Sujet : La CeNC 2023 – Fabrication d’une Action Citoyenne et Faits Saillants.

Invité : Dr Bernard Massie – Docteur en microbiologie et immunologie, spécialiste de l’adénovirus, ex Directeur de recherche du Conseil national de recherches du Canada. Commissaire au sein de la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) du Canada.

Discutant : Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Sujet : l’Hydroxychloroquine

Invité : Pr Philippe Brouqui – Infectiologue renommé dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales, IHU Marseille

Discutants :
– Dr Eric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition
– Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Sujet : l’Hydroxychloroquine

Invité : Pr Philippe Brouqui – Infectiologue renommé dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales, IHU Marseille

Discutants :
– Dr Eric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition
Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

 

Turbo-cancers, maladies auto-immunes et pathologies neurologiques survenant après la vaccination ARNm anti-covid

par Dr Ute Krüger, traduit par Laurent Mucchielli et Francis Leboutte

Cet article constitue la version française d’un article publié en Allemand par le Berliner Zeitung le 2 octobre 2024. Il a été traduit par Francis Leboutte (La Décroissance, Belgique) et Laurent Mucchielli (CNRS, Aix-en-Provence), avec l’accord de l’auteure.

Résumé : Le fait que les vaccins ARNm anti-covid provoquent des « turbo-cancers » a été présenté par les médias mainstream comme une « fake news » (par exemple ici France Culture en octobre 2023). C’est pourtant une réalité empirique. La docteure Ute Krüger est spécialiste en pathologie avec 25 ans d’expérience professionnelle. Elle a travaillé comme médecin-chef dans le service de pathologie clinique de plusieurs hôpitaux suédois. Depuis que ces injections ont été rendue obligatoires et administrées en masse, elle a observé une augmentation des cancers très agressifs (« turbo-cancers »), des maladies auto-immunes et des maladies neurologiques. Elle présente ici le résultat de ses observations cliniques et de son enquête.

* * * * *

Depuis mon enfance, j’ai toujours souhaité devenir médecin pour pouvoir aider les gens. Au lycée de Seelow/Brandebourg, mon intérêt pour le microscope a été éveillé dans un cours de biologie. La structure des plantes à fort grossissement me fascinait beaucoup. Après mon année de stage préuniversitaire en 1989 dans le service de cardiologie aiguë de la Charité de Berlin, j’ai étudié la médecine à la Humboldt-Universität de Berlin. Dans ma thèse de doctorat, j’ai analysé près de 7500 cas d’autopsie. J’y ai comparé les diagnostics posés par les médecins cliniciens, comme les causes de décès, avec les résultats de l’autopsie à des fins de contrôle de qualité. Au cours des années suivantes, j’ai travaillé comme médecin assistant au service de pathologie clinique de l’hôpital Oskar-Ziethen Lichtenberg et j’ai réussi l’examen de spécialisation en pathologie en 2004. Le microscope est devenu mon compagnon de tous les jours.

En raison de l’impossibilité de concilier travail et famille en tant que médecin en Allemagne, je suis partie avec mon partenaire de l’époque à Växjö, dans le sud de la Suède, en 2005. J’y ai travaillé pendant dix ans en tant que médecin-chef au service de pathologie clinique de l’hôpital central, dont j’ai également été la directrice médicale pendant les quatre dernières années. Au cours des huit années suivantes, j’ai été chef de clinique en pathologie à l’hôpital national de Kalmar, en Suède, et, en même temps, chef de clinique à l’Institut des sciences cliniques de l’université de Lund, en Suède.

À l’université, j’ai mené des recherches sur le cancer du sein afin de mieux comprendre la biologie des tumeurs et les facteurs de risque du cancer du sein. L’objectif était de trouver des moyens de prévenir cette maladie. En même temps que j’ai commencé à travailler à Kalmar et à Lund, j’ai été membre du conseil d’administration de la Société suédoise de pathologie pendant cinq ans, afin d’améliorer la qualité de la pathologie en Suède. J’ai donc 25 ans d’expérience dans le domaine de la pathologie. Jusqu’en 2022, j’ai diagnostiqué des milliers de cancers et d’autres maladies dans le cadre de mon activité clinique en tant que spécialiste du cancer du sein.

