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Revue rapide de la mise à jour du risk management plan de Comirnaty (Pfizer, 15/12/21)

 

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A RETENIR

  • Selon le fabricant, le risque de myocardites/perdicardites n’est pas corrélé avec la protéine Spike ni au vaccin en général. Les essais et suivis sont en cours et les rapports attendus fin 2024 à fin 2025.
  • Le risque d’aggravation de la maladie par les anticorps facilitants (ADE) notamment pour les patients fragiles à forte comorbidités est en cours d’étude et les rapports sont attendus pour fin 2023 – fin 2024.
  • Le risque pour les immunodéprimés est inconnu et le rapport est attendu fin 2025.
  • Il n’existe aucune étude sur la co-administration avec le vaccin contre la grippe saisonnière.
  • Il n’existe aucune étude sur la sécurité à Long Terme (2 ans et plus).

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Seules les données d’efficacité et de sécurité des fabricants de vaccin ont force de Loi. Ce sont des données qui conditionnent l’inclusion de mentions d’avertissement et de mises en garde dans le résumé des caractéristiques du produit, et cette notice doit être connue de tout soignant avant la vaccination.

Le RMP (Risk Management Plan) contient la mise à jour des études de sécurité post-marché planifiées ou en cours afin de compléter les informations manquantes et évaluer le bénéfice risque de la vaccination.

 

Le collectif ReinfoCovid a lu pour vous la mise à jour du RMP de Comirnaty (vaccin Pfizer) et lance une alerte à son sujet.

 

1. Risque de myocardites et de péricardites

A ce jour, le fabricant affirme que la balance bénéfice risque est positive, que le risque est minimal et qu’il n’y a pas de mécanisme d’action connu. Il ignore complètement l’hypothèse d’effets indésirables potentiels liés à la protéine Spike transcrite par l’ARNm (toxicité systémique). Il envisage trois hypothèses classiques d’effets secondaires des vaccins pour expliquer les myocardites/péricardites :

  • mimétisme moléculaire: c’est la production par le système immunitaire d’anticorps dirigés contre les constituants de l’organisme auquel il appartient
  • réponse inflammatoire systémique au vaccin: c’est un syndrome correspondant à une réponse inflammatoire excessive pouvant être cause et/ou conséquence d’un état de choc et de défaillances organiques
  • hypersensibilité immunitaire: c’est une réaction immunitaire excessive responsable de troubles et de lésions chez un individu sensibilisé à un antigène.

 

Plusieurs études sont planifiées pour préciser ces aspects :

  • Une étude de sécurité est planifiée sur la population US afin d’identifier ce type d’événements indésirables, le rapport étant attendu pour le 31/10/25.
  • Une étude sur la population UE est aussi planifiée et le rapport final attendu pour le 30/9/24.
  • Une étude de surveillance chez les jeunes adultes de moins de 21 ans a démarré le 30/11/21, le rapport étant attendu pour le 31/10/25.

 

2. Risque important d’aggravation de la maladie respiratoire : effet de facilitation par le vaccin (ADE)

La facilitation de l’infection par des anticorps (Antibody-dependant enhancement ou ADE en anglais) est un phénomène se produisant lors d’une infection virale, quand des anticorps non neutralisants de l’hôte facilitent l’entrée du virus dans certaines cellules hôtes, et parfois aussi sa réplication.

Il existe un risque théorique, principalement basé sur des données non cliniques de certains bêtacoronavirus, d’apparition d’un mécanisme ADE qui peut avoir des conséquences significatives et un impact négatif sur l’évaluation globale des risques et des avantages du vaccin pour certaines personnes.

Le fabricant réalise actuellement une étude de 2 ans incluant l’évaluation de la sécurité à Long Terme de l’utilisation du vaccin chez les patients fragiles à comorbidités (31/5/21-31/12/23) et une étude similaire sur les enfants qui se terminera le 31/7/24. (p.132)

 

3. Risque inconnu pendant la grossesse et pendant l’allaitement

L’innocuité du vaccin n’est pas connue chez les femmes enceintes ou allaitantes en raison de leur exclusion de l’étude clinique initiale. Cependant une étude clinique de l’innocuité et l’immunogénicité du vaccin Comirnaty COVID-19 chez les femmes enceintes est en cours (C4591015) et deux études non interventionnelles (C4591009 et C4591011). Une étude, en cours avec des femmes enceintes en bonne santé vaccinées de 24 à 34 semaines de grossesse, prendra fin le 30/4/23.

Le fabricant précise dans le RMP que l’administration du vaccin à ARNm COVID-19 pendant la grossesse ne doit être envisagée que lorsque les avantages potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus.

 

4. Risque inconnu du vaccin chez les immunodéprimés

L’innocuité du vaccin n’est pas connue chez les personnes immunodéprimées en raison de leur exclusion de cette catégorie de la population dans l’étude clinique initiale pivot. L’efficacité du vaccin peut être moindre chez les personnes immunodéprimées mais aucune information n’est disponible à ce jour. Une étude non interventionnelle est en cours pour évaluer l’innocuité, la tolérabilité et l’immunogénicité du vaccin BNT162b2 chez des participants immunodéprimés âgés de ≥ 12 ans.

Il existe peu d’informations sur l’innocuité du vaccin chez les patients fragiles présentant des comorbidités. Elles présentent cependant et potentiellement un risque plus élevé COVID-19 sévère (maladie pulmonaire, diabète, maladie neurologique chronique, troubles cardiovasculaires) mais le bénéfice/risque de la vaccination n’a à ce jour pas été abordé.

Il n’existe pas d’information sur l’utilisation chez des patients atteints de troubles auto-immuns, et inflammatoires, ni aucune caractérisation du risque que le vaccin puisse exacerber leur maladie sous jacente.

Une étude de cohorte de patients immunodéprimés âgés de ≥ 12 ans a été approuvés et prendra fin le 21/12/22.

Une étude observationnelle en vie réelle est planifiée en 2022 et devrait prendre fin le 31/10/25.

 

5. Risque inconnu d’interaction avec d’autres vaccins

Des études visant à déterminer si la co-administration du vaccin à ARNm COVID-19 avec d’autres vaccins peut affecter l’efficacité ou l’innocuité de l’un ou l’autre des vaccins n’ont pas été effectuées.

Un protocole de co-administration avec le vaccin contre la grippe saisonnière est prévue avec une date de fin le 31/12/22.

 

6. Données de sécurité à long terme

La sécurité à long terme du vaccin à ARNm COVID-19 est inconnue à l’heure actuelle. Les données d’innocuité sont recueillies dans l’étude C4591001 en cours jusqu’à 2 ans après administration de la dose 2 d’ARNm (l’étude ayant exclu les patients ayant des comorbidités graves) et 2 études non interventionnelles sont prévues

Les études ne prévoient pas le suivi de la sécurité à long terme de l’administration de 3 ou 4 doses ou plus et ceci alors que l’UE annonce l’achat de 1,8 milliards de doses.

Au stade préclinique, il n’existe aucune étude de toxicité répétée sur une vie entière sur une seule espèce animale. Le seul essai de toxicité à court terme de 3 doses sur 3 semaines sur des rats ne comporte pas de suivi de la production de Spike ou d’évaluation des effets toxiques potentiels à moyen et long termes.

Les essais et suivis de l’administration de 2 doses (phases 1/2/3) sur les enfants et adolescents sont en cours et les rapports sont attendus pour les 30/6/23, 31/12/23 et 31/7/24. Il n’y a aucun essai d’évaluation et suivi pour la 3e dose dans cette catégorie de population.

 

Conclusion

Alors que le gouvernement, les media et de nombreux médecins relaient l’intérêt de la vaccination pour tous, la réalité est tout autre. Aucune étude ne sera finalisée avant fin 2022 (et pour certaines 2025 à fin 27) pour :

  • les personnes fragiles à comorbidités (maladies pulmonaires, diabète, maladies neurologiques chroniques, troubles cardiovasculaires, maladies auto-immunes)
  • les personnes immunodéprimées (traitements de cancers, greffes),
  • les femmes enceintes et allaitantes,
  • la co-administration avec le vaccin contre la grippe saisonnière,
  • la répétition de plus de 2 doses (trois et plus),
  • la sécurité à Long Terme de ce vaccin.

 

La lecture du Risk Management Plan de PFIZER COMIRNATY révèle de terribles insuffisances.

Le fabricant, qui ne consacre pas même une ligne sur le potentiel toxique de la protéine spike produite chez les vaccinés (quantité, durée, distribution, métabolisme, accumulation, potentiel proinflammatoire,…), avoue candidement ignorer l’origine des myocardites/péricardites.

Alors pourquoi dans ces conditions le gouvernement et le corps médical fait-il prendre des risques inconsidérés en poussant la population française à recevoir 3 injections ?

Où est passé le principe de précaution ?

Qui sera responsable juridiquement et financièrement des événements indésirables graves potentiels si les résultats de ces études ne sont pas attendus avant 12 à 36 mois ?

 

Références

RMP mis en ligne le 15/12/21 sur le site de l’EMA

https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/comirnaty

https://www.ema.europa.eu/en/documents/rmp-summary/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf

 

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Le Quid du Vaccin Comirnaty (Pfizer)

Ce que la notice fabriquant précise et ce que l’on doit lire avant de se faire vacciner …

 

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A RETENIR

  • La Notice Fabricant Pfizer conseille un délai minimum de six mois entre le deuxième et la troisième dose
  • La troisième dose doit s’adresser à des personnes concernées et en considérant la base des données disponibles d’efficacité du vaccin, en tenant compte des données de sécurité limitées
  • La Notice Fabricant ne conseille pas la vaccination des moins de 5 ans
  • Pfizer précise que les personnes ayant reçu une dose de ce vaccin doivent recevoir une seconde dose du même vaccin afin que le schéma de primo-vaccination soit complet et lors de l’administration de toute dose supplémentaire.

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Ce document est basé sur la notice d’information de l’utilisateur, aussi appelée résumé des caractéristiques du produit (RCP) [1] et accessible sur le site de l’EMA (European Medecine Agency) [2]. Le texte en italique bleu correspond au recopiage littéral des documents.

 

Dates du document :

Date de première autorisation : 21 décembre 2020

Date du dernier renouvellement : 3 novembre 2021

 

1. A quelle population s’adresse le vaccin Comirnaty (Pfizer)? [1]

  • Les personnes de 12 ans et plus (p2)
  • Les enfants âgés de 5 à 11 ans (p43)

Il est à noter que l’utilisation de Comirnaty n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 5 ans (p103)

  • Population de plus de 65 ans : pour l’ensemble des sections abordées dans ce document (et qui ne sera précisé que dans cette section pour éviter les répétitions) le fabricant précise pour cette catégorie de la population que :

« Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les personnes âgées de ≥ 65 ans. La sécurité et l’immunogénicité d’une dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty chez les personnes âgées de 65 ans et plus sont basées sur les données de sécurité et d’immunogénicité obtenues chez les adultes âgés de 18 à 55 ans. » (p2)

ll est également précisé : « L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la COVID-19. Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament.

