Et si vous découvriez que même le masque de votre chirurgien ne vous protège pas des infections ?

 

Il n’a échappé à personne que la polémique sur l’utilité des masques est forte depuis des mois. Il y a 2 camps qui s’opposent.

  • Le premier, qui considère, comme depuis 100 ans, que le masque n’a pas d’utilité en population générale et ne souhaite pas en porter.
  • Le deuxième, qui considère que la masque est une évidence, alors qu’avant 2020 ils n’en portaient jamais.

 

Les arguments pour montrer l’inutilité des masques à contenir les contaminations sont nombreux, mais ceux de notre précédent ministre de la Santé sont sans doute les meilleurs.

 

Devant les sénateurs français, le 24 septembre 2020, M Véran

  • Rappelle que « les études sur les masques montrent que ça ne marche pas ».[1]
  • Affirme, sur les mêmes bases, le même jour (24/9/20), que, s’il avait eu « 1 milliard » de masques en avril 2020, il ne les aurait pas donnés à la population. Car pas de justifications scientifiques. [2]
  • Réaffirme, sur France info, en mars 2022, que les masques, y compris FFP2, ne modifient pas l’évolution de l’épidémie. [3]

 

A ce moment de la discussion, quand il s’agit de défendre les masques à propos de leur efficacité à diminuer les contaminations microbiennes, l’argument souvent donné, en dernier recours, est le suivant :

« Les chirurgiens en portent !

C’est bien la preuve que c’est efficace et utile contre les infections. »

 

On pourrait assez naturellement penser que c’est le cas, qu’ils protègent les patients des contaminations microbiennes responsables des infections post-opératoires. Et qu’il est donc indispensable que l’équipe de chirurgie (chirurgiens, infirmiers, anesthésistes) les porte pour éviter que les postillons, les microbes de l’équipe chirurgicale ne tombent sur le site opératoire et contaminent le patient.

 

Mais ce n’est pas le cas !

Le masque n’a aucun effet sur les infections nosocomiales post-opératoires.

Le masque est incapable de réduire les infections des patients au bloc opératoire et on le sait depuis des décennies.

 

Quand les gens se sont posé la question de la légitimité des masques dans les blocs opératoires, ils ont commencé par évaluer la quantité de bactéries présentes dans l’air des blocs en fonction de la présence ou non de masque.

Le protocole était simple : à la fin de chaque journée, des mesures du nombre de bactéries présentes dans l’air des blocs étaient faites et mises en relation avec la présence de masques ou non.

Une des premières études date de 1975. Elle portait sur 8 blocs : le masque n’a montré aucun effet. [4]

2001, même résultat. [5]

 

Ensuite, les chercheurs se sont tournés vers la clinique avec l’évaluation du nombre d’infections post-opératoires.

Là aussi le protocole est très simple. Il suffit de compter le nombre d’infections survenues lors de chirurgie avec et sans masques, d’en calculer le taux et de les comparer.

 

Une étude de ce type a été menée en 1991 pendant 115 semaines sur 3088 opérations faites pour moitié sans masques et moitié avec masques. [6]

Les résultats montraient 73 infections dans les chirurgies avec masques et seulement 55 sans masques ce qui donnait des taux respectifs de 4,7% et 3,5%Masque_chirurgie_tableau

La conclusion est facile à donner : l’utilisation de masques en chirurgie n’a aucun intérêt, aucun effet protecteur pour les patients.

 

En 2010, une autre étude du même type a été faite sur des chirurgies obstétriques, gynécologiques, générales, orthopédiques, mammaires et urologiques effectuées sur 827 patientes. [7]

Là aussi, tous les membres du personnel portaient des masques dans la moitié des chirurgies, et aucun des membres ne portait de masques dans l’autre moitié des chirurgies.

Les résultats montraient des infections post-opératoires dans 11,5% des patientes du groupe avec masques et seulement 9,0% du groupe sans masques.

La conclusion est facile à donner : l’utilisation de masques en chirurgie n’a aucun intérêt, aucun effet protecteur pour les patients.

 

Evidemment d’autres études du même type ont été faites au fil du temps. Les résultats sont toujours les mêmes : le masque ne réduit pas les contaminations des patients

  • 1981, 6 mois sans masques n’ont pas apporté plus d’infections postopératoires. [8]
  • 1991, le masque n’est pas utile. [9]
  • 2001, une méta-analyse conclut que les masques ne servent à rien (c’est même pire en fait). [10]
  • 2009, aucune différence significative dans l’incidence des infections des plaies post-opératoires. En fait, il y avait même une diminution significative du taux d’infection (p<0,05). [11]
  • 2010, le masque n’est vraiment pas utile pour l’équipe autour du chirurgien. [12]
  • 2014, Cochrane conclut sur 3 essais (2113 participants) : aucune différence dans les taux d’infection entre le groupe masqué et non masqué. [13]
  • 2014, 4000 patients, aucune différence. [14]
  • 2015, une méta-analyse sur 2106 participants a montré un manque de preuves substantielles pour étayer les affirmations selon lesquelles les masques faciaux protègent le patient ou le chirurgien de contaminations infectieuses. [15]

 

Il y en a d’autres qui donnent les mêmes résultats.

 

Pour éviter le biais de confirmation, donc la tendance à rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser, et à négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause, nous avons cherché assidûment, mais il n’a pas été possible de trouver des études qui montrent un intérêt du masque pour diminuer les infections iatrogènes post-opératoires.

 

Alors pourquoi les chirurgiens portent-ils un masque ?

Par habitude et avec la conviction de protéger les patients. Pas par analyses des données scientifiques produites sur ce sujet.

Notons cependant que le port du masque par les soignants n’est pas inutile, puisqu’il les protège des éventuelles projections de liquides et matières biologiques venant du patient.

D’ailleurs, tous les organismes qui ont émis des directives générales recommandent le port du masque lorsqu’il existe un risque d’éclaboussures de sang ou d’autres liquides biologiques. [16]

 

Il est donc inexact de croire que le masque permet de réduire les contaminations pendant les actes chirurgicaux ou médicaux.

En dépit des évidences, cette croyance reste bien enracinée dans le milieu médical.

 

Par extension, il faut aussi accepter que le masque, obligatoire pendant presque 2 ans, n’a aucune utilité, comme l’a dit le ministre de la Santé M Véran (après l’avoir rendu obligatoire…).

 

Références

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Xn5oK8ld6HY&feature=youtu.be&t=11128

[2] https://youtu.be/hqjfm4huWoQ?t=205

[3] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/levee-des-restrictions-covid-19-accueil-des-malades-ukrainiens-retraites-le-8h30-franceinfo-d-olivier-veran_4988409.html  à 2 minutes

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1157412/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11760479/

[6] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1853618/

[7] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20575920/

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7294681/

[9] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1680906/

[10] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11512642/

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20524498/

[12] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21068655/

[13] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24532167/

[14] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25294675/

[15] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26085560/

[16] https://www.chudequebec.ca/getmedia/fe2f9c07-e00b-41ce-90f9-a63970713367/NI_06_09_tenue_vest_VF.aspx

 

Article R4127-39 du code de santé publique : Cas des vaccins Covid

Le code de la santé publique indique, par son article r4127-39 [1], que

 

« Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage, comme salutaire ou sans danger, un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé »

 

 

Déontologie et devoirs envers les patients.

Cet article ne se trouve pas par hasard dans le chapitre « Déontologie », puis dans la sous-section « Devoirs envers les patients ».

Ces mots résument probablement le plus parfaitement la préoccupation centrale des professions médicales, et plus particulièrement des médecins.

Une grande majorité des médecins, mais aussi plus largement des soignants, ont proposé, recommandé et encouragé la vaccination comme le souhaitaient leurs autorités de tutelle (ministre de la Santé, Direction Générale de la Santé, Haute Autorité de Santé, Agences Régionales de Santé, etc.).

La question qui se pose est de savoir si cela respecte la « Déontologie » et le « devoir envers les patients » imposés par l’article r4127-39 du CSP.

Était-il possible en décembre 2020, mais aussi en mai 2022, de considérer les vaccins ARNm comme suffisamment éprouvés et sans danger ?

 

Insuffisamment éprouvés ?

Chacun peut évidemment discuter du seuil qu’il choisit pour dire qu’un médicament est éprouvé : nombre de tests effectués, durée d’utilisation, nombre de traitements dispensés.

Mais en science, et notamment en médecine, les points de comparaison existent.

 

En décembre 2020 (et les éléments n’ont pas vraiment changé depuis), les évidences disponibles sont les suivantes :

  • Les vaccins Pfizer et Moderna ont été développés en quelques mois (le président de Moderna a expliqué avec fierté que la mise au point s’était faite en 2 jours, du 11 au 13 janvier 2020 avec, comme seul outil, un ordinateur) [2]
  • La mise au point d’un vaccin prend normalement entre 9 et 15 ans. C’est la période considérée comme nécessaire pour s’assurer de l’efficacité et de l’innocuité du médicament avant la mise sur le marché.
  • Aucun vaccin ARNm n’avait été mis sur le marché en quasiment 30 ans d’essai (La FDA, l’OMS ou encore l’INSERM le confirment). Les échecs de Moderna sur le VIH, la grippe, etc., sont connus. Pfizer n’avait, quant à lui, jamais utilisé cette technologie. Même son PDG s’est dit surpris de l’avoir choisie pour développer un vaccin en 2020 [3].
  • Pfizer a testé seulement 43448 personnes dont seulement la moitié a reçu le vaccin. [4]
  • Pfizer n’a suivi les cobayes qu’environ 2 mois en moyenne. [5]
  • Pfizer n’a pas testé sur les populations dites à risque, comme les plus de 75 ans. [6]
  • Les essais cliniques de phase 3, réalisés par Pfizer, ne sont pas terminés (initialement prévus pour 2023, Pfizer repousse la publication des résultats en 2024). La commercialisation est normalement interdite tant que les essais de phase 3 sont inachevés.
  • Les essais cliniques sont très incomplets (tests sur les animaux, sur les plus de 75 ans, aucune étude de génotoxicité et cancérogénicité, aucune évaluation pharmacocinétique, pharmacodynamique).
  • Les femmes enceintes n’ont pas été incluses dans les essais cliniques initiaux. Les fabricants ont commencé des tests en juin 2021, après le début de la vaccination des femmes enceintes, pour une fin en décembre 2025 (repoussé en décembre 2026). [7]

 

Le Vidal confirme ces manquements. [8]

Après presque 18 mois, les questions ont trouvé des réponses qui ne sont vraiment pas favorables au vaccin. L’état des connaissances scientifiques sur le sujet confirme la faible efficacité des vaccins depuis décembre 2020. Tout cela devrait appeler à une retenue dans la promotion de la vaccination.

 

Sans danger

Les effets indésirables accompagnent l’ensemble des médicaments. Leur évaluation permet de déterminer si la balance bénéfices/risques est acceptable. Le seul critère recevable est le temps, la durée.

Du temps, pour que les effets indésirables soient repérés et décrits, puis du temps pour que le travail médical confirme la causalité.

En décembre 2020, Pfizer assure que son vaccin ARNm est « sûr et sans danger ».

Pfizer a 2 mois de recul sur 21720 patients injectés. Détecter des effets indésirables est alors statistiquement très peu probable.

 

Le Vidal confirme ces manquements. [8]

Pfizer affirme encore, le 25 novembre 2021 (après 1 an et 1 milliard de doses administrées sur la planète), que la sécurité est inconnue sur les effets à long terme. [9]

Pfizer ne ment pas, puisque ses essais cliniques ne sont pas finis et ne finiront pas avant plusieurs années.

Il est donc scientifiquement, médicalement et éthiquement impossible, anormal, d’assurer à la population que les vaccins sont sans danger. Les propos répétés par les autorités sanitaires et gouvernementales ne se fondent sur rien.

En presque 18 mois, les signaux concernant les effets indésirables sont forts. Pourtant, les autorités publiques continuent de les nier. Les bases de la pharmacovigilance française ou d’autres pays sont subitement devenues inopérantes.

 

La publicité des médicaments

Pour compléter les propos, il est utile de rappeler les règles concernant la publicité faite sur les médicaments.

La publicité doit répondre aux règles définies à l’article L. 5122-1 du Code de Santé Publique

«  ne doit pas être trompeuse ni porter atteinte à la protection de la santé publique. Elle doit présenter le médicament ou produit de façon objective et favoriser son bon usage.

Elle doit respecter les dispositions de l’autorisation de mise sur le marché. »

 

  • Dans les publicités, compte tenu que les essais de phase 3 ne sont pas terminés, il aurait dû être mentionné que le médicament était expérimental.
  • Il aurait dû être mentionné que la composition des vaccins n’était pas connue.
  • La publicité faite sur la 3eme ou la 4eme dose ne respecte pas l’AMM.
  • La publicité n’a jamais été objective car elle annonce une efficacité contre les formes graves alors que les données disponibles à l’époque ne le disaient pas.
  • La publicité n’a jamais été objective car elle indique que le vaccin est « sûr » alors que le recul nécessaire pour l’affirmer n’est pas atteint et que les fabricants l’ont clairement dit.

 

Le non-respect de la loi concernant la publicité des médicaments est évident.