En automne 2021, d’étranges cas de cancer se sont multipliés

En automne 2021, j’ai remarqué un changement dans l’apparition du cancer du sein dans mon travail de routine à l’hôpital. Je voyais plus souvent que d’habitude des tumeurs chez des patientes plus jeunes, souvent âgées de 30 à 50 ans, et je voyais plus de tumeurs à croissance rapide et donc des tumeurs plus grosses. Il y avait le plus souvent non pas une, mais plusieurs tumeurs simultanées dans un sein. Le cancer du sein semblait également se développer plus souvent dans les deux seins en même temps. J’ai également remarqué qu’il y avait apparemment plus de récidives chez les patientes qui avaient guéri du cancer du sein auparavant. Il s’agissait alors d’une croissance tumorale très rapide avec une dissémination tout aussi rapide de la tumeur dans tout le corps, ce que j’ai constaté à plusieurs reprises quelques mois après la vaccination anti-covid à ARNm (désormais « Corona », pour raccourcir).

Comme je voyais un lien entre ces tumeurs « d’un genre nouveau » et la vaccination contre la Covid-19 (appelée par la suite, pour simplifier, vaccination Corona), j’ai signalé de nombreux cas à l’agence suédoise des médicaments. En outre, j’ai essayé de trouver des collègues germano­phones lors de la deuxième conférence de pathologie à Berlin afin d’infirmer ou de confirmer mon hypothèse de ce que j’ai appelé le « turbo-cancer » après la vaccination Corona. Je voulais lancer une étude à grande échelle. Mon objectif était d’arrêter toutes les vaccinations Corona avant que cette question ne soit résolue. Malheureusement, il ne s’est trouvé qu’un seul collègue pathologiste autrichien intéressé pour répondre à mon appel. À deux et surtout en plus de l’activité clinique quotidienne, un tel travail n’était pas gérable.

Au fil des mois, j’ai reçu de nombreux courriels de collègues, de proches et de personnes concernées par le turbo-cancer. Il semblait donc que je n’étais pas la seule à avoir remarqué un lien possible entre les vaccins Corona et les cancers agressifs.

Une étude réalisée en Grande-Bretagne en octobre 2023 a examiné la mortalité par cancer chez les personnes âgées de 15 à 44 ans. Il s’agit donc de personnes très jeunes, chez qui le cancer était jusqu’à présent plutôt rare comme cause de décès. Pour le cancer du sein chez les femmes, on a constaté une augmentation de 28 % des décès par cancer en 2022. Les chiffres sont encore plus alarmants pour le cancer du pancréas : dans ce cas, on a constaté une augmentation de 80 pour cent des décès chez les femmes et de 60 pour cent chez les hommes. En outre, on a constaté une augmentation de 120 pour cent des décès chez les hommes, causés par un cancer de la peau (mélanome).

Une surmortalité inexpliquée

Cette question est d’autant plus brûlante que nous avons effectivement affaire depuis 2021 à une surmortalité inexpliquée.

Si l’on regarde les taux de mortalité des quatre dernières années en Allemagne, on constate une nette surmortalité, surtout pour les dernières années. Dans la prépublication d’une étude de cette année, on peut voir que la surmortalité est corrélée aux infections Corona et aux décès pendant la première phase de la pandémie sans vaccination. Cependant, au cours de la deuxième et de la troisième année de la pandémie, on constate une augmentation considérable de la surmortalité qui ne peut pas être expliquée par les infections Corona, mais qui doit être considérée en relation avec les vaccinations Corona.

Selon l’étude, plus le nombre de vaccins administrés était important, plus la surmortalité était élevée. De plus, la surmortalité au cours des deux dernières années de pandémie a considérablement varié entre les Länder. Ainsi, pour la troisième année de la pandémie, la surmortalité a été estimée à 5-6 % à Berlin, en Brandebourg et en Saxe, alors qu’elle était environ deux fois plus élevée à Brême et dans la Sarre avec 11 %. La surmortalité est en corrélation avec le nombre de personnes vaccinées contre la maladie de Corona dans les Länder. L’étude dit textuellement : « Plus le nombre de vaccins administrés dans un Land est élevé, plus l’augmentation de la surmortalité est importante » (traduction de l’auteur).

Dans ce travail scientifique, le nombre de mort-nés a également été étudié. Là encore, il apparaît que le nombre de mort-nés est en corrélation avec le nombre de vaccinations Corona dans la population au cours de la troisième année de la pandémie.

Dans la prépublication d’une autre étude parue en août 2024, la surmortalité en Autriche est étudiée. L’âge des personnes décédées y est notamment pris en compte. Il s’avère que la surmortalité des 15-29 ans pour l’année 2023 atteint le chiffre incroyable de 34 %.