Cela signifie que des preuves supplémentaires concernant ce produit sont attendues. L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce produit au moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour. » (p 15, 35 et 56)

 

2. A partir de quand faire la deuxième dose ? [1]

La notice d’information de l’utilisateur, aussi appelée Résumé des Caractéristiques du Produit est claire sur ce point :

  • Pour les personnes de 12 ans et plus : Il est recommandé d’administrer la seconde dose 3 semaines après la première dose (p2)
  • Pour les enfantsâgés de 5 à 11 ans : Il est recommandé d’administrer la seconde dose 3 semaines après la première dose (p42)
  • Pour les enfants de moins de 5 ans : La sécurité et l’efficacité de Comirnaty chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas encore été établies. (p43)

 

3. A partir de quand faire la troisième dose ? [1]

  • Les personnes de 12 ans et plus : « Une dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty peut être administrée par voie intramusculaire au moins 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus. La décision quant au délai d’administration d’une troisième dose de Comirnaty et aux personnes concernées par cette troisième dose devra être prise sur la base des données disponibles d’efficacité du vaccin, en tenant compte des données de sécurité limitées. » (p2)
  • Pour les enfantsâgés de 5 à 11 ans : la notice fabricant ne donne pas de consignes sur une troisième dose dans cette catégorie de la population, seul est précisé : « Enfants sévèrement immunodéprimés âgés de 5 ans et plus : une troisième dose peut être administrée au moins 28 jours après la deuxième dose chez les personnes sévèrement immunodéprimées »
  • Pour les enfants de moins de 5 ans : La sécurité et l’efficacité de Comirnaty chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas encore été établies. (p43)

 

4. Peut -on changer de marque de vaccin au cours des injections ? [1]

Ce que mentionne le fabriquant sur la possibilité d’être vacciné avec un autre vaccin que Comirnaty après une première et/ou une deuxième dose :

  • Pour les personnes de 12 ans et plus : « L’interchangeabilité de Comirnaty avec les vaccins contre la COVID-19 des autres fabricants afin de compléter le schéma de primo-vaccination ou pour la dose de rappel (troisième dose) n’a pas été établie. Les personnes ayant reçu une dose de Comirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de primo-vaccination soit complet et lors de l’administration de toute dose supplémentaire. » (p3)
  • Pour les enfants âgés de 5 à 11 ans : « L’interchangeabilité de Comirnaty avec les vaccins contre la COVID-19 des autres fabricants afin decompléter le schéma de vaccination n’a pas été établie. Les personnes ayant reçu une dose deComirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de vaccination soit» (p43)

« Comirnaty 10 microgrammes/dose doit être utilisé uniquement chez les enfants âgés de 5 à 11 ans. » (p43)

 

5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions [1]

  • Pour les personnes de 12 ans et plus : « Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
    L’administration concomitante de Comirnaty avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée
    . »
    (p 5)
  • Pour les enfantsâgés de 5 à 11 ans : « Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
    L’administration concomitante de Comirnaty avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée. » (p45)

 

6. Quels sont les effets secondaires identifiés et suivis dans la notice fabricant ? [1]

Cette section concerne toutes les tranches d’âges :

– Hypersensibilité et anaphylaxie :

Des cas d’anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.

 

– Myocardite et péricardite :

Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination, et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde injection, et plus souvent chez des hommes plus jeunes. Les données disponibles suggèrent que l’évolution des cas de myocardite et de péricardite après vaccination n’est pas différente de l’évolution des myocardites et péricardites en général.

Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de myocardite et de péricardite. Les sujets vaccinés (parents ou aidants inclus) doivent être informés qu’ils doivent immédiatement consulter un médecin s’ils développent des symptômes révélateurs d’une myocardite ou d’une péricardite, tels que des douleurs thoraciques (aiguës et persistantes), un essoufflement ou des palpitations après l’injection.

Les professionnels de santé doivent consulter des conseils et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.

Le risque de myocardite après une troisième dose de Comirnaty n’a pas encore été caractérisé.

 

Réactions liées à l’anxiété

 

Affections concomitantes :

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.

 

Thrombopénie et troubles de la coagulation

Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.

 

7. Quelles sont les types de personnes / populations qui n’ont pas été testées et pour lesquelles la notice fournisseur ne conseille pas la vaccination ? [1]

– Personnes immunodéprimées :

L’efficacité et la sécurité du vaccin n’ont pas été évaluées chez les sujets immunodéprimés, y compris ceux recevant un traitement immunosuppresseur. L’efficacité de Comirnaty peut être diminuée chez les sujets immunodéprimés.

La recommandation d’envisager une troisième dose chez les personnes sévèrement immunodéprimées est basée sur des données sérologiques limitées issues d’une série de cas décrite dans la littérature concernant la prise en charge clinique des patients présentant une immunodépression iatrogène à la suite d’une transplantation d’organe solide. (p 5, 26 et 44)

 

– Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de Comirnaty chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, la mise bas ou le développement postnatal. L’utilisation de Comirnaty chez la femme enceinte doit être envisagée seulement si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus.

 

– Allaitement :

On ne sait pas si Comirnaty est excrété dans le lait maternel.

 

Fertilité :

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction

 

8. Durée de la protection et limite de l’efficacité du vaccin ? [1]

La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.

Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la seconde dose du vaccin peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.

 

9. Pour aller plus loin ? [1]

Comme précisé dans la section 3, la notice fabricant précise que : « Une dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty peut être administrée par voie intramusculaire au moins 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus. ». Concernant la tranche d’âge 5 – 11 ans, la notice fabriquant ne statue que sur la population présentant une immunosuppression : « Une troisième dose peut être administrée au moins 28 jours après la deuxième dose chez les personnes sévèrement immunodéprimées »

 

10. Que disent les autorités sur ces délais de rappel ?

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé l’usage, pour cette 3e dose, du vaccin Comirnaty. Le 20 octobre 2021, la FDA s’est également prononcée en faveur de la 3e dose dans les mêmes délais de six mois pour [3] :

  • les plus de 12 ans : le 3 janvier 2022
  • les 18-64 ans : le 20 Octobre 2021
  • les populations à risque (les personnes de 65 ans et plus; les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant un risque élevé de COVID-19 sévère ; et les personnes âgées de 18 à 64 ans dont l’exposition institutionnelle ou professionnelle est fréquente au SRAS-CoV-2): le 22 septembre 2021

 

L’EMA précise le 4 octobre 2021 pour l’Europe [2] :

  • Il est important de faire la distinction entre la dose supplémentaire pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli et les doses de rappel pour les personnes dont le système immunitaire est normal.
  • Pour ces derniers, le CHMP (Committee for Medicinal Products for Human Use, Comité de l’EMA) a évalué les données de Comirnaty montrant une augmentation des taux d’anticorps lorsqu’une dose de rappel est administrée environ 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 à 55 ans. Sur la base de ces données, le comité a conclu que des doses de rappel peuvent être envisagées au moins 6 mois après la deuxième dose pour les personnes âgées de 18 ans et plus.
  • Au niveau national, les organismes de santé publique peuvent émettre des recommandations officielles sur l’utilisation des doses de rappel, en tenant compte des données d’efficacité émergentes et des données de sécurité limitées. Le risque de maladies cardiaques inflammatoires ou d’autres effets secondaires très rares après un rappel n’est pas connu et fait l’objet d’une surveillance étroite. Comme pour tous les médicaments, l’EMA continuera d’examiner toutes les données sur la sécurité et l’efficacité du vaccin.

 

Au niveau de la France et bien que l’Europe et les Etats-Unis concluent sur le même délai de six mois au moins pour la troisième dose, l’ANSM (L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) confirme le même délai (de six mois) pour la tranche d’âge 12-17 ans le 24 décembre dernier, mais, de manière surprenante voire incompréhensible, produit un avis réduit à 4 mois, voire 3 mois sans précision sur la tranche d’âge de la population concernée [4]. Cet avis est résumé comme suit :

« Les données des études présentées ci-après montrent une réponse anamnestique (humorale et cellulaire) robuste en tenant compte des deux limitations importantes que sont l’absence de données pour le variant Omicron et l’utilisation d’une dose de rappel Spikevax (MODERNA, NDLR) à 100μg (et non 50 μg).

Néanmoins, bien qu’une réponse anamnestique ait été induite après une dose de rappel à 3 mois, on ne dispose pas actuellement de données permettant de montrer que la maturation du système immunitaire est similaire après une dose de rappel à 3 mois et à 6 mois, ni de données permettant de savoir si les taux d’anticorps générés et l’efficacité vaccinale après un rappel à 3 mois sont comparables après un rappel à 6 mois. Des études permettant de comparer les titres d’anticorps neutralisants après un rappel à 3 mois ou à 6 mois permettraient de répondre à ces questions. Quant aux données de pharmacovigilance, elles sont limitées aux profils de réactogénicité qui ne semblent pas être modifiés par un rappel plus précoce.

Compte tenu de la situation épidémique actuelle avec une circulation très active des variants Delta et Omicron, une accélération de la campagne de rappel avec un espacement à partir de 3 mois de la dose de rappel après un schéma complet de primovaccination est envisageable en tenant compte des incertitudes sur la réponse immune et la durée de la protection. Il est à noter qu’un suivi de l’ensemble des données disponibles tant sur le plan de l’efficacité que de la sécurité est réalisé. »

Et de conclure : « En conclusion, bien que les données soient limitées, les résultats des deux études cliniques et de l’étude cas-témoin décrits ci-dessus permettent de suggérer que les schémas homologues (càd de même marque, NDLR) et hétérologues (càd de marque différente, NDLR) utilisant des vaccins ARNm permettent d’induire une réponse anamnestique robuste, y compris lorsque la dose de rappel est administrée dès 3 mois après la primo-vaccination. »

 

P.S. : L’avis surprenant de l’ANSM – paru en catimini le soir de Noël – outrepasse ses prérogatives qui contreviennent aux décisions de l’EMA déjà étonnement basées sur l’avis d’un pays non UE – de réduire à 3-4mois le délai entre les 2ème et 3ème doses sur des bases extrêmement ténues, biaisées et limitées. Alors que la France ne peut légalement que retranscrire les RCP édictées par l’EMA et fixer le prix des vaccins, et alors que le gouvernement semble vouloir inscrire dans la Loi française de manière précipitée sous prétexte de circulation intense de OMICRON, ce raccourcissement de délai sans discernement et de manière coercitive à l’ensemble des français, il est extrêmement important de faire savoir que cet avis est contraire à la Législation européenne. Chacun en tirera les conclusions qu’il veut mais il est légitime de se demander si l’ANSM n’aurait pas subi des pressions politiques pour raccourcir en catimini à 3 mois les injections. Mais dans quel but ?