 

Conclusion

En décembre 2020, des campagnes de vaccination massives ont commencé. Notamment en France.

Au vu des faits rappelés ici via des documents facilement accessibles, surtout aux professionnels, il est impossible de considérer ces produits comme « suffisamment éprouvés » ou « sans danger ».

Notamment car les essais cliniques incomplets de phase 3 n’étaient pas, et ne sont toujours pas, terminés (même si M. Olivier Véran a menti en soutenant le contraire avant d’être mis face à son mensonge par les fabricants eux-mêmes).

Au final, il est évident que la recommandation, de décembre 2020, des vaccins ARNm n’était aucunement scientifique et encore moins en accord avec l’article r4127-39 du CSP.

Il est difficile de comprendre que le ministre, le Directeur Général de la Santé, les Agence Régionales de Santé et autant de médecins aient décidé de ne pas respecter ce point du code de santé publique et de se mettre dans l’illégalité.

 

En 2022, il est maintenant acquis que

  • L’efficacité est très passagère,
  • L’efficacité est très faible sur les variants,
  • L’efficacité est nulle sur les contaminations.
  • Beaucoup de pays abandonnent l’obligation vaccinale.
  • Les effets indésirables sont bien plus fréquents qu’annoncés initialement.

 

Les praticiens, attachés à la santé de leurs patients, ne peuvent ignorer ces informations.

 

Il est urgent que tous les médecins, attachés à la pratique de leur métier dans le respect de la science et des patients, reviennent, comme ils l’ont toujours fait avant 2020, au respect fondamental, et tellement évident, de l’article r4127-39 du CSP.

 

PS : Il faut noter que l’article r4127-39 du CSP a été utilisé à de multiples reprises pour interdire l’ensemble des traitements précoces en prétextant qu’ils n’étaient pas sans danger et insuffisamment éprouvés.

On parle ici de molécules utilisées depuis des décennies, à des milliards de doses. Cette incohérence ne peut pas être involontaire. Mais c’est un autre débat.

 

Références

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006912902/

[2] https://drive.google.com/file/d/1UatLbTElRGzgQe2rY8iBxtdfncWASoUJ/view?usp=sharing

[3] https://drive.google.com/file/d/1SZfwDiVpqyu3PIIOwTisnRvwsjFR3HNa/view?usp=sharing

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[6] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[7] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04705116

[8] https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html

[9] http://ema.europa.eu/en/documents/rmp-summary/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf

 

Cet article est une retranscription la plus fidèle possible de l’article publié le 18 mai 2022 sur le site de TRANSPARIMED. Il était important de ne pas déformer les propos. Il émane d’un récent report de Health Action International et TRANSPARIMED. TRANSPARIMED a été créé par Till BRUCKNER en 2017. Le financement provient de subventions de recherche individuelle accordée à son fondateur par HEALTH SENSE (ancien HEALTH WATCH). Depuis 2022, il bénéficie aussi d’un financement de l’organisation britannique à but non lucratif, Consilium Scientific, qui défend l’intégrité de la recherche clinique, la transparence et la rigueur méthodologique. Le fondateur ne déclare pas de conflit d’intérêt avec des clients pharmaceutiques ou de dispositifs médicaux.  TRANSPARIMED collabore sur ces enjeux avec de nombreux partenaires français, européens et internationaux listés sur le site dans la rubrique « about ».

 

Au début de la pandémie, les gouvernements du monde entier ont imposé diverses restrictions, notamment le confinement à domicile, la fermeture d’écoles ou d’entreprises. Plus de deux ans plus tard, malgré des milliards de personnes dans le monde qui ont été touchées, il y a encore une incertitude considérable quant aux avantages et aux inconvénients de ces mesures. Pourquoi y a-t-il si peu de preuves solides ?

 

Avertissements précoces

Au cours des deux dernières années, de nombreux débats politiques houleux ont porté sur les interventions non pharmaceutiques (INP) : lesquelles devaient s’imposer et à quels moments. Cependant, il y avait souvent peu ou pas de preuves robustes provenant d’essais contrôlés randomisés sur lesquels les décideurs (ou leurs critiques) pouvaient s’appuyer. Des préoccupations sur le niveau de preuve faible pour la santé publique de certains INP ont été avancées au début de la pandémie (comme ici à REINFOCOVID, NDLR), ainsi que des appels urgents à une recherche plus approfondie et meilleure.

 

Où sont les essais?

Néanmoins, deux ans après le début de la pandémie, seuls 57 essais randomisés évaluant les interventions non pharmaceutiques (INP) avaient été enregistrés. Environ la moitié de ces essais INP ont porté sur seulement deux INP : équipements de protection et programmes d’information ou d’éducation.

En février 2022 , seuls 11 essais INP avaient été publiés. Une recherche publiée de la Fondation Cochrane au sujet des INP visant à réduire le risque d’infection à Covid en dehors des établissements de santé n’a trouvé en mai 2022 qu’un seul essai pertinent. En revanche, plus de 300 essais pour le médicament hydroxychloroquine seul et plus de 4 000 essais cliniques liés au COVID-19 dans l’ensemble avaient été enregistrés à ce moment-là (notez que les études interventionnelles de type «traitements comportementaux» sont pourtant explicitement incluses dans la définition des essais cliniques). Seulement 4% du financement mondial de la recherche sur le COVID19  a été affecté à la recherche de mesures de santé publique.

 

Où étaient les bailleurs de fonds de recherche?

La responsabilité incombe principalement aux gouvernements qui ont généralement implémenté des mesures dans tous les domaines au lieu d’initier des essais randomisés pour générer des preuves solides avant de les déployer. En outre, les bailleurs de fonds de la recherche – dont beaucoup sont des organismes publics – semblent avoir négligé d’encourager et de financer la recherche pertinente.

 

Impact négatif sur la santé mondiale

L’incapacité à générer des preuves solides sur les INP a probablement eu un impact négatif majeur sur la santé mondiale et sapera les réponses aux futures pandémies. L’OMS a soutenu qu’une prise de décision fondée sur des preuves est essentielle pour garantir que la charge d’intervention des INP ne l’emporte pas sur leurs avantages, mais a conclu qu’il y avait toujours un manque d’études au sujet des ratios risque / bénéfice de ces INP. De même, un récent examen de l’OCDE émanant de 67 évaluations gouvernementales a conclu que les questions relatives à la proportionnalité et à la cohérence des politiques sont encore largement sous-explorées.

Les enseignements tirés de l’épidémie de COVID par les décideurs politiques afin de prévoir la prochaine pandémie ne parviennent pas à faire émerger un fort consensus scientifique selon lesquels les INP auraient un ratio bénéfice-préjudice positif, pour quelle type de population et dans quel contexte, à moins que les preuves disponibles actuellement ne soit soigneusement synthétisées.

 

Où sont les décideurs (publics, NDLR) ?

Maintenant que les INP sont abandonnées dans la plupart des pays, il existe un danger aigu que cet échec de la recherche soit oublié jusqu’à la prochaine pandémie. Alors qu’un groupe de travail discret financé par l’OMS est actuellement en train de travailler sur le niveau de preuve sur les INP, il ne semble actuellement pas y avoir d’initiative politique de haut niveau favorisant la génération de preuves solides sur ces INP. La Commission européenne devrait former un groupe de travail pour élaborer des recommandations réalisables à l’intention des organismes européens et des gouvernements nationaux sur la manière de générer et de synthétiser des preuves solides sur les INP.

 

Conclusions

Ce constat est particulièrement important dans le contexte mondial où le philanthrope BILL GATES entend répondre par le création d’une organisation permanente , qu’il a déjà appelé GERM, et dont le but serait de

  • détecter en temps réel des « flambée potentielles »
  • déclarer l’état de pandémie
  • travailler avec les gouvernement nationaux et la banque mondiale pour collecter des dons
  • conseiller les gouvernements et les entreprises sur les médicaments et les vaccin prioritaires
  • déterminer comment mettre en œuvre les fermetures des frontières et l’utilisation de masques

 

Références

TRANSPARIMED

https://www.transparimed.org/about

https://www.transparimed.org/single-post/non-pharmaceutical-interventions-during-covid-glaring-evidence-gaps

 

Mesures de santé publique pour la covid-19, BMJ 2021;375:n2729

https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2729

 

OMS

Renforcer la base factuelle des décisions sur la santé publique et les mesures sociales, Bull World Health Organ. 1er septembre 2021; 99 (9): 610–610A

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8381089/

 

OCDE

Réponses de l’OCDE à Coronavirus (COVID-19)

Premières leçons des évaluations gouvernementales des réponses COVID-19: une synthèse

21 janvier 2022

OCDE https://www.transparimed.org/about

 

Bill Gates is building a pandemic response team, GERM TEAM

https://thecountersignal.com/bill-gates-germ-team/

 

Covid-19 : « J’ai dépensé des milliards sur les vaccins pour sauver des millions de vies », réagit Bill Gates

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/bill-gates-jai-depense-des-milliards-sur-les-vaccins-pour-sauver-des-millions-de-vies_5122819.html

 

 

À Retenir

  • De nombreux effets secondaires, graves pour certains, ont été déclarés lors des essais des vaccins Covid sur les enfants de 6 mois à 5 ans.
  • Les essais cliniques sur les enfants de 6 mois à 5 ans n’ont pas été conduits dans des conditions correctes.
  • Le niveau de risque de ces vaccins est élevé, pour un bénéfice moindre. La balance bénéfice/risque est négative.

La FDA, Food and Drug Administration (administration américaine des denrées et des médicaments) a approuvé, le 15 juin dernier (2022), l’autorisation d’injecter les bébés de plus de 6 mois et les enfants de moins de 5 ans contre la Covid, une maladie qui ne les concerne pas [1]. Il n’y a pas eu, pour cette population, de forme sévère. Pourtant, l’essai clinique a déjà révélé 1 effet secondaire grave sur 200 enfants « test » au cours des 28 jours après l’injection. Des bébés et des enfants de cet essai ont rapidement souffert d’infection respiratoire, de Covid sévère voire de Covid multiples (plusieurs d’affilée), de fièvre ou de convulsions, de douleurs thoraciques (ou cardiaques ?), de diabète de type 1, d’épilepsie jusqu’au choc anaphylactique. Tous les effets secondaires n’ont pas été mentionnés, puisque des enfants ont été exclus des tests en cours. Ce sont là, imprimées noir sur blanc, les données officielles du dossier d’approbation [2, 3, 4, 5, 6].

Cette administration avait pourtant et jusqu’alors un principe : un produit pharmaceutique à l’essai devait présenter une efficacité supérieure à 50 % pour être approuvé et mis sur le marché. De cette règle, comme de la déontologie et de l’éthique, les plus jeunes, les plus vulnérables ont été dispensés. Quant au paramètre sur lequel a été fondée l’efficacité de cette injection, il est tout bonnement invalide, tandis que le groupe témoins a disparu. Ainsi, les effets indésirables à venir d’un groupe test ne pourront plus être comparés à ceux d’un groupe placébo. Il y a là une imposture méthodologique, pour ne pas parler de fraude, dont les auteurs ne se cachent plus, et le niveau de risque est dans le rouge, sans que ça ne les inquiète le moins du monde. Les aînés de ces nouveaux nés, qu’ils soient adolescents ou jeunes adultes, ont avant eux, pour beaucoup, souffert d’effets secondaires graves, certains en sont morts, quoi qu’en dise la censure. Serait-ce maintenant le tour des enfants ? Pour un bénéfice tout aussi inexistant ?

Peu importe les bénéfices, encore moins les risques encourus, ils ont simplement décidé qu’il fallait « vacciner » les plus petits. Ils ont franchi la ligne rouge et touché au sacré. Ils s’attaquent non seulement à des systèmes immunitaires immatures, que l’orfèvrerie du corps humain a pourtant bien en main. Injectés, les bébés et les jeunes enfants verront le leur déjà altéré. En plus, ces injections sont des outils génétiques dont le potentiel sur le long terme est totalement inconnu.

Si les autorités médicales américaines, bientôt européennes, ont failli à leur mission de régulation, il est urgent que les parents jouent leur rôle, majeur, celui de protéger leurs enfants, qui ne peuvent consentir par eux-mêmes. Ce consentement doit être celui des parents et éclairé par des sources d’informations fiables, et non basées sur celles prémâchées par les services marketing des grands laboratoires pharmaceutiques, régurgitées par les médias mainstream.

Ils s’en prennent à nos enfants, un acte qui semble sonner l’heure d’enfin toucher le fond. Sonnons celle de la préservation de notre humanité.