Dès août 2021, le célèbre pathologiste et directeur de l’Institut de pathologie de la Clinique universitaire de Heidelberg, le professeur Peter Schirmacher, a mis en garde contre un nombre élevé de décès dus à la vaccination qui ne sont pas connus. Ensuite, fin novembre 2022, il a publié une étude, et, dans un entretien avec Die Welt, il a expliqué peu après les résultats de sa recherche. L’étude a porté sur des personnes qui, dans les 14 jours suivant la vaccination, sont décédées de manière inattendue alors qu’elles semblaient en bonne santé. Dans 30 % des cas, il y avait un lien entre la vaccination et le décès. Schirmacher a souligné que d’autres études étaient nécessaires et a supposé que « dans l’un ou l’autre cas, la crainte de résultats désagréables » pourrait peut-être faire obstacle à la poursuite des recherches.

Les autopsies fournissent des informations importantes

Sans autopsie, il n’est pas possible de déclarer les décès dus aux effets secondaires des vaccins au Paul-Ehrlich-Institut, l’institut fédéral allemand pour les vaccins et les médicaments biomédicaux. Dans ce contexte, il faut aussi mentionner que de nombreuses personnes vaccinées sont décédées subitement chez elles. Lors de l’examen externe du corps, la mention « naturel » a été cochée comme type de décès et aucune autopsie n’a été pratiquée. Ainsi, les décès éventuellement liés aux vaccins Corona n’ont pas été pris en compte dans les statistiques.

En 2021, j’ai fait la connaissance du professeur Arne Burkhardt, un collè­gue pathologiste très compétent. Il avait décidé, avec l’avocat Elmar Becker, d’enquêter sur les décès survenus après une vaccination Corona. Burkhardt voulait déterminer s’il existait un lien de cause à effet entre la vaccination et le décès. De nombreuses personnes de l’espace européen s’étaient adressées à lui après que des proches soient décédés après avoir été vaccinés. Les rapports d’autopsie des pathologistes ou des médecins légistes n’ont toutefois pas établi de lien avec la vaccination Corona. Les familles ont cependant douté de ce résultat et ont veillé à ce que les instituts de pathologie ou de médecine légale envoient des échantillons de tissus de leurs défunts au professeur Burkhardt.

Ce travail sans doute unique au monde a commencé au premier semestre 2021 dans son laboratoire de pathologie à Reutlingen. En été 2021, le professeur Walter Lang, un pathologiste expérimenté, a rejoint l’équipe.

Dans presque trois quarts des 89 cas de décès examinés jusqu’en juin 2023, les résultats indiquent, selon Burkhardt, un lien entre le décès et la vaccination Corona. Il a été constaté que les lésions tissulaires étaient liées au nombre de vaccinations Corona. Ainsi, les lésions tissulaires graves étaient nettement plus fréquentes chez les personnes décédées après plusieurs vaccinations Corona qu’après une seule. Dans plus de la moitié des cas, la cause du décès était une inflammation du muscle cardiaque. La plus jeune personne décédée était une étudiante de 16 ans. Il était connu que tous les nouveaux vaccins Corona pouvaient provoquer une myocardite. Cela se retrouve également dans l’analyse des rapports sur les effets indésirables du vaccin de la société Pfizer. Toutefois, au vu des résultats des professeurs Burkhardt et Lang, la fréquence indiquée dans l’analyse de Pfizer semble bien en dessous de la réalité.

Dans près de 90 % des cas de décès étudiés par Burkhardt et Lang, on a constaté une inflammation des vaisseaux sanguins, grands et petits. L’inflammation de l’aorte, le plus gros vaisseau sanguin de notre corps, était plus fréquente que la moyenne. Vous vous doutez bien qu’une inflammation de la paroi vasculaire entraîne une fragilité du vaisseau, qui peut alors se rompre sous l’effet de la pression exercée, ce qui provoque une hémorragie rapide de la personne.

Les maladies auto-immunes comme conséquence de la vaccination ?

Par ailleurs, les deux pathologistes ont décrit des modifications inflammatoires dans les organes, appelées maladies auto-immunes. Il s’agit de maladies dans lesquelles le système immunitaire du corps attaque les propres tissus de l’organisme. J’aimerais ici expliquer brièvement comment les vaccins à ARNm agissent selon l’état actuel des connaissances. Ces vaccins modifient la programmation cellulaire des cellules saines du corps. Avant ces vaccins Corona, notre corps ne produisait pas de protéines de pointe [Spike]. Depuis ces vaccinations Corona basées sur l’ARNm, les cellules saines de notre corps produisent ces protéines du coronavirus et les présentent à la surface des cellules. Pour les cellules de la défense immunitaire de l’organisme, ces cellules sont étrangères et elles sont combattues.