 

Références

[1] Notice fabricant Comirnaty :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf

[2] EMA sur le booster :

https://www.ema.europa.eu/en/news/comirnaty-spikevax-ema-recommendations-extra-doses-boosters

[3] FDA :

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/coronavirus-covid-19-update-fda-takes-multiple-actions-expand-use-pfizer-biontech-covid-19-vaccine

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-authorizes-booster-dose-pfizer-biontech-covid-19-vaccine-certain-populations

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/coronavirus-covid-19-update-fda-takes-multiple-actions-expand-use-pfizer-biontech-covid-19-vaccine

[4] ANSM :

https://ansm.sante.fr/actualites/avis-de-lansm-concernant-la-dose-de-rappel

 

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PJL renforçant des outils de gestion crise sanitaire : éléments d’information importants de professionnels de la réglementation européenne sur les vaccins

7 JANVIER 2022

 

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Mesdames et Messieurs les Administrateurs du Sénat,

 

Alors que le Sénat débute à compter de la semaine prochaine l’examen du projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique, nous estimons nécessaire de porter à votre connaissance un certain nombre d’éclaircissements relatifs à la mise sur le marché des vaccins covid-19 au sein de l’Union européenne et en France en particulier.

Nous, professionnels de la réglementation européenne en la matière et juristes, pensons que le Parlement et les législateurs doivent absolument disposer des données fiables et objectives qui manquent cruellement au débat public.

A notre sens, le projet de loi instaurant un « passe vaccinal » pour les activités du quotidien des Français pourrait, s’il était adopté en l’état, susciter à l’avenir de nombreux recours juridiques et/ou recherches en responsabilité, qui, au delà de ceux qui pourraient être intentés au fabricant, pourraient l’être également à l’encontre de toutes les personnes ayant participé au processus décisionnel, à l’instar des conséquences des décisions passées relatives à l’amiante ou au Médiator.

Le projet de loi que le Sénat doit examiner rend de fait quasi-obligatoire pour une grande partie de la population française l’administration de trois doses ou plus de vaccin covid-19 ainsi que d’un délai de trois à quatre mois entre les doses deux et trois. Pourtant les analyses des plus hautes autorités sanitaires d’UE et des Etats-Unis, conformes aux données du fabricant, l’avis de OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de la HAS (Haute Autorité de Santé) convergent toutes vers quatre points cruciaux :

  • Il n’existe pas de données fabricant de sécurité ni d’efficacité au-delà de deux doses de vaccin ;
  • Les études additionnelles acceptées par l’EMA (Agence Européenne du Médicament), visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de deux doses de vaccin sont planifiées, ou actuellement en cours, de mai 2021 à octobre 2025 ;
  • La dose numéro trois, si elle doit être administrée, est réservée à des catégories précises de personnes concernées ;
  • La réduction du délai à trois ou quatre mois entre la dose deux et la dose trois, comme proposé par l’ANSM (Agence Nationale de la sécurité du médicament), ne repose sur aucune donnée fabricant, décision de l’UE (ou US) ou avis d’autorité sanitaire.

En effet, si la loi nationale entend soumettre l’activité quotidienne des Français à l’injection de trois doses, voire plus, de vaccins prophylactiques à ARNm à un rythme de trois ou quatre mois par an, nul n’est censé ignorer que la mise sur le marché de produits pharmaceutique est régie par le droit Européen.

Les États membres disposent de prérogatives réduites en la matière : fixation le prix du médicament, suivi des essais cliniques, de la pharmacovigilance et de la fabrication sur le territoire national, procédure centralisée ou de reconnaissance mutuelle d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). C’est l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui coordonne l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité.

Les vaccins à ARNm sont des prophylaxies innovantes qui bénéficient depuis fin 2020 d’Autorisations de Mise sur le Marché Conditionnelles (règlement CE N° 507/2006) soumises à une procédure centralisée au niveau de l’UE.

Le RCP (1) des vaccins à ARNm (Résumé Caractéristique produit) – émanant du rapport d’évaluation et des plans de gestion de risque fournis et mis à jour par le fabricant – sont du ressort exclusif de l’EMA. Ces documents ont pour but de définir les risques liés à l’utilisation d’un médicament, les minimiser et assurer le suivi et la mise à jour des études nécessaires tout au long du cycle de vie du médicament. La France par l’ANSM les traduit en notice à destination des soignants et du grand public, sans modification.

Le vaccin COMIRNATY de Pfizer BionTech est actuellement, et de loin, majoritaire sur le territoire français.

A ce jour, Pfizer BionTech dans son dernier RMP à jour au 25/11/21 (2), et malgré le fait qu’une extension conditionnelle de la dose trois ait été obtenue, n’a fourni aucun élément d’efficacité et de sécurité sur :

  • la vaccination chez les enfants de moins de 5 ans, qui n’est pas recommandée par le fabricant ;
  • les personnes fragiles à comorbidités (maladies pulmonaires, diabète, maladies neurologiques chroniques, troubles cardiovasculaires, maladies auto-immunes) ;
  • les personnes immunodéprimées (traitements de cancers, de maladies auto-imunes, greffes) ;
  • les femmes enceintes, allaitantes et le fœtus ;
  • la co-administration avec le vaccin contre la grippe saisonnière ;
  • la toxicité à moyen et long terme de deux doses (2 ans) ;
  • le risque associé à la répétition de plus de deux doses

Des études post-marché « en vie réelle » sont en cours ou planifiées avec des résultats attendus d’ici fin 2022 jusqu’à fin 2025. Les résultats actuellement mis en avant reposent principalement sur l’étude clinique pivot randomisée en double aveugle C4591001/BNT162-02. Cette étude n’est plus en double aveugle, le groupe placebo ayant été majoritairement vacciné. Le critère d’efficacité est la réponse sérique neutralisante de la protéine Spike produite un mois après une et/ou deux doses à l’aide d’un test de neutralisation sériques. Cette étude se finira fin 2022.

L’efficacité revendiquée par le fabricant de 95%* est en réalité l’efficacité observée fin 2020-début 2021 sur des cas confirmés non graves apparus plus de 7 jours après la deuxième dose, avec le variant initial. L’efficacité tombait alors à 66% pour les cas de COVID sévères de 7 à 14 jours après la dose deux. Le fabricant n’a pas donné de critère d’efficacité à plus long terme en vie réelle.

L’EMA a donné son accord (3), avec des réserves explicites, pour la dose trois, sur la base d’études fournies par le fabricant, études de qualité, durée et portée limitées, constituant un niveau de preuve peu robuste : une dose de rappel (dose trois, appelée « booster ») de Comirnaty peut être administrée au moins six mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus, la décision devant tenir compte des données de sécurité limitées.

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé (4) l’usage, pour cette troisième dose, du vaccin COMIRNATY selon le même schéma vaccinal d’au moins six mois après la deuxième dose.

L’avis (5) du groupe SAGE (Groupe stratégique consultatif d’expert sur la vaccination) de l’OMS sur la dose trois est très clair : il rappelle que, dans le contexte où les efforts de vaccination doivent rester axés sur la réduction des décès et des maladies graves et la protection du système de santé, la plus grande prudence reste de mise compte tenu du manque d’informations probantes d’efficacité et de sécurité ainsi que sur le moment optimal pour le rappel ; il appelle à une stratégie ciblée et interroge même son inutilité pour réduire les formes graves, les formes bénignes, l’infection et la transmission, ainsi que l’efficacité au soutien du système de santé.

Comme le précise l’EMA, et sur la base de son avis, les organismes de santé publics nationaux peuvent émettre des recommandations officielles sur l’utilisation des doses de rappel.

L’avis (6) de la Haute Autorité de Santé (HAS) est de recommander la dose trois aux soignants et à l’entourage des immunodéprimés. Elle recommande de n’utiliser que les vaccins pour lesquels l’AMM a permis de définir les conditions d’administration d’une dose de rappel, ce qui n’est pas le cas du vaccin PFIZER BIONTECH. Les données dites « israéliennes » (publiées dans des revues à comité de lecture par des pairs) sur lesquelles elle appuie son avis ne remplacent pas les données du fabricant ni celles de l’EMA et ne sont pas intangibles.

Le 24 décembre dernier, l’ANSM (7) confirmait ce délai d’au moins six mois pour les 12 ans et plus. Mais elle rendait également un avis, basé sur une sélection d’études de faible niveau de preuve (contestables, biaisées, limitées et inadaptées à OMICRON et à COMIRNATY), de réduire à trois mois l’administration de la dose trois (dose trois elle-même non évaluée dans le RMP du fabricant). Elle conseille même l’interchangeabilité (non évaluée et non conseillée par le fabricant) sans précision sur la tranche d’âge de la population concernée et en reconnaissant elle-même la forte limitation des études.

Cet avis n’a pas de portée décisionnelle réglementaire contraignante et ne peut pas être une justification – pas plus qu’un avis du conseil scientifique qui ne respecte pas les règles de la comitologie – pour conditionner la vie quotidienne et professionnelle de l’ensemble des français de 12 ans et plus à l’injection volontaire et répétée de trois doses et plus, d’un espacement de trois mois entre la dose deux et la dose trois, voire à des injections futures tous les trois mois.

Nous estimons que cette vulnérabilité ne pourra être longtemps ignorée et sera le talon d’Achille de cette loi.

Nous vous prions, Mesdames, Messieurs les Sénateurs et Administrateurs du Sénat, d’agréer l’expression de notre considération la plus distinguée,

 

Références :

 

* le calcul d’efficacité du vaccin est le suivant = 100× (1– IRR) , IRR = cas confirmé COVID / 1000 personne année.