Références

[1] https://reinfocovid.fr/science/covid-19-vacciner-les-enfants-est-ce-bien-ethique/
[2] https://crowdbunker.com/v/t3KATQx5 (14min)
[3] https://drive.google.com/file/d/1KVVuqgEtiqFRltWKh0EWPhV14TXSQev1/view?usp=sharing
[4] https://www.covid-factuel.fr/2022/06/24/vaccinons-nos-enfants/
[5] https://www.fda.gov/media/159157/download
[6] https://www.fda.gov/media/159195/download

Augmentation des évènements cardiovasculaires chez les moins de 40 ans en Israël au cours du déploiement du vaccin et pendant la troisième vague de COVID-19

Traduction de l’article https://www.nature.com/articles/s41598-022-10928-z.pdf

 

Des affections cardiovasculaires sont causées par les infections à coronavirus 2019 (COVID-19) et signalées comme des effets secondaires des vaccins COVID-19. Enrichir les systèmes actuels de surveillance de la sécurité des vaccins avec des sources de données supplémentaires peut améliorer la compréhension de la sécurité des vaccins COVID-19. Utilisant un ensemble unique de données provenant des services médicaux d’urgence nationaux d’Israël (SMU) de 2019 à 2021, l’étude vise à évaluer l’association entre le volume d’appels aux SMU pour arrêts cardiaques (AC) et syndromes coronariens aigus (SCA) dans la population âgée de 16 à 39 ans avec des causes possibles, notamment les taux d’infection et de vaccination COVID-19. Une augmentation de plus de 25 % a été détectée dans les deux types d’appels (AC et SCA) entre janvier et mai 2021, par rapport aux années 2019-2020. À l’aide de modèles de régression binomiale négative le nombre hebdomadaire d’appels d’urgence était significativement associé aux taux de 1re et 2e doses de vaccin administrées à cette classe d’âge mais n’étaient pas associés aux taux d’infection par la COVID-19. Bien que n’établissant pas de relation de cause à effet, ces résultats soulèvent des inquiétudes quant à des effets secondaires cardiovasculaires graves non détectés et soulignent la relation causale déjà établie entre les vaccins et la myocardite, une cause fréquente d’arrêt cardiaque inattendu chez les jeunes. La surveillance des effets secondaires potentiels des vaccins et des effets du COVID-19 devrait intégrer les données du SMU et d’autres données sanitaires afin d’identifier les tendances en matière de santé publique (par exemple, l’augmentation du nombre d’appels au SAMU), et investiguer rapidement les causes sous-jacentes potentielles.

Les effets indésirables cardiovasculaires, tels que les thromboses (par exemple, la thrombose coronaire), le SCA (syndromes coronariens aigus), l’AC (arrêts cardiaques) et la myocardite ont été identifiés comme des conséquences de l’infection par le coronavirus 2019 (COVID-19) [1-5]. De même, les données provenant des systèmes de surveillance réglementaire et d’auto-déclaration, notamment le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) aux États-Unis (US) [6], le Yellow Card System au Royaume-Uni [7] et le système EudraVigilance en Europe [8], associent des effets secondaires cardiovasculaires similaires [9-13] à un certain nombre de vaccins COVID-19 actuellement utilisés.

Plus récemment, plusieurs études ont établi une relation de cause à effet probable entre les vaccins à ARN messager (ARNm) BNT162b2 et ARNm-1273 [11, 14-16] ainsi que le vaccin adénovirus (ChAdOx1) [17] avec la myocardite, principalement chez les enfants, les jeunes et les adultes d’âge moyen. L’étude menée par le ministère de la Santé d’Israël, un pays qui a l’un des taux de vaccination les plus élevés au monde, évalue le risque de myocardite après l’administration de la 2e dose du vaccin entre 1 sur 3000 et 1 sur 6 000 chez les hommes âgés de 16 à 24 ans et 1 sur 120 000 chez les hommes de moins de 30 ans [11-13]. Une étude de suivi menée par le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) sur la base des systèmes d’auto-déclaration VAERS et V-Safe [18] confirme ces résultats [19]. Le CDC a récemment publié une mise en garde concernant le risque de myocardite lié à la vaccination, mais il a maintenu sa recommandation de vacciner les jeunes individus et les enfants de plus de 12 ans [7]. Des préoccupations similaires sont reflétées par l’exigence de la Food and Drug Administration auprès de Pfizer que la compagnie fournisse plusieurs études de suivi sur les effets à court et à long terme de la myocardite chez les jeunes individus afin d’obtenir l’autorisation complète de ses vaccins [20].

Bien que les avantages de la vaccination contre la COVID-19 soient clairs, en particulier pour les populations à haut risque de développer des maladies graves et potentiellement mortelles [15, 21], il est important de mieux comprendre les risques potentiels pour minimiser les dommages éventuels. Cependant, il est difficile d’évaluer le lien entre la myocardite et d’autres affections cardiovasculaires avec les vaccins COVID-19. Premièrement, les systèmes d’auto-déclarations [22] des événements indésirables sont connus pour leur biais d’auto-déclaration et leurs problèmes de sous-déclaration et de surdéclaration [23-25]. Même l’étude en Israël, qui repose sur une collecte de données plus proactive, mentionne que certains des cas potentiellement pertinents n’ont pas fait l’objet d’une enquête complète.

Deuxièmement, la myocardite est une maladie particulièrement insidieuse dont les manifestations sont multiples. Il existe une vaste littérature qui met en évidence des cas asymptomatiques de myocardite, qui sont souvent sous-diagnostiqués [26, 27], ainsi que des cas dans lesquels la myocardite peut être diagnostiquée à tort comme un SCA [28-30]. En outre, plusieurs études approfondies démontrent que la myocardite est une cause majeure de morts subites inattendues chez les adultes de moins de 40 ans, et évaluent qu’elle est responsable de 12 à 20 % de ces décès [26, 31-33]. Ainsi, il est plausible que l’augmentation des taux de myocardite chez les jeunes puisse conduire à une augmentation d’autres événements indésirables cardiovasculaires graves, tels que les AC et les SCA. Des preuves anecdotiques suggèrent que cela pourrait ne pas être une simple préoccupation théorique [16].

Troisièmement, les lésions myocardiques et les myocardites sont fréquentes chez les patients infectés par la COVID-19 [26, 34]. Comme les déploiements de vaccins contre le COVID-19 ont souvent lieu dans un contexte d’infections communautaires par la COVID-19, il pourrait être difficile d’identifier si l’augmentation de l’incidence de la myocardite et des événements cardiovasculaires, comme l’AC et le SCA, est due aux infections COVID-19 ou induite par les vaccins COVID-19. En outre, de telles augmentations peuvent même être causées par d’autres mécanismes causaux sous-jacents indirectement liés au COVID-19, par exemple des patients retardant leur recours aux soins d’urgence en raison de la peur de la pandémie et des mesures de confinement [35].

Cette étude vise à explorer comment des sources de données supplémentaires, telles que celles des services médicaux d’urgence (SMU), peuvent compléter les systèmes de surveillance des vaccins à déclaration volontaire pour identifier les tendances de santé publique liées au COVID-19. Plus particulièrement, l’étude examine l’association entre les incidents liés à l’AC et au SCA dans la population des 16-39 ans, avec deux facteurs de causalité potentiels : les taux d’infection COVID-19 et le déploiement du vaccin COVID-19. L’étude s’appuie sur le système de données de l’Israel National EMS (IEMS) et analyse tous les appels liés à l’AC et au SCA sur une période de deux ans et demi, du 1er janvier 2019 au 20 juin 2021.

 

Méthodologie

Texte non traduit à retrouver ici : https://www.nature.com/articles/s41598-022-10928-z.pdf

Tableau1_ArretCV_Israel

Table 1. Variations absolues et relatives d’une année sur l’autre du nombre d’arrêts cardiaques et de syndromes coronariens aigus par groupe d’âge et par sexe. Chaque cellule montre le nombre d’appels durant la période respective, le groupe d’âge et le sexe avec entre parenthèses la variation relative en pourcentage par rapport à l’année précédente (par exemple, changement relatif de 2019 à 2020, puis de 2020 à 2021). Les variations relatives en pourcentage ont été calculées sur la même durée par année (c’est-à-dire soit sur l’année entière, soit sur la période de janvier à mai). Pour les comptages effectués en 2019, aucun changement relatif n’est signalé. * Les comptages dans la catégorie « All » comprennent les appels dont les valeurs de la variable sexe sont manquantes. Nombre d’appels avec des valeurs de sexe manquantes : Arrêt cardiaque : N = 119 et syndrome coronarien aigu : N = 183.

 

Discussion

Cette étude s’appuie sur un ensemble unique de données concernant tous les appels de SMU pour AC et SCA en Israël sur une période de deux ans et demi, soit 14 mois avant le début de la pandémie de COVID-19, 10 mois qui comprennent deux vagues de la pandémie de COVID-19, et 6 mois avec une troisième vague de la pandémie parallèle au déploiement de la vaccination parmi la population de 16 ans et plus. Ainsi, cette étude offre une perspective unique permettant d’explorer l’association entre les tendances du volume d’appels pour AC et SCA au cours de la période d’étude et différents facteurs, tels que les taux d’infection au COVID-19 et les taux de vaccination.

De plus, comme l’IEMS est une organisation nationale, les données fournissent un accès plus complet à l’incidence respective des événements étudiés. Cela contraste avec l’accès très partiel et biaisé fourni par les systèmes de surveillance par autodéclaration des événements indésirables [23-25], et souligne l’importance d’intégrer des sources de données supplémentaires dans ces systèmes [48]. Cependant, il est important de souligner plusieurs différences significatives entre les appels au SMU pour AC et pour SCA. En ce qui concerne les AC, il est raisonnable de supposer que les données IEMS incluent presque tous les événements pertinents, puisque les AC impliquent presque toujours l’appel aux SMU. De plus, le diagnostic de l’AC est relativement plus simple. En revanche, pour les SCA, alors que les appels aux SMU comptabilisent une fraction significative de ces événements, l’accès direct à l’hôpital ne sera pas pris en compte dans les données du SMU. En Israël, on estime qu’il s’agit de 50 % de tous les événements. En outre, le diagnostic des SCA est plus complexe, et bien que les protocoles du SAMU n’aient pas changé pendant la période d’étude, il est raisonnable de supposer un taux plus élevé d’erreurs de diagnostic.

La principale conclusion de cette étude concerne l’augmentation de plus de 25 % du nombre d’appels pour AC et SCA chez les personnes âgées de 16 à 39 ans pendant le déploiement de la vaccination COVID-19 en Israël (janvier-mai 2021), par rapport à la même période lors des années précédentes (2019 et 2020), comme le montre le tableau 1. De plus, il existe une association robuste et statistiquement significative entre le nombre d’appels hebdomadaires pour AC et pour SCA avec les taux de 1re et 2e doses de vaccin administrées à cette classe d’âge. Dans le même temps, aucune association statistiquement significative n’est observée entre les taux d’infection par le COVID-19 et le nombre d’appels pour AC et pour SCA. Ce résultat est conforme à de précédentes conclusions qui montrent que les augmentations de l’incidence globale de l’AC ne sont pas toujours associées aux augmentations des taux d’infection par COVID-19 en population générale [35, 49, 50], ainsi qu’à la stabilité des taux d’hospitalisation liés à l’infarctus du myocarde tout au long de la vague initiale de COVID-19 par rapport aux données de base pré-pandémiques en Israël [51]. Ces résultats sont également reflétés par un rapport sur l’augmentation des visites aux services d’urgence pour des plaintes cardiovasculaires pendant le déploiement de la vaccination en Allemagne [52], ainsi que par l’augmentation des appels au SAMU pour des incidents cardiaques en Écosse [53].

L’augmentation des appels pour AC et SCA à partir de début janvier 2021 semble suivre de près l’administration de la deuxième dose de vaccin. Cette observation est conforme aux résultats antérieurs qui associaient des effets indésirables plus importants, notamment la myocardite, à la deuxième dose du vaccin [19]. Une deuxième augmentation du nombre d’appels pour AC et SCA est observée à partir du 18 avril 2021, ce qui semble suivre une augmentation du nombre de doses uniques de vaccination chez des personnes ayant récupéré d’une infection par le COVID-19. Ceci est cohérent avec des résultats précédents qui suggèrent que la réponse immunitaire générée par une dose unique chez des individus guéris est généralement plus forte que la réponse à la deuxième dose de vaccin chez les individus qui n’ont pas été exposés à l’infection par la COVID-19 [54]. De plus, il n’y a pas de corrélation entre le nombre d’appels et le nombre d’infections par le COVID-19, ce qui est le plus clairement observé pendant les deux grandes vagues pandémiques de 2020.

Alors qu’une augmentation de l’incidence des AC n’a pas été observée dans la classe d’âge 16-39 ans en 2020, on a constaté une augmentation significative de la proportion de patients atteints d’AC décédés sur place en 2020, par rapport à 2019 (tableau supplémentaire 1), soulignant les possibles effets néfastes directs et indirects de la pandémie [35, 49, 55] sur le devenir des patients ayant subi un AC en dehors de l’hôpital. Le pourcentage de patients décédés sur place est resté élevé en 2021.

La forte augmentation de l’incidence des AC et des SCA dans la population âgée de 16 à 39 ans, parallèlement au déploiement de la vaccination et son association avec les taux de vaccination pourraient être cohérentes avec la causalité reconnue entre les vaccins à ARNm et les incidents de myocardite chez les jeunes [14, 17, 19, 56], ainsi que le fait que la myocardite est souvent diagnostiquée à tort comme un SCA [28-30], et que la myocardite asymptomatique est une cause fréquente de mort subite inexpliquée chez les jeunes adultes par AC [26, 31-33]. Ce constat est étayé par des rapports plus anecdotiques décrivant des morts cardiaques soudaines après la vaccination COVID-19 [16, 57]. Bien que la myocardite induite par le vaccin ait été principalement signalée chez les hommes [14, 19], il est intéressant de noter que l’augmentation relative des événements AC et SCA (tableau 1) était plus importante chez les femmes. Cela peut suggérer un sous-diagnostic ou une sous-déclaration de la myocardite ou d’autres pathologies spécifiques, chez les femmes, ce qui est cohérent avec le défi permanent des différences liées au sexe dans le diagnostic et les soins des maladies cardiovasculaires [15, 58].