Ainsi, les cellules saines (présentant des protéines Spike) sont donc attaquées, ce qui provoque une inflammation appelée réaction auto-immune. Dans une étude coréenne publiée en juillet de cette année dans la revue scientifique reconnue Nature, il apparaît qu’après une vaccination de rappel, c’est-à-dire une deuxième vaccination Corona, on trouve un risque accru de certaines maladies auto-immunes. On cite ici l’alopécie circulaire [zones circulaires sans cheveux], le psoriasis et le rhumatisme articulaire. Il est important de mentionner ici que ces complications vaccinales peuvent en principe survenir sur tous les organes.

Après le décès inattendu et soudain de notre cher collègue Burkhardt, j’ai considéré qu’il était de mon devoir de mettre à la disposition du public les résultats qu’il avait trouvés. En l’espace d’un an, j’ai rassemblé ces résultats et les ai publiés dans le livre Geimpft – gestorben – Histopathologischer Atlas der Corona-Impfschäden, paru en août 2024. Il présente 57 cas de patients dont le décès est, dans la grande majorité des cas, en relation démontrable avec l’injection du vaccin Corona. Ce livre s’adresse en priorité aux pathologistes, mais aussi aux médecins d’autres spécialités ainsi qu’aux non-médecins intéressés par la santé.

D’une part, les images de coupes de tissus sont présentées afin de sensibiliser les collègues travaillant dans le domaine de la pathologie de routine et de la médecine légale à l’égard de ces résultats totalement nouveaux et d’attirer l’attention sur les modifications typiques des injections d’ARNm. D’autre part, les descriptions de cas correspondantes sont incluses, documentant les circonstances tragiques et les souffrances multiformes des personnes ayant subi ces vaccinations.

Apparition fréquente de maladies neurologiques

Les maladies neurologiques sont également plus fréquentes après les vaccinations Corona. Voici un exemple tiré de mon activité de pathologiste : j’ai autopsié un patient décédé après avoir reçu deux vaccins Corona. En raison d’une maladie maligne, il avait reçu une chimiothérapie et une thérapie visant à atténuer la réponse immunitaire. En même temps, il a reçu deux doses du vaccin contre la Covid-19.

J’affirme que n’importe quel non-médecin comprend qu’on ne peut pas, d’une part, freiner le système immunitaire et, d’autre part, donner un vaccin qui présuppose une réponse du système immunitaire au plus haut degré. L’homme a développé des paralysies sur tout le corps relativement peu de temps après les vaccinations et est décédé trois mois plus tard. J’ai voulu publier ce cas avec deux professeurs très expérimentés de l’hôpital universitaire de Lund, en Suède, et de la Charité de Berlin. Pendant plus de six mois, j’ai donc été en contact avec le British Medical Journal, une revue spécialisée reconnue. On m’a demandé à plusieurs reprises d’apporter des modifications au texte et d’effectuer de nouvelles colorations en laboratoire, pour finalement recevoir, après de nombreux contacts par courriel, un bref message me disant qu’un cas similaire venait d’être publié et que le journal n’était plus intéressé par mon article.

Suite à cela, je me suis adressé à un autre journal, où le texte a été publié en décembre 2022. Malheureusement, cet article ne se trouve pas sur Pubmed, la plateforme de publications scientifiques – que j’appellerais le « Wikipédia des scientifiques et des médecins ». Je me demande donc combien d’études scientifiques et de descriptions de cas publiées ne se trouvent pas non plus sur cette plateforme.

Jusqu’à présent, les vaccins étaient normalement développés et testés pendant sept à huit ans avant d’être autorisés. Les vaccins Corona, quant à eux, ont été mis sur le marché moins d’un an après avoir été testé de manière totalement insuffisante.

Non seulement d’innombrables personnes sont tombées malades après ces vaccins, mais de nombreuses personnes sont également décédées après ces vaccins. Dans une étude de juin 2024, des effets secondaires graves ont été constatés dans 11 % des cas pour le vaccin de Pfizer et dans 21 % des cas pour celui de Moderna après ces vaccinations à ARNm. En comparaison, les anciens vaccins influenza n’ont provoqué que 0 à 4 % d’effets secondaires graves. En revanche, la probabilité de mourir d’une infection à Corona est désormais estimée à seulement 0,1 %. À mes yeux, le vaccin Corona était et est malheureusement toujours une expérience sur nous, les humains.