 

(1) Résumé caractéristique produit Comirnaty :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf

(2) Rapport d’évaluation COMIRNATY :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/variation-report/comirnaty-h-c-5735-r-0046-epar-assessment-report-renewal_en.pdf

(3) Avis EMA sur la dose 3 :

https://www.ema.europa.eu/en/news/comirnaty-spikevax-ema-recommendations-extra-doses-boosters

(4) Avis de la FDA sur la dose 3 :

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/coronavirus-covid-19-update-fda-takes-multiple-actions-expand-use-pfizer-biontech-covid-19-vaccine

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-authorizes-booster-dose-pfizer-biontech-covid-19-vaccine-certain-populations

https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/coronavirus-covid-19-update-fda-takes-multiple-actions-expand-use-pfizer-biontech-covid-19-vaccine

(5) Avis de l’OMS :

https://www.who.int/news/item/22-12-2021-interim-statement-on-booster-doses-for-covid-19-vaccination—update-22-december-2021

(6) Avis de la HAS :

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3290614/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-d-un-rappel-par-le-vaccin-a-arnm-comirnaty

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-08/avis_n2021.0061.ac.seesp_du_23_aout_2021_du_college_de_la_has_sur_la_campagne_de_rappel_vaccinal_contre_la_covid_19.pdf

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3290614/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-d-un-rappel-par-le-vaccin-a-arnm-comirnaty

(7) Avis de l’ANSM :

https://ansm.sante.fr/actualites/avis-de-lansm-concernant-la-dose-de-rappel

Des nouvelles de sentinelles

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A Retenir

  • La « première vague » de février-mars 2020 correspond au pic épidémique de grippe.
  • Parmi les « vagues » de COVID-19 suivantes, seule celle d’octobre 2020 a avoisiné le seuil épidémique de la grippe et mérite le nom de « pic épidémique COVID-19 pour la saison 2020-2021 ». À ce jour, nous sommes proches du pic épidémique de COVID-19 pour la saison 2021-2022.
  • Le reste du temps, la circulation de SARS-CoV-2 a constitué une situation endémique bénigne similaire à celle du rhinovirus ou d’autres virus respiratoires.
  • 1 an et demi de covid19 (656 636 cas) ont fait moins de cas que la grippe saisonnière 2018-2019 en seulement 6 mois (1 618 166 cas de syndromes grippaux soit 828 501 grippes à influenza virus).
  • L’excellente méthodologie du réseau historique Sentinelles est passée sous silence depuis 1 an ½ (au mieux bénéficie-t-elle d’une ligne de renvoi http sur le résumé hebdomadaire de Santé Publique France).
  • Ces données confirment celles du rapport de l’ATIH sur l’importance exagérée accordée à l’épidémie de Covid-19 en France en 2020 et 2021. [1].

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Le collectif RéinfoCovid tient à adresser tout son respect aux professionnels du réseau Sentinelles pour la constance et la rigueur méthodologique qui sont les leurs depuis 25 ans et qui éclairent d’un jour nouveau la situation sanitaire par la publication en juillet de son bilan annuel 2020. Celui-ci vient s’ajouter aux bulletins hebdomadaires de 2020 et 2021, tous aussi riches de données cliniques aussi simples que fiables.

Nous avons souhaité faire la synthèse des grandes observations relatives à la COVID-19 à partir de ces publications, car nous déplorons jour après jour qu’ils n’apparaissent dans les rapports hebdomadaires de Santé Publique France que sous la forme d’une ligne pratiquement nulle d’informations, malgré la qualité et le nombre des conclusions qui devraient orienter la prise de décision publique.

 

Rappel

Ce sont 1400 généralistes et pédiatres, ainsi que des épidémiologistes de l’INSERM et de Sorbonne Université, dont les travaux de surveillance de la grippe et des infections respiratoires aiguës sont exploités par l’Institut Pasteur et l’European CDC depuis plus de 25 ans.

C’est le seul réseau qui observe en vie réelle les vraies COVID-19 (les malades symptomatiques d’infections respiratoires aigües (IRA) à SARS-CoV-2 et non pas les PCR de nos concitoyens non malades.) [2]

 

Où en est l’épidémie de COVID-19 ?

D’après [3]

 

De toute l’année 2021, l’incidence réelle de la COVID-19 n’a jamais dépassé 35 cas pour 100 000 habitants par semaine [3].

En semaine 52, 47% des sujets éligibles à la vaccination n’étaient pas vaccinés, soit 53% de vaccinés [3].

Au même moment, les données SI-DEP fondées sur les PCR ont été systématiquement 10 fois supérieures (oscillant toute l’année entre 50 et 500/100 000 hab, jusqu’à 833/100 000hab en semaine 51) : il s’agissait donc là de personnes testées positives mais majoritairement non malades d’IRA COVID-19.

Pour mémoire, le seuil épidémique de la grippe (une IRA particulière) a toujours été fixé autour de 170 / 100 000 habitants.

En semaine 52, seuls 3% de ces 43 831 nouveaux cas ayant consulté un généraliste ont été hospitalisés, et le taux d’hospitalisation n’a jamais dépassé les 5,4% en 2021 (pic entre s26 et s28) [3].

Que montre le bilan annuel de 2020 ?

Evolution des taux de positivité hebdomadaire pour les virus grippaux des prélèvements effectués par les médecins Sentinelles, et nombre de prélèvements positifs pour un virus grippal en focntion des types et sous-types durant la campagne de surveillance virologique des syndromes grippaux, saison hivernale 2019/2020, en France métropolitaine Image extraite de [4].

 

L’activité hospitalière de février / mars 2020, appelée à tort « première vague », était une épidémie de grippe aux caractéristiques strictement similaires à celles des autres années (bilan annuel 2019 pour l’épidémie 2019-2020) [4].

Le surcroît d’activité dû à la COVID-19 à cette époque n’est pas connu.

Quant à l’épidémie 2020-2021, la surveillance s’est prolongée jusqu’en semaine 24 de 2021.

Taux d’incidence des IRA dues au SARS-CoV-2 (COVID-19) vues en médecine générale en 2020 jusqu’à mi-2021 [5]

 

Sur toute cette période, l’incidence réelle (clinique) des COVID-19 n’a dépassé les 35 cas / 100 000 habitants qu’une fois avec un pic autour de 80 / 100 000 habitants en octobre 2020 (la première série de données avec un pic avant 2020s15 est uniquement « virologique » sans rapprochement clinique)

Sur 15 mois au moment du bilan de juillet 2020, l’estimation totale des cas de COVID-19 a été de 656 636 cas.

Par comparaison, la grippe saisonnière (syndromes grippaux) fait tous les ans plus de 3 millions de cas dont la moitié sont de vraies grippes (virus influenza).

Avec 96,6% des cas ayant plus de 15 ans, la COVID-19, infection respiratoire aiguë, n’est donc pas une maladie pédiatrique.

Distribution des cas d’IRA dues à la COVID-19 sur la période 2020s12 – 2021s24 déclarés par les médecins généralistes Sentinelles en France métropolitaine selon l’âge [5]

 

Par comparaison, les IRA hors COVID-19 font 18,4% de cas en-dessous de 15 ans.

Enfin, 5,3% ont fait l’objet de demande d’hospitalisation par les généralistes, âge minimum 15 ans et médiane à 69 ans. C’est 10 fois plus que les demandes d’hospitalisation pour grippe saisonnière, ce qui se comprend bien étant donné l’âge élevé des patients atteints de forme grave de COVID-19.

En tout, c’est moins de 35 000 hospitalisations en 2020.

L’étrange bulletin de Santé Publique France

Si le bandeau du site Sentiweb affiche sa coopération avec Santé Publique France, celle-ci ne le mentionne même pas dans le moindre rapport hebdomadaire. Pas plus que le Conseil Scientifique français dans ses avis.

 

Références

[1] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/bilan-du-rapport-de-latih/

[2] SentiWeb, réseau Sentinelles – INSERM & Sorbonne Université – CNR Pasteur http://www.sentiweb.fr/france/fr/

[3] Bilan sentinelle semaine 52 de 2021 : https://www.sentiweb.fr/document/5501

[4] http://www.cpias-ile-de-france.fr/docprocom/doc/spf-bilan-grippe-2019-2020-131020.pdf

[5] Bilan d’activité 2020 : https://www.sentiweb.fr/document/5361

Réfutation des arguments « scientifiques » justifiant l’instauration d’un passe vaccinal

 

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A Retenir

  • D’après le réseau Sentinelles en semaine 50 de 2021 le nombre de malades de la Covid était estimé à 39/100 000 habitants. Ce chiffre ne justifie pas une quasi obligation vaccinale sous-forme de passe vaccinal.
  • De nombreuses publications montrent l’échappement du variant Omicron aux vaccins
  • Les vaccinés et les primo-infectés sont plus à risque d’être porteurs de Omicron que les personnes non vaccinées et jamais infectées
  • Omicron progresse rapidement mais n’entraîne pas d’augmentation des cas de pneumonies et pas de décès
  • L’instauration de ce passe vaccinal n’est donc aucunement justifiée scientifiquement.

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Un « Projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique N° 4857» https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4857_projet-loi# sera déposé début janvier devant le parlement. Il s’agit d’établir un passe vaccinal à la place du passe sanitaire.
L’exposé des motifs est critiquable scientifiquement. Ce projet repose sur la supposée explosion des « cas » : ces cas ne sont pas des malades et nous ne sommes donc pas en période épidémique.

Le projet de loi reconnaît que les vaccins présentent une efficacité diminuée avec le temps et que les rappels sont de nature à la rétablir ; cependant les nombreuses données récentes montrent l’inefficacité de ce rappel contre les variants actuellement circulants : les données de neutralisation des variants au laboratoire ainsi que d’efficacité constatée en « vie réelle » vont dans le même sens et montrent une efficacité nulle ou parfois même négative (augmentation de la susceptibilité des vaccinés au variant Omicron).

De plus le variant Omicron en circulation actuellement semble moins pathogène que les précédents, suivant en cela l’atténuation attendue des virus à ARN [1].

Enfin comme le montre l’article [2] la Covid-19 ne sature pas les hôpitaux en cette fin 2021 (« Non, les non-vaccinés ne saturent pas les réanimations »).

L’instauration de ce pass vaccinal n’est donc aucunement justifiée scientifiquement.

 

Incidence et nombre de « cas » versus nombre de malades

“L’incidence, mesurée sur sept jours consécutifs, a constamment augmenté depuis octobre et dépasse désormais 700 cas pour 100 000 habitants, soit un niveau jamais mesuré depuis le début de l’épidémie.” https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4857_projet-loi# (projet de loi du 27 décembre 2021)

L’incidence de « cas » ne correspond pas à un nombre de malades comme l’explique Laurent Toubiana, épidémiologiste INSERM, directeur de l’IRSAN [3].

Le nombre de cas positifs est en effet élevé en cette fin d’année car on teste beaucoup, mais le taux de positivité n’est pas très élevé [4]. Au 13 décembre le taux de positivité était de 7,3% (contre 16% en novembre 2020). 1 078 745 tests effectués ont été effectués ce même jour (plus que le maximum atteint en aout 2021)

Le nombre de positifs oscille entre 88 000 et 13 000 par jour ce qui correspond à une fourchette de 616 000 à 91 000 par semaine. Ce nombre de cas est à opposer au nombre de malades de la Covid estimé à 39/100 000 par semaine selon Sentinelles.

Pour comparaison, une épidémie de grippe classique est caractérisée par un nombre de malades compris entre 300 et 800/100 000 habitants par semaine [5].
D’après le réseau Sentinelles en semaine 50 de 2021 le nombre de malades de la Covid était estimé à 39/100 000 habitants. Ce chiffre ne justifie pas une quasi obligation vaccinale sous-forme de passe vaccinal.