L’article suggère l’implication de plusieurs mesures importantes à prendre. Premièrement, il est important que les programmes de surveillance des effets secondaires potentiels des vaccins et des résultats de l’infection par la COVID-19 intègrent les données des SMU et d’autres données sanitaires pour identifier les tendances de santé publique et enquêter rapidement sur les causes sous-jacentes potentielles. Plus précisément, une enquête rapide est nécessaire pour mieux comprendre les causes sous-jacentes potentielles de l’augmentation observée des appels aux SMU pour problème cardiaque, y compris les facteurs liés aux vaccins et à l’infection par la COVID-19, ainsi que d’autres facteurs tels que la réduction de la volonté de se faire soigner à l’hôpital ou par les SMU, la réduction de l’accès aux soins et la sensibilisation accrue du public aux événements indésirables post-vaccination. Deuxièmement, il est essentiel de sensibiliser les patients et les cliniciens aux symptômes associés (par exemple, gêne thoracique et essoufflement) après une vaccination ou la COVID-19 afin de s’assurer que les dommages potentiels sont réduits au minimum. Ceci est particulièrement important chez les jeunes et en particulier les jeunes femmes, qui reçoivent souvent une moindre évaluation diagnostique des événements indésirables cardiaques que les hommes [15]. Ces implications sont encore renforcées du fait de l’administration continue de doses de rappel du vaccin à la population en raison de la diminution de l’immunité vaccinale contre les variants du COVID-19 (par ex. le variant delta) après la 2e dose de vaccin [59]. De plus, des études récentes ont également démontré l’association d’un risque accru de myocardite avec l’administration de vaccins à base d’adénovirus (c’est-à-dire ChAdOx1) [17], à la suite de vaccinations à ARNm, augmentant le nombre d’individus qui peuvent être exposés à des effets indésirables potentiels du vaccin et qui peuvent bénéficier de programmes de surveillance renforcée des vaccins.

Il est important de noter la principale limite de cette étude, à savoir qu’elle repose sur des données agrégées qui n’incluent pas d’informations spécifiques concernant les patients affectés, dont l’hospitalisation, les comorbidités sous-jacentes ainsi que la vaccination et le statut positif au COVID-19. Ces données sont essentielles pour déterminer la nature exacte de l’augmentation observée des appels pour AC et SCA chez les jeunes, ainsi que les facteurs de causalité sous-jacents. Notamment, des études récentes ont montré que les lésions myocardiques induites par la vaccination présentent des caractéristiques différentes, au niveau histopathologique [60], par rapport à la myocardite typique, ce qui peut contribuer à l’identification des causes possibles de ces événements cardiaques. Le ministère israélien de la Santé et le réseau des mutuelles de santé ont accès à de telles données, qui devraient être étudiées en détail. En outre, les AC examinés dans l’étude comprenaient à la fois ceux d’étiologie cardiaque et d’étiologie iatrogène, car les données permettant de discerner ces différences n’étaient pas disponibles, ce qui accroît l’importance d’une enquête plus approfondie sur ces patients. Cependant, il a été estimé à partir de résultats précédents que la grande majorité, environ 84-92 % des AC non traumatiques, sont d’origine cardiaque [61]. Par exemple, parmi les autres causes potentielles d’AC, environ 2 à 9 % et 2 % sont dus à une embolie pulmonaire [62, 63] et à des événements cérébrovasculaires aigus (par exemple, hémorragie sous-arachnoïdienne) [64], respectivement. Par conséquent, il est probable que les changements observés peuvent être attribués principalement aux AC d’étiologie cardiaque.

L’augmentation significative des appels pour AC et SCA dans la population des 16-39 ans pendant le déploiement de la vaccination par COVID-19 met en évidence la valeur de sources de données supplémentaires, telles que celles des systèmes de SMU, qui peuvent compléter les systèmes de surveillance par autodéclaration pour identifier les tendances inquiétantes en matière de santé publique. En outre, cela souligne la nécessité d’une enquête approfondie sur l’association apparente entre l’administration du vaccin COVID-19 et les événements cardiovasculaires indésirables chez les jeunes adultes. Israël et les autres pays devraient collecter immédiatement les données nécessaires pour déterminer si cette association existe vraiment, incluant une enquête approfondie sur les cas individuels d’AC et de SCA chez les jeunes adultes, et leur lien potentiel avec le vaccin ou d’autres facteurs. Cela serait essentiel pour mieux comprendre les risques et les avantages du vaccin et pour éclairer les politiques publiques qui s’y rapportent et prévenir les préjudices potentiellement évitables pour les patients. Dans l’intervalle, il est essentiel qu’après la vaccination, les patients soient informés qu’ils doivent rechercher des soins d’urgence appropriés s’ils présentent des symptômes potentiellement associés à une myocardite, tels qu’une gêne thoracique et un essoufflement, et d’envisager d’éviter toute activité physique intense après la vaccination, qui pourrait provoquer des événements cardiaques indésirables graves.

 

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  52. Arnaout, M. et al. Out-of-hospital cardiac arrest from brain cause: epidemiology, clinical features, and outcome in a multicenter cohort. Crit. Care Med. 43, 453–460 (2015).

L’histoire était belle

 

L’histoire commence en janvier 2020.

A ce moment, le virus responsable du COVID-19 (SARS-CoV-2) est connu depuis plusieurs semaines. Le 11 janvier 2020, la séquence génomique du virus de la souche dite « WUHAN » est mise à disposition par les laboratoires chinois qui en ont fait le séquençage.

A cette date, il n’y a pas encore la « pandémie » mais les laboratoires, dans leur grande bienveillance, travaillent pourtant déjà sur la mise au point d’un vaccin. Ils ont raison de s’y mettre rapidement car cela fait 17 ans qu’ils essaient sans succès de produire un vaccin contre le coronavirus de 2003, le SARS-CoV-1. Visiblement, produire un vaccin semble bien difficile. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30261226/

Mais l’histoire est belle, car le 13 janvier 2020, les fabricants, et notamment MODERNA, sont prêts à lancer la production du vaccin. En moins de 48h, avec seulement un ordinateur, sans laboratoire, sans même un échantillon de virus, ils réussissent à finaliser la formule du vaccin. Le PDG de MODERNA est fier de nous raconter cette prouesse. https://www.ladepeche.fr/2020/12/09/covid-19-le-vaccin-de-moderna-existe-depuis-le-13-janvier-et-il-a-ete-mis-au-point-en-un-week-end-9247981.php

 

On peut s’émerveiller de cette rapidité. Bien sûr.

Mais on peut aussi se poser des questions :

  • Rien pour le SARS-Cov1 en 17 ans ?
  • Rien pour le VIH en 40 ans ?
  • Et pourquoi 30 ans d’échec sur la technologie des vaccins ARNm ?
  • Et pourtant, il suffit de 2 jours pour le SARS-CoV- 2?

 

Qui peut croire que cela est crédible (avec en plus une technologie jamais utilisée pour produire des vaccins) ?

Vous accepteriez de vous faire vacciner avec un produit fabriqué en 2 jours ?

L’histoire se poursuit toujours sous les meilleurs auspices, toujours aussi belle puisque les tests de phase 1 et 2 sont réalisés en un temps record. La phase 3 est lancée en mai 2020.

 

Le 9 novembre 2020, PFIZER annonce que son vaccin, avec seulement 2 doses, est efficace à 95%. Et qu’il n’a pas d’effets secondaires.

En effet, après 6 mois de tests, les résultats donnés par PFIZER sont exceptionnels.

L’histoire est belle. Le virus va être vaincu.

 

On peut s’émerveiller de cette efficacité. Bien sûr.

Mais on peut aussi se poser des questions :

  • Est-ce que toutes les étapes ont été respectées ?
  • Est-ce que toutes les étapes ont été faites ?
  • Si non, qui a autorisé à ne pas faire toutes les étapes ?

 

Les fabricants eux-mêmes reconnaissent que, sur autorisation des autorités sanitaires, ils ont pu « sauter » certaines étapes de tests, de contrôles. Ils ne cachent pas qu’ils n’ont pas testés : http://ema.europa.eu/en/documents/rmp-summary/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf

  • Les plus de 75 ans
  • Les femmes enceintes
  • Les immunodéprimés
  • Les effets à long terme

 

Alors, on peut simplement s’émerveiller et accepter ces résultats. Bien sûr.

Mais on peut aussi se poser des questions :

 

Vous accepteriez de vous faire vacciner avec un produit qui parait aussi miraculeux et secret ?

 

Traditionnellement, il faut entre 9 et 15 ans pour s’assurer de l’efficacité et de l’innocuité d’un vaccin et le mettre à la vente. Pourtant, en décembre 2020, les campagnes de vaccination débutent dans de nombreux pays, en commençant par les gens les plus âgés malgré l’absence de tests sur cette catégorie d’âge.

Puis toutes les autres catégories. Jusqu’aux enfants.

C’est une première dans l’histoire. Jamais une vaccination de masse n’avait commencé avant que les essais cliniques de phase 3 ne soient finis.

 

Vous accepteriez de vous faire vacciner avec un vaccin qui est toujours en phase de tests ?

 

Finalement, l’histoire était trop belle.

Nous voilà désormais en mai 2022. Seulement 18 mois plus tard.

Les informations disponibles, données par les fabricants, n’ont pas changé puisque les essais ne seront pas finis avant 1 an ou 2 voire 3 pour les essais cliniques sur les femmes enceintes par exemple.

 

Pourtant, le son de cloche a déjà changé.

Il faut maintenant une 3ème dose après 6 mois : le « booster ».

Et même une 4ème dose encore 3 mois après : le « rappel du booster ».

Le vaccin efficace à 95 % avec 2 doses nécessite maintenant 4 doses en 1 an seulement.

 

On peut trouver cela normal.

Mais on peut aussi se poser des questions :

  • S’il est si efficace, pourquoi 4 doses par an ?
  • Pourquoi est-ce le seul vaccin qui nécessite 4 doses par an ?

 

Les fabricants ne cachent plus vraiment ce qu’ils savent. Mais ils préfèrent le dire discrètement à leurs actionnaires plutôt qu’à leurs clients.

Voici ce qu’ils expliquent.

 

Commençons par MODERNA qui écrit dans son rapport du 25 février 2022 (page 59) que : https://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0001682852/ffa50947-bd8a-4758-890d-cccbbfee7648.pdf

  • Les futurs résultats des études cliniques sur l’ARNm-1273 pourraient ne pas être aussi positifs.
  • Une protection réduite par rapport aux résultats publiés à ce jour.

Si nous n’avons pas les résultats des essais cliniques encore en cours en 2022, MODERNA les a. Et ils ne doivent pas être bons pour que MODERNA soupçonne une protection plus faible que les chiffres de 2020.

MODERNA annonce donc en toute simplicité que les futurs résultats des essais cliniques commencés en 2020 et finissant en 2023-24 ne seront pas bons. Elle prévient une future baisse des bénéfices.

  • De nouveaux événements indésirables plus fréquents ou plus graves.
  • Des problèmes de sécurité inattendus pourraient nuire considérablement à notre réputation.

Alors que les vaccins étaient totalement sûrs en 2020, MODERNA annonce maintenant que les effets indésirables sont bien présents et que leur nombre augmente. A tel point que, une fois les clients au courant, sa réputation sera touchée.

Donc ses ventes et par conséquent ses bénéfices aussi.

 

  • Les doses de rappel de notre vaccin pourraient ne pas protéger contre les variants.
  • Un marché pour les vaccins et les rappels contre ces variants peut ne pas se développer.

MODERNA annonce, alors que les 4ème doses sont en cours, notamment en France, que son vaccin est inefficace contre les variants et va même plus loin en annonçant un échec possible sur les vaccins pour les futurs variants.

Donc ses ventes et par conséquent ses bénéfices vont s’effondrer.

 

Poursuivons par PFIZER qui émet des réserves tout aussi importantes dans son rapport de début 2022 (page 6-7) : https://investors.biontech.de/static-files/50d0cafc-b2c1-4392-a495-d252f84be105

  • Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de démontrer l’efficacité ou l’innocuité suffisante de notre vaccin COVID-19.

Alors que PFIZER assure depuis novembre 2020, un vaccin sûr et efficace à 95%, elle prévient maintenant, en toute simplicité à ses investisseurs, qu’en fait, elle ne va pas pouvoir prouver l’efficacité et l’innocuité de son formidable vaccin.

Rien que ça !

 

  • Le développement de médicaments à base d’ARNm présente des risques … en raison d’une expérience limitée avec les immunothérapies à base d’ARNm.

PFIZER reconnaît que les vaccins ARNm présentent des risques notamment car c’est une technologie qui n’a jamais été utilisée auparavant. On est loin du discours de certitude de 2020.