D’autres chiffres alarmants concernent le taux de natalité. Une étude des naissances vivantes en Europe datant de 2022 montre que dans tous les pays étudiés, on constate une baisse du nombre de naissances pouvant aller jusqu’à plus de 10 %. Dans ce contexte, il a pu être démontré dans les coupes de tissus de l’institut du laboratoire de Burkhardt que la protéine Spike était présente dans les ovaires. Ce fait permet de conclure qu’une inflammation peut également se produire à cet endroit, ce qui peut à son tour entraîner la formation de cicatrices et une éventuelle stérilité. Dans les coupes de tissus des testicules de jeunes décédés, on a trouvé un nombre considérablement réduit de spermatozoïdes, un cas est également illustré dans le livre décrit ci-dessus. Ces changements dans les organes sexuels sont effrayants et pourraient expliquer la baisse de la natalité.

La politique plutôt que la science

On sait désormais, après la divulgation des documents de l’état-major de crise, d’abord secrets, de l’Institut Robert Koch (RKI) en Allemagne, qu’il n’y avait et qu’il n’y a pas de base scientifique pour de nombreuses mesures imposées par les politiques en rapport avec le Corona.

Les scientifiques et les médecins qui se sont longuement penchés sur les conséquences de ces vaccinations Corona sont traités d’affabulateurs, de conspirationnistes, voire d’extrémistes de droite. Ma tentative de mettre en garde contre de ce que l’on appelle le turbo-cancer après les vaccinations Corona a été qualifiée de sabotage par les médias suédois – sabotage contre la campagne de vaccination qui prévoyait de vacciner tout le monde contre le Corona.

En raison du fait que la politique a pris le pas sur la science, j’ai démissionné de mon poste de médecin-chef à l’hôpital de Kalmar et à l’hôpital universitaire de Lund. J’étais profondément choquée et je ne pouvais plus, en mon âme et conscience, faire partie d’un système de santé aussi peu scientifique. L’un de mes principes est de ne pas faire de mal aux gens, comme je l’ai juré dans le serment d’Hippocrate (la formulation de l’éthique médicale).

J’en appelle à vous, soyez actifs. Informez-vous. Remettez tout en question, même ce que l’on vous sert sans cesse sur un plateau d’argent dans les médias. Contrôlez également les références bibliographiques que j’ai citées.

Les dégâts causés par ces vaccins à base d’ARNm contre Corona sont désormais connus. Cette technique à ARNm n’a pas encore été suffisamment testée et éprouvée. À l’avenir, veuillez vous informer sur les bases desquelles sont fabriqués les vaccins que vous souhaitez recevoir.

Et n’oubliez pas que la peur affaiblit notre système immunitaire. Soyez le plus possible dans la nature et renforcez-le de cette manière. Notre corps est fantastique, soutenez-le et ayez confiance en lui et en vous !

Sujet : La vitamine D

Invité : Dr éric Ménat – Médecin généraliste

Discutants :
– Dr Jean-Marc Sabatier – Directeur de recherches CNRS
– Dr Vincent Reliquet – Président de l’AIMSIB

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Sujet : La vitamine D

Invité : Dr éric Ménat – Médecin généraliste

Discutants :
– Dr Jean-Marc Sabatier – Directeur de recherches CNRS
– Dr Vincent Reliquet – Président de l’AIMSIB

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

https://www.researchgate.net/publication/384664920_Analyse_du_rapport_ANSM_sur_le_Beyfortus_paru_le_30_septembre_2024

 

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal destiné à protéger les nourrissons contre la bronchiolite à virus VRS.

Ce rapport concerne la première campagne d’immunisation au Beyfortus qui s’est déroulée entre septembre 2023 et avril 2024. Il analyse les données françaises et internationales.

Ce rapport ANSM vient confirmer mon analyse de cette campagne publiée en revue internationale à comité de lecture le 18 septembre 2024 [1] : il existe bien de rares cas où le Beyfortus va faciliter/aggraver l’infection à VRS contre laquelle il est censé lutter et ceci était prévisible et considéré comme un risque théorique par l’EMA.