Sentinelles semaine 50 du 13 au 19 décembre 2021 [6]

  • IRA 173 malades /100 000 hab par semaine dont 39 Covid/100 000 hab par semaine
  • Virus isolés des malades d’IRA : 10% de SARS-CoV-2 et 28% de virus grippal, 2,8% rhinovirus, 6,1% Virus respiratoire syncytial et 12,2% de metapneumovirus

Efficacité vaccinale diminuée

« L’efficacité de la protection conférée par la vaccination tend en outre à diminuer avec le temps, ce qui rend nécessaire l’injection d’une dose de rappel pour maintenir une immunité suffisante » https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4857_projet-loi# (projet de loi du 27 décembre 2021)

En effet les données récentes confirment cette baisse de la protection vaccinale avec le temps et montrent de plus l’inefficacité de la 3ème dose contre le variant Omicron

Selon l’analyse des données du ministère israélien [7] sur les tests sur les passagers de l’aéroport national, publiée le 1er novembre 2021, la 3è dose est inefficace pour prévenir la diffusion de l’épidémie et expose les individus à des risques élevés de contamination.

Selon un communiqué de Pfizer-BioNTech [8] le fabricant « croit que les vaccinés pourraient être protégés des formes graves dues à Omicron et contrôle en vie réelle l’efficacité de la 3eme dose », pour justifier cette croyance du sang de vacciné a été recueilli 1 mois seulement après la 3eme dose et 3 semaines après la 2nd dose, et testé sur le variant Omicron. On sait maintenant que quelques mois après la seconde dose le vaccin devient inefficace contre Omicron (voir références ci-dessous). Comment espérer qu’il en soit autrement avec la 3eme dose puisqu’après un intervalle aussi court que 3 semaines ou un mois après l’injection l’effet neutralisant sur omicron est identique après la 2nd ou la 3eme dose. Il n’y a aucune justification scientifique à supposer que le vaccin reste efficace après la 3eme dose alors qu’il ne l’est plus après la 2nd. D’ailleurs Pfizer précise que la persistance de la neutralisation de Omicron par le booster va être surveillée dans l’avenir.

 

Echappement de Omicron au vaccin : études de laboratoire sur la neutralisation du virus par les anticorps vaccinaux

De nombreuses publications montrent l’échappement du variant Omicron aux vaccins (une virologue allemande sur twitter [9] : « nos premières données sur la neutralisation d’Omicron versus Delta sont prêtes :

  • avec 2 doses de Pfizer, 2 doses Moderna, ou 1 dose Astra-Z et 1 dose Biontech ; après 6 mois 0% de neutralisation de Omicron,
  • après la 3è dose de Pfizer, 3 mois après le booster seulement 25% de neutralisation versus 95% chez Delta. Jusqu’à 37 fois la réduction Delta vs. Omicron».

Ce travail a été publié [10].

D’autres publications montrent la même diminution drastique du pouvoir neutralisant des anticorps vaccinaux in vitro [11,12, 13, 14, 15, 16, 17]

 

L’efficacité des vaccins est faible contre le variant Omicron

« Le contexte épidémique est enfin marqué par l’apparition du variant Omicron, d’ores et déjà présent sur le territoire national et dont les premières études révèlent une contagiosité nettement supérieure à celle des autres souches en circulation, ainsi qu’un échappement immunitaire au moins partiel, même si les vaccins à acide ribonucléique messager semblent continuer à procurer une protection significative contre les formes graves, en particulier après l’injection d’une dose de rappel. » https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4857_projet-loi# (projet de loi du 27 décembre 2021)

Les vaccins (y compris la 3è dose) ont une faible efficacité sur Omicron.
L’efficacité disparaît avec le temps (elle commence à diminuer au bout du premier mois)

Selon le Rapport officiel du gouvernement Britannique [18], après la dose de rappel, l’efficacité contre omicron est plus faible 2 semaines après l’injection comparée à celle contre delta.

Selon un rapport officiel hollandais [19], il est noté une réduction de la protection conférée par l’infection ou la vaccination contre le portage de Omicron. Les vaccinés et les primo-infectés sont plus à risque d’être porteurs de Omicron que les personnes non vaccinées et jamais infectées. Encore une fois (comme dans quasiment toutes les études) seuls les vaccinés depuis plus de 14 jours (ou 28 pour Janssen) sont comptabilisés : il n’y a pas de données pour les fraîchement vaccinés!

Selon les statistiques officielles du gouvernement Ecossais [20], les données montrent (page 35) une augmentation du risque d’être infecté avec un nombre croissant de doses de vaccin : chez les non vaccinés : 0,63% de cas positifs Covid, chez ceux qui ont reçu 1 dose : 0,76% de cas positifs et 0,94% chez des doublement vaccinés, après le booster 0,20% de cas positifs (mais ces données sont extraites quelques semaines seulement après la 3è doses et il faut tenir compte de la diminution de l’immunité vaccinale avec le temps)

Selon l’Université d’Edinburgh [21], l’efficacité de la 2è dose vis à vis de Omicron est nulle au bout de 25 semaines (8 mois) et elle est comparable 2 semaines après la 3è dose (56%) et 2 semaines après la 2de (53%) chez les 16-49 ans. Chez les plus de 50 ans, l’efficacité est quasi nulle 2 semaines après la 2de dose et elle est de 57% 2 semaines après le booster.

Une étude danoise [22] montre une efficacité « négative » à 3 mois vis à vis de Omicron (c’est à dire une plus grande susceptibilité à l’infection) après 2 doses. La durée de l’efficacité de la 2de dose est de 1 mois vis à vis de Omicron (3 mois pour delta) et le booster (3è dose) n’a plus que 50% d’efficacité au bout d’un mois sur Omicron.

Une étude récente sur une flambée épidémique aux Îles Féroé [23] montre une contamination par omicron avec un taux d’attaque de 63% parmi des triple vaccinés et testés négatifs dans les précédentes 36 heures.
Tous ont eu des symptômes bénins résolus au maximum dans les 9 jours après une incubation de 2 à 6 jours. Les Iles Féroé possèdent une des plus fortes capacités de tests au monde.

Une publication d’eurosurveillance.org [24] fait état d’une flambée épidémique en Norvège fin novembre suite à un rassemblement festif. Le taux d’attaque de Omicron était de 74% parmi des personnes vaccinées à 96% ; la plupart ont développé des symptômes bénins et aucune hospitalisation n’a été notifiée.

Selon une autre publication d’eurosurveillance.org qui recense les cas de Omicron observés au Danemark [25], 85,5% des contaminés avaient reçu au moins une dose de vaccin, 76% étaient vaccinés 2 doses et 7,1% avaient reçu le booster : 83% étaient complètement vaccinés. Aucun enfant n’a été contaminé (les enfants ne sont pas vaccinés et étaient pourtant présents dans les chaînes de contamination). La majorité des cas ont rapporté des symptômes, 9 furent hospitalisés (dont 1 en soins intensifs) et aucun décès n’a été enregistré.

Le Danemark a une des plus fortes capacités de testing dans le monde. Cette étude conclut à « une augmentation et une propagation rapides du variant Omicron au Danemark, un pays européen doté d’une grande capacité de dépistage, d’une couverture vaccinale élevée et d’une immunité naturelle limitée par l’infection par le SRAS-CoV-2. L’introduction et la propagation se sont produites en dépit d’une réponse de santé publique précoce et complète. »

D’autre part, selon le PDG de Moderna lui-même, le français Stéphane Bancel, les vaccins devraient être peu efficaces contre Omicron [26]

 

Le variant Omicron semble moins pathogène que les précédents

Voir l’interview d’un médecin sud-africain [27] résumée en français : Omicron est bénin, ne donne pas de symptômes respiratoires ni d’hospitalisation, le vaccin est inutile car il est censé protéger des formes graves qui n’existent pas avec Omicron !

Selon l’Université d’Edinburgh [28], il y a très peu d’admissions à l’hôpital avec Omicron en comparaison du variant delta.

Selon le rapport britannique officiel du 3 décembre 2021 [29], aucune hospitalisation ni aucun décès n’ont été notifiés en liaison avec Omicron.

Selon le rapport officiel sud-africain du 2 décembre [30] le Omicron progresse rapidement mais n’entraîne pas d’augmentation des cas de pneumonies et pas de décès ; la majorité des cas hospitalisés le sont pour des motifs indépendants de la Covid et le Omicron n’est découvert chez qu’à la faveur de tests systématiques.

Les études précédentes des paragraphes montrant l’inefficacité des vaccins soulignent toutes également la bénignité de Omicron.

 

Références

[1] Evolution of SARS-CoV-2: review of mutations, role of the host immune system Banoun H, Nephron (2021 Apr 28:1-12) https://www.karger.com/Article/Abstract/515417

[2] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/non-les-non-vaccines-ne-saturent-pas-les-reanimations/

[3] http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/159-Analyse-17-novembre-2021-:-la-cinqui%C3%A8me-vague-un-feuilleton-qui-a-trop-dur%C3%A9

[4] https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=sp_pos_quot.tx_pos_quot&s=2021-12-20&t=a01&view=map2

[5] http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/164-Analyse-du-28-novembre-2021-:-La-vaccination-obligatoire-:-l%E2%80%99ultime-violence-faite-aux-populations

[6] https://www.sentiweb.fr/document/5490

[7] Green Pass and COVID-19 Vaccine Booster Shots in Israel – A More ‘Realistic’ Empirical Assessment Analyzing the National Airport Data, https://papers.ssrn.com/abstract=3963606

[8] https://www.pfizer.com/news/press-release/press-release-detail/pfizer-and-biontech-provide-update-omicron-variant

[9] https://twitter.com/CiesekSandra/status/1468465347519041539

[10] Alexander Wilhelm, Marek Widera, Katharina Grikscheit, Tuna Toptan, Barbara Schenk, Christiane Pallas, Melinda Metzler, Niko Kohmer, Sebastian Hoehl, Fabian A. Helfritz, Timo Wolf, Udo Goetsch, Sandra Ciesek, Reduced Neutralization of SARS-CoV-2 Omicron Variant by Vaccine Sera and monoclonal antibodies, medRxiv 2021.12.07.21267432; doi: https://doi.org/10.1101/2021.12.07.21267432

[11] Broadly neutralizing antibodies overcome SARS-CoV-2 Omicron antigenic shift, https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.12.12.472269v2

[12] Pseudotyped SARS-CoV-2 Omicron variant exhibits significant escape from neutralization induced by a third booster dose of vaccination, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.17.21267961v1

[13] Reduced Neutralization of SARS-CoV-2 Omicron Variant by Vaccine Sera and monoclonal antibodies, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.07.21267432v2

[14] SARS-CoV-2 Omicron has extensive but incomplete escape of Pfizer BNT162b2 elicited neutralization and requires ACE2 for infection, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.08.21267417v1