 

  • Des événements indésirables importants peuvent survenir au cours de nos essais cliniques ou même après avoir reçu l’approbation réglementaire.

PFIZER reconnaît que les effets indésirables sont bien présents, y compris à moyen et long terme.

 

  • Nos produits pourraient ne pas être acceptés parmi les médecins, les patients, les hôpitaux.

PFIZER conclut que, comme ils ne pourront prouver l’efficacité et la sûreté de leurs vaccins, les gens ne les accepteront plus.

Et que ses bénéfices vont s’effondrer.

 

L’histoire était belle mais elle ne l’est plus. Au point que, 2 mois après la publication de ces rapports, le 25 avril 2022, les directeurs financiers de PFIZER et MODERNA démissionnent.. https://www.wsj.com/articles/vaccine-makers-pfizer-moderna-hire-new-cfos-11649709243

 

En résumé :

Même les fabricants ne peuvent plus faire semblant d’y croire.

 

Les questions qui restent sont simples :

Si même les fabricants n’ont pas la capacité de prouver l’efficacité et l’innocuité de leur vaccin, vous accepteriez de vous faire vacciner 4 fois par 1 an ?

Et si vous étiez Ministre ou médecin, vous recommanderiez la vaccination de tous ?

Association entre les déclarations spontanées d’infections Covid-19 et les résultats des tests de sérologie SARS-Cov-2 avec des symptômes persistants parmi des adultes français au cours de la pandémie de Covid-19

 

Importance

Après une infection au SARS-CoV-2, de nombreux patients se présentent avec des symptômes physiques persistants qui peuvent altérer leur qualité de vie. Les croyances sur les causes de ces symptômes peuvent influencer leur perception et promouvoir des comportements de santé inadaptés.

 

Objectif

Examiner l’association entre la déclaration spontanée d’infection COVID-19, ainsi que les résultats de sérologie SARS-CoV-2, avec des symptômes physiques persistant (eg. fatigue, essoufflement, trouble de l’attention) en population générale au cours de la pandémie de COVID-19.

Conception, cadre d’étude et participants

Les participants de cette étude épidémiologique sont les 26 823 individus issus de la population française et référencés dans la cadre de la cohorte CONSTANCES et inclus entre 2012 et 2019, ayant pris part aux deux  études conjointes SAPRIS et SAPRIS-SERO [1] . Entre Mai et Novembre 2020, un test sérologique ELISA était utilisé pour détecter les anticorps anti-SARS-CoV-2. Entre Décembre 2020 et Janvier 2021, les participants rapportaient s’ils croyaient avoir été infecté par la COVID-19 et s’ils avaient eu des symptômes au cours des 4 semaines précédentes qui avaient persisté pendant au moins 8 semaines. Les participants ayant déclaré avoir eu une première infection au COVID-19 seulement après avoir réalisé le test sérologique ont été exclus.

 

Principaux résultats et mesures

Des régressions binomiales ont été utilisées pour analyser chaque symptôme persistant comme étant l’indicateur initial pour leur analyse, par des modèles incluant à la fois l’autodiagnostic d’infection COVID-19 et les résultats de tests sérologiques, puis ajustés par âge, sexe, revenu et niveau éducatif.

 

Résultats

Sur 35 852 volontaires invités à participer à l’étude, 26 823 (74,8%) ayant des données complètes ont été inclus dans la présente étude (âge moyen 49,4 ans (+/- 12,9 ans); 13731 femmes (51,2%)). La déclaration spontanée d’infection était corrélée positivement avec des symptômes physiques persistants, avec risques relatifs allant de 1.44 (intervalle de confiance, IC, à 95%, 1,08-1,90) à 16,61 (IC à 95%, 10,30-26,77), à l’exception des troubles de l’audition (risque relatif de 1.38 ; IC à 95%, 0,76-2,51), de troubles articulaires (risque relatif de 1,32, IC à 95%, 0,98-1,80) et de troubles du sommeil (risque relatif de 1.12 ; IC à 95%, 0.87-1.44). Un résultat positif à la sérologie SARS-CoV-2 n’était associé positivement qu’avec l’anosmie persistante (risque relatif de 2,59 ; IC à 95%, 1,57-4.28), y compris en limitant l’analyse aux participants qui attribuaient leurs symptômes à une infection COVID-19. Un ajustement supplémentaire pour l’autoévaluation de l’état de santé ou de symptômes dépressifs ont produit des résultats similaires. Il n’y avait pas d’interaction significative entre la croyance d’avoir développé la maladie et les résultats de la sérologie.

 

Conclusions et pertinence de l’étude

Les conclusions de cette analyse transversale d’une large cohorte française issue de la population générale suggèrent que les symptômes physiques persistant après une infection COVID-19 pourraient être plus associés à la croyance d’avoir été infecté par le SARS-CoV-2 qu’à une infection COVID-19 confirmée en laboratoire. De plus amples recherches dans ce domaine devraient prendre en considération des mécanismes sous-jacents qui ne seraient pas spécifiques du virus SARS-CoV-2. Une évaluation médicale de ces patients serait nécessaire pour prévenir des symptômes dus à une autre pathologie et attribués à tort à un « COVID long ».

 

Références

[1] JAMA Intern Med. 2022;182(1):19-25. doi:10.1001/jamainternmed.2021.6454

 

Bénéfices-Risques des vaccins à ARN du point de vue de notre immunité innée

 

Définition :

Vaccination : « La vaccination consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire. Les vaccins préventifs permettent de prévenir l’apparition d’une maladie d’origine infectieuse ou de limiter sa sévérité. Les vaccins thérapeutiques permettent, quant à eux, d’aider le patient à lutter contre une maladie en cours, par exemple un cancer. La recherche vaccinale vise non seulement à développer de nouveaux vaccins, mais aussi à améliorer le confort, la tolérance et l’efficacité des vaccins déjà existants. […] La vaccination est bénéfique sur le plan individuel − en protégeant chaque personne vaccinée − et sur le plan collectif − en diminuant la propagation d’une maladie. Elle présente un intérêt pour la santé publique, en évitant des complications liées aux maladies concernées, mais aussi économique, en diminuant le recours aux soins, les hospitalisations, les handicaps ou encore les absences au travail…»

Voici la définition telle qu’on peut la trouver dans un dossier établi et mis à jour récemment par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) sur les vaccins et les vaccinations [1]. Il faut bien se souvenir d’une chose essentielle : derrière une campagne de vaccination, on assume l’idée que le vaccin procure les effets d’une infection bénigne en activant le système immunitaire contre une éventuelle exposition future mais qu’à aucun moment la vaccination ne doit mimer les effets délétères de l’infection sur notre santé. Sinon, ce n’est plus ni d’un vaccin ni d’une campagne de vaccination dont on parle.

 

Sur le papier, que des avantages aux solutions vaccinales ARNm

La protéine Spike permet au virus SARS-CoV-2 d’entrer dans nos cellules. En théorie, rien dans la constitution de notre propre corps ou de ce qu’il fabrique en permanence ne ressemble trop à cette protéine ou des fragments de cette protéine. Si l’on s’arrange pour présenter au bon endroit et dans les bonnes conditions (injection intramusculaire proche d’un ganglion lymphatique et hors d’un vaisseau sanguin) des fragments de cette protéine que l’on appelle antigènes, on devrait déclencher un système d’alerte par des sentinelles (cellules dendritiques, macrophages) de notre système immunitaire qui en quelques semaines vont ingérer et concentrer les débris de ces antigènes en lieu sûr (organes lymphoïdes secondaires), pour que soit enseigné à de futurs fantassins, artilleurs, dragons, hussards et autres (prolifération et éducation de lymphocytes B et T) à reconnaître et ne faire aucun quartier en combat face à tout ce qui portera la marque de ces antigènes dérivés de la Spike. Comme nous disposons de services de renseignement et de contre-espionnage efficaces (cellules mémoire), nos douaniers garderont pendant des mois, des années, le portrait-robot de cet intrus (mémoire immunologique) et l’on sera capable non seulement de l’interpeller manu militari à n’importe quel moment mais également de ne pas se faire berner par d’éventuels déguisements (variants ne modifiant pas la présence de fragments antigéniques mémorisés). Alors plutôt que de fabriquer cette protéine Spike, on a eu l’idée, ce qui est plus facile techniquement et beaucoup moins coûteux, d’injecter l’information génétique codant pour cette protéine : de l’ARN messager (ARNm). Cet ARNm doit néanmoins pénétrer à l’intérieur des cellules où se trouvent les usines (ribosomes) qui vont assembler un à un à partir du code porté par l’ARNm les acides aminés constitutifs de la protéine Spike. Pour cela, on a enrobé l’ARNm de particules lipidiques qui permettent de passer la double membrane (endocytose) des cellules présentes au lieu d’injection. Donc localement il y a production de protéine Spike qui stimule une réponse innée puis adaptative et on finit par détruire tous les sites de production de Spike. En théorie, l’ARNm nu a une durée de vie limitée mais ce peu de temps aura été suffisant pour développer une mémoire à long terme contre la protéine Spike même si on s’attend à avoir éradiqué cette information génétique en quelques semaines.

Plus d’un an après le début de la campagne de vaccination de masse avec des formulations à ARNm, si l’on s’en tient à la majorité des publication scientifiques, il semblerait que non seulement la réponse immune au vaccin ARNm soit qualitativement très similaire à celle induite par l’infection naturelle à SARS-CoV-2 mais que, quantitativement, elle la surpasse [23]. Dans le détail, il s’agit surtout de la réponse humorale (production d’anticorps et de lymphocytes B mémoires), évaluée en complément de données d’essais cliniques et observationnelles conformes à un risque réduit consécutif à une injection, à très court terme, qui ont d’ailleurs servi de justification à une campagne de vaccination aux quatre coins du monde.

 

De la théorie à la réalité, un monde d’évidences nous sépare

Les vaccins à ARNm fabriqués par Pfizer/BioNTech et Moderna devaient constituer l’arsenal principal pour contrôler la propagation de la COVID-19. Il est maintenant bien établi que la présence d’anticorps stimulée par une injection d’ARNm s’estompe en 3 à 10 semaines après la seconde dose, et que l’on recommande à la population générale des rappels à intervalles réguliers. Les variants du SARS-CoV-2 qui ont émergé tels que Delta ou Omicron échappent à la neutralisation par les anticorps produits à la suite des injections à cause au moins de mutations de la protéine Spike. Les personnes ayant reçu plusieurs doses d’ARNm anti-COVID peuvent non seulement être infectées mais peuvent participer à la transmission du virus. Un autre souci est lié au mode d’administration de la plupart des vaccins anti-COVID. Contrairement à l’infection naturelle qui se fait essentiellement par l’exposition aérienne des muqueuses respiratoires, il n’y a pas, avec les injections intramusculaires de vaccins, de stimulation de la première ligne de défense à l’infection, la production d’anticorps de type IgA, que l’on pourrait associer à une immunité stérilisante [4]. En fait cette protection n’est renforcée par les vaccins que si, au préalable, un sujet a déjà été infecté naturellement par le virus [5]. Ces faits sont bien connus des autorités dont on ne peut pas dire qu’elles incitent véritablement au développement de procédés permettant de renforcer l’immunité des muqueuses. Le discours officiel se focalise uniquement sur la réduction du risque de sévérité de la COVID-19 procurée par les injections d’ARNm alors même que ce dernier bénéfice est remis en cause par un taux non négligeable de mortalité pour des individus hospitalisés pour cause de COVID malgré au moins 2 injections d’ARNm préalables.

Alors quand les faits indiquent que les injections d’ARNm ont une efficacité trop limitée pour permettre de contrôler la propagation de cette maladie et que leur efficacité s’estompe assez vite, il semble plus que jamais utile d’évaluer à quel point ces injections pourraient nous causer du tort. On ne peut pas aujourd’hui se contenter des observations à très court terme, focaliser uniquement notre attention sur une partie de la réponse immune et tout simplement ignorer une littérature bel et bien existante qui trace des chemins différents des autoroutes de l’information que l’industrie pharmaceutique alimente allègrement. Mi-avril 2022, un article de synthèse est publié en ligne pour faire le point sur des éléments à notre connaissance relatant les effets moléculaires potentiels sur nos cellules des vaccins à ARNm utilisés pour lutter contre la COVID-19 [6]. Ce n’est bien entendu qu’un début, rien n’est définitif, les liens de cause à effet restent difficiles à établir avec certitude dans la majorité des cas. Il faudra multiplier les observations, confronter les points de vue, mais c’est aussi un appel à rester vigilant et se souvenir que l’on n’a jamais été aussi vite pour fournir, en théorie, un produit innovant, censé être sûr et efficace à grande échelle à plus de 95%. Pour tout aussi rapidement revoir chaque mois à la baisse les bénéfices sanitaires procurés (pas les bénéfices financiers en revanche).