 

 

sumé du rapport par l’ANSM : RAPPORT DENQUETE DE PHARMACOVIGILANCE

RAPPORT DEXPERTISE N°1 BEYFORTUS®  (Nirsevimab)

11/09/2023 au 30/04/2024, publié le 30 septembre 2024 [1]

 

 

153 cas graves notifiés en France ont été analysés (le nombre total de déclarations n’est pas fourni, ni le critère de sélection des cas).

La majorité des cas déclarés (75%) concerne des bronchiolites suite à l’injection.

Il n’y a pas de facteur de risque identifié dans ces cas de bronchiolite post-injection  : ils concernent donc des bébés sans risque particulier de bronchiolite grave qui ont pourtant développé une maladie sévère après l’injection du produit, ce qui est inquiétant!

Il faut remarquer que la presse aux ordres du biopouvoir a traduit cette conclusion par cette contre-vérité  : ««Aucun facteur de risque particulier» identifié pour le Beyfortus  », comme dans Libération.

[2]

 

On note aussi dans la conclusion du rapport :

« un nourrisson de 7 mois et 10 jours est décédé d’une mort subite du nourrisson alors qu’il présentait une infection à VRS en cours sans critère de sévérité. Trois cas de mort subite sont rapportés sans signal identifié à ce jour. Il n’y a pas eu d’autre décès sur la période de suivi. Trois signaux ont été mis en évidence : un risque de trouble respiratoire hors contexte infectieux, de type dyspnée, désaturation, pause respiratoire de chronologie évocatrice, un risque d’effets systémiques de type syndrome grippal, baisse de prise alimentaire, hypotonie, pouvant être interprétés comme de l’immunogénicité post injection et un risque d’AVC suite à la notification d’un cas isolé. Des événements indésirables sont à surveiller : les morts subites du nourrisson, les réactions immunoallergiques, l’éventuelle émergence de cas de résistances et les pétéchies (dans le cadre d’un risque théorique de thrombopénie).

Le RCP (résumé des caractéristiques du produit)  sera (peut-être) modifié pour y ajouter le risque d’hypotonie. »

L’ANSM rappelle que la bronchiolite présente en général une évolution favorable et reste une maladie le plus souvent bénigne malgré des symptômes souvent impressionnants. Deux à trois % des environ 480 000 enfants de moins de 2 ans touchés en France sont hospitalisés et la bronchiolite est responsable de moins de 1% des décès de cette classe d’âge.

L’ANSM rappelle le mode d’action du produit ainsi que les résultats des essais cliniques et campagnes d’immunisation que j’analyse et critique dans mon article (voir résumé grand public en annexe).

L’ANSM rappelle qu’il n’existe pas de recul sur son utilisation, d’où l’enquête de pharmacovigilance effectuée.

 

 

sumé des effets indésirables analysés

 

L’âge moyen des bébés injectés (et dont les cas sont notifiés) est de 3 jours de vie.

Les décès

Il y a 3 cas de mort subite du nourrisson  (l’imputabilité ne peut être exclue):

  • l’un à J3 de l’injection chez un nouveau-né (l’autopsie ne donne pas de cause définie)  ;
  • le 2è cas concerne un prématuré injecté à 2 jours de vie et décédé à 10 jours de vie (sans cause manifeste à l’autopsie)
  • le 3è cas concerne un bébé plus âgé qui avait reçu les vaccinations obligatoires à 2,3 et 4 mois et le Beyfortus accompagné du vaccin méningocoque à 5 mois  ; il a présenté une bronchiolite 79 jours après l’injection et est décédé 3 jours plus tard, l’autopsie retrouvant une infection à VRS.

Il n’est pas impossible que la mort subite soit causée par toutes ces injections de vaccins. Il y a, en France, 250 à 350 morts subites du nourrisson chaque année selon Santé Publique France qui réfute la thèse évoquée d’une relation avec les vaccins, bien que ce phénomène soit apparu dans les années 1970 suite à l’introduction du premier vaccin tétravalent (diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche).

[3]

 

Les cas graves

Les cas graves concernent des affections respiratoires (détresse respiratoire) qui peuvent se produire immédiatement (dans la minute) ou avec un délai de quelques jours.

 

Facilitation/aggravation de l’infection à VRS par le Beyfortus

Ces cas sont répertoriés en tant que dus à une «  inefficacité du produit » et concernent 148 cas (sur 198, donc la majorité des cas) dont 123 cas graves.

Seize cas sont non résolus à la notification et il est possible qu’une issue fatale viennent augmenter le nombre de décès.