[15] Striking Antibody Evasion Manifested by the Omicron Variant of SARS-CoV-2, https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.12.14.472719v1

[16] Omicron extensively but incompletely escapes Pfizer BNT162b2 neutralization https://www.nature.com/articles/d41586-021-03824-5

[17] Striking antibody evasion manifested by the Omicron variant of SARS-CoV-2 https://www.nature.com/articles/d41586-021-03826-3

[18] COVID-19 vaccine surveillance report – week 50, https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1041593/Vaccine-surveillance-report-week-50.pdf

[19] Increased risk of infection with SARS-CoV-2 Omicron compared to Delta in vaccinated and previously infected individuals, the Netherlands, 22 November to 19 December 2021, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.20.21268121v1

[20] Public Health Scotland COVID-19 & Winter Statistical Report, https://publichealthscotland.scot/media/10930/21-12-22-covid19-winter_publication_report.pdf

[21] Severity of Omicron variant of concern and vaccine effectiveness against symptomatic disease: national cohort with nested test negative design study in Scotland , https://www.research.ed.ac.uk/en/publications/severity-of-omicron-variant-of-concern-and-vaccine-effectiveness-

[22] Vaccine effectiveness against SARS-CoV-2 infection with the Omicron or Delta variants following a two-dose or booster BNT162b2 or mRNA-1273 vaccination series: A Danish cohort study, https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.20.21267966v2

[23] Omicron outbreak at a private gathering in the Faroe Islands, infecting 21 of 33 triple-vaccinated healthcare workers https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.22.21268021v1

[24] Outbreak caused by the SARS-CoV-2 Omicron variant in Norway, November to December 2021 https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.50.2101147

[25] Epidemiological characterisation of the first 785 SARS-CoV-2 Omicron variant cases in Denmark, December 2021, https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.50.2101146

[26] https://www.ft.com/content/27def1b9-b9c8-47a5-8e06-72e432e0838f

[27] https://covexit.com/entretien-dr-chetty-omicron/

[28] Severity of Omicron variant of concern and vaccine effectiveness against symptomatic disease: national cohort with nested test negative design study in Scotland , https://www.research.ed.ac.uk/en/publications/severity-of-omicron-variant-of-concern-and-vaccine-effectiveness-

[29] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1038404/Technical_Briefing_30.pdf SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England

[30] Tshwane District Omicron Variant Patient Profile – Early Features https://www.samrc.ac.za/news/tshwane-district-omicron-variant-patient-profile-early-features

Non, les non-vaccinés ne saturent pas les réanimations

 

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A Retenir

  • Seuls 15 % des services de soins critiques sont utilisés par des patients catalogués Covid-19, et parmi eux, la moitié sont non vaccinés (données octobre, novembre, décembre)
  • Pour 100 lits de soins critiques, 15 patients sont identifiés « Covid-19 », 3 ne sont pas venus à l’hôpital pour cette raison, 6 sont venus pour cela et sont vaccinés, 6 sont venus pour cela et sont non-vaccinés
  • Le ratio de la DREES de « 9 sur 10 » est un pur calcul théorique découlant de la part estimée du nombre de personnes vaccinées en France. Ce ratio ne reflète donc en rien la réalité observée en services de soins critiques.
  • Les hôpitaux et services d’urgences étaient en grève quasi-continue depuis plusieurs années et jusqu’en 2020 pour dénoncer le manque de moyen humain et la gestion inhumaine et uniquement financière de l’hôpital depuis la mise en place de la tarification à l’acte par Jean Castex en 2007.

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Depuis le début du mois de décembre, les médias se sont mis d’accord pour accuser les non-vaccinés de saturer les hôpitaux et en particulier les réanimations. La mode est de donner le ratio de « 9 personnes hospitalisées sur 10 ne sont pas vaccinées [1]». Nous avons déjà montré dans l’article [2] et les 2 vidéos [3, 4] réalisées à partir des rapports de l’ATIH [5, 6] que, ni les soins conventionnels des hôpitaux, ni les services de réanimations, n’ont jamais été saturés en 2020. C’est encore le cas en 2021. Malgré le fait que nous sommes en période hivernale et donc que les infections respiratoires, dont les coronavirus engendrent des hospitalisations, seuls 15 % des services de soins critiques sont utilisés par des patients catalogués Covid-19, et parmi eux, la moitié sont non vaccinés. Nous allons donc voir en détail que, non il n’y a toujours rien d’alarmant sur la situation hospitalière et non, les non vaccinés ne sont en rien responsables de la situation des hôpitaux. Seuls les choix politiques le sont.

Les hôpitaux ne sont pas saturés à cause de la Covid-19

Nous en avons déjà fait la démonstration dans les 2 vidéos [3, 4] grâce aux rapports de l’ATIH [5, 6] et à celui de la Cour des Comptes [7]. Jamais pendant l’année 2020 l’hôpital français n’a été saturé à cause de la Covid-19. Les patients identifiés Covid-19 n’ont représenté que 2 % de l’activité, et l’hôpital a été en sous-charge toute l’année. Un très faible 2 %, alors que les déclarations Covid-19 l’ont été avec beaucoup de largesses pour des questions de facturation, il est en effet bien plus rentable pour l’hôpital de déclarer un patient comme infectieux, plutôt que pour la pathologie pour laquelle il est venu. Même les services de soins critiques ont été sous-utilisés et l’augmentation du recours aux services de réanimations est un trompe-l’œil uniquement dû à la requalification de lits de soins continus en lits de réanimations.

Aujourd’hui, chacun peut voir sur le site Géodes que 3 000 patients sont déclarés Covid-19 et admis en services de soins critiques [8]. D’après les statistiques de ScanSanté, il y a 20 000 lits [9] de soins critiques en France. Donc aujourd’hui, 15 % sont utilisés par des patients déclarés Covid-19 (Figure 1). On note d’ailleurs que le chiffre de 3 000 mis en avant pour les patients Covid-19 est le nombre de patients en soins critiques (soit l’addition du nombre de patients en services de soins continus, soins intensifs et réanimations), alors que le nombre mis en avant pour le nombre de lits disponibles est le nombre de lits en réanimations uniquement (donc 6 000 au lieu de 20 000) laissant ainsi croire à une saturation inexistante.

Figure 1 : Schématisation des lits de soins critiques en France selon le statut Covid-19

 

Rappelons que depuis presque 2 ans, les seules déclarations des hôpitaux d’infections respiratoires aiguës (IRA) sont celles de la Covid-19. Toutes les autres causes déclarées ont disparu et notamment les fameuses grippes. Il est donc tout à fait normal quand arrive l’hiver d’avoir des patients âgés arrivant à l’hôpital souffrant d’IRA. Cela ne s’arrêtera pas avec des piqûres préventives. Il n’est donc absolument pas crédible de faire croire à une situation exceptionnelle avec des statistiques aussi basses. La propagande actuelle n’a pas d’autre enjeu que d’imposer des injections répétées à toute la population quelle que soit la situation sanitaire. Il n’y a pas le moindre lien entre les deux. Le ministère de la Santé choisit donc habilement ses indicateurs pour continuer d’entretenir la peur sur un non-sujet en ciblant les non-vaccinés plutôt que de parler des moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’hôpital.

 

Les non vaccinés ne saturent pas les hôpitaux

La pression médiatique fait toujours immédiatement suite aux communiqués de presse de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du Ministère de la Santé. Celui de la mi-novembre avait pour titre « Neuf fois plus d’entrées en soins critiques parmi les personnes non vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées de 20 ans et plus » [10]. Les médias ont évidemment mal traduit ce titre en faisant croire que « 9 personnes sur 10 en soins critiques sont non-vaccinés », ce qui n’a rien à voir. D’ailleurs, il suffit de lire le communiqué de presse pour le savoir : « Chez les personnes complètement vaccinées en revanche, le nombre d’entrées en soins critiques est en augmentation : il atteint 3 pour 1 million de personnes complètement vaccinées ; cette population représente 42 % des personnes admises en soins critiques et 48 % des personnes admises en hospitalisation conventionnelle alors qu’elle représente 86 % de la population des 20 ans ou plus. ». Il y a donc au mois d’octobre, presque autant de non-vaccinés que de vaccinés en soins critiques et pas du tout un ratio de 9/10. La répartition en soins critiques de 42 non-vaccinés pour 58 vaccinés a tendance à se rapprocher de 50/50 depuis novembre au regard des données de la DREES sur les entrées dans ces services. La tendance depuis 1 mois est de 46 vaccinés pour 54 non vaccinés (Figure 2).

Figure 2 : Schématisation des patients en soins critiques déclarés Covid-19 selon le statut vaccinal

 

Le ratio de la DREES de « 9 sur 10 » est un pur calcul théorique découlant de la part estimée du nombre de personnes vaccinées en France (Figure 3). D’après la DREES, il y aurait 86 % de vaccinés chez les plus de 20 ans.

 

Figure 3 : Schématisation du statut vaccinal dans la population française

 

Ainsi, la DREES utilise le fameux « produit en croix ». Elle suppose que si les ratios de soins critiques dans la population par statut vaccinal étaient conservés, et qu’il y avait autant de non vaccinés que de vaccinés, alors il y aurait 9 non-vaccinés sur 10 en soins critiques. Ce ratio ne reflète donc en rien la réalité observée en services de soins critiques.

Si nous ajoutons, que nous avons appris grâce au rapport de l’ATIH sur la Covid-19, qu’environ 20 % des patients déclarés Covid-19 sont en fait venu à l’hôpital pour une raison complètement différente, mais dont la codification « Covid-19 » permet à l’hôpital une facturation bien plus intéressante, nous pouvons alors schématiser la répartition actuelle en services de soins critiques : pour 100 lits disponibles, nous avons 15 patients identifiés « Covid-19 », 3 ne sont pas venus à l’hôpital pour cette raison, 6 sont venus pour cela et sont vaccinés, 6 sont venus pour cela et sont non-vaccinés.

Les patient Covid-19 non vaccinés venus pour Covid-19 représentent environ 6 % des lits en soins critiques à l’hôpital (figure 4).

 

Figure 4 : Schématisation des lits de soins critiques en France selon le statut Covid-19 et le statut vaccinal

 

Conclusion

La conclusion est donc simple : non, les non-vaccinés ne sont en aucun cas responsable d’une quelconque saturation hospitalière. Leur nombre est bien trop faible à l’hôpital pour embouteiller quoi que ce soit.