 

La course à l’optimisation

Parmi les systèmes de défense naturelle que nous possédons, pour alerter et endiguer aussi bien des infections virales que des cancers ou des maladies auto-immunes, figure l’ensemble des protéines interférons. Celles-ci agissent directement pour stimuler au niveau des ganglions lymphatiques la différenciation de lymphocytes B en précurseurs des plasmocytes, ces usines à sécréter des anticorps. Elles sont également très importantes pour stimuler l’activité de cellules professionnelles de présentation des antigènes, nécessaire à la production de lymphocytes B et T capables de reconnaître et d’occire les cellules ou les microbes porteurs de ces antigènes. L’action d’interférons stimule également la présentation par des cellules cancéreuses d’antigènes qui attirent ainsi la surveillance du système immunitaire. En dehors d’effets directs sur le cycle cellulaire, la différenciation et la mort cellulaire, de nombreux effets indirects de protéines interférons concernent l’activation de la transcription de protéines de signalisation intracellulaire. Dans la mesure où les interférons jouent des rôles variés et complexes, leur activité est contrôlée par des facteurs régulateurs des interférons, les IRF. Aussi, il semble que des déficits de certains de ces IRF augmentent le risque de COVID-19 sévère alors que des interférons jouent un rôle singulier dans l’immunité protectrice contre la COVID-19. Lorsqu’une cellule se met à fabriquer de la protéine Spike, elle stimule en même temps la production de petits ARN, appelés microARN, qui ont entre autres comme effet, d’une part de stopper la fabrication de certains IRF et d’autre part, d’activer la production de molécules pro-inflammatoires [7]. Parmi les effets indésirables que l’on craint, c’est une perte de contrôle de mécanismes de surveillance de plusieurs cancers tels que ceux du sein, de l’utérus et de l’ovaire chez les femmes ou la prostate chez l’homme et des leucémies chez les enfants.

Par ailleurs, on s’est aperçu qu’un nombre important des patients COVID en situation critique avaient des déficits pour certaines réponses interféron et on détectait même une forme d’auto-immunité contre certains interférons [8]. Il semble que dans la période initiale de la COVID-19, certaines réponses interféron soient particulièrement bénéfiques, or on peut se demander si le camouflage que l’on procure à l’ARNm vaccinal n’est pas néfaste à certains acteurs de nos défenses innées. C’est exactement cette période, les 2 premières semaines post-injection, pendant lesquelles quasi systématiquement on ne dispose d’aucune évaluation de l’efficacité vaccinale, est-ce une coïncidence ? D’ailleurs, si certaines signalisations interféron sont altérées par la vaccination d’ARNm modifiés, de façon non-spécifique, cela peut favoriser la réactivation de virus. Des observations documentent justement des cas d’herpès, de zona et même d’hépatite C dans la semaine qui suit les injections [9].

On savait depuis longtemps que nos cellules reconnaissaient l’ARN viral comme étranger et que cela stimulait la production de certains interférons. Dans un premier temps, les investigateurs se sont dit que ce serait bien utile car lors de l’injection d’ARNm, contrairement à ce qui se passe avec l’injection de protéines, on n’aurait même pas besoin d’ajouter d’adjuvants tels que l’aluminium pour stimuler la migration de cellules immunes vers le site d’injection. Néanmoins, cette approche posait des problèmes car la réaction intense ainsi déclenchée pourrait causer des syndromes de type grippaux et que la production de certains interférons déclencherait une cascade d’événements conduisant à la destruction de l’ARNm vaccinal avant même qu’il ait pu être traduit en protéine en quantité suffisante. Une solution a été trouvée lorsque l’on a constaté que l’on pouvait leurrer la reconnaissance de l’immunité cellulaire antivirale en remplaçant l’un des composants de l’ARN, l’uridine, par des pseudo-uridines ou encore mieux des 1-méthylpseudo-uridines. La conséquence de cette modification de l’ARNm était donc d’affaiblir la détection par le système immunitaire inné tout en augmentant la traduction de l’ARNm en protéine in vivo. Les optimisations ne s’arrêtent pas là puisqu’en voulant « humaniser » l’ARNm vaccinal, on lui a rajouté d’un côté une coiffe et de l’autre une longue queue de nucléotides qui ensemble stabilisent l’ARN un peu sur le modèle de nos ARN présents dans les globules rouges (dépourvus de noyau) et qui doivent subsister le plus longtemps possible sans être dégradé. Bien entendu, ces ajouts supplémentaires, notamment la coiffe, à l’ARN codant pour la Spike, le marquent dans la cellule-hôte comme faisant partie du « soi » et permettent aussi d’échapper aux systèmes de détection de l’invasion virale induits par les interférons. Seulement, sans vraiment prendre le temps de tester les conséquences globales sur la réponse immunitaire à moyen et long terme, Pfizer/BioNTech et Moderna se sont empressés d’utiliser cet artifice pour composer leur formule vaccinale. Et dans la mesure où les mutations que le virus présente au cours du temps le rendent moins sensible aux cellules mémoires générées par la vaccination, il semble malgré tout difficile de se passer du bras inné de la réponse immunitaire liée aux interférons.

On nous avait dit que l’ARNm vaccinal disparaîtrait au bout de quelques jours, mais avec toutes les optimisations que l’on s’est efforcé de lui apporter, on pouvait avoir des doutes. Il a effectivement été démontré que l’ARNm pouvait être encore présent dans les ganglions lymphatiques au moins 8 semaines après l’injection et participer ainsi au maintien d’une synthèse de protéine Spike [10]. Cela veut dire que des cellules migrent avec cet ARNm modifié mais on sait également que de nombreuses cellules fabriquent des vésicules, que l’on appelle des exosomes et qui contiennent de la protéine Spike avant même qu’une réponse anticorps soit établie [11]. Donc on peut avoir une circulation incontrôlable dans notre corps d’ARNm modifié codant pour la Spike et produisant cette même Spike. Cela facilite la possibilité que cette Spike trouve des partenaires d’interaction en plus des anticorps dirigés contre elle. Ce serait ainsi le cas d’un facteur plaquettaire, ce qui pourrait expliquer les cas de thrombocytopénies où notre propre système immunitaire s’attaque à nos plaquettes circulantes [12]. Un autre exemple consécutif à ces « promenades malsaines » de l’ARNm vaccinal est à mettre en lien avec ces cas d’hépatite consécutifs aux vaccination ARNm [13], alors qu’une étude avec des traceurs avait indiqué une concentration de l’ARNm vaccinal dans le foie [14]. Reste à établir si les manifestations neurologiques et surtout cardiaques, qui suscitent évidemment beaucoup d’inquiétudes, sont également le fait d’interactions non désirées de la Spike après que l’ARNm vaccinal a été transporté par-delà les limites qu’on souhaitait lui fixer, ce qui inclut de traverser la barrière hémato-encéphalique. La protéine Spike, au lieu de rester membranaire, peut être clivée et transportée dans la circulation ce qui l’amènera à inhiber l’activité d’un récepteur, l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), avec pour conséquence la surabondance d’angiotensine 2. Il en résulte une augmentation de risque de maladie cardiovasculaire. Mais on trouve également cet ACE2 dans le cerveau et des niveaux élevés d’angiotensine 2 sont un facteur causal de neurodégénérescence du nerf optique par exemple.

En matière d’optimisation, ces ARNm vaccinaux sont des bijoux technologiques puisqu’en plus de s’assurer de leur stabilité, de leur échappement aux systèmes antiviraux, on a aussi amélioré le code qu’ils portent. En effet, le code génétique universel est dit dégénéré car il existe des combinaisons différentes de nucléotides constituant l’ARN qui codent pour un même acide aminé. Néanmoins la disponibilité des adaptateurs qui fournissent les acides aminés n’est pas la même selon chaque combinaison de nucléotide. Ainsi, certaines combinaisons permettent une synthèse protéique plus efficace que d’autres pour un contenu en acides aminés identique. Cette optimisation a donc été apportée aussi bien pour le vaccin Pfizer/BioNTech que pour le Moderna avec pour conséquence un enrichissement très important de certains nucléotides par rapport à l’ARN viral codant pour la Spike. A tel point que l’on peut se demander s’il n’y a pas un risque de formation de structures appelées G-quadruplex : des structures secondaires à quatre brins que peuvent adopter les acides nucléiques riches en résidus de guanine. Or, ces structures sont associées au déclenchement de maladies neurologiques [15]. C’est par exemple ce qui se passe avec la séquence génétique codant la protéine du prion, et on peut s’émouvoir du fait que la protéine Spike aurait des caractéristiques proches de celles des prions [16].

 

Une compilation des effets indésirables

Aux Etats-Unis, un système d’alerte a été mis en place par le centre de contrôle des maladies (CDC) et l’agence du médicament (FDA) pour détecter les problèmes de sécurité des vaccins, le VAERS (https://vaers.hhs.gov/). Même si le CDC lui-même reconnaît que le VAERS ne répertorie qu’une fraction de ce qui arrive réellement, le contenu ne peut qu’attirer l’attention. Bien entendu, le lien direct entre un effet indésirable et la vaccination n’est jamais établi mais la possibilité d’une relation causale est renforcée à la lumière des connaissances sur les mécanismes d’action des principes vaccinaux ainsi que sur la forte association temporelle entre un effet indésirable rapporté et le jour précis d’une injection vaccinale. En effet, près de 60% de tous les effets indésirables rapportés pour les injections d’ARNm ont eu lieu dans les 48h après l’injection.

En 31 années d’existence du VAERS, il y avait eu au début de février 2022, 10 321 décès imputables à un vaccin, dont 8 241 pour les vaccins COVID-19. Une façon de se rendre compte de l’excessive surmortalité associée aux vaccins COVID-19 est de comparer les données avec la vaccination contre la grippe saisonnière. En 2021, on estime que la moitié de la population américaine a reçu une injection contre la grippe et dans le même temps, entre les 1, 2 ou 3 doses reçues contre la COVID-19, c’est près de 3 fois plus d’injections qui ont été prodiguées pour la COVID. Dans la réalité, on observe 27 fois plus d’effets indésirables pour les vaccins COVID que ce que l’on s’attendrait à répertorier pour les vaccins anti-grippe si ceux-ci présentaient des effets indésirables quantitativement similaires.

Concernant les symptômes associés au système nerveux. Le plus commun de ce qui est associé à la stimulation ou à des dommages du nerf vague sont des cas de nausées et de vomissement (près de 100 000 en 2021), mais plus grave, on a des syncopes. L’alerte sur les nombreux cas d’anosmie (perte de l’olfaction) suggère que la protéine Spike s’est frayé un chemin depuis l’injection dans le bras pour gagner le nerf olfactif. Les très nombreuses dyspnées (sensations de manque d’air accompagnées d’un essoufflement) sont le reflet d’une altération du nerf vague au niveau pulmonaire.

On note un signal fort pour le cœur avec des myocardites, des arrêts (de type cardiaque, cardiorespiratoire, sinusal), des arythmies, des infarctus du myocarde, des insuffisances cardiaques : le tout dans plus de 8 000 cas en 2021.

Rien que pour ce qui concerne les thromboses (obturation d’un vaisseau sanguin), on dénombre 78 symptômes dans VAERS pour spécifier différentes veines et artères et cela représente plus de 7 300 cas en 2021. Les embolies pulmonaires qui peuvent être causées par un caillot sanguin traversant les poumons représentent près de 3 100 cas en 2021 et à effet équivalent, les vaccins COVID ont une responsabilité dans 98,8% de tous les vaccins.

Les symptômes associés à des processus neurodégénératifs comme la perte de mobilité (qui peut être causée par la maladie de Parkinson) représentent pas loin de 9 000 cas en 2021. Alors que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson sont censées prendre des dizaines d’années pour se développer, on en répertorie une centaine de cas.

De la même façon, on considère en général qu’il faut des mois voire souvent des années pour qu’un cancer progresse depuis la transformation maligne initiale d’une cellule vers une entité cliniquement décelable. Étant donné que VAERS rapporte des effets survenant essentiellement dans le premier mois et plutôt dans les premiers jours après la vaccination, il semble clair que l’accélération de la progression d’un cancer consécutive à la vaccination est difficile à reconnaître. Il y a même une autocensure à rapporter ce genre d’événement dans la mesure où il est très inattendu. Malgré tout, si l’on estime que la vaccination ARNm peut engendrer des dérèglements profonds impliquant le contrôle d’oncogènes, le cycle cellulaire et l’apoptose, les chiffres observés ne sont pas si étonnants, pas loin de 1 500 cas de tumeurs malignes en 2021.

 

En conclusion,

il reste trop de zones d’ombres et de questions en suspens de la part des autorités sanitaires sur la sécurité et l’efficacité réelle des vaccinations anti-COVID à ARNm. On a ostracisé les non-vaccinés et pourtant on sait que les vaccinés diffusent au moins autant le SARS-CoV-2 mais on continue d’imposer des restrictions sur la base d’un passeport vaccinal. L’évaluation des effets à moyen et long terme du concentré d’innovations technologiques associés à la délivrance massive des vaccins à ARNm devrait s’accompagner, par définition, d’une période étendue avec l’application au minimum du principe de précaution. Si ne serait-ce qu’une partie des craintes soulevées par un certain nombre de travaux s’avérait juste, l’impact serait catastrophique pour des millions d’individus et pas seulement sur une seule génération. Il est donc essentiel que des études indépendantes puissent être conduites pour évaluer très précisément la biodisponibilité de l’ARNm des vaccins dans tout l’organisme après les injections. Ce ne devrait pas être à une personne souffrant de complications post-vaccinales de devoir prouver que le vaccin est la cause directe de ses maux mais aux autorités sanitaires de démontrer que toutes les craintes émises n’ont pas de fondement médical et scientifique, ou alors si tel est le cas, de prendre les mesures adéquates.