Le délai de survenue varie de 0 jour (jour de l’injection) à 172 jours après l’injection, avec une majorité de cas à environ 4 semaines de l’injection. Une très large majorité des cas concerne des enfants ayant reçu l’injection dans les premiers jours de vie.

L’ANSM suppose une sous-déclaration ; en effet la plupart des notifications proviennent de l’hôpital, donc de cas graves.

Les cas bénins de bronchiolites ne sont pas notifiés.

 

L’ANSM précise que les EI post-injection [c’est-à-dire dans un délai court] sont probablement sous-estimés (en effet souvent le délai n’est pas précisé dans le rapport de cas). Lorsqu’un bébé a été injecté au Beyfortus, on peut imaginer que les médecins de la maternité auront du mal psychologiquement à reconnaître l’échec du traitement ou les effets indésirables provoqués, ceci expliquant en partie la sous-notification.

Cette sous-notification est officiellement reconnue et est estimée selon les études entre 90% à 99%, voire plus, des effets qui ne sont pas déclarés.

[4]

 

Pour l’EMA, une inefficacité / échec thérapeutique est une infection à VRS survenant à partir de 8 jours après l’injection et sur une durée totale de 5 mois à compter de l’injection. Comme pour les vaccins Covid, les cas survenus dans les 7 jours après l’injection passent en pertes et profits !

 

Les autres cas graves concernent des diarrhées, des éruptions cutanées immédiates ou retardées (qui sont un risque attendu), un AVC au 3ème jours de vie (sans facteur de risque et le lendemain de l’injection), des hypotonies grave, etc…

Concernant l’AVC, il serait intéressant de savoir si la mère avait reçu le vaccin ARNm Covid, qui est capable de passer la barrière placentaire et de faire fabriquer au fœtus de la protéine Spike toxique ayant pu entraîner cet AVC.

 

Le mécanisme proposé par l’ANSM pour expliquer les infections à VRS et les effets systémiques (qu’elle nomme « immunogénicité ») révèle que l’ANSM ne prend pas en compte le risque d’ADE pourtant noté par l’EMA.

ADE signifie Antibody Dependent Enhancement ou facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps. Il peut s’agir d’une ADE spécifique dans le cas des bronchiolites à VRS suite à l’injection et aussi d’ADE par perturbation non spécifique du système immunitaire qui entraînera d’autres infections. J’ai montré la plausibilité biologique de ces explications dans mon article (que l’ANSM ne cite pas.)

 

Données internationales

 

L’ANSM cité brièvement les cas notifiés à l’étranger (principalement USA et Espagne) qui concernent en particulier 110 cas graves dont 10 décès, 14 mises en jeu du pronostic vital, 49 hospitalisations prolongées, 37 situations graves. Parmi les décès on note  : 2 co-administrations de vaccins, 1 décès par infection VRS, 5 par effets cardio-respiratoires,  1 infection, 1 acidose métabolique, 1 mort subite, 1 non précisé.

 

On note un cas en France et un à l’étranger d’aggravation d’une infection à VRS déjà présente avant l’injection du Beyfortus soit par erreur ou suite à une injection à visée curative; je rappelle dans mon article que les anticorps monoclonaux sont connus pour aggraver les injections déjà existantes.

 

En conclusion je reprends celle du résumé grand public de mon article scientifique :

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

  

Résumé «  grand public  » par l’auteur de l’article peer-review :

Analysis of Beyfortus® (Nirsevimab) Immunization Campaign: Effectiveness, Biases, and ADE Risks in RSV Prevention [5]

 

Helene Banoun https://orcid.org/0000-0001-8391-7989

Pharmacien biologiste, ex-chargée de recherches INSERM

 

Traduction française disponible [6]

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal fabriqué par Astra-Zeneca et commercialisé par Sanofi dans tous les pays à haut revenu  : c’est un produit cher (le prix est compris entre 282€ en Espagne et 1 350 € en Allemagne – renégocié à 454€ actuellement  ; en France 402€ la dose).

 

Il est destiné à la prévention de la bronchiolite à VRS du nouveau-né et surtout à éviter la surcharge hospitalière due à cette maladie. Il s’agit donc de soigner l’hôpital et pas principalement les bébés  ! La bronchiolite est une maladie bénigne généralement (3% d’hospitalisation selon la HAS)  ; le traitement classique efficace a été abandonné  : kinésithérapie et aérosol.

 

Beyfortus remplace Synagis, qui nécessitait 1 injection par mois chez les bébés fragiles. Il a été modifié pour augmenter sa durée de vie. Les essais cliniques datent de 2018 (pour la phase 1 et phase 2 en 2022 seulement, donc pas de visibilité à long terme).