Rappelons que les hôpitaux et services d’urgences étaient en grève quasi-continue depuis plusieurs années et jusqu’en 2020 pour dénoncer le manque de moyen humain et la gestion inhumaine et uniquement financière de l’hôpital depuis la mise en place de la tarification à l’acte par Jean Castex en 2007. En 2021 rien n’a changé mis à part la suppression de quelques dizaines de milliers de lits d’hôpitaux et la mise à pied sans solde de soignants récalcitrants aux injections expérimentales, dont on sait pertinemment aujourd’hui qu’ils ne garantissent pas du tout d’avoir des tests négatifs, ni même de ne pas être malade, ou de finir en service de réanimation. Mais, le gouvernement aujourd’hui se trouve un bouc-émissaire : les non-vaccinés, et fait croire à la population que pour gérer les problèmes de l’hôpital, il faut donner des milliards d’euros à des laboratoires pour qu’ils nous fassent des piqûres régulièrement. Ces mêmes labos qui ont des liens financiers très étroits avec nos politiques. La fuite en avant que nous constatons mène uniquement à cette question : jusqu’où peuvent-ils aller avant que les gens ne se réveillent ?

 

Références

[1] https://www.bfmtv.com/sante/les-personnes-non-vaccinees-representent-9-patients-sur-10-au-chu-de-nice_VN-202112160035.html

[2] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/bilan-du-rapport-de-latih/

[3] https://youtu.be/DP27OA-8bzE

[4] https://youtu.be/DP27OA-8bzE

[5] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

[6] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_mco.pdf

[7] https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-soins-critiques

[8] https://geodes.santepubliquefrance.fr/

[9] https://data.drees.solidarites-sante.gouv.fr/explore/dataset/lits-de-reanimation-de-soins-intensifs-et-de-surveillance-continue-en-france/information/

[10] https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/neuf-fois-plus-dentrees-en-soins-critiques-parmi-les-personnes-non-vaccinees

Votre enfant n’est pas certain d’attraper la COVID, même vacciné, il peut l’attraper et la transmettre

Flyer à télécharger et distribuer : cliquez ici

 

Chaque nouveau rapport de pharmacovigilance sur les vaccins nous apprend toujours la même chose : Nous ne savons encore rien de ces vaccins !

 

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A RETENIR

  • Les Covid longs peuvent selon l’ANSM être aggravés par le vaccin Janssen
  • 92 % des échecs vaccinaux suite au vaccin Janssen sont GRAVES avec 16 % de DECES
  • 16 des 87 patients GRAVES NE PRESENTAIENT AUCUN FACTEUR DE RISQUE
  • Malgré tout, ce vaccin vient d’être autorisé en dose de rappel par l’Agence européenne du médicament

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Le vaccin Janssen aggrave-t-il la COVID-19 ?

Le vaccin Janssen, originellement préféré car ne nécessitant qu’une seule dose, a ensuite été jugé inefficace et toutes les personnes ayant reçu une dose de vaccin Janssen ont dû recevoir une seconde dose de vaccin par ARNm.

Coup de théâtre, l’Agence Européenne du Médicament vient de l’autoriser en dose de rappel après deux injections de vaccins à ARNm ! Il paraîtrait que ce vaccin, inefficace en primo-vaccination, serait efficace en dose de rappel.

Dans le rapport de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) sur la pharmacovigilance du vaccin du 22/10 au 18/11/2021, l’ANSM s’arrête sur les échecs vaccinaux du vaccin Janssen (https://ansm.sante.fr/uploads/2021/12/03/20211203-covid-19-vaccins-focus-2-janssen-periode-22-10-2021-18-11-2021-3.pdf).

Ce rapport nous apprend que ces échecs vaccinaux sont comptabilisés uniquement à partir de 21 jours post-vaccination. Toute infection COVID-19 se produisant avant ce délai de 21 jours n’est donc pas comptabilisée comme un échec de la vaccination.

 

Au 18/11/21, un total de 104 cas d’échecs vaccinaux après le vaccin Janssen ont été signalés aux autorités de pharmacovigilance française.

Sur ces 104 cas, l’ANSM a décidé d’en exclure de la comptabilisation :

  • 5 cas survenus avant le délai de 21 jours
  • 2 cas de COVID-longs aggravés par la vaccination
  • 2 cas dont la date de vaccination par Janssen était antérieure à son autorisation de mise sur le marché

 

Conclusions

  • Les COVID longs peuvent donc selon l’ANSM être aggravés par le vaccin Janssen
  • Des personnes ont été vaccinées avec un vaccin avant son autorisation
  • Parmi 95 cas d’échecs vaccinaux déclarés ET retenus par l’ANSM pour analyse, 87 était GRAVES
  • 92 % des échec vaccinaux suite au vaccin Janssen sont GRAVES avec 16 % de DECES
  • 16 des 87 patients GRAVES NE PRESENTAIENT AUCUN FACTEUR DE RISQUE

Il est donc légitime de se poser la question :

Le vaccin Janssen aggrave-t-il la COVID-19 ?

Ces données sont d’autant plus inquiétantes au regard de l’autorisation de l’utilisation de ce vaccin en dose de rappel délivrée par l’EMA

 

COVID-19, école, collège, lycée et Université : Qu’avons nous fait ?

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A retenir

  • La COVID-19 n’affecte toujours pas les classes d’âge inférieures à 30 ans.
  • L’observation de la réalité de terrain pendant plus de18 mois permet de constater que le port du masque ne modifie en rien la dynamique de l’épidémie.
  • Seule l’infection naturelle des jeunes par le SARS-CoV-2, sans effets importants pour la très grande majorité d’entre eux, permettra de durablement limiter leur risque d’infecter les plus fragiles en coupant la production virale, ce que le vaccin actuel ne peut faire efficacement
  • L’ensemble des observations faites au cours de ces bientôt deux années de crise indique que les multiples mesures sanitaires imposées aux jeunes ont été pour eux plus délétères que bénéfiques

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Introduction

Cet article, produit par le collectif de scientifiques et d’universitaires de Réinfocovid, vise à tirer parti du recul de bientôt deux années, pour faire une synthèse rapide sur les impacts qu’ont eus les décisions sanitaires sur les jeunes. En effet, plus que les anciens, qui sont les victimes directes principales de cette nouvelle maladie (90 % des décès ont touchés les plus de 65 ans), les jeunes ont progressivement été ostracisés comme susceptibles d’être responsables des infections chez leurs aînés (spots télé, annonces radiophoniques, articles grands médias, etc…). A tel point que l’on arrive aujourd’hui à imposer à des enfants le port du masque toute la journée à l ‘école, sans interruption, y compris dans les cours de récréation. Ceci en dépit de l’impact aussi bien sur l’apprentissage que sur les troubles psychologiques rapportés par de nombreux professionnels, dont certains aujourd’hui sont officiellement soutenus par le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique, https://www.youtube.com/watch?v=wLSqsG2k7ZE ), qui a pourtant jusqu’ici été plutôt frileuse quant à l’observation critique de la gestion de cette crise. Les impacts néfastes sur les jeunes sont d’autant plus lourds à porter que l’on sait pertinemment que ces classes d’âge ne sont absolument pas affectées par la COVID-19.

La question centrale que nous devons nous poser est pourtant simple : acceptons-nous ce nouveau paradigme qui implicitement vise à faire porter aux enfants, qui n’ont rien à craindre de cette maladie, le poids d’une profonde perturbation de leur développement social, psychologique et affectif, pour (peut-être) protéger leurs grands-parents d’une maladie qui les affecte au crépuscule de leur existence et pour lesquels la grande majorité est déjà vaccinée ?

 

1- Bilan de la mortalité COVID-19 par classe d’âge

La COVID-19, après plus de 18 mois de suivi, n’affecte toujours pas les classes d’âge inférieures à 30 ans (dont les étudiants). Ceci est illustré sur la Figure 1, histogramme construit à partir des données de santé Publique France au 5 décembre 2021.

De plus, l’étude des rares décès dans ces classes d’âge indique qu’ils sont majoritairement associés à de graves comorbidités [1]. Cependant, ces jeunes, dont les étudiants, ont également été soumis aux confinements, fermetures de leurs universités, restrictions de leurs vies sociales, obligation de port de masques, et autres. Tout ceci a entraîné un lourd impact social et psychologique sur ces populations [2][3].

Figure 1 : Pourcentages des décès « COVID-19 » (test SARS-CoV-2 positif). La répartition des décès est effectuée sur 10 classes d’âge successives, de 10 années chacune, sauf la dernière : 90 ans et plus. Jusqu’à 30 ans, on dénombre moins de 0,1 % des décès COVID-19 totaux, majoritairement associés à de graves comorbidités (cf texte). En d’autres termes, 99,9 % des décès COVID-19 n’affectent pas les moins de 30 ans

2- Observation comparative sur plus d’un an de l’effet du masque sur l’infectivité et la mortalité COVID-19

De nombreuses études ont été publiées dans la littérature. Certaines publiées en 2020 rapportaient un effet du masque sur la limitation des contaminations (dans la revue nature [4]), alors que d’autres, y compris en RCT (Randomized Controlled Trial), concluaient à l’inefficacité du port du masque pour limiter les contaminations [5][6].

Depuis, le recul nous permet de nous affranchir de ces publications aux résultats contradictoires. Il est désormais possible d’observer la réalité de terrain et de comparer l’impact du SARS-CoV-2 dans des pays similaires ayant eu des politiques différentes quant au port du masque. Les figures 2, 3, 4 et 5, construites à partir de données officielles publiques (OMS, Johns Hopkins University) et mises en forme par https://ianmsc.substack.com/p/why-does-no-one-ever-talk-about-sweden , sont sans appel: le port du masque ne modifie en rien la dynamique de l’épidémie :

Figure 2 :

Figure 3 :

Figure 4 :

Figure 5 :

Figures 2 à 5 : Comparaison entre plusieurs pays (Figure. 2 : Tous les états américains; Figure 3 : le Royaume-Uni et la Suède; Figure. 4 : l’Allemagne et la Suède ; Figure. 5 : Israël seul) de l’évolution de la dynamique des cas ou des décès COVID-19 par million d’habitants en fonction de l’obligation du port du masque ou non. Les traits verticaux oranges et noirs indiquent les changements d’obligations décrétées par les autorités sanitaires des pays indiqués. On observe qu’en aucun cas l’obligation du port du masque n’est corrélée avec une baisse des cas ou décès, indiquant son inutilité. Le cas des USA est très parlant : certains états ont imposé le port du masque, d’autres non. On constate que pour ces deux groupes, la dynamique des cas est pratiquement identique.

 

3- Risque de contamination des aînés par les jeunes

Il est établi que la contamination des personnes âgées par des jeunes est possible. Cependant, le poids des jeunes dans ce type de propagation par rapport à celui d’autres adultes reste très controversé [7]. Par précaution, on incite donc très fortement les jeunes à se faire vacciner afin de limiter le risque de contaminer leurs aînés, qui sont en effet plus de 1000 fois plus fragiles qu’eux face à la COVID-19.

Malheureusement, nous savons aujourd’hui que les vaccins ne sont pas stérilisants (infection toujours possible, et risque de contamination d’autrui équivalent à celui d’un non vacciné [8]). De plus, l’efficacité des vaccins actuels n’est que transitoire, et décroît dès le premier mois post-injection [9].

