; Morgenstern et al., 2020).

Sur ces 19 essais utilisant l’ivermectine en traitement précoce en ambulatoire, 15 essais montrent des effets bénéfiques de la molécule, 3 essais sont sans différence significative, malgré une tendance positive, et un seul essai ne montre pas d’amélioration (Tableau annexe 2).

Les effets bénéfiques de l’ivermectine en traitement précoce de la Covid19 qui sont décrits dans ces essais sont :

  • Amélioration de la symptomatologie clinique
  • Réduction du temps de récupération
  • Réduction du portage viral, réduction du temps de négativation du test PCR
  • Réduction du risque d’hospitalisation
  • Réduction de la mortalité globale

Il existe 20 essais utilisant l’ivermectine en traitement à des stades avancés de la maladie sur des patients hospitalisés. Ces essais comprennent 13 RCT (Rezai, 2020; Spoorthi and Sasank, 2020; Chachar et al., 2020; Elgazzar et al., 2020; Hashim et al., 2020; Krolewiecki et al., 2020; Niaee et al., 2020; Okumus et al., 2020; Ahmed et al., 2021; Beltran-Gonzalez et al., 2021; Pott-Junior et al., 2021; Bukhari et al., 2021; Galan et al., 2021), 6 OCT (Budhiraja et al., 2020; Camprubí et al., 2020; Gorial et al., 2020; Khan, M.S.I. et al., 2020; Patel et al., 2020; Rajter et al., 2021) et une étude rétrospective d’analyse de base de données (Soto-Becerra et al., 2020).

Sur ces 20 essais utilisant l’ivermectine sur des stades sévères de la maladie, 15 essais montrent un effet bénéfique de la molécule et 5 études sont sans différence significative (Tableau annexe 3).

Les effets bénéfiques de l’ivermectine en traitement tardif de la Covid19 chez les patients hospitalisés qui sont décrits dans ces essais sont :

  • Réduction du temps de récupération clinique
  • Réduction du temps de négativation du test PCR
  • Réduction de la durée d’hospitalisation
  • Réduction des admissions en réanimation
  • Réduction de la mortalité globale

 

CONCLUSION

L’ensemble des études existantes montre une amélioration de la survie, un rétablissement clinique plus rapide et des signes d’effet dose-dépendant de la clairance virale pour les patients traités par ivermectine plutôt que par contrôle. Même si des essais cliniques supplémentaires, de meilleure qualité et à plus grande échelle, ne pourraient être que bénéfiques, il est intéressant de noter que les avantages apparents de l’ivermectine contre la Covid-19 semblent pouvoir s’appliquer à tous les stades de la maladie, de la prophylaxie au traitement des patients gravement malades.

Trois méta-analyses sur ce sujet ont été réalisées (Abdulamir et al., 2021; Kory, 2021; Lawrie, 2021). Les résultats de ces trois méta-analyses sont tous concordants sur l’efficacité de l’ivermectine dans la Covid19, avec une baisse de la mortalité entre 65% à 90%, et une baisse du risque d’infection en prophylaxie de plus de 80% ainsi qu’à une diminution significative de la durée d’hospitalisation et du délai de guérison grâce au traitement par l’ivermectine de patients atteints d’une COVID-19.

Une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour l’ivermectine comme traitement pour la Covid-19 a été déposée auprès de l’Agence nationale de la sûreté du médicament (ANSM) le 25 janvier 2021. L’ANSM s’est engagée à donner une réponse dans les meilleurs délais.

Rappelons que la situation d’urgence sanitaire a permis en quelques semaines d’autoriser le Remdesivir et le bamlanivimab (à base d’anticorps monoclonaux) pour certains patients Covid-19 grâce à une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation). Il est à noter qu’une ATU est plus difficile à obtenir qu’une RTU, la RTU concernant des médicaments aux effets connus, ayant déjà une AMM, alors que l’ATU concerne des médicaments sans AMM.

Enfin, le Dr Satoshi Omura, le découvreur de l’ivermectine en personne, a déclaré le 11 Mars 2021 qu’une approbation spéciale devrait être donnée (ici)

 

ANNEXES

 

Tableau 1 : Essais contrôlés dans la prophylaxie de la Covid-19

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Tableau 2 : Essais contrôlés dans le traitement de la Covid-19 – patients ambulatoires

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Tableau 3 : Essais contrôlés dans le traitement de la Covid-19 – patients hospitalisés

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A Retenir

  • 68 études scientifiques évaluant l’effet de l’ivermectine sur le SARS-CoV-2 (dont 33 ont été revues par des pairs).
  • 50 essais cliniques (dont 24 randomisés).
  • L’ivermectine réduit la transmission et le développement de la Covid-19 chez les personnes exposées à des patients infectés,
  • L’ivermectine accélère la guérison et prévient la détérioration des patients présentant une forme légère à modérée de la maladie,
  • L’ivermectine évite l’admission aux soins intensifs des patients hospitalisés,
  • L’ivermectine réduit la mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

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Références

https://www.covid19treatmentguidelines.nih.gov/antiviral-therapy/ivermectin/

https://clinicaltrials.gov/ct2/home

https://ivmmeta.com/

https://c19ivermectin.com/

http://www.metaevidence.org/

 

Abdulamir AS, Ahmed S, Asghar A, Babalola OE, Basri R, Chachar AZK, Chowdhury ATMM, Elgazzar A, Ellis L, Falconer J, Garratt A, Hany BM, Hashim HA, Haque WMMU, Hayat A, He S, Jamshidian R, Khan WA, Kirti R, Krolewiecki A, Lanusse C, Levi J, Mahmud R, Mangat SA, McCann K, Mohan A, Niaee MS, Okumuş N, Pilkington V, Podder CS, Qavi A, Raad H, Samaha A, Mouawia H, Rezai MS, Sasank S, Spoorthi V, Suri T, Wang J, Wentzel H, and Hill A (2021) Preliminary meta-analysis of randomized trials of ivermectin to treat SARS-CoV-2 infection. Res Sq.

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