 

Les essais cliniques font apparaitre de rares cas d’hospitalisations plus graves chez les enfants traités que chez les placebo. De nombreux participants sont exclus. Il y a légèrement plus de décès dans les essais chez les traités que chez les placebo. Lorsque des détails sont disponibles à propos de ces décès on note qu’ils sont majoritairement dus à des pneumonies ou des bronchiolites graves. Dans un des essais, l’EMA (Agence Européenne du Médicament) mentionne des chiffres différents au cours de son rapport (entre 2 à 5 décès dans le même essai concernant 987 enfants sans plus de précision).

 

La première campagne a concerné la France, l’Espagne, le Luxembourg et les USA en 2023-2024. En France, d’après Santé Publique France, l’activité hospitalière n’a pas été réduite pendant cette campagne et on note même un pic d’activité pour les nourrissons à partir du 15 septembre 2023 (début de cette campagne). Les données publiées de cette campagne dans les 4 pays montrent un pic d’infections respiratoires précoces juste après l’injection du Beyfortus.

 

En France on observe une augmentation significative du taux de décès entre 2 à 6 jours de vie pendant la campagne d’immunisation.

 

On sait depuis les années 1960 que les anticorps contre la protéine F du virus VRS sont capables de provoquer l’ADE  : facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps.

Le Beyfortus est dirigé contre la protéine F et a une très forte affinité pour celle-ci et pour un récepteur membranaire capable de faciliter l’entrée du virus dans les cellules cibles. Les études précliniques et cliniques de cet ADE possible montrent des lacunes mais suggèrent que la modification apportée au Beyfortus par rapport au produit précédent (utilisé depuis 20 ans) pourrait avoir un effet délétère lorsque le produit circule à faible concentration. Les études pharmacocinétiques partielles qui ont été effectuées montrent que, chez certains bébés, le produit n’atteint pas la concentration efficace dans les premiers jours suivant l’injection.

Les injections concernent des nouveau-nés dès les premiers jours de vie mais les essais cliniques n’ont pas été menés principalement sur cette population mais sur des bébés plus âgés et de jeunes enfants.

 

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

[1] https://www.mdpi.com/1467-3045/46/9/617

[2] https://ansm.sante.fr/actualites/prevention-de-la-bronchiolite-du-nourrisson-les-premieres-donnees-de-pharmacovigilance-confirment-le-profil-de-securite-du-nirsevimab-beyfortus

[3] https://www.liberation.fr/societe/sante/bronchiolite-aucun-facteur-de-risque-particulier-identifie-pour-le-beyfortus-20241001_LON6XMJ4PFBUPDRGE4DLN2SVBY/

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-de-la-mere-et-de-l-enfant/mort-inattendue-du-nourrisson/le-syndrome/

[5] https://www.aimsib.org/2022/08/22/sous-notification-des-effets-indesirables-des-vaccins-quelques-references-utiles/

[6] https://www.researchgate.net/publication/384288488_Analyse_de_la_campagne_d’immunisation_BeyfortusR_Nirsevimab_Efficacite_biais_et_risques_d’ADE_dans_la_prevention_du_VRS

et

https://www.aimsib.org/2024/09/29/analyse-de-la-campagne-dimmunisation-au-beyfortus-nirsevimab-efficacite-biais-et-risques-dade-dans-la-prevention-du-vrs/

 

Sujet : Bronchiolite – épidémiologie et prévention chez le nouveau-né (Beyfortus, anticorps monoclonal)

Invité : Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

Discutants :

– Christine Mackoi – Biostatisticienne et Biologiste moléculaire et génétique

– Laurent Toubiana – Epidémiologiste, chercheur à l‘INSERM

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Sujet : Bronchiolite – épidémiologie et prévention chez le nouveau-né (Beyfortus, anticorps monoclonal)

Invité : Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

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– Laurent Toubiana – Epidémiologiste, chercheur à l‘INSERM

Animateur : Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Sujet : Rétractation de l’étude Pradelle, Lega, et Al, sur le risque de décès associé à l’hydroxychloroquine du début du Covid-19, retour sur un scandale.

Invités : – Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques – Emmanuelle Darles – Informaticienne, Enseignante-chercheuse

Discutant : Xavier Azalbert – Entrepreneur et mathématicien et économiste de formation

Animateur : Dr Eric Ménat – Médecin généraliste