Par contre, il est aujourd’hui démontré que l’immunité acquise suite à une infection par le SARS-CoV-2 est bien plus stable et efficace dans le temps que celle obtenue par le vaccin [10][11]. Étant donné la résistance naturelle des jeunes face à ce virus [7], il serait donc bien plus efficace de les laisser acquérir cette immunité post-infection SARS-CoV-2. Infection, rappelons-le de nouveau, sans conséquence majeure chez les jeunes [7]. Ainsi, le risque de contaminer les classes d’âge plus fragiles disparaîtrait progressivement et de façon durable, plus sûrement qu’avec les vaccins actuels dont l’efficacité est trop limitée.

 

Conclusions

Le monde Universitaire représente l’essence même de la connaissance, de l’esprit critique et de la réflexion. Depuis le début de cette pandémie, qu’il est plus juste de nommer syndémie puisque 95 % des victimes de la COVID-19 sont porteurs de comorbidités [12][13], les systèmes sanitaires ont fait de multiples choix afin de tenter de limiter l’impact de cette crise. Après bientôt deux ans, nous sommes aujourd’hui en mesure d’évaluer l’efficacité de ces mesures. En ce qui concerne le fonctionnement de l’Université (ou de l’école, du collège et du lycée), le recul nous permet de constater que les classes d’âge de moins de 30 ans ont davantage été affectées par les mesures sanitaires qui leur ont été imposées que par le virus lui-même.

Il semble urgent de prendre conscience de la réalité de l’absence de risques vitaux pour les jeunes face au SARS-CoV-2. Il est inconcevable de sciemment les maintenir dans un climat d’anxiété qui, de fait, ne les concerne pas. Et pire encore, de les culpabiliser quant à leur responsabilité éventuelle dans la contamination de leurs aînés. Nous savons aujourd’hui que les données scientifiques objectives montrent qu’il n’y a plus aucune raison de ne pas leur permettre de vivre normalement, d’étudier normalement, de s’épanouir en confiance comme tout jeune est censé le faire pour devenir un adulte équilibré.

Certains répondront avec raison que l’enseignement n’est possible qu’avec des enseignants et du personnel administratif, qui eux, ne sont pas dans les classes d’âges protégées de la COVID-19. En effet. Mais il a été démontré que les personnels enseignants exposés à des élèves/étudiants (non masqués) ne sont pas plus sensibles à la maladie que le reste de la population générale non enseignante [14]. Quand diffuserons-nous enfin ces réalités scientifiques ?

L’ensemble de ces données nous place face à nos responsabilités d’adultes, d’enseignants ou de citoyens: allons-nous continuer à maltraiter notre jeunesse ? Allons-nous prendre le risque d’en laisser une bonne partie psychologiquement et durablement fragilisée? Notre responsabilité est de tirer les leçons de ces bientôt deux années. Rendons à la jeunesse le goût de la découverte de la vie. Libérons-la des obligations sanitaires sans effets sur elle, autres que délétères. La volonté de protéger les populations à risques et âgées, désormais bien caractérisées, ne peut éthiquement pas reposer sur la culpabilisation, voire la maltraitance des jeunes.

Références

[1] C. Smith et al., “Deaths in children and young people in England after SARS-CoV-2 infection during the first pandemic year,” Nat Med, Nov. 2021, doi: 10.1038/s41591-021-01578-1.

[2] S. Singh, D. Roy, K. Sinha, S. Parveen, G. Sharma, and G. Joshi, “Impact of COVID-19 and lockdown on mental health of children and adolescents: A narrative review with recommendations,” Psychiatry Res, vol. 293, p. 113429, Nov. 2020, doi: 10.1016/j.psychres.2020.113429.

[3] R. Clair, M. Gordon, M. Kroon, and C. Reilly, “The effects of social isolation on well-being and life satisfaction during pandemic,” Humanit Soc Sci Commun, vol. 8, no. 1, p. 28, Dec. 2021, doi: 10.1057/s41599-021-00710-3.

[4] L. Peeples, “Face masks: what the data say,” Nature, vol. 586, no. 7828, pp. 186–189, Oct. 2020, doi: 10.1038/d41586-020-02801-8.

[5] H. Bundgaard et al., “Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial,” Ann Intern Med, pp. M20-6817, Nov. 2020, doi: 10.7326/M20-6817.

[6] M. Klompas, C. A. Morris, J. Sinclair, M. Pearson, and E. S. Shenoy, “Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era,” N Engl J Med, vol. 382, no. 21, p. e63, May 2020, doi: 10.1056/NEJMp2006372.

[7] K. A. M. Gaythorpe et al., “Children’s role in the COVID-19 pandemic: a systematic review of early surveillance data on susceptibility, severity, and transmissibility,” Sci Rep, vol. 11, no. 1, p. 13903, Dec. 2021, doi: 10.1038/s41598-021-92500-9.

[8] G. Kampf, “The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing,” The Lancet Regional Health – Europe, vol. 11, p. 100272, Dec. 2021, doi: 10.1016/j.lanepe.2021.100272.

[9] A. Israel et al., “Elapsed time since BNT162b2 vaccine and risk of SARS-CoV-2 infection: test negative design study,” BMJ, p. e067873, Nov. 2021, doi: 10.1136/bmj-2021-067873.

[10] S. Gazit et al., “Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections,” Infectious Diseases (except HIV/AIDS), preprint, Aug. 2021. doi: 10.1101/2021.08.24.21262415.

[11] N. Kojima and J. D. Klausner, “Protective immunity after recovery from SARS-CoV-2 infection,” The Lancet Infectious Diseases, p. S1473309921006769, Nov. 2021, doi: 10.1016/S1473-3099(21)00676-9.

[12] R. Horton, “Offline: COVID-19 is not a pandemic,” The Lancet, vol. 396, no. 10255, p. 874, Sep. 2020, doi: 10.1016/S0140-6736(20)32000-6.

[13] L. Kompaniyets et al., “Underlying Medical Conditions and Severe Illness Among 540,667 Adults Hospitalized With COVID-19, March 2020–March 2021,” Prev. Chronic Dis., vol. 18, p. 210123, Jul. 2021, doi: 10.5888/pcd18.210123.

[14] J. F. Ludvigsson, L. Engerström, C. Nordenhäll, and E. Larsson, “Open Schools, Covid-19, and Child and Teacher Morbidity in Sweden,” N Engl J Med, vol. 384, no. 7, pp. 669–671, Feb. 2021, doi: 10.1056/NEJMc2026670.

Selon la chambre des Lords, les preuves sont insuffisantes pour rendre la vaccination obligatoire chez les soignants.

La chambre des Lords est la chambre haute du parlement britannique dont le rôle s’apparente à celui du Sénat français.

Un article, paru dans le British Medical Journal, rapporte les échanges entre l’équivalent du Ministère de la Santé et la Chambre des Lords.

Les points importants de ce débat politique britannique sont les suivants :

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  • Les plans du gouvernement n’ont pas fait l’objet d’une réflexion approfondie selon la chambre
  • 126 000 soignants quitteraient leur emploi si la vaccination devenait obligatoire, selon la chambre
  • Le gouvernement ne propose pas de plan d’impact de cette perte de soignants
  • Cette obligation vaccinale des soignants engendrerait un surcoût de 270 millions de livres sterling

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Le DHSC, équivalent britannique du ministère de la santé, n’a fourni aucune explication cohérente pour expliquer et justifier la politique qu’il entend mener selon la Chambre des Lords

Traduction de l’article

https://www.bmj.com/content/bmj/375/bmj.n2957.full.pdf

Un comité de la Chambre des Lords a soulevé plusieurs préoccupations concernant la proposition de loi visant à rendre obligatoire la vaccination contre le SARS-CoV-2 pour l’ensemble du personnel soignant en Angleterre, particulièrement de savoir si le bénéfice de la vaccination des 8 % des soignants non vaccinés était proportionnée et comment le système de soin ferait face à la perte des 5,4 % qui ne veulent pas être vaccinés.

Le Secondary Legislation Scrutiny Committee a déclaré que les plans du gouvernement n’avaient pas fait l’objet d’une réflexion approfondie, empêchant la chambre des Lords d’examiner la proposition de loi.

Le 9 novembre, le ministre anglais de la santé et de l’aide sociale, Sajid Javid, a annoncé que tous les membres du personnel travaillant dans des établissements de santé et d’aide sociale réglementés par le gouvernement britannique seraient tenus de se faire vacciner d’ici le 1er avril. « Nous devons éviter les dommages évitables et protéger les patients du système de soins, nos collègues du système de soins et le système de soins lui-même.

Mais dans un rapport publié le 30 novembre, la commission a déclaré que l’avantage d’augmenter la couverture vaccinale du personnel « peut être marginal » et que le gouvernement n’a pas publié de plans d’urgence sur la façon dont il ferait face à la perte de personnel qui ne veut pas du vaccin.

Le rapport indique que sur les 208 000 membres du personnel du Système de Santé National qui ne sont pas actuellement vaccinés, 54 000 (26 %) se feraient vacciner en vertu de la loi et 126 000 (61%) quitteraient leur emploi.

« Étant donné que l’on s’attend à ce que la législation entraîne des coûts supplémentaires de recrutement et de formation de 270 millions de livres sterling et des perturbations majeures de l’offre de soins à la fin de la période de grâce, des preuves très solides devraient être fournies pour soutenir ce choix politique.

Le DHSC [Department for Health and Social Care] (NDLR : équivalent du ministère de la Santé) n’a pas fourni de telles preuves », a-t-elle déclaré.

La commission a également critiqué le ministère pour ne pas avoir inclus dans la législation des détails pratiques sur comment des expressions telles que « face à face » ou « autrement engagé » seraient appliquées, renvoyant à la place à des directives qui seront produites à l’avenir.

Le président de la commission, Robin Hodgson, a déclaré : « Nous sommes tout à fait favorables à des niveaux élevés de vaccination, mais le DHSC est responsable de ses décisions devant le Parlement et doit nous donner une idée claire sur les effets de ces réglementations, sur de l’effet de l’inaction et de toute autre solution envisagée, afin que le Parlement comprenne pleinement toutes les conséquences de ce que le DHSC lui demande d’accepter.

Ceci est particulièrement important lorsque le Système National de Santé est déjà soumis à une telle pression.

« Le DHSC n’a fourni aucune déclaration cohérente pour expliquer et justifier la politique qu’il entend mener, et cela nuit à la capacité de la Chambre à entreprendre un examen efficace de la législation proposée. »

Références

Référence : https://www.bmj.com/content/bmj/375/bmj.n2957.full.pdf BMJ 2021;375:n2957 http://dx.doi.org/10.1136/bmj.n2957