 

Références

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[2] Psichogiou M, Karabinis A, Poulakou G, Antoniadou A, Kotanidou A, Degiannis D, Pavlopoulou ID, Chaidaroglou A, Roussos S, Mastrogianni E, Eliadi I, Basoulis D, Petsios K, Leontis K, Kakalou E, Protopapas K, Jahaj E, Pratikaki M, Syrigos KN, Lagiou P, Gogas H, Tsiodras S, Magiorkinis G, Paraskevis D, Sypsa V, Hatzakis A. Comparative Immunogenicity of BNT162b2 mRNA Vaccine with Natural SARS-CoV-2 Infection. Vaccines (Basel). 2021 Sep 13;9(9):1017. doi: 10.3390/vaccines9091017. PMID: 34579254; PMCID: PMC8471735.

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[10] Röltgen K, Nielsen SCA, Silva O, Younes SF, Zaslavsky M, Costales C, Yang F, Wirz OF, Solis D, Hoh RA, Wang A, Arunachalam PS, Colburg D, Zhao S, Haraguchi E, Lee AS, Shah MM, Manohar M, Chang I, Gao F, Mallajosyula V, Li C, Liu J, Shoura MJ, Sindher SB, Parsons E, Dashdorj NJ, Dashdorj ND, Monroe R, Serrano GE, Beach TG, Chinthrajah RS, Charville GW, Wilbur JL, Wohlstadter JN, Davis MM, Pulendran B, Troxell ML, Sigal GB, Natkunam Y, Pinsky BA, Nadeau KC, Boyd SD. Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination. Cell. 2022 Mar 17;185(6):1025-1040.e14. doi: 10.1016/j.cell.2022.01.018. Epub 2022 Jan 25. PMID: 35148837; PMCID: PMC8786601.

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[12] Passariello M, Vetrei C, Amato F, De Lorenzo C. Interactions of Spike-RBD of SARS-CoV-2 and Platelet Factor 4: New Insights in the Etiopathogenesis of Thrombosis. Int J Mol Sci. 2021 Aug 9;22(16):8562. doi: 10.3390/ijms22168562. PMID: 34445266; PMCID: PMC8395316.

[13] Zin Tun GS, Gleeson D, Al-Joudeh A, Dube A. Immune-mediated hepatitis with the Moderna vaccine, no longer a coincidence but confirmed. J Hepatol. 2022 Mar;76(3):747-749. doi: 10.1016/j.jhep.2021.09.031. Epub 2021 Oct 5. PMID: 34619252; PMCID: PMC8491984.

[14] Bahl K, Senn JJ, Yuzhakov O, Bulychev A, Brito LA, Hassett KJ, Laska ME, Smith M, Almarsson Ö, Thompson J, Ribeiro AM, Watson M, Zaks T, Ciaramella G. Preclinical and Clinical Demonstration of Immunogenicity by mRNA Vaccines against H10N8 and H7N9 Influenza Viruses. Mol Ther. 2017 Jun 7;25(6):1316-1327. doi: 10.1016/j.ymthe.2017.03.035. Epub 2017 Apr 27. PMID: 28457665; PMCID: PMC5475249.

[15] Wang E, Thombre R, Shah Y, Latanich R, Wang J. G-Quadruplexes as pathogenic drivers in neurodegenerative disorders. Nucleic Acids Res. 2021 May 21;49(9):4816-4830. doi: 10.1093/nar/gkab164. PMID: 33784396; PMCID: PMC8136783.

[16] Tetz G, Tetz V. Prion-like Domains in Spike Protein of SARS-CoV-2 Differ across Its Variants and Enable Changes in Affinity to ACE2. Microorganisms. 2022 Jan 25;10(2):280. doi: 10.3390/microorganisms10020280. PMID: 35208734; PMCID: PMC8878784.

Vacciner les femmes enceintes est une folie absolue

 

Chez les médecins français, il existe un exercice périlleux qui consiste à montrer son désaccord médical à un élu de son Conseil de l’Ordre car cela se solde par des poursuites à l’encontre de l’écervelé qui croyait que la confraternité pouvait autoriser … les échanges confraternels (1). Nous évoquerons ici les tentatives menées par un président de Conseil Départemental pour exhorter ses confrères à vacciner les femmes enceintes contre la Covid à partir d’un bagage scientifique et éthique plutôt fragile. Mal lui en prit car quelques-uns de ses « administrés », qui n’ont à vendre que leurs compétences, en connaissent un énorme rayon sur le sujet : voici leurs réponses. Nous conclurons sur quelques évidences énoncées par une biostatisticienne de grand talent (2), par une réflexion intéressante autour des « hépatites incompréhensibles du nourrisson » et par une action juridique belge de protection des soignants qui s’annonce d’ampleur et que nous soutenons absolument (3). Bonne lecture.   

 

 

Conseil départemental de l’ordre des médecins de XXX
Monsieur le Docteur XXX
6 XXXXX
XX000 XXXXX

Monsieur le Docteur XXXX,

Nous nous permettons de vous écrire suite à la position que vous avez émise, en tant que président de l’ordre des médecins de XXXX, à l’intention de vos confrères et consœurs, en janvier dernier.

Vous avez souhaité attirer leur attention sur le fait que, selon vous, « Covid et Grossesse : la vaccination s’impose ».

Nous voudrions, à notre tour, attirer votre attention sur certains éléments qu’il nous semble important de rappeler.

Il est connu de tous, et encore plus sûrement des médecins attentifs aux données scientifiques que :

  • La durée des tests sur les vaccins n’a été que de 6 mois au lieu de 9-15 ans habituels,
  • Certaines étapes cruciales des tests ont été absentes (dont les tests sur animaux),
  • Jamais aucun vaccin ARNm n’a été mis sur le marché à cause de 30 ans d’essais ratés. https://drive.google.com/file/d/12WK0z0TPYclaXnkGo2ks9Z6QGqZxGb-S/view?usp=sharing
  • Quasiment tous les médicaments sont interdits aux femmes enceintes, même les plus courants et les plus éprouvés.
  • Pfizer n’a pas testé son produit sur les femmes enceintes et n’a même pas fini les tests de phase 3 qui précèdent normalement la mise sur le marché. 
  • Pfizer ne recommande pas la vaccination des femmes enceintes.

Concernant directement le cas particulier des femmes enceintes et de la gestation, il faut préciser que :

Encore le 25/11/2021, dans un rapport remis aux autorités de santé Européennes, Pfizer indique que la sécurité est non connue chez les femmes enceintes (p. 99), ainsi que pour les EFFETS à long terme. http://ema.europa.eu/en/documents/rmp-summary/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf

Il est donc cohérent, au regard des données scientifiques disponibles à ce jour, que Pfizer, directement sur son site internet, rappelle qu’il ne recommande pas la vaccination lors de la grossesse. Ainsi la prudence devrait, semble-t-il, s’imposer à tous et à vous en particulier en tant que président de l’ordre des médecins de XXX.

Il nous apparaît très troublant que vous recommandiez (« imposer » selon vos termes) cette vaccination car cela va clairement à l’encontre de Article R.4127-39 CSP
– « Les médecins ne peuvent proposer aux malades … comme … sans danger, un remède … insuffisamment éprouvé. »

Dans la suite de votre courrier, vous étayez votre propos en citant des publications scientifiques. Nous nous demandons pourquoi vous ne faites pas l’effort de donner les liens précis pour permettre à vos confrères et consœurs de pouvoir lire les documents que vous citez.

Dans le premier point que vous abordez, vous affirmez que la grossesse est un facteur de risque. Vous ne donnez malheureusement aucun chiffre pour évaluer ce risque. De plus, il a été impossible de trouver l’article que vous citez car il n’y a eu aucun rapport du CDC le 12 septembre. Et rien dans les rapports du 10 ou 17 septembre 2021. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/journals/2817/

Il n’est donc pas possible de connaître la valeur de ce risque que constitue la grossesse et donc de discuter sa significativité.

Mais surtout, vous ne citez aucune des nombreuses publications indépendantes qui montrent le contraire. En voici quelques exemples.

Selon les données anglaises, les femmes enceintes étaient moins susceptibles

  • D’avoir besoin d’oxygène.
  • D’être admises en soins intensifs.
  • De mourir.

Avec les chiffres donnés, on peut calculer que les femmes enceintes n’ont pas plus de risque que les autres. Le risque est réduit de 41,5% chez les femmes enceintes. (24 décès sur 1 million de grossesse versus 319 pour 7,7 millions de femmes de 20-39 ans) https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/977287/s1171-ukoss-isaric-co-cin-covid-19-young-females-pregnancy-report.pdf

Une étude danoise sur 82 682 cas d’infection au Covid-19 chez les femmes enceintes n’a montré aucune différence dans les résultats obstétricaux ou néonataux. Le COVID n’a pas d’impact. Le rapport bénéfice/risque est alors forcément en défaveur du vaccin.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34467518/

C’est confirmé, même par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). https://www.france-assos-sante.org/2020/06/05/femmes-enceintes-covid-19/

Et d’autres encore. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32513659
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33971101/

Il n’y a donc pas de raisons objectives ou scientifiques pour promouvoir la vaccination de cette population particulière.

Vous continuez en exposant un article du CMAJ du 19 mai 2021 sur les risques de l’infection pendant la grossesse. Pour ne pas faire du COVID une exception médicale, il faut rappeler que les infections sont dangereuses pour le fœtus. Ce risque est bien connu pour la grippe… https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32958663/

Pour autant, il n’y a jamais eu de volonté d’imposer cette vaccination anti-grippale pour les femmes enceintes.

Il n’a pas été possible de trouver un article du 19, mais on trouve un article du 17 mai.
https://www.cmaj.ca/content/193/20/E750
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34001557/

L’article prend les positions suivantes :

  • « Les données d’essais cliniques actuellement disponibles ne prouvent pas que le vaccin contre le SRAS-CoV-2 est sûr pour les personnes enceintes ou qui allaitent»
  • « Au Canada, on recommande d’éviter l’administration systématique du vaccin contre le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) aux personnes enceintes ou qui allaitent tant que les données seront insuffisantes;»
  • « L’administration systématique du vaccin contre le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) aux personnes enceintes ou qui allaitent devrait être évitée jusqu’à ce qu’on dispose de suffisamment de données, mais que la vaccination de ces dernières pouvait être envisagée dans certaines situations où les avantages surpassent les risques »
  • L’article répète plusieurs fois « attendre que plus de données soient disponibles avant de procéder à la vaccination. »

Les positions prises par le Comité consultatif national de l’immunisation du Canada sont vraiment opposées à la vôtre : « la vaccination s’impose ». La prudence du Comité consultatif national de l’immunisation du Canada semble plus cohérente avec l’absence de données scientifique sur le sujet et l’absence d’un risque important pour les femmes enceintes.

Dans la suite, vous discutez le risque d’avortement spontané en vous appuyant sur 2 articles : NEJM, 21 avril 2021 et JAMA, 8 sept 2021.

L’article du NEJM du 21 avril 2021 est le suivant : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33882218/
Cet article est bien connu et ses auteurs concluent qu’il n’y a pas d’augmentation du risque de fausses couches.

Sauf que l’article donne des chiffres qui permettent de calculer un taux de 82% de fausses couches chez les femmes enceintes vaccinées lors des 2 premiers trimestres.

En effet, sur les 827 femmes suivies, 700 ont eu l’injection au 3ème trimestre et sont donc exclues des fausses couches. Il reste donc 127 femmes qui ont eu l’injection au 1er et 2éme trimestre et chez qui on observe 104 fausses couches.

Image1_Femmes_enceintes_mai22

On est alors à 82% (104 fausses couches / 127 femmes injectées au 1er et 2ème trimestre).

Ces calculs sont repris et confirmés par plusieurs équipes de médecins et chercheurs. https://americasfrontlinedoctors.org/2/frontlinenews/study-concludes-womens-fertility-harmed-in-vaccinating-countries/

https://cf5e727d-d02d-4d71-89ff-9fe2d3ad957f.filesusr.com/ugd/adf864_2bd97450072f4364a65e5cf1d7384dd4.pdf

Mais il vous a visiblement échappé que les auteurs ont écrit un correctif le 8 septembre 2021. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34496193/

Ce correctif vient annuler purement et simplement la conclusion de l’article initial qui disait qu’il n’y avait pas de risque à vacciner les femmes enceintes.

Dans la suite, vous discutez la protection par immunisation passive naturelle du nourrisson à partir d’un article qui n’est pas encore publié.
Il ne nous a pas été possible de prendre connaissance de l’article.

Quoiqu’il en soit, il est connu que les Ac maternels de type IgG passent à travers le placenta et dans le lait. Pas besoin de nouvelles études pour cela.

Concernant la protection, c’est plus compliqué.

  • D’une part, car les enfants ne sont pas touchés par le COVID (dans le sens où la grippe est bien plus dangereuse pour les jeunes).
  • D’autre part, il est acquis que la protection diminue très rapidement chez les adultes alors avec une immunisation passive, c’est sûrement encore plus rapide.

Et surtout, la vaccination, depuis le début, mais encore plus maintenant, se fait contre une souche qui n’existe plus. Il est avéré que la protection contre OMICRON est très faible.

Pour finir, il est dommage que vous ayez choisi de ne pas évoquer les données concernant les effets indésirables. La base des effets indésirables européenne et américaine donne des chiffres préoccupants comme jamais auparavant.

Image2_Femmes_enceintes_mai22

Y compris dans les rapports de l’ANSM:  https://ansm.sante.fr/uploads/2021/05/21/20210521-covid-vaccins-rapport-grossesse.pdf

En résumé de l’ensemble de ces données, il apparait que votre conclusion est fausse :
– « Ne pas être vaccinées expose les femmes enceintes à des complications graves tant pour elles-mêmes que pour leur enfant en cas d’infection par le virus de la covid 19 ».

Si elle était étayée par des faits scientifiques, la société Pfizer le saurait et ne déconseillerait pas la vaccination des femmes enceintes.

Au regard des informations disponibles que nous nous sommes permis de vous soumettre, il semble que recommander la vaccination des femmes enceintes soit une erreur et nous vous invitons, par souci de transparence scientifique, à transmettre les informations que nous venons de vous donner à vos confrères et consœurs.

Croyez, Monsieur, en notre impartialité scientifique et sachez que nous restons à votre disposition à l’adresse suivante (…) pour échanger sur les points précédents.

Pour l’union de collectifs citoyens
Référents des différents collectifs
Mars 2022

 

 

Références

(1) Revoir le précédent avec l’affaire Reliquet au « 6- Autre implications judiciaires », ici: https://www.aimsib.org/2022/05/01/aimsib-le-rapport-moral-pour-lannee-2021/

(2) Michele Rivasi interviewe Christine Cotton, biostatisticienne, la partie afférente à la vaccination des femmes enceinte  se trouve à 30 min.  https://youtu.be/Jn-2b0fUsrk

(3) Dépôt de plainte collective en Belgique, ici

Aucune corrélation entre le port du masque et le taux de SARS-CoV2 chez les enfants

Analyse d’une étude in-situ réalisée en Catalogne

 

Comme de nombreux autres pays à travers le monde, la Catalogne a rendu obligatoire l’utilisation de masques couvrant le visage pour les enfants âgés de six ans, comme l’une des mesures principales non médicales visant à atténuer la transmission du SARS-CoV-2 dans les écoles.

À ce jour, d’après cette étude [1] menée conjointement par des chercheurs des Universités de Barcelone et Oxford, l’efficacité de cette mesure n’est pas bien établie. La comparaison quasi-expérimentale entre des enfants de 5 ans, en tant que groupe témoin (ne portant pas de masque), et des enfants de 6 ans, en tant que groupe test, n’a pas pu démontrer l’efficacité de la mesure.

 

Les auteurs ont comparé une population d’une taille de 599 314 enfants :

  • âgés de 3 à 11 ans fréquentant l’enseignement préscolaire (3-5 ans, sans masques)
  • et des enfants en primaire de 6-11 ans, (avec masques)

afin de calculer l’incidence du SARS -CoV-2, les taux d’attaque secondaire (SAR) et le nombre effectif de reproduction (R*) pour chaque classe au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2021-2022, et en analysant les différences entre ces deux groupes d’enfants.

Méthodologie :

Une étude de cohorte rétrospective a été développée en se basant sur les deux populations d’enfants. Les données ont été obtenues à partir du recensement officiel des enfants d’âge scolaire en Catalogne testés par RT-PCR et des tests antigéniques pour le SARS-CoV-2.

Pendant la période d’étude de 3 mois, chaque fois qu’un cas positif était détecté par le système de santé, l’ensemble de la classe était immédiatement mis en quarantaine pour une période de 10 jours, et tous les enfants du groupe étaient testés avec une RT-PCR quatre à six jours après leur dernier contact avec la personne infectée, avec recommandation d’effectuer un deuxième test si des symptômes devaient apparaître malgré un résultat de test négatif.

 

Participants, cohortes et suivi :

La population étudiée était une cohorte d’enfants âgés de trois à onze ans affectés selon le recensement académique 2021-2022 du ministère de l’Éducation de Catalogne. Comme le recensement scolaire permet de déclarer des groupes de toute taille, les classes de plus de 30 ou de moins de 5 élèves ont été exclues, pour assurer une meilleure stabilité intra-groupe.

Un « cas index » est défini comme étant le premier cas dans une classe pendant les 10 premiers jours, et les « cas secondaires » ont été définis, selon les directives catalanes de gestion du SARS-CoV-2, comme tout cas positif dans les 10 jours à la suite d’un cas index dans la classe concernée.

Un enfant testé positif après cette période de 10 jours était considéré comme un nouveau cas index.

Les enfants ont été suivis âge par âge, donnant ainsi 3 groupes d’études pour les 3 à 5 and et 6 groupes d’études pour les 6 – 11 ans.

Un total de 1 907 écoles, 28 575 classes et 599 314 (94,7 %) des élèves ont été inclus dans l’analyse après les exclusions (principalement basées sur la taille trop grande ou trop petite des classes).

Les variables épidémiologiques suivantes ont été utilisées pour comparer les deux cohortes :

  • Taux d’incidence de l’infection par le SARS-CoV-2 : c’est le nombre d’enfants avec un test positif divisé par la population.
  • Taux d’attaque secondaire (SAR) : le nombre de nouveaux cas dans une classe divisé par le nombre total de membres du groupe à risque après soustraction du cas index. Le SAR a été calculé pour chaque classe puis résumé pour chaque année scolaire sous forme de moyenne et de médiane.
  • R* : le nombre moyen de cas secondaires pour chaque cas index tel que décrit par ailleurs [2]. Le R* moyen a été calculé pour toutes les classes au cours de chaque année scolaire.

Les observations épidémiologiques ont été validées par un traitement statistique.

 

Résultats :

L’étude a permis de suivre rétrospectivement 177 648 enfants de 3-5 ans ne portant pas de masque et 421 666 de 6-11 ans ayant porté des masques de septembre à décembre 2021.

Le nombre d’infections par le SARS-CoV-2 au cours de la période d’étude était de 24 762 (4,13 %).

Les auteurs ont observé que toutes les années scolaires suivaient un schéma similaire, et les années préscolaires étaient systématiquement moins infectées que les enfants plus âgés. L’incidence était plus faible au stade préscolaire qu’au primaire, variant entre 1,74 % en 3e année de classe maternelle et 5,91 % en 6e année de classe primaire, ce qui montre une tendance dépendante de l’âge.

13 404 foyers infectieux ont été identifiés au cours de la période d’étude. En moyenne, 57 % de ces infections n’ont pas eu de cas secondaires, mais il y a eu plus de foyers infectieux sans cas secondaires chez les enfants de 3-5 ans (70 %) que chez les enfants de 6-11 and (53 %).

Les principaux résultats de l’étude ne montrent pas de différences significatives au sein du groupe d’enseignement primaire en termes d’indicateurs de transmission au cours du premier trimestre de l’année scolaire en cours et une forte dépendance à l’âge dans la transmission.

En l’absence d’utilisation obligatoire du port du masque, les enfants les plus jeunes ont des indicateurs de transmission nettement inférieurs à ceux du groupe d’âge supérieur. Ces résultats peuvent être corrélés à la diminution de la réponse immunologique innée en fonction de la croissance de l’enfant et donc à une évolution vers une réponse immunologique semblable à celle de l’adulte.

Les résultats obtenus à partir de cette étude montrent des résultats similaires à ceux obtenus dans d’autres études qui analysent l’impact des politiques de port du masque pour les élèves en milieu scolaire. Aucune corrélation entre l’obligation de port du masque chez les enfants de 6-11 ans au niveau du district étudié et les taux de SARS-CoV-2 n’a été trouvée dans une étude comparable faite dans des écoles de Floride (États-Unis) au cours de l’année scolaire 2020-2021 [3]. De même, en comparant 123 écoles secondaires britanniques ayant posé l’obligation de port du masque en comparaison de 1 192 écoles ne l’ayant pas imposé au cours de trois semaines de l’année scolaire 2021-2022, le taux d’absence dû au COVID-19 a diminué de 0,6 % (11 % de différence relative) dans le premier groupe. Toutefois, cette valeur n’est statistiquement pas significative [4].

 

Les limites de l’étude sont également détaillées dans l’article :

  • Des enfants en préscolaire ainsi que des enfants en premières années de primaire ont pu mal porter le masque.
  • Bien que les deux cohortes test et témoin aient été équilibrées au niveau territorial et socioéconomique de par la conception de l’étude, il se peut que d’autres variables n’aient pas été prises en compte (c.-à-d. la dynamique de la classe ou la densité d’élèves dans la classe).
  • Une surestimation des résultats est probable ayant considéré que tous les cas secondaires provenaient d’une infection par un « cas index » et non de cas concomitants dans une fenêtre de 10 jours ou d’une infection par un cas index provenant d’une autre origine que l’école. Cependant, le domicile présente le plus grand risque d’exposition depuis le début de la pandémie, tant en Espagne qu’ailleurs.
  • Enfin, un pourcentage plus élevé d’infections asymptomatiques chez les jeunes enfants pourrait influencer le nombre de cas asymptomatiques individuels, mais d’énormes efforts de diagnostic pour détecter ces infections ont été mis en place depuis l’année scolaire précédente 2020-2021.

 

Les points forts de l’étude sont également soulignés :

  • Deux cohortes homogènes (P5 et 1ère année primaire) sont la base de cette comparaison et d’évaluation de l’efficacité des masques chez les enfants
  • D’autres paramètres tels que l’âge ou le comportement entre les deux cohortes ont peu d’influence sur le résultat qui pourraient influencer les résultats obtenus, bien qu’il faille considérer la dynamique de la classe.
  • Compte tenu de la difficulté de mener des essais randomisés contrôlés dans des contextes éducatifs, cette analyse quasi-expérimentale est une approche optimale.

 

L’analyse des années des classes primaires montre clairement une dépendance à l’âge de la contamination, qui semble être la variable la plus importante. Ceci est cohérent avec les résultats d’une étude réalisée avec des données du premier trimestre de l’année universitaire précédente et de différentes variantes du SARS-CoV-2 où il a été observé que la transmission dans les milieux éducatifs augmentait avec l’âge indépendamment de l’utilisation de masques.

 

En conclusion, l’obligation de port du masque dans les écoles ne peut être associée à une incidence plus faible de transmission du SARS-CoV-2, du taux d’attaque secondaire SAR ou du nombre effectif de reproduction (R*). À l’inverse, une incidence et une transmission plus faibles ont été observées chez les jeunes enfants (ne portant pas de masque), ce qui suggère que l’âge est le facteur le plus important pour expliquer la transmission chez les enfants.

 

Pour aller plus loin….

Une étude finlandaise [5] a également évalué l’efficacité du masque, porté par des enfants. Ce qu’il faut en retenir ?

À l’automne 2021 en Finlande, la recommandation d’utiliser des masques faciaux dans les écoles pour les élèves de 12 ans et plus était en place dans tout le pays. Certaines villes ont également recommandé des masques faciaux pour les jeunes élèves, ce qui a permis d’évaluer l’efficacité des masques chez les enfants de 10-12 ans par rapport aux enfants de 7-9 ans.

L’objectif de cette étude était de comparer l’incidence du COVID-19 chez les 10 à 12 ans entre les villes avec différentes recommandations sur l’utilisation des masques faciaux dans les écoles. Le nombre de cas de COVID-19 ont été obtenus auprès du Registre national des maladies infectieuses (NIDR) de l’Institut finlandais pour la santé et le bien-être, où les laboratoires de microbiologie clinique signalent tous les tests positifs au SARS-CoV-2 avec des identifiants uniques, tels que la date de naissance, le sexe et le lieu de résidence. Le NIDR est attaché au registre des données de la population, permettant le calcul des incidences. L’étude a comparé les différences de tendances des incidences sur 14 jours entre Helsinki et Turku chez les enfants de 10 à 12 ans et, à titre de comparaison, chez les 7 à 9 ans et les 30 à 49 ans en utilisant la régression « joinpoint ». D’après cette analyse, aucun effet supplémentaire n’a pu être conclu, sur la base des comparaisons entre les villes et entre les tranches d’âge des enfants non vaccinés (10-12 ans versus 7-9 ans).

 

Références :

[1] https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4046809

[2] Alonso S, Alvarez-Lacalle E, Català M, et al. Age-dependency of the Propagation Rate
of Coronavirus Disease 2019 Inside School Bubble Groups in Catalonia, Spain. Pediatr Infect
Dis J. 2021;40(11):955-961. doi:10.1097/INF.0000000000003279

[3] Oster E, Jack R, Halloran C, Schoof J, McLeod D. COVID-19 Mitigation Practices and
COVID-19 Rates in Schools: Report on Data from Florida, New York and Massachusetts.
medRxiv 2021.05.19.21257467; doi: 10.1101/2021.05.19.21257467

[4] Department of Education UK. Evidence Summary. Coronavirus (COVID-19) and the use
of face coverings in education settings. 2022. Accessed: February 2, 2022. Available at:
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1055639/Evidence_summary_-_face_coverings.pdf

[5] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.04.04.22272833v